Société (706)
JNP2023//Partenariat Etat-Secteur privé autour de la Rse // Des experts font des suggestions sur la mise en place d’une feuille de route
jeudi, 09 novembre 2023 13:10 Written by Admin« Partenariat Etat-Secteur privé autour de la RSE : Quelle feuille de route ? » Tel était le thème du deuxième panel de la 6è édition de la Journée nationale de partenariat (JNP) qui s’est déroulé le mardi 7 novembre 2023, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
Les débats ont été animés par six experts du domaine et des représentants du gouvernement. Il faut citer, Eric Ouattara, représentant du ministère du Commerce et de l’Industrie, Kouadio Larissa, conseiller technique au ministère des Finances et du Budget et Catherine Diop, membre de la Commission RSE) de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci). L’on pouvait compter aussi parmi les panelistes Dr Becho Isabelle, enseignante-chercheure, Laetitia Gadegbeku Ouattara, directrice-pays d’Endeavour Mining, Stéphane Pfeiffer, adjoint au maire de la ville de Bordeaux (France), chargé de l’économie sociale et solidaire.
Les débats ont été véritablement marqués par la communication introductive de Dr Traoré Bakari, avocat à la Cour et expert en gouvernance-RSE-éthique. Le spécialiste a notamment mentionné des défis qui devront être relevés à l’effet d’une mise en place effective d’une feuille de route sur la question de la RSE. Pour lui, il faut tout d’abord renforcer la gouvernance des entreprises en Côte d’Ivoire, la compétence des hommes commis à l’implémentation de la démarche. Il souhaite également que la RSE soit introduite dans la gestion des PME. L’objectif sera d’accroitre leur compétitivité. « Les PME ne pourront pas exister si elles ne sont pas jugées socialement », explique-t-il. M. Traoré Bakari demande aussi d’insérer la question de la RSE dans les orientations stratégiques de l’entreprise. De ce fait, les dirigeants devront accepter d’intégrer les coûts de la mise en œuvre de la RSE dans leurs différents budgets. Pour faire face au changement climatique, il est nécessaire, ajoute-t-il, d’instaurer une fiscalité verte.
De nombreuses suggestions en lien avec la mise en place de ladite feuille de route ont été faites par l’ensemble des panelistes : Formation continue sur la RSE, création de prix sur la démarche, insertion de clause RSE dans les contrats.
De façon spécifique, Eric Ouattara du ministère du Commerce et de l’Industrie a suggéré la structuration des actions du Partenariat Etat-Secteur privé pour les atteintes des objectifs du développement durable (ODD). Il n’a pas oublié le développement des compétences académiques des acteurs ainsi que l’exemplarité de l’Etat en ce qui concerne la pratique.
La représentante du Patronat, Catherine Diop, a pour sa part, appelé à la mise en place d’un groupe consultatif pour contextualiser les normes relatives à la RSE. En ce qui concerne l’Etat, elle exige que le gouvernement fasse un bilan en matière d’implémentation de la démarche. Le Patronat, de son côté, doit continuer ses actions de promotion des bonnes pratiques RSE pour inciter l’ensemble des entreprises à s’y investir. « La RSE n’est pas faite seulement pour les multinationales, mais pour tout type d’entreprise», souligne Catherine Diop.
Bamba M.
JNP2023//Focus sur le programme social du gouvernement// Coulibaly Non Karna vante les mérites du PSGouv II
jeudi, 09 novembre 2023 12:54 Written by AdminDans le cadre de la 6e édition de la JNP, le coordinateur général du programme social du Gouvernement, par ailleurs conseiller social du Premier ministre, Coulibaly Non Karna a animé un atelier sur le thème « Focus sur le programme Social du Gouvernement (Psgouv) ».
Le coordinateur a d’entrée de jeu, situé le contexte du Psgouv dont l’objectif est de réduire les inégalités pour satisfaire les besoins sociaux des populations les plus vulnérables. Et rapprocher l’action gouvernementale de la population, le Président de la République a, à l’en croire, institué cet instrument novateur qu’est le Psgouv 2019-2020. Au vu des actions entreprises dont le dispositif règlementaire et institutionnel garantit l’efficacité d’action, il convient de préciser que cette première phase a connu un taux d’exécution de 90,4 % avec un montant de 715,4 milliards de F Cfa exécutés pour 791,6 milliards Fcfa. Pour atteindre les objectifs du Plan National de développement 2021-2025, le gouvernement a décidé d’une deuxième phase du Psgouv 2022-2024 d’un montant de 3 182,4 milliards F cfa comprenant 5 axes stratégiques avec 61 activités menées de janvier à octobre 2023.
