Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): CACAO 1800 Fcfa / KgCAFE 1500 Fcfa / Kg

lundi 20 janvier 2025
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Société

Société (844)

CGECI Academy 2024- Le Fdfp s’ouvre au grand public

lundi, 16 décembre 2024 20:31 Written by

Le Fonds de développement de la formation professionnelle (Fdfp), a pris une part effective à la 12e édition du Forum de la CGECI Academy , au Sofitel Hôtel Ivoire. Un événement majeur du patronat Ivoirien, qui réunit chaque année, des professionnels et des acteurs clés du marché.
Henry-Michel HOUFFOUE, Conseiller en formation au sein de cette structure, a donné des détails sur les motivations qui ont conduit l'entreprise à participer à cet évènement. Selon lui, plusieurs facteurs ont influencé cette décision : Renforcer la visibilité et l’Image de marque. La participation à cette cérémonie a donc permis au Fdfp de renforcer sa visibilité auprès d'un large public, composé non seulement d'experts du secteur, de chefs d’entreprises, de salariés, des jeunes étudiants qui cherchent le mécanisme de financement mais aussi de clients potentiels.
« Le Fdfp fonctionne avec des taxes payées par les entreprises. C’est donc aussi une occasion de rencontrer ces entreprises en faisant le BtoB , leur présenter nos produits et leur dire que nous sommes à leurs côtés pour les accompagner. ", a expliqué Henry-Michel HOUFFOUE.
Le Fdfp a eu l'honneur d’accueillir le ministre de tutelle, Koffi N’Guessan, ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, sur son stand. Cette visite témoigne de l'intérêt porté par l’autorité gouvernementale en ce qui concerne le renforcement de capacité.
B. Mafoumgbé

Mme Dominique Ouattara - 71 ans, dans le social et l’humanitaire

lundi, 16 décembre 2024 15:34 Written by


Le 16 décembre 2024 marque le 71e anniversaire de Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire. Humanitaire engagée, elle a consacré sa vie à des actions sociales en faveur des populations les plus vulnérables, tant en Côte d’Ivoire qu’à travers le continent africain.

En 1998, elle crée la Fondation Children of Africa, une organisation dédiée à l’amélioration des conditions de vie des enfants défavorisés. Sous sa direction, la Fondation a initié des projets majeurs, parmi lesquels la construction de l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville, inauguré en 2018. Cet établissement vise à offrir des soins de qualité aux mères et aux enfants. Par ailleurs, grâce à son implication, un groupe scolaire primaire a vu le jour dans la commune d’Abobo, témoignant de son engagement en faveur de l’éducation des jeunes.

En tant qu’épouse du Président Alassane Ouattara, Dominique Ouattara endosse également depuis 2011 son rôle de Première Dame avec dévouement. Elle a ainsi lancé le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), une initiative destinée à soutenir l’autonomisation des femmes par le financement d’activités génératrices de revenus. À ce jour, des milliers de femmes ont pu bénéficier de ce programme, transformant ainsi leurs conditions de vie et celles de leurs familles.

Son combat pour l’épanouissement des femmes s’accompagne d’un engagement ferme contre le travail des enfants. À travers des programmes de sensibilisation et de réinsertion scolaire, elle contribue activement à la lutte contre l’exploitation infantile en Côte d’Ivoire. En tant que présidente du Comité national de Surveillance des Actions de Lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS), elle œuvre particulièrement pour éradiquer ce fléau dans la filière cacaoyère, un secteur vital pour l’économie ivoirienne.

À travers ses actions humanitaires et sociales, Dominique Ouattara incarne une figure de compassion et d’engagement, au service des générations présentes et futures.

