Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): CACAO 1800 Fcfa / KgCAFE 1500 Fcfa / Kg

vendredi 25 avril 2025
sys bannière
Société

Société (897)

Deuxième édition de Cap Green- L’Etat de Côte d’Ivoire et la Cgeci signent un partenariat stratégique

jeudi, 24 avril 2025 12:36 Written by


La Côte d’Ivoire a revu à la hausse ses ambitions de réduction de gaz à effet de serre en les faisant passer de 28 à 30%. Et pour cela, il faudra mettre en œuvre 27 mesures inconditionnelles dont la réalisation nécessite 13 mille milliards de Fcfa. Révélation de M. Assahore Konan Jacques, ministre de l’environnement et de la transition écologique. Dans cette perspective et en vue de redynamiser la mobilisation des ressources, le gouvernement entend nouer des partenariats stratégiques avec les différentes faîtières du secteur privé dans le cadre d’une transition écologique juste et équitable, en dehors du bureau national du marché carbone. Ce autour du thème « Le secteur privé, catalyseur des CDN (Contributions déterminées au niveau national) pour une Afrique résiliente : de l’ambition à l’impact ».
Le ministre ivoirien de l’environnement et de la transition écologique, l’a dit le 22 avril 2025, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de2ème édition du Forum CAP Green organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), en collaboration avec le cabinet Africa Energy Transition Services (AETS à la Maison du patronat Abidjan- Plateau.
Une cérémonie qui a été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre l’Etat de Cote d’Ivoire et le secteur privé ivoirien via la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire
Dans cette perspective, le gouvernement entend nouer des partenariats stratégiques avec les différentes faîtières du secteur privé dans le cadre d’une transition écologique juste et équitable, en dehors du bureau national du marché carbone.
Bien avant la signature de l’acte officiel de ce mariage entre le secteur privé et l’Etat, le ministre Assahoré, a indiqué que changement climatique n’est plus une menace lointaine, il constitue un risque immédiat, tangible et structurel. Il bouleverse nos modèles agricoles, déstabilise les équilibres publics, met sous pression nos infrastructures et nos systèmes énergétiques. Il désorganise nos circuits d’approvisionnement. Il expose nos entreprises à une instabilité croissante liée à la raréfaction des ressources, la volatilité des prix et la perturbation des chaînes de valeurs et à des risques réglementaires
Selon lui, les pertes économiques liées au changement climatique se chiffrent aujourd’hui à des millions de dollars. S’agissant de la Côte d’Ivoire, le pays pourrait perdre 13% de PIB d’ici 2050 (selon le rapport de la Banque mondiale 2024), 1 million 630 personnes pourraient basculer dans la pauvreté et la Côte d’Ivoire ne pourrait accéder à la catégorie des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure comme le souhaite le président Alassane Ouattara.
Il n’a pas manqué de saluer la mise en place de cet espace de dialogue, initié par la Cgeci, qui constitue une initiative d’envergure face à la crise climatique. « Dans ces conditions, le rôle du secteur privé apparaît crucial. Il doit être au cœur de la riposte, catalyseur de solution, accélérateur d’innovation, pilier du financement climatique et surtout acteur d’anticipation stratégique. La transformation de nos économies suppose un apport indéniable du secteur privé, notamment dans le cadre du projet CDN pour la 3ème génération », a indiqué le ministre Jacques Assahoré.
Pour sa part, au nom du président de la Cegci , Hamed Cissé empêché , était représenté par Eric Thiam Sabates, vice- président de la Cgeci. Ce dernier a exhorté l’Etat et le secteur privé à travailler en synergie, pour permettre à la Cote d’Ivoire, pour tenir ses engagements dans le cadre de la réduction des émissions de gaz à effets de Serre.
Bamba Mafoumgbé