Le premier est la lutte contre la fragilité dans les zones frontalières où le travail du Psgouv a consisté, entre autres, à électrifier en moins d’un an 125 villages, employer 21607 jeunes tandis que 30418 ménages ont reçu 3,3 milliards F CFA, dans le cadre des filets sociaux. Une mesure qui, au dire du coordinateur, avait pour objectif de faire en sorte que les terroristes n’aient pas à exploiter la misère de ces populations. Au plan national, des actions ont été menées dans le cadre de la formation / éducation, avec la construction de salles de classe, le recrutement d’enseignants. Le troisième axe est focalisé sur l’amélioration des conditions de vie des ménages avec l’accès à l’eau potable, le profilage des routes. Le quatrième axe comprend l’Insertion professionnelle des jeunes et le service civique, tandis que le 5e axe porte sur le renforcement de la solidarité envers les populations vulnérables. Et dans ce cadre, indique le conférencier, 554 001 femmes enceintes ont bénéficié de kits d’accouchement. Relativement à ce point, il a fait observer que lorsqu’il y a des plaintes, ses agents sont systématiquement dépêchés sur le terrain pour vérification.
Face au grand intérêt de l’assemblée, sur ces questions qui touchent directement les populations, il a déclaré que le numéro vert 1385 était disponible pour tous ceux qui désirent se plaindre ou dénoncer les faits.
Poursuivant sa communication, l’homme qui est également conseiller du Premier ministre a indiqué que le budget effectivement mobilisé au titre de l’année 2023 est de 430 milliards FCFA sur un budget annoncé de 735 milliards FCFA. Il a donc saisi l’opportunité pour inviter le secteur privé à accompagner l’État.
Le conférencier a annoncé que les actions menées sont suivies par sa structure, qui a la charge de constater sur place ce qui est annoncé et écrit afin de constater si le projet est totalement fonctionnel ou pas. Il a indiqué que des enquêtes ponctuelles sont menées pour recueillir les avis des populations bénéficiaires.
Une cartographie des réalisations a été réalisée par ladite structure. Et pour la vérification, le conférencier a communiqué le lien https://geo.mab-ci.com/psgouv/dashboard , à l’intention de tous ceux qui souhaitent vérifier les actions du Psgouv.
La 6e édition de la Journée nationale du partenariat (JNP) 2023, s’est tenue les 6 et 7 novembre avec pour thème général : « La responsabilité sociétale des entreprises pour une Cote d’Ivoire solidaire : quel partenariat Etat-secteur privé? »
B. M
Visite de travail à l’Anah/ /Relance du programme présidentiel de logements sociaux// Kone Bruno rassure que tout est en bonne voie
lundi, 06 novembre 2023 11:37 Written by Admin
Le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Nabagné Koné, s’est rendu dans les locaux de l’Agence national de l’habitat (Anah)( Adjame- Mirador) le jeudi 2 novembre 2023, en vue d’y effectuer une visite de travail avec les responsables de cette structure placée sous la tutelle du ministère dont il a la charge.
Selon abidjan.net, il s’est agi, d’une part, durant cette rencontre entre le ministre de la construction et les premiers responsables de l’Anah de faire l’état des lieux d’avancement des réformes au sein de l’institution et d’autre part, de s’imprégner des conditions de travail des agents et d’encourager ces derniers à redoubler d’efforts dans la mission qui leur a été assignée et qui est de « favoriser l’accès au logement à des coûts d’acquisition ou de location compétitifs à tous les ménages et de veiller à l’amélioration de l’entretien du cadre de vie, en ce qui concerne prioritairement la tranche de l’habitat social.
« Le logement qui est le 2eme poste de dépense des abidjanais est l’une des principales préoccupations des ivoiriens dans leur ensemble. C’est pourquoi nous avons mené d’importantes réformes dans ce secteur au cours des dernières années et nos échanges ce jour avec les responsables et agents de l’Anah visaient à voir comment ensemble nous pouvons travailler à apporter une réponse forte et efficace à cette problématique » a déclaré Bruno Koné en fin de rencontre.
En ce qui concerne la relance du Programme présidentiel de logements sociaux, le ministre de la Construction a annoncé que le processus était déjà lancé, avec notamment l’obtention de financement de la part d’importants partenaires tel quel la Badea, la Boad et d’autres institutions financières qui frappent à la porte. Mais aussi avec l’acquisition de ressources foncières dans les communes de Yopougon, d’Abobo, car a-t-il ajouté « l’ambition est de réaliser ce projet en centre-ville, pour le reste tout est en bonne voie ». Notons qu’il s’agira de construire 25 mille logements répartis entre les villes d’Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro,
Les engagements forts du Dg de l’Anah et de son staff
Pour sa part, le Directeur général de l’ex Sicogi, M. Brahima Traoré a dit mesurer l’ampleur de la tâche qui lui incombe ainsi qu’à ses collaborateurs dans l’atteinte des objectifs qui leur sont fixés. M. Brahima Traoré s’est dit engagé à donner vie aux ambitions de l’Etat en matière de logements en comptant sur le soutien de tous les acteurs du secteur. Juste avant, le Dg de l’Anah a fait le point sur la situation dont hérite cette structure nouvellement créée.