Source: lebanco.net

Environnement/ Lutte contre le désordre urbain dans le District d’Abidjan - Abidjan en quête d’un cadre de vie plus assainie

dimanche, 15 décembre 2024 13:16 Written by

Le District autonome d’Abidjan, est depuis plusieurs mois, en plein dans un processus de lutte contre le désordre urbain, pour assainir le cadre de vie, booster le tourisme et protéger l’environnement. Malgré parfois des résistances de la part de certains acteurs économiques. Reportage..
Carrefour vidange dans la commune d’Abobo, sur l’axe Abobo-Zoo. Il est 9heures ce Vendredi 27 Septembre 2024. Sous la fine pluie, les coups de klaxon et les vrombissements du moteur des mini-cars communément appelés Gbaka en rajoutent à l’ambiance matinale des grands jours.
Les ébénistes et menuisiers, pourtant déguerpis sont en plein dans la recolonisation de certains espaces. Ces artisans s’activent à exposer à nouveau leurs meubles à la vente. Comme si de rien était, d'autres, des démarcheurs occasionnels appellent des clients de passage, à venir passer commande.

Nous profitons de l’occasion pour échanger avec l’un d’entre eux. N. Koné, la vingtaine révolue, est apprentis ébéniste. Chaque matin, il rallie son domicile familial sis à Abobo -Derrière rails, à ce qui reste à son maitre comme atelier. Ici, des meubles en bois Bété, en passant par le Fraké au Framiré, cet orfèvre du bois a du talent. Cigarette entre les lèvres dont il n’hésite pas à nous jeter la fumée au visage, N. Koné manipule à souhait, son rabot et son marteau, afin de sortir des accessoires qu’il assemble en chaises et fauteuils qu’il expose à la crié, sous un abri de fortune, sur le flanc d’une pente accidentogène en cas de fortes pluies. Avec un catalogue bien garnie de photographies de meubles, il ne s’empêche pas d’engager avec nous d’intenses négociations. Comme le font d’ailleurs d’autres squatters qui jouent au chat et à la sourie avec la brigade de salubrité du District d’Abidjan.
A la question de savoir pourquoi ils refusent de partir sur le site de Ndotré ? Dans un français approximatif, Koffi K., un autre ébéniste, croquant une tranchette de colas nous apprendra : « Ndotré c’est trop cher et nos clients ne connaissent pas là-bas. Nous préférons rester ici, pour gagner un peu. A dire vrai, à Ndotré il n’y a plus de places pour nous les petits artisans sans grande surface financière ».
Il est 10 heures et la fine pluie matinale fait place au soleil qui commence à nous projeter ses rayons au visage.


Soudain, une bâchée de type 4X4 qui roulait à vive allure en provenance du Carrefour Samaké, ralenti et gare. C’est le branlebas. Un véritable sauve qui peut. Car, ils ont pensé à l’arrivée d’une équipe de la brigade de salubrité dans sa "ronde quotidienne ». Mais en réalité, il s’agissait d’un parent d’élèves ; un sexagénaire qui cherchait à acheter un tableau et un lit superposé pour ses enfants.
Aussitôt, Koné, Koffi et leurs apprentis, reprennent le boulot. Sur cet axe routier, plus en amont de l’entrée de l’hôpital militaire d’Abidjan(Hma), plus en haut du point de vidange, tout comme sur l’axe Adjamé- Macaci en passant par Filtisac, des artisans et commerçants sont en plein dans la recolonisation des accotements de la voie publique qui avait été nettoyés.
Joint par téléphone, M. Diabaté Beh, le huitième adjoint au maire de la Commune d'Abobo, très disponible, nous donne rendez- vous. Une heure plus tard, nous sommes à la Mairie d'Abobo. (voir encadré)

Encadré : A qui la faute et que dit la mairie d’Abobo ?