Les audiences de la Première Dame- Madame Dominique Ouattara reçoit Madame Renée Mendy, journaliste et formatrice en media training

mercredi, 23 avril 2025 16:09 Written by

Le mardi 22 avril 2025, la Première Dame, Madame Dominique Ouattara, a reçu en audience, à la Résidence Présidentielle, Madame Renée Mendy, journaliste, écrivaine et formatrice en media training, dans le cadre d’une visite amicale. Rapporte une note à la presse des services du cabinet de la Première Dame de Côte d’Ivoire.
Selon cette note, cette rencontre a permis aux deux femmes de renouer avec un lien ancien, forgé il y a plus de deux décennies. En 1998, alors que Madame Dominique Ouattara lançait les premières actions de la Fondation Children Of Africa, Madame Renée Mendy, alors journaliste, l’avait interviewée, fascinée par son engagement humanitaire en faveur des enfants. « C’est vraiment une visite tout à fait amicale puisque j’ai la chance de la connaître bien avant qu’elle ne soit Première Dame. Je la connais depuis 1998. Je la suivais déjà lorsqu’elle avait créé la Fondation Children Of Africa. En tant que journaliste, je l’avais interviewée parce que j’étais fascinée par le travail important qu’elle faisait sur le terrain avec les enfants de son pays », a confié Madame Mendy à l’issue de son audience.

Ces retrouvailles, empreintes de chaleur et de courtoisie, ont ravivé le souvenir d’années de dévouement au service des plus vulnérables.

Madame Renée Mendy possède une riche expérience dans les domaines des médias et de la communication. Diplômée en sociologie et politique des médias à Oxford Brookes University, elle est également titulaire d’un DESS en journalisme bilingue de la Sorbonne Nouvelle Paris III, ainsi que d’un certificat en Community Management (IMCI). Elle débute sa carrière journalistique en 1993 à France 3, avant de collaborer avec plusieurs médias parisiens. Pendant vingt-deux ans, elle occupera le poste de directrice adjointe de la rédaction du magazine Amina, tout en développant son expertise en communication stratégique de marques.
B. Mafoumgbé

Couverture maladie universelle (Cmu)- Le gouvernement réitère son engagement à garantir un égal accès à la santé aux populations

samedi, 19 avril 2025 09:46 Written by

Le gouvernement ivoirien a réitéré son engagement à garantir un égal accès à la santé aux populations résidant sur le territoire national, à travers la Couverture maladie universelle (Cmu). L'information a été partagée par Bamba Karidja Koné, directrice de l'affiliation à la Caisse nationale d'Assurance maladie (Cnam), le jeudi 17 avril 2025, lors des échanges sur X dénommés Gouv'Space.
Placé sous le thème : « Déploiement de la Cmu en Côte d'Ivoire », cet espace d'échange audio initié par le Centre d'Information et de Communication gouvernementale (Cicg) a été l'occasion pour la directrice de l'affiliation à la Cnam de mettre en lumière la stratégie mise en place pour permettre à toutes les populations d'adhérer à cette assurance. En effet, face au faible taux de couverture maladie dans le pays, les autorités ivoiriennes ont entrepris d'instaurer cette assurance maladie.
« C'est une décision de l'État de Côte d'Ivoire qui s'est engagée à garantir un égal accès à la santé aux populations résidant sur le territoire national », a déclaré d'entrée Bamba Karidja Koné, avant d'expliquer que tout souscripteur est assujetti au paiement d'une cotisation mensuelle de 1000 Fcfa.
La fixation de ce montant tient, selon elle, compte des plus de 80% de la population qui exercent dans le secteur informel. L'État prend toutefois en charge les ménages à faibles revenus à travers le régime spécial d'assistance médicale.
Ainsi, tout adhérent à jour de ses cotisations bénéficie-t-il de 70% de prise en charge, ne payant que les 30% restants des différentes prestations. En vue d'élargir la liste des bénéficiaires, la Cnam a, par ailleurs, ajouté certaines pathologies au panier des soins de la Cnam. Il s'agit, notamment, du diabète et de l'hypertension artérielle.
Pour bénéficier de ces prestations, il faut résider en Côte d'Ivoire (nationaux et étrangers). La Cnam compte à ce jour 18 282 730 personnes inscrites, soit environ 62% de la population.
« La Cmu est une réalité et le ministre de l'Emploi et des affaires sociales, Maître Adama Kamara, est sur le terrain pour sensibiliser toutes les couches de la population afin qu'elles puissent massivement adhérer afin de bénéficier des bienfaits de la Cmu », a conclu Bamba Karidja Koné.
Ayoko Mensah
Légende photo : Bamba Karidja Koné, directrice de l'affiliation à la Caisse nationale d'Assurance maladie (Cnam)