L’Anah hérite d’un passif qui a un fort impact sur son opérationnalité et sa situation financière. « Nous enregistrons plusieurs opérations déficitaires d’une valeur totale estimée à environ 20 milliards de F Cfa. Cela impacte la réalisation de nos opérations », a-t-il noté. Il a sollicité à cet égard l’appui du ministre pour l’obtention d’une subvention auprès du ministère en charge du Budget et des finances. Ce qui permettra d’assainir ses comptes et accroître sa productivité sur les anciens programmes de la Sicogi. Mais aussi et surtout de soutenir l’agence dans sa nouvelle mission et de promouvoir l’habitat au bénéfice des populations.
Selon le ministère, le besoin est estimé à plus de 800 000 logements, à ce jour en Côte d’Ivoire. Et chaque année, 100 000 à 150 000 nouveaux foyers s’établissent en Côte d’Ivoire. L’Agence nationale de l’habitat (Anah), a été créée en décembre 2021, en remplacement de la Société ivoirienne de Construction et de gestion immobilière (Sicogi).
Bamba Mafoumgbé
Immobilier // Logement à Yamoussoukro// EICER débarque avec un projet de 280 logements
dimanche, 05 novembre 2023 12:22 Written by AdminPlusieurs fois primé au niveau national et international, Koffi Jean, le président directeur général (Pdg) du groupe immobilier Eicer, veut justifier ses médailles à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire. Il veut en effet voler au secours des populations de la cité des Lacs. C’est le 4 novembre 2023 au siège de sa structure à Port-Bouét qu’il a livré cette information à l’occasion d’une grande rencontre avec son personnel et la presse. Après les formalités d’usage, Koffi Jean entre dans le vif de son sujet à travers des propos d’espoirs : « (…) Passée la nostalgique période de la Covid 19 qui a négativement impacté tous les secteurs d’activités avec d’incroyables sinistres, il nous revient de rebondir de plus belle et offrir à nos populations des logements décents. C’est vrai, nous sommes conscients des difficultés à se loger aujourd’hui. Tout est cher et compliqué. Sachant que l’Etat ne peut, à lui seul combler le vide du logement sur toute l’étendue du territoire national, il revient alors aux entités privées que nous sommes, de jouer notre entière partition », a-t-il d’emblée fait savoir. Et de préciser qu’il frappera aux portes de Yamoussoukro pour 283 logements dont 209 appartements et 74 villas. Pour Koffi Jean, les travaux de réalisation de cet exaltant projet débuteront au premier trimestre de mars 2024 et seront exécutés sur 24 mois. « (…) Pour un projet à réaliser dans notre capitale politique, il n’y a vraiment pas à trainer les pas. Tout sera mis en œuvre pour accélérer les choses. Toutes les commodités y seront. Notamment : Ecole, piscine, centre commercial et avec la particularité d’un hôtel », précise le promoteur. Pour qui, les livraisons ne se feront pas partiellement, mais de façon groupée. Il a aussi précisé que la finition est unique et identique, pas de modification externe, conformément au cahier de charge. Selon lui, après Yamoussoukro, sa structure mettra le projet de Yaou, route de Bonoua, avec 101 logements. Le médaillé de l’ordre du mérite national ivoirine a clairement souligné qu’il est plus que jamais urgent de voler au secours des populations en vue de leur offrir des logements décents. D’où selon lui, le vrai sens de l’Ivoirien nouveau, celui-là même qui est résolument engagé pour le développement du pays.
Koné De Sayara
Légende : Koffi Jean(Pdg) du groupe immobilier Eicer lors de sa rencontre avec la presse
Coopération//Services de santé en Côte d’Ivoire // L’Oms salue les progrès réalisés par Abidjan
vendredi, 03 novembre 2023 09:44 Written by Admin« J’ai pu observer durant ces 7 années que beaucoup de progrès ont été fait sur le plan de l’offre de services que ça soit les infrastructures que ça soit le personnel de santé… ». C’est ce qu’a déclaré le représentant pays de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), Jean-Marie Yaméogo, à la sortie d’une audience que lui a accordée, ce jeudi 2 novembre 2023, le premier ministre, ministre des sports et du cadre de vie, Robert Beugré Mambé.
En fin de mission en Côte d’Ivoire, Jean-Marie Yaméogo est venu traduire toute la reconnaissance de l’Oms pour le travail qui a été fait dans le pays dans le domaine de la santé. « Avec les différents ministres avec lesquels j’ai travaillé on a pu parcourir tout le pays. On a vu des progrès dans le domaine de la réduction de la mortalité maternelle. Nous étions à des chiffres très élevés mais aujourd’hui on a un chiffre qui est raisonnable, acceptable pour le moment », a déclaré le Représentant Pays de l’Oms.
Il s’est également satisfait des progrès réalisés dans la prise en charge des maladies non transmissibles, comme le cancer ou les maladies cardiovasculaires, saluant les efforts que le pays a fait pour être le plus près possible des populations, notamment « les plus vulnérables ».
Le Représentant pays de l’Oms s’est dit, par ailleurs, optimiste de voir la Côte d’Ivoire atteindre les objectifs de développement durables (ODD) en 2030 : « il faut encore accélérer et je repars convaincu et rassuré que la Côte d’Ivoire avec l’élan actuel qui est pris, va pouvoir atteindre les ODD. Si nous travaillons avec tous les secteurs autour de la santé, avec beaucoup d’appuis et une collaboration intersectorielle, nous allons être au rendez-vous des ODD », a-t-il conclu.