En compagnie d’un de ses collaborateurs, le maire Diabaté qui nous reçoit dans son bureau à la Mairie d’Abobo, nous a donné plus de précisions sur la lutte contre le désordre urbain dans cette commune. M. Diabaté Beh nous dira : « Nos collègues d’Adjamé pourraient vous en dire plus. Je ne sais pas ce qui se passe au niveau de la Commune d’Adjamé. Mais au niveau de notre commune, précisément en ce qui concerne les artisans qui sont en train de « reprendre du service » sur les accotements de l’axe Adjamé – Abobo par le zoo, ont jusqu’ à la fin de ce mois d’Octobre 2024 pour partir. Nous n’entendons pas reculer. Il y a un projet autoroutier de deux fois, deux voies qui va jusqu’ à Ahoué en passant par Samaké. Les travaux seront lancés dès janvier 2025. Les drones de l’Agéroute ont déjà fait la reconnaissance des lieux et ceux qui sont en train de recoloniser des sites, ne seront pas dédommager. », tranche -t -il.
Avant de faire des révélations sur les poches de résistances aux déguerpissements à Abobo. « Il y a des poches de résistances parce que des personnes déguerpis sont à la recherche de sites pour se recaser. La commune d’Abobo n’a pas d’espace. Les artisans et autres qui ont été déguerpis de Cocody et du Plateau par exemple, se deversent sur Abobo qui est par excellence la commune la plus peuplée de la Côte d’Ivoire. Nous sommes face à un surpeuplement. Cela nous cause de plus de problèmes. », nous apprend-il.
Ndotré, il parait que s’est trop cher ?
« L’Etat a dégagé en son temps, un espace de 80 hectares pour tous les artisans d’Abidjan à Ndotré. 80hectares ce n’est pas suffisant. A ce niveau je voudrais vous orienter vers le ministère de l’Industrie et du commerce qui a en charge ce dossier. Il appartient à ce ministère de les installer pas à la mairie. », coupe- t-il sèchement. Pour autant, les squatters reviennent en force et en puissance.
B.M
La Baie du Banco en plein réaménagement
Heureusement, sur plusieurs autres sites, les tas d’immondices et pneumatiques usagés ont disparu et l’on sent bien un rafraichissement des lieux en question. C’est le cas de la Baie du Banco, à la lisière de la forêt du Banco, les occupants des lieux, les Fanico ou lavandiers traditionnels pour la plupart d’origine nigérienne, qui y lavaient leurs baluchons de linges avec l’eau de la rivière qui se jette dans la Lagune Ebrié ont disparus.
Sur l’espace qui s’étend sur plusieurs dizaines d’hectares, est en train de naitre un parc urbain futuriste. Si l’on s’en tient à une note descriptive des services du ministre gouverneur Cissé Ibrahima Bacongo, ce lieu est en pleine mutation.
Il s’agira d’en faire un espace moderne intégrant deux lacs artificiels, un complexe sportif, des infrastructures culturelles, tout en valorisant la forêt du Banco. Les réaménagements prévoient également des accès, des aires de jeux, et des zones piétonnes et cyclistes. Bref, est en train de sortir de terre, un espace plus agréable, potable où des abidjanais et des touristes de passage à Abidjan pourront venir prendre à volonté du bon vent.
« Réconcilier la nature avec les abidjanais »
« Réconcilier la nature avec les abidjanais », affirme M. Abo Oscar Cyriac, directeur de cabinet du ministre gouverneur du District autonome d'Abidjan. A la faveur d’une visite de terrain en Aout 2024, M. Abo, qui s'est exprimé sur le processus d'embellissement enclenché, a aussi dit à la presse que « la faune et la flore sont d'une richesse incommensurable et tous ces projets viennent donner de la valeur à la forêt du Banco ». Poursuivant, il a indiqué que « c'est un projet conçu autour des touristes et les abidjanais eux-mêmes par ceux qui mènent les activités qui viendront mener les activités de façon moderne sans détruire la nature ».
Seulement voilà, on ne peut faire des omelettes sans casser des œufs. Cette lutte contre le désordre urbains à Abidjan a impacté de milliers de familles. De vastes opérations de démolition de quartiers et de déguerpissement de leurs habitants ont été lancées en janvier 2024, sur des sites considérés comme à risque d’inondation. Les quartiers Gesco, Boribana, Banco 1 et Abattoir ont été démolis dans le cadre d’un plan de démolition de 176 sites, selon un communiqué officiel rendu public le 26 février 2024 par le district autonome d’Abidjan. Pour Amnesty International Côte d’Ivoire, « des milliers de familles expulsées de force n’ont toujours pas été relogées et/ou indemnisées pour toutes les pertes subies. »