Fin de la 10e édition du salon de l'architecture et du bâtiment (Archibat)- Plus de 15 mille visiteurs enregistrés

mercredi, 16 avril 2025 10:37 Written by

Fin de la 10e édition du Salon de l'architecture et du bâtiment (Archibat) qui a ouvert ses portes le vendredi 11 avril 2025, pour les refermer le mardi 15 avril 2025, au Parc des expositions d'Abidjan. En présence de M. Philippes Pango, conseiller spécial, représentant le ministre Bruno Koné Nabagné, ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme.
A l’occasion, le Commissaire général M. Ismael Boga Nguessan, par ailleurs Directeur général d’Axes Marketing a remercié les exposants, les différentes délégations venues de plusieurs pays africains et le gouvernement ivoirien pour la confiance placée en la structure qu’il dirige pour l’organisation avec maestria d’Archibat 2025, dont le thème général était : « Architecture et renouvellement urbain ».
« Durant cinq jours, nous avons vu, découvert, apprécié, admirés les produits, savoir-faire des exposants. Avec à la clé, des commandes fermes d’achat, des partenariats et de bonnes intentions. Parallèlement, les architectes et experts nous ont nourris de leur connaissance savoir-faire tant lors de la cérémonie inaugurale, la conférence et les panels que lors du concours des artisans et présentations de projets pertinents, produits et services innovants à l’espace AGORA, qui n’a pas désempli. À commencer par le parrain, le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, M. Bruno Nabagné KONE l’engagement et l’appui ne nous ont jamais fait défaut. », a dit M. Ismaël Boga Nguessan, qui n’a pas oublier le ministre du Commerce et de l’industrie, Dr Souleymane DIARRASSOUBA, également présent à l’ouverture du salon le 11 avril. Non sans remercier les sponsors qui ont accompagner l’évènement.
« Chers Sponsors, recevez nos remerciements pour la confiance placée en Archibat. Toutes nos félicitations aux Exposants qui sont restés déterminés pour ne pas rater ce rendez-vous national mais aussi international. Puisque des exposants sont venus d’Europe tout comme des visiteurs au-delà de l’Afrique de l’Ouest. Face également aux craintes en raison des embouteillages sur les voies d’Abidjan en particulier pour accéder au Parc des Expositions d’Abidjan, nous avons été encouragés par le formidable public qui a bravé les épreuves pour prendre part à cette célébration de l’excellence, du beau, de la créativité, de la qualité, de l’innovation et du courage. » , a ajouté le commissaire général.

À la mi-journée du mardi 15 avril, les données statistiques provisoires indiquaient 15.000 visiteurs.
Selon M. Joseph Amon, le président de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire, abondant dans le même sens, a adressé ses remerciements au ministre Koné Bruno, représenté par Philippe PANGO, conseiller spécial chargé des Opérations et des Performances d’une part, et les architectes ouest africains venus de 15 pays d’autre part.
« C’est pour moi un réel plaisir de prendre la parole, au nom des architectes de l’OACI et au terme de ces cinq jours d’expositions et d’échanges féconds, de cette 10ème édition du Salon ARCHIBAT. Nous avons suivi avec une attention toute particulière le déroulement de cette édition d’Archibat et nous nous réjouissons de la diversité et de la qualité des exposants ainsi que des intervenants dans les différents panels et rencontres à l’Agora, innovation majeure de ces journées. », a dit le président Amon Joseph.
Pour lui, les résultats et conclusions parlent d’eux-mêmes. Il a salué la qualité des travaux effectués par le comité scientifique et le dynamisme des exposants.
Avant d’ajouter : « Cette 10ème édition d’Archibat a été l’occasion de confirmer trois grands constats. En premier lieu, que la Côte d’Ivoire dispose d’un secteur du Btp performant, innovant, résiliant et surtout capable de relever des défis à la hauteur de ses ambitions. En second lieu, que ce secteur d’activité dispose d’importants atouts, disponibles sur les marchés, avec des entreprises disposant de ressources humaines, de capacités techniques et de matériels afin d’être à la fois compétitifs et pourvoyeurs d’emploi et au service de la population ivoirienne et enfin et en troisième lieu, c’est la mobilisation de tous les partenaires, sponsors et acteurs, publics et privés, nationaux et sous régionaux, continentaux et internationaux qui, ensemble, œuvrent pour un développement harmonieux de nos pays et plus singulièrement de la Côte d’Ivoire. » Rendez- vous au prochain ARCHIBAT en novembre 2027.
Bamba Mafoumgbé avec sercom