Jean Marie Yaméogo a passé sept années en Côte d’Ivoire en tant que Représentant Pays de l’Oms. Il part pour le Sénégal pour y assurer de nouvelles fonctions.
Bamba M. ( Source : Primature)
Octobre rose2023 //Lutte contre le cancer du sein en Côte d’Ivoire// AGL mobilise ses collaborateurs
jeudi, 02 novembre 2023 20:05 Written by AdminEngagée aux côtés des populations ivoiriennes, du gouvernement et de ses collaborateurs dans la lutte contre le cancer du sein, AGL Côte d’Ivoire a subventionné, tout au long du mois d’octobre 2023, en partenariat avec le Programme national de lutte contre le cancer (Pnlc), l’achat d’intrants et de matériels médicaux pour la réalisation de dépistages gratuits du cancer du sein pour plusieurs centaines de femmes à Abidjan et dans plusieurs villes de Côte d’Ivoire. Acteur majeur du transport et de la logistique en Côte d’Ivoire, AGL a aussi mobilisé ses collaboratrices et collaborateurs dans la lutte contre cette pathologie à travers des campagnes de sensibilisation, des dépistages gratuits et des conférences publiques. Ainsi, les filiales de l’entreprise en Côte d’Ivoire que sont : SITARAIL, AGL Côte d’Ivoire, Abidjan Terminal, Côte d’Ivoire Terminal et CARENA, ont organisé le 20 octobre à Abidjan, des séances de dépistages du cancer du sein pour toutes les collaboratrices de l’entreprise âgées de 45 ans et plus.
Aussi, à San Pedro, ville située à 350 kilomètres d’Abidjan et abritant le premier port mondial d’exportation du cacao, les équipes d’AGL Côte d’Ivoire ont elles organisé une journée sportive, des séances de dépistages et des conférences publiques, autour du thème : « Découvert tôt, le cancer se guérit ».
Pour clôturer le mois d’octobre dédié à la sensibilisation contre le cancer du sein, les femmes des filiales d’AGL en Côte d’Ivoire ont participé, le 28 octobre, dans une ambiance conviviale et récréative à une marche de sensibilisation dénommée « Marche Rose », qui a enregistré la participation de plus de 200 femmes de l’entreprise.
Grâce à ces activités, AGL réaffirme son soutien aux initiatives du gouvernement ivoirien et des organisations de la société civile pour l’éradication du cancer du sein en Côte d’Ivoire. L’entreprise renouvelle ainsi son engagement en faveur de la lutte contre cette maladie qui touche chaque année, plus de 3 000 femmes en Côte d’Ivoire, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).« Le cancer du sein est devenu aujourd’hui une question de santé publique qui demande la mobilisation de toutes les couches de la société. Il est donc essentiel pour AGL Côte d’Ivoire qui est engagée depuis plusieurs années dans la lutte contre cette maladie, d’accentuer sa contribution à la recherche, la sensibilisation et le soutien aux personnes touchées par cette pathologie qui occasionne chaque année, plus de 1000 décès en Côte d’Ivoire. », a déclaré Martine COFFI-STUDER, Présidente du Conseil d’Administration d’AGL Côte d’Ivoire.
Entreprise citoyenne engagée pour le bien-être des femmes, AGL apporte régulièrement son soutien pour la prise en charge des séances de consultations et de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus et offre chaque année des milliers de kits de prise en charge aux femmes atteintes du cancer dans plusieurs centres de santé en Côte d’Ivoire.
Bamba M.
Nutrition // Soutien à la scolarisation en Côte d’Ivoire// Des femmes leaders partagent leurs expériences à la Fondation Awi
lundi, 30 octobre 2023 14:15 Written by Admin
Le jeudi 26 octobre 2023, au siège de la Fondation AWI à la Riviera Golf, la 3e édition du Meet Up du Cêwa Mag a réuni des femmes extraordinaires œuvrant pour le développement communautaire et l'autonomisation des femmes.
L'événement a mis en lumière le thème « Accès au marché et distribution : La méthode SITRAV et ATTREY Services ». A cette communication pour cette 3e édition du Meet up : Deux dames ont partagé leurs expériences : Il s’agit de Mme Christellle Yobouet, fondatrice et gérante d'Attrey et Services et Mme Gladyss Yao, gérante de Sitrav. C'était l'occasion de célébrer les Queen CEWA, de présenter leurs parcours inspirants et leurs actions dans le domaine du développement communautaire. Parmi les sujets abordés, le programme « Ma Cantine, Je Parraine un Repas Chaud » de la Fondation AWI a pris une place centrale.
Il faut souligner que la Fondation, se consacre à l'autonomisation économique et sociale des femmes à travers trois domaines d'activités stratégiques : l'autonomisation économique de la femme, le développement communautaire (autonomisation sociale) et la facilitation (communication et partenariats). Dans sa quête constante d'autonomisation économique pour les femmes productrices, transformatrices et commerçantes, l'AWI a lancé le concept « Ma Cantine, Je Parraine un Repas Chaud ».