Lutte contre les Violences basées sur le genre - Madame Dominique Ouattara inaugure la maison des Femmes ‘’Safe Home’’ d’Adiaké

vendredi, 11 avril 2025 06:33 Written by


La Première Dame, Madame Dominique Ouattara a procédé à l’inauguration de la Maison des Femmes ‘’Safe Home’’ d’Adiaké, ce jeudi 10 avril 2025. Plus qu’une simple cérémonie d’inauguration, cet évènement marque d’une pierre blanche l’engagement maintes affirmés de Madame Dominique Ouattara pour la défense de la cause de la mère et de l’enfant. En effet, la cérémonie qui s’est déroulée dans une bonne ambiance dans l’enceinte du centre flambant neuf, a enregistré la présence de plusieurs personnalités, des artistes de renom et des populations de la région d’Adiaké présent en grand nombre.

La Maison des Femmes ‘’Safe Home’’ d’Adiaké est une initiative portée par la Première Dame à travers la Fondation Childrenn Of Africa. En effet, c’est à l’occasion du 8ème dîner de gala de la Fondation humanitaire que l’épouse du Chef de l’Etat a levé des fonds pour la réalisation de deux projets majeurs notamment la reconstruction de la Case des Enfants, le centre d’accueil pour les enfants démunies et la Maison des Femmes d’Adiaké. Ce nouveau centre, conçu comme un refuge chaleureux et un véritable lieu d’accompagnement, symbolise l’engagement inébranlable de la Première Dame à protéger et soutenir les enfants et les femmes victimes de violences basées sur le genre. Ce nouveau centre compte 100 lits pour les femmes et 12 lits pour les enfants, un service médico juridique, un centre de formation, une bibliothèque, un réfectoire, une salle polyvalente, un espace multimédia, des infrastructures sportives, ainsi que des espaces de loisirs. Il est construit sur une superficie de 2 hectares en bordure de la lagune. De par sa capacité d’accueil, ‘’Safe Home’’ devient l’un des plus grands centres d’accueil pour les femmes victimes de VBG en Afrique.
Des dons d’une valeur de 170 millions F CFA offerts aux populations
Aussi pour assurer le bon fonctionnement du centre, la Première Dame a également offert deux (2) véhicules de type 4x4, des vivres et non vivre d’une valeur de 15 millions F CFA aux pensionnaires. Soucieuse du bien-être de ses sœurs, l’épouse du Chef de l’Etat a aussi offert des équipements et du matériel pour renforcer les activités des femmes de la région dans les secteurs d’activité tel que l’agriculture, le commerce, la restauration et la coiffure. Elle a également offert des équipements et du matériels pour les écoles, collèges et lycée de la région, ainsi qu’aux IFEF, à la jeunesse et aux femmes handicapées. La valeur de ces dons est estimée à 150 millions F CFA. En plus de ces dons matériels, la Première Dame a également offert des dons en espèce d’une valeur de 12 millions F CFA aux populations. Ce sont donc des dons en vivre en non vivre d’une valeur de 170 millions F CFA que la Première Dame a offert aux populations à l’occasion de cette cérémonie. En outre, la Première Dame a tenu à renforcer le FAFCI dans la région avec un montant additionnel de 200 millions de FCFA. Ce montant fait désormais passer le FAFCI disponible dans la région à un total de 3 milliards 800 F CFA. Cette enveloppe additionnelle du FAFCI va permettre aux femmes de la région d’Adiaké et femmes victimes de VBG à être autonomes entreprenant des activités génératrices de revenus.