« Combler le déficit de repas équilibrés dans les cantines scolaires »
Ce programme vise non seulement à fournir des repas chauds aux élèves des cantines scolaires des écoles primaires publiques, en soutien aux efforts de l'État, mais aussi à créer un marché local pour les femmes productrices. Depuis son lancement en 2020, le programme poursuit trois objectifs majeurs : Combler le déficit de repas équilibrés dans les cantines scolaires ; Réduire le taux d'abandon scolaire ; Garantir un approvisionnement local des cantines scolaires dans les zones d'activités des Groupements de Femmes Productrices.
Présentation de la Queen CEWA du mois d'août
Par ailleurs, Dr. Flore Kouassi Lago, Queen CEWA du mois d'août, a été mise à l'honneur lors de cet événement. Elle a joué un rôle essentiel dans l'autonomisation des femmes du secteur agricole. Son engagement auprès des femmes a débuté en 2009 lorsqu'elle est devenue Directrice du marché à la Coopérative des Commerçantes du Vivrier de Cocody (COCOVICO). À la Chambre Nationale d'Agriculture depuis 2012, elle a créé la boutique paysanne pour promouvoir les produits locaux transformés. En reconnaissance de ses services exceptionnels, elle a été nommée Chevalier dans l'Ordre du Mérite National en 2009 et Officier dans l'Ordre du Mérite Agricole en 2017.
Son combat pour le bien-être de tous les acteurs de la chaine agricole s’explique par des initiatives telles que « La Boutique Paysanne de Côte d’Ivoire », ainsi que la Foire dénommée au « Carrefour du terroir » qui portent sa marque. Son objectif est d’œuvrer à l’autonomisation économique et au développement de braves populations sur lesquelles reposent l’économie de la Côte d’Ivoire.La Fondation AWI a profité de l’occasion du Meet-Up 3 pour offrir un tableau et un complet de pagne à la Queen Cewa.
Ayoko Mensah ( Source : Sercom)
Transports//Lutte contre les bons de réduction sur le permis de conduire// Sylla Belba de l’Afemae-CI rend hommage au Maire du Plateau
lundi, 23 octobre 2023 19:06 Written by AdminEn marge de grande conférence de presse organisée le 20 octobre 2023 dernier au siège de l’Union nationale du patronat des entreprises d’auto-écoles de Côte d’Ivoire (Unapae-CI), préside par Koko Guillaume, Mme. Sylla Belba, présidente de l’Association des femmes monitrices d’auto-écoles de Côte d’Ivoire (Afemae-CI), s’est exprimée sur ce sujet qui trouble le sommeil des acteurs de cette corporation. « (…) Ce sujet ne cesse de nous tarauder, troubler nos sommeils sur toute l’étendue du territoire national. C’est très inquiétant à plusieurs niveaux. Primo, le taux de formation n’est jamais atteint, il y a donc un déficit à ce niveau. Secundo, ça fait accroitre les taux des accidents et tertio, cela appauvrit la corporation tel que c’est le cas actuellement », a-t-elle fait savoir. Avant de souligner que la floraison de ces bons de réduction est un vrai danger pour tout le monde. Toutefois, elle a tiré son chapeau au maire du Plateau, Ehuo Jean Jacques. « (…) C’est le lieu pour nous de rendre un vibrant hommage au premier magistrat de la commune du Plateau, qui apporte d’incroyables appuis à sa jeunesse sans faire de bruit ni de tapage. Aux jeunes de sa commune, il leur fait des permis à des tarifs normaux, ans bons de réductions. C’est vraiment monsieur sans bruit », révèle-t-elle. Et d’asséner : « (…) Je ne comprends pas comment on peut payer des écoles pour nos enfants à des Coûts de millions et donner des miettes pour un permis de conduire qui tient la vie de milliers de personnes. Un permis de conduire, c’est aussi important qu’un diplôme de l’Université, puisque c’est le sésame de la conduite que même les plus hautes autorités ont obligatoirement avent de conduire leur propre véhicule », signifie l’oratrice. Qui a conclu ses propos en indiquant que sa structure qui a vu le jour il y a plus de dix ans, mène des activités citoyennes, comme la sensibilisation sur l’incivisme routier. A San –Pédro dans le mois de mai 2023, elle compte aller à Bouaké au cours de ces deux mois.
Koné S.
Légende/ Mme. Belba Sylla lors de son adresse
Octobre rose//Lutte contre le cancer du sein// Le message de Mme Fatou Bictogo
samedi, 21 octobre 2023 11:15 Written by Admin« (…) Mes chères sœurs, chers compatriotes.
Il a été lancé depuis le 1er Octobre dernier une importante campagne de communication relative à ce mal terrible qu’est le cancer du sein.
A cette occasion je voudrais m’associer aux nombreuses voix qui s’expriment pour rappeler que le Cancer du sein est un problème auquel la société ne peut rester indifférente.