Dans son discours, la Première Dame a tenu à noter l’importance de la Maison des Femmes dans son combat pour la cause des femmes. En effet, ce centre vient renforcer son engagement social au profit des femmes et des enfants. « Aujourd’hui, nous inaugurons la Maison des Femmes - Safe Home - d’Adiaké, qui vient renforcer nos actions dans le secteur social, en garantissant aux femmes en difficulté, non seulement un refuge, mais aussi un tremplin vers un avenir meilleur. Cet établissement est une réponse concrète à une problématique bien réelle, à laquelle nous avons répondue à la faveur du 8ème dîner de Gala de la Fondation Children of Africa. », a rappelé Madame Dominique Ouattara. La réalisation des projets majeurs que sont la Case des Enfants et la Maison des Femmes était primordiaux pour Madame Dominique Ouattara en ce sens qu’ils touchent au bien-être des femmes et des enfants. « A cette occasion, nous avons pu récolter les fonds nécessaires à la reconstruction de la nouvelle Case des Enfants, que nous avons inaugurée l’an dernier, ainsi qu’à la construction de la Maison des Femmes Safe Home que nous inaugurons ce jour. Ces deux projets majeurs étaient primordiaux à mes yeux, puisqu’ils touchent au bien-être des femmes et des enfants qui ont toujours été au cœur de mon engagement social. », a soutenu Madame Dominique Ouattara. Pour l’épouse du Président de la République, ce centre émane de sa volonté et de son engagement à œuvrer en faveur de la protection et de l’autonomisation des femmes. « Ce centre que nous inaugurons aujourd’hui à Adiaké offrira à chaque femme qui y séjournera : un hébergement sécurisé, une prise en charge psychologique et médicale, une assistance juridique vers la réinsertion sociale et professionnelle. », a précisé Madame Dominique Ouattara. La Première Dame a terminé en lançant un appel à l’engagement commun pour mettre fin aux violences basées sur le genre. « J’achèverai en soulignant que l’inauguration de la Maison des Femmes d’Adiaké Safe Home est une avancée majeure dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Mais, notre implication ne s’arrête pas là, car ensemble, nous devons continuer à œuvrer pour que plus aucune femme ne soit victime de violences et que chacune de nos sœurs puisse vivre en sécurité et épanouie. C’est de cette façon que nous parviendrons à protéger nos sœurs et préserver nos filles de toute forme de violence basée sur le genre. », a terminé Madame Dominique Ouattara.

Les données alarmantes sur les violences faites aux femmes en Côte d’Ivoire

L’ouverture du nouveau centre d’accueil pour femmes victimes de violences marque une lueur d’espoir, selon Madame Nassénéba Touré, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Elle a souligné que les violences faites aux femmes en Côte d’Ivoire revêtent différentes formes, réparties en huit catégories : violences physiques, violences sexuelles, viols, mutilations génitales féminines (MGF), mariages précoces ou forcés, violences psychologiques, privation de ressources et violences numériques (ou cyberviolences). Pour l’année 2024, le système national de suivi a recensé 9 607 cas de violences basées sur le genre (VBG). Ces chiffres incluent notamment 920 viols, 2 030 cas de violences physiques, 25 cas de MGF, 153 mariages forcés, 287 agressions sexuelles, 1 798 violences psychologiques et 4 394 cas de déni de ressources.

Madame Cécile Compaoré Zougrana, représentante résidente du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), a rappelé les résultats de l’enquête démographique et de santé de 2021. Selon cette étude, 30 % des femmes âgées de 15 à 49 ans ayant été mariées ou en couple ont déclaré avoir subi des violences physiques, sexuelles ou émotionnelles de la part de leur partenaire. Une proportion qu’elle juge encore bien trop élevée. Elle a insisté sur le fait que ces chiffres reflètent une réalité douloureuse, derrière laquelle se cachent des vies brisées, appelant à une mobilisation collective. Elle a salué les initiatives du gouvernement ivoirien, rendues possibles grâce à la collaboration entre le ministère de la Femme et ses partenaires. « Grâce à ces actions coordonnées, des avancées concrètes sont observées », a-t-elle affirmé.

Parmi ces avancées, elle a mis en lumière l’ouverture de la Maison des femmes d’Adiaké, qu’elle considère comme une initiative exemplaire. « Ce centre est un symbole fort, un modèle pour le pays et même pour toute la sous-région. En unissant nos efforts, expertises et ressources, nous pouvons dupliquer cette réussite ailleurs et construire une société où plus aucune femme ne subit de violence dans le silence », a-t-elle conclu.
B.M et sercom

Carême chrétien - Dominique Ouattara, offre des dons d’une valeur de 130 millions Fcfa à la communauté chrétienne

jeudi, 10 avril 2025 06:19 Written by

  À l’occasion du carême chrétien, la Première Dame, Madame Dominique Ouattara, a procédé le mardi 8 avril 2025, à un important geste de solidarité à l’endroit de la communauté chrétienne. Elle a offert des dons en vivres d’une valeur totale de 130 millions de francs Cfa, destinés à soutenir les fidèles dans cette période de recueillement et d’élévation spirituelle. A appris afrikchallenges.info des services du cabinet de la Première Dame.
Selon cette source, cet important geste est composé de denrées alimentaires de première nécessité. Ces dons visent en priorité les familles les plus vulnérables du pays. Leur distribution sera assurée à travers les paroisses catholiques, les églises méthodistes, évangéliques, révélées d’Afrique, ainsi que les nombreuses congrégations et associations religieuses présentes sur l’ensemble du territoire national.
La cérémonie de remise officielle s’est tenue au siège de la Fondation Children Of Africa, en présence de plusieurs personnalités, notamment M. Diomandé Vagondo, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Mme Myss Belmonde Dogo, ministre de la Cohésion Sociale, de la Lutte contre la Pauvreté et de la Solidarité, ainsi que de nombreux guides religieux chrétiens.
Dans son allocution, la Première Dame a rappelé la portée spirituelle et sociale du carême, un moment fort de l’année liturgique chrétienne, symbole de partage, de prière et de solidarité. « Le carême est un moment important de la vie chrétienne, qui nous invite à l’introspection et à la prière. C’est aussi l’occasion de réaffirmer notre engagement envers nos frères et sœurs. Durant cette période de pénitence, chaque croyant s’attèle à cultiver l’amour du prochain, la générosité et le partage », a-t-elle déclaré.

Poursuivant dans le même esprit, Madame Dominique Ouattara a exprimé sa joie de pouvoir, à travers cet acte, apporter du réconfort à ceux qui en ont le plus besoin : « C’est dans ce même esprit que nous nous retrouvons aujourd’hui, afin de faire œuvre de charité. Et je suis heureuse que chacun d’entre vous ait pu se joindre à nous pour cet évènement qui me tient particulièrement à cœur. » Elle n’a pas manqué de remercier chaleureusement les donateurs et les guides religieux, qui ont permis la réussite de cette initiative, avant de conclure par un vœu empreint de paix et d’espoir : « Je souhaiterais enfin que nous unissions nos prières afin que notre beau pays demeure dans la paix et la solidarité qui le caractérisent. Que ce mois de carême soit pour chacun un chemin d’amour et de foi. »
Le Général Diomandé Vagondo, ministre de l’intérieur et de la sécurité, a salué l’élan de générosité de la Première Dame à travers cette cérémonie qui est désormais une habitude. Aussi, il a relevé le caractère singulier de ce moment de carême qui a coïncidé avec le jeûne musulman. Pour ce dernier, cette coïncidence de ces moments de hautes spiritualités, appelle les guides religieux et l’ensemble des ivoiriens à la cohésion et l’unité.
Après avoir remercié l’engagement social de la Première Dame au profit des personnes démunies, Madame Myss Belmonde Dogo, ministre de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, a appelé les guides religieux à l’union dans la prière pour la paix et l’union au cours de cette année électorale. Elle a insisté sur la diversité religieuse du pays qui pour cette dernière est une richesse. Elle a terminé en appelant les guides religieux à être des messagers et des ambassadeurs de la paix pour la cohésion sociale.
Le Révérend-père Éric Norbert Abekan, représentant de la Conférence des Evêques Catholiques de Côte d’Ivoire et porte-parole des bénéficiaires, a quant à lui, au nom des guides religieux et des membres de la communauté chrétienne, a remercié le couple Présidentiel pour sa générosité à l’occasion de ce mois de carême.
Cette cérémonie qui est revêt un caractère hautement spirituel démontre chaque année, l’engagement et le sens du partage de la Première Dame.
Bamba M.
Légende photo : La Première Dame Dominique Ouattara, lors de la cérémonie de remise ( PH : Cabinet de la Première Dame)

 

Lutte contre les accidents de la route - Les propositions de Koko Guillaume (Unapae-CI) depuis 2023