En effet, personne n’est à l’abri de cette maladie qui atteint des femmes et parfois de hommes sans discrimination, de tous milieux et à tous âges. Chaque jour, plusieurs femmes sont confrontées au diagnostic d‘un cancer du sein et entament leur long et éprouvant combat en vue de la guérison.
Les chiffres sont effrayants à tout point de vue : Notre pays enregistre environ 3300 cas de Cancer détectés en moyenne par an avec près de 1800 décès chaque année. Face à cette sinistrose, nos gouvernants maintiennent le Cap de la lutte sans relâche contre ce mal. Grâce aux actions mis en œuvre avec le concours des ONG et de nombreuses initiatives émanant de divers acteurs de la société, la Côte d’Ivoire a réduit de 25% le risque de décès dû au Cancer du Sein. Aujourd’hui avec le CNRAO (Centre National d’Oncologie Médicale et de Radiothérapie Alassane OUATTARA) nous avons un outil d’espérance. Car il est établi que le défaut d’information, la méconnaissance des gestes de détection précoce de la maladie, le préjugé et parfois aussi la peur sont les causes qui font que de nombreuses femmes sont soignées trop tard.
Chers compatriotes,
Saisissons donc l’occasion de cet ‘’Octobre Rose’’ pour mieux communiquer et mieux informer sur les gestes et actes quotidien à observer pour une détection précoce de la maladie. Car plus tôt est découvert le Cancer du sein, mieux est faite la prise en charge et meilleur est le résultat de guérison. C’est qui me faire dire : ‘’Mieux vaut agir que Réagir’’.
Je vous exhorte à observer les démarches suivantes aussi fréquemment que possible :
*L’observation attentionnée du sein et l’autopalpation qui vous permet de déceler toute modification de la taille ou de la forme ainsi que la présence d‘une quelconque masse suspecte.
*Un écoulement depuis le mamelon.
*Avoir une alimentation saine, éviter le tabac, maintenir un poids santé
*Réaliser fréquemment une mammographie.
Mes chères sœurs, veillons sur notre santé sans faiblesse. Nos familles ont besoin de nous en bonne santé.
La Côte d’Ivoire, notre pays, nous veut en bonne santé, sans cancer de sein, pour continuer à porter son développement ».
Je vous remercie.
Société//Libre circulation des biens et des personnes // Un Imam formule des bénédictions pour les autorités ivoiriennes
samedi, 21 octobre 2023 11:03 Written by Admin
« (…) Grâce au Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, la libre circulation des biens et des personnes est aujourd’hui est réalité en Côte d’Ivoire. D’Abidjan à Tengréla, comme d’Abidjan à Man, Bouaké où n’importe quelle autre destination, en tout cas, du sud au nord, de l’est à l’ouest, en passant par le centre, les tracasseries routières sont loin d’être de mauvais souvenirs ». Ces propos sont de l’Imam Zakarya Dao. Il les a prononcés le 15 octobre 2023 dernier. C’était lors de la lecture coranique, organisée par son homologue Imam Traoré Abdoulaye, à l’occasion de la commémoration de la naissance du Prophète Mohamed (SAW), à Abobo PK 18. Poursuivant, l’orateur a argué que cela n’était pas possible il y a plus d’une dizaine d’années en arrière. Face donc à cet acquis, il a demandé aux populations ivoiriennes de prier pour que la crise du passé récent ne revienne plus jamais. Pour lui, la paix, cette denrée rare n’a pas de prix. « (…) La paix est le socle abyssal de tous les projets de développement. Sans elle, rien de grand, ni de durable ne peut se concevoir, encore moins se construire. Si les déplacements des hommes et des biens s’effectuent sans aucune difficulté aujourd’hui, c’est bien sûr grâce à cette paix que les autorités du pays, avec à leur tête le Président de la République , Alassane Ouattara, ont su insuffler. Rendons leur alors hommage et honneur. Que Dieu donne une longue vie et une santé de fer au Président Ouattara », a-t-il poursuivi. Avant d’exhorter les jeunes à se tourner de leurs actions lugubres pour épouser les valeurs sociétales normales conformes aux prescriptions Divines. Propos auxquels feront chorus l’organisateur de cette cérémonie, l’Imam Traoré Abdoulaye. Pour sa part, outre les bénédictions pour le pays, il a fermement appelé les jeunes à tourner le dos à la consommation des drogues, notamment la nouvelle drogue ‘’Khadafi’’ et tous les autres stupéfiants dans les gares routières et partout ailleurs. Pour finir, ils ont tous fait des bénédictions pour une paix durable, afin que le développement du pays se poursuive comme une bille lâchée le long d’une planche inclinée.
Koné De Sayara
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Education nationale// Examens scolaires 2023/2024// Les inscriptions du 16 octobre au 08 décembre 2023
dimanche, 15 octobre 2023 15:49 Written by Admin
Les inscriptions aux examens scolaires à grand tirage pour la session 2024, à savoir le CEPE, le BEPC/Test d’orientation en classe de seconde et le baccalauréat, s’ouvrent le lundi 16 octobre pour prendre fin le vendredi 08 décembre 2023, délai de rigueur. L’annonce a été faite dans un communiqué, le 13 octobre à Abidjan, signé de la Directrice des examens et concours (Deco) du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariam Dosso Nimaga.