lundi, 07 avril 2025 19:28 Written by

Si la récurrente question de la sécurité routière préoccupe les autorités du pays à son plus haut niveau aujourd’hui, il n’en demeure pas moins qu’elle fait réfléchir les populations en général et en particulier les responsables d’organisations professionnelles dont les structures ont un lien avec ce phénomène à la peau dure.
C’est le cas de Koko Guillaume, le président de l’Union nationale du patronat des entreprises d’auto-écoles de Côte d’Ivoire (Unapae-CI). En effet, depuis belle lurette, il en fait une préoccupation en l’inscrivant au cœur de sa priorité à l’occasion de chaque rencontre.
A preuve, en octobre 2023 et même des années bien avant, jusqu’à ce jour, Koko Guillaume, le patron de l’Unapae-CI, a toujours livré une position de fidélité aux propos des autorités en général, mais en particulier à ceux du ministre des Transports. « (…) Chaque corporation à son niveau, ainsi que chacun à son propre niveau également, doit s’approprier les messages de lutte contre l’insécurité, le strict respect du code de la route de notre ministre. Dans la mesure où, les cœurs de tous les responsables d’auto-écoles saignent toutefois qu’on parle d’accidents », avait-il laissé entendre en octobre 2023 à l’occasion d’une grande rencontre avec les membres de son organisation patronale. Toutefois, au niveau des solutions, Koko Guillaume n’y est jamais allé de mains mortes. Pour lui, l’un des facteurs des accidents, résident dans les permis de promotions où les acquisitions ne répondent à aucun critère de formation normale dans les centres.
«(…) Un permis de conduire est aussi important qu’un diplôme d’université. Puisque c’est le sésame à partir duquel on conduit les plus hautes autorités du pays et toute la population par la suite. On ne peut donc pas s’amuser à le faire à des coûts dérisoires oscillant entre 35 et 50 000 Fcfa. Ce n’est pas normal. De fait, notre ministre doit être regardant de ce côté. Car, malgré tous les efforts qu’il fournit et dont nous sommes témoins, ils resteront comme la légende du lézard dont la queue balaie tout sur son passage », avait-il indiqué. Et de toujours conclu en précisant que sa corporation se tient à l’entière disponibilité du ministre Amadou Koné pour entièrement l’accompagner dans sa noble et salutaire mission de lutte contre l’incivisme routier dont les désastreuses conséquences n’honorent personne.
Koné De Sayara
Légende. Le président de l’Unapae-CI Koko Guillaume est toujours écœuré chaque fois qu’il y a un accident.

Transport routier- La clairvoyance de Brahima Diaby (Dg Haut Conseil) depuis 2013

samedi, 05 avril 2025 15:41 Written by


Il était visiblement dans bois sacré. En tout cas, depuis 2013, Brahima Diaby, le Directeur général du Haut Conseil du Patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire, avait prédit tous les inédits exploits qui se passent aujourd’hui dans le secteur du transport routier. En effet, en 2013, dès sa nomination comme Directeur général de la faitière des acteurs du transport terrestre du pays, à l’occasion d’une conférence de presse tenue au siège de cette structure, Brahima Diaby a véhiculé ce message de clairvoyance : «(…) La Côte d’Ivoire a entamé depuis 2011 de vastes programmes de réformes et de reconstruction dans tous les secteurs d’activités. Cette politique qui a eu un impact positif sur le quotidien des ivoiriens a aussi permis au secteur du transport routier de connaitre des périodes d’embellies », a-t-il fait savoir.
Et de poursuivre : «(…) Le lancement des travaux de bitumage des axes Divo-Guitry-la côtière, le renforcement de l’axe PK 109-N’Douci-Divo-Lakota-Gagnoa, en plus des perspectives heureuses marquées par les travaux de bitumage de l’axe Boundiali-Odienné, la construction d’un pont qui va relier la cathédrale Saint-Paul du Plateau à l’Eglise Saint-Jean de Cocody, le prolongement de l’autoroute du nord jusqu’à Tiébissou, le prolongement de l’autoroute de Grand-Bassam jusqu’à Samo (Bonoua) la construction d’une autoroute à la sortie de Yopougon , la construction d’une autoroute à N’Dotré avec la montée en puissance des réhabilitations et constructions d’infrastructures routières et d’ouvrage d’art à l’intérieur du pays démontrent la volontés du gouvernement à faire de la saine mobilité de nos populations une des priorités gouvernementales », s’est réjoui l’orateur.
Qui a clos son propos sur cette note de reconnaissance : «(…) Toutes ces réalisations étant pour notre secteur d’activité des facteurs de croissances, le Haut Conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire (HCPETR-CI) adresse ses vives félicitations aux membres du gouvernement et exprime au Président de la République Sem Alassane Ouattara toute sa reconnaissance. Douze petites années après, les faits sont là, palpables et ne souffrant d’aucune ambigüité. Au-delà de tout ce qui a été dit, beaucoup de projets ont été réalisés à la satisfaction de toute la grande famille des acteurs du transport. Outres la réalisation des infrastructures routières, l’on note avec emphase le renouvellement du parc –auto, la lutte contre l’insécurité routière à travers des sensibilisations accrues etc.
Koné De Sayara.
Légende : Brahima Diaby, Dg du Haut Conseil avait presque prédit tout ce qui se passe dans le secteur du transport terrestre aujourd’hui.