La directrice de la Deco a également précisé les différents droits d’examens. Ils sont fixés à 500 FCFA pour les candidats au CEPE, 2 000 FCFA pour les candidats au BEPC (+ 500 FCFA pour l’épreuve facultative choisie) et à 5 000 FCFA (+ 1 000 FCFA par épreuve facultative choisie) pour les candidats au baccalauréat.
La Deco a insisté sur le fait que les droits d’inscription à payer sont uniquement ceux indiqués, pas plus et ne peuvent être collectés par quiconque. Ils se payent individuellement et directement par les candidats eux-mêmes ou leurs parents. Ils sont payables uniquement à partir d’un compte TresorMoney en composant *760*2*3# puis le numéro matricule.
Par ailleurs, concernant le CEPE, la Deco a demandé aux parents d'élèves du primaire dont les enfants sont sans extrait de naissance de régler ce problème au plus vite, car ils ne peuvent être ni immatriculés dans le fichier national par la Direction des Etudes, des Stratégies, de la Planification et des Statistiques (DESPS) ni inscrits au CEPE.
Pour ce qui est des candidats libres, ils doivent s'inscrire eux-mêmes sur la plateforme AGCE via le site de la DECO : www.men-deco.org, aux mêmes prix que les candidats officiels. Aucune structure ni cours du soir ne sont autorisées à collecter quoi que ce soit. Le paiement se fait également par TresorPay/TresorMoney en composant *760*2*3# puis le numéro matricule ou en allant sur le site pay.tresor.gouv.ci.
Selon la Deco, les examens débuteront cette session dès le 21 mai 2024, soit deux semaines avant, comparé à la session 2023. La période de préparation étant moins longue, les inscriptions doivent être correctement effectuées et s'achever dans les délais. La période de paiement (au Trésor par TresorMoney) est décalée d'une semaine par rapport aux inscriptions (sur les plateformes), car c'est le fichier des inscrits (des préinscrits en réalité) qui est remis au fur et à mesure au trésor pour permettre le paiement. En un mot, l’impression de la fiche de préinscription se fait du 16 octobre au 08 décembre et le paiement des droits d’examens du 23 octobre au 15 décembre 2023. A la fin, il faut aussi prendre en compte les derniers inscrits sur les plateformes (préinscrits) pour payer les droits et être validés. Mais le 8 décembre prochain, l'entrée des plateformes (AGCE et AGCEPE) se referme et aucune candidature ne sera plus possible.
Ayoko Mensah
Transport terrestre / /Renouvellement du parc-auto, augmentation du cout du carburant// Le président de la Mugetran-CI voit un échec
dimanche, 15 octobre 2023 15:37 Written by AdminSanogo Vafoumba, le président de la Mutuelle générale des transporteurs de Côte d’Ivoire (Mugetran-CI) a donné la position de son organisation professionnelle le 10 octobre dernier au siège de sa structure à Yopougon. Sur la question de l’augmentation du coût du carburant, il a tout simplement estimé que c’est malheureux, car, c’est la souffrance de toute une corporation. Toutefois, il a indexé la situation mondiale qui l’impose. Cependant, le président de la Mugetran-CI a clairement souligné que cette augmentation a nécessairement des répercutions d’augmentations sur les coûts des transports. « (…) Ne rêvez pas. Les augmentations sont faites d’une manière ou d’une autre. Le transporteur ne perd jamais. Il suffit tout simplement de segmenter les destinations et faire les ajustements que nous voulons. Donc ceux parlent de non augmentation de transport, se trompent », a commenté Sanogo Vafoumba. Avant de juger que le renouvellement du parc-auto à ce stade, est un cuisant échec. Arguant que les véhicules sont distribués à des personnes physiques et non aux personnes morales, au détriment des vrais acteurs. Sanogo Vafoumba se pose alors la question de savoir pourquoi les sociétés sont-elles été créées ? De l’avis de Sanogo Vafoumba, les vrais transporteurs sont lésés dans cette question de renouvellement du parc-auto que Son Excellence le Président de la République a gracieusement initié pour les vrais acteurs. Il regrette alors que tel ne soit pas le cas. Cependant, l’orateur a félicité l’Amuga, qui, selon lui, fait un travail remarquable pour le secteur, surtout à Yopougon avec les points de chargements des gbakas. Pour lui donc, le transport se porte mal et les états généraux du secteur s’impose avec la présence de toutes les organisations professionnelles sans exception aucune. Estimant que les mis à l’écart, sont les vrais transporteurs mêmes.
Koné De Sayara.
Aides et assistances // 4e édition de la journée des personnes disparues // En 2022, plus de 55 000 personnes ont été nouvellement enregistrées comme disparues
vendredi, 13 octobre 2023 19:06 Written by AdminLa Journée internationale des personnes disparues est commémorée chaque 30 août de chaque année. Mais, cette année, elle a été célébrée 12 octobre 2023 à Abidjan.