Transport / Activité syndicale - LeSyntt-CI) redynamise sa section de Taabo

mardi, 01 avril 2025 08:56 Written by

« (...) L’on a coutume de dire que la route précéde le développement. A cela, moi j’ajoute que le transport précède le développement. Car, on a beau eu de bonnes routes, s’il n’y a pas de transport, le développement ne suit pas. Alors, le transport est l’épicentre de tout pôle de développement ». Cette affirmation, doublée de conviction est de André Martin Kakou, Préfet du département de Taabo, localité située au Sud de la Côte d’Ivoire, dans le District des Lagunes à un peu plus de 160 km d’Abidjan, capitale économique du pays. Il l’a faite le mardi 25 mars 2025. C’était à l’occasion de sa rencontre de civilité avec Abou Diallo, le président du Syndicat national des transporteurs terrestres de Côte d’Ivoire (Syntt-CI) qui effectuait une mission de redynamisation de sa structure à Taabo. Convaincu de la pertinence de ses propos, le Préfet a demandé aux acteurs du transport de tourner le dos aux désordres et de résolument faire face au professionnalisme avec un point d’honneur au niveau de la sécurité routière. Selon lui, les valeurs de paix, d’entraide, de solidarité doivent avoir pion sur le désordre et la mésentente. Il a également mis sur la table, la question de la vétusté du parc-auto. « (...) Ici à Taabo, le transport continue de souffrir du vieillissement de son parc-auto. A preuve, certaines lignes sont toujours desservies par les vielles 504. Alors que la nouvelle génération a besoin de véhicules de transport avec assez de confort. Je crois que le Haut Conseil doit y penser », a-t-il indiqué. Ses propos ne sont pas tombés dans des oreilles de sourds, car au-delà d’être président du Syntt-CI, Abou Diallo est par ailleurs premier vice –président du Haut Conseil. A ce titre, il fait partie des personnes les mieux placées pour porter la voix du Préfet au plus haut sommet. Après les civilités chez le Préfet, Abou Diallo et sa délégation se sont rendus à la Mairie où, en l’absence du maire, ils ont été reçus par la 1ère adjointe au maire Kocoh Jocelyne Sandra. Intervenant au nom du maire, elle a, au nom de celui-ci, exprimé sa profonde gratitude à ses hôtes, non sans émettre son souhait de voir les acteurs du transport de sa circonscription travailler ensemble, la main dans la main en vue d’un développement structurant et structurel de leur secteur d’activité, qu’elle a du reste qualifié d’ultra- vital. Idem pour le président Abou Diallo qui a insisté sur l’entente, la cohésion et la paix entre tous les acteurs du transport à Taabo.
Koné De Sayara.

Concours culinaire non-stop de Zeinab Bance-Un village Cmu ouvert pendant 7 jours

vendredi, 28 mars 2025 07:56 Written by

Le top départ pour le concours culinaire non-stop a été donné le jeudi 27 Mars 2025et un village Cmu est ouvert sur place.
Les partenaires associés à l’événement achèvent leur mise en place. Parmi les partenaires et soutiens de Zeinab BANCE Guinness Record, le ministère de l’emploi et de la Protection sociale. Une unité mobile est installée sur les lieux pour faciliter les opérations d’enrôlement de tous ceux et toutes celles qui n’ont pas encore leurs cartes Cmu. Selon la direction de la communication de l’Ips- Cnam qui donne l’information, l ’unité mobile Cmu dédiée a l’enrôlement sera là durant les 7 jours.
A noter que la Côte d'Ivoire a franchi une étape décisive dans la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (Cmu) en franchissant la barre de 17 millions de personnes enrôlées. Le 8 février 2025, le cap des 17 016 402 enrôlés a été officiellement atteint, marquant une avancée majeure vers l'objectif de 100 % de couverture de la population ivoirienne. La Couverture Maladie Universelle (Cmu) a été instituée par la loi n°2014-131 du 24 mars 2014.
Bamba Mafoumgbé

Page 1 sur 65

sys bannière