A l’occasion, la coordonnatrice protection du Comité internationale de la Croix-rouge (Cicr), Aurélie Bénété, a indiqué que « des efforts accrus et continus sont nécessaires pour rechercher les personnes disparues et fournir à leurs familles des réponses individualisées sur leur sort et le lieu où elles se trouvent ».
Au cours de cette quatrième édition, Mme Bénété qu’il est essentiel de renforcer les cadres et systèmes nationaux, y compris médico-légaux, de mettre en place ou améliorer les processus et mécanismes existants visant à déterminer le sort des personnes disparues.
Aussi, elle a fait remarquer que la condition difficile des familles de personnes disparues à travers le monde continue de retenir l’attention du Cicr. « L’objectif visé étant de contribuer à la formulation de réponses adéquates et durables aux besoins multiformes de ces familles », a-t-elle précisé.
Selon la coordonnatrice protection du Cicr, en 2022, plus de 55 000 personnes ont été nouvellement enregistrées comme disparues par leur famille auprès des liens familiaux, ce qui porte le nombre actuel de personnes disparues enregistrées à plus de 195 000. En plus, près de 13 000 personnes ont été localisées et près de 5 000 personnes ont été réuni avec leur famille.
Par ailleurs, près de 170 000 messages de la Croix-rouge ont été délivrés et environ 2,5 millions d’appels téléphoniques ont été facilités. « Les familles doivent être au centre des efforts déployés pour résoudre la question des personnes disparues. Les autorités devraient envisagée de mettre en place des mécanismes nationaux pour les personnes disparues », a exprimé Mme Bénété.
Le chef de cabinet de la présidente du Conseil national des droits de l’homme (Cndh), Hokou Legré a expliqué que l’adhésion de la structure à la commémoration de cette Journée tient à l’idée que tout acte de disparition forcée constitue un outrage à la dignité humaine.
« Il nous apparaît comme un reniement des buts de la Charte des Nations Unies. Il s’agit ainsi d’une violation grave et flagrante des droits de l’homme et des libertés fondamentales proclamés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et réaffirmés puis développés dans les instruments internationaux pertinents », a-t-il indiqué.
Le représentant de Namizata Sangaré a rappelé qu’à l’époque, le rapport de la Commission nationale d’enquête avait fait état de 265 cas documentés entre le 31 octobre 2010 et le 15 mai 2011, tandis que la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) à l’époque, rapportait 1 995 cas de disparitions forcés enregistrés sur la période de 1990 à 2011.
Dans le contexte des évènements survenus à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, l’Unité spéciale d’enquête (Use) faisait état de la disparition de trois individus dont deux non identifiés. Par ailleurs, au niveau du département Requêtes et Investigations du Cndh, l’on documentait sept cas de disparitions forcées, suite à une saisine sur la période de 2020 à 2022.
« Le Cndh se dispose, aujourd’hui comme hier, à s’associer à toutes ces initiatives appelant les Etats à leur responsabilité de prévenir les disparitions, à éclaircir le sort des personnes disparues et à donner des réponses aux besoins multiformes des familles et proches des personnes disparues », a déclaré M. Hokou.
Bamba Mafoumgbé
Légende photo: Une vue des participants à la quatrieme édition de la journéé des personnes disparues
Cgi-Auto –écoles / Difficulté de passer les examens// Koko Guillaume, le président de l’UNAECI plaide pour allègement
vendredi, 06 octobre 2023 09:49 Written by Admin« (…) La situation est préoccupante. Les plaintes nombreuses ». C’est la quintessence de l’adresse de Koko Guillaume, le président de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (Unae-CI), le 3 octobre dernier au siège de cette organisation professionnelle. C’était à l’occasion d’une rencontre avec la presse. Selon l’orateur, depuis quelque temps, il se passe une incompréhension entre sa corporation et les Centres de gestion intégrée (CGI) au sujet des examens du permis de conduire. De quoi s’agit-il ? Il est en effet de l’exigence des cartes nationales d’identité (CNI) par les CGI à tout candidat à l’examen de l’obtention du permis de conduire. Pourtant, selon Koko Guillaume, nombreuses, sont les cartes nationales d’identités qui ne sont pas disponibles. Si techniquement la structure en charge de les confectionner doit dans un délai requis les faire, force est de reconnaitre que telle n’est pas la réalité sur terrain, explique Koko Guillaume. Qui, en sa qualité de président de l’Unae-CI et qui, de ce fait, reçoit quotidiennement des plaintes des quatre coins cardinaux du pays, plaide auprès de la CGI, afin que les candidats à l’obtention du permis de conduire puissent passer leur examen avec leurs attestations. « (…) C’est urgent pour nous. Toutes les auto-écoles sont bloquées à cause de cette affaire, alors que la faute n’incombe pas aux candidats. C’est la structure en charge de la confection et la délivrance des cartes d’identités qui traine les pas. Qu’on nous accorde cette faveur jusqu’en fin d’année », a—t –il plaidé.
Koné De Sayara
Légende/ Le président Koko Guillaume lors de son plaidoyer.