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Une vue du site de réaménagement de la Baie du Banco( Photo : District autonome d’Abidjan)
Encadré 2 : Cocody- Akouédo : La décharge est en train de faire place à un parc urbain
Plus à l’est, dans la commune chic de Cocody, la vieille décharge d’Akouédo dont le parfum repoussant envahissait les sous quartiers après la pluie et le temps de grande fraicheur a disparu. Fermée en 2019, la décharge d’Akouédo qui recevait une très grande partie des ordures ménagères de la ville d’Abidjan est en train d’être transformée en un parc urbain. Comme nous avons eu l’occasion de constater lors d’un passage à Akouedo et selon les témoignages de certains habitants. Cette décharge était pour des recycleurs d’objets usagers où ils gagnaient leurs pitances quotidiennes. Depuis longtemps saturée, elle représentait un véritable risque écologique et sanitaire.
Selon une note technique, en partenariat avec Veolia, Pfo Construction a été chargée de la fermeture de la décharge et du réaménagement du site de112 hectares dont 83 hectares occupés par les déchets. Le projet comprend la sécurisation de la zone où ont été entreposés les déchets par la mise en place d’une clôture et la fermeture du site à la population, avant même d’envisager l’éventuelle réappropriation des terrains contigus à la décharge. Afin de limiter l’infiltration des eaux sur l’espace, le massif de déchets doit être remis en forme de dôme. Une couche d’argile d’un mètre tapisse l’ensemble. Elle est recouverte d’une géomembrane, puis de 50 centimètres de terre végétale. Des puits de dégazage et des puits mixtes seront mis en place pour le pompage des lixiviats. Le dispositif est complété par la création de bassins de stockage des eaux pluviales polluées par les lixiviats. Des fossés périphériques entourent la décharge et une plateforme biogaz (torchères) sera installée.
Le réaménagement en parc urbain comprend des zones de loisirs et de sports ainsi qu’un centre de formation aux métiers du recyclage et de l’environnement. « Construit donc sur 112 hectares, cet espace de 6 ha accueille, en plus un parc urbain, composé d’aires sportives et récréatives, d’espaces culturels, d’un centre de formation et de documentation sur l’économie circulaire. Il est également prévu sur ce même site, la reconstitution d’une forêt composée de 8 000 arbres et 16 000 arbustes, ainsi que de fleurs. La réalisation de cet important projet, d’un investissement de près de 100 milliards Fcfa, sur le site de la première décharge ouverte d’Abidjan, reflète la volonté du gouvernement d’embellir la ville d’Abidjan et de protéger l’environnement. », nous a précisé une source proche du projet.
La baie de Cocody dépolluée on y respire mieux
Le projet d'aménagement de la baie de Cocody a été organisé autour de quatre pôles de travaux, à savoir : la réhabilitation écologique de la Baie, la réalisation de barrages, d'un canal et d'ouvrages hydrauliques et maritimes, puis la construction d'infrastructures routières, d'ouvrages de franchissement, d'un viaduc. Lancés en septembre 2019, le projet d'aménagement de l'échangeur de l'Indenie regroupe un ensemble d'ouvrages qui ont pour objectif final d'améliorer le cadre de vie de la baie de Cocody ainsi que la qualité de la mobilité à ce carrefour névralgique de la circulation à Abidjan.
Bâti sur 136 hectares de plan d’eau lagunaire, le projet de sauvegarde et de valorisation de la Baie de Cocody, lentement mais sûrement, émerge. L’Etat ivoirien prévoit d’investir 272,75 milliards de Fcfa dans ce projet pour accroître l’activité touristique de la ville d’Abidjan et créer des emplois. Le projet se déploie en deux tranches dont la première comprend deux phases. En ce qui concerne la première tranche, les travaux vont coûter 13,51 milliards de Fcfa de la première tranche (57,03 milliards de Fcfa sont achevés). Ils concernent la réalisation du dragage, du remblaiement et du confortement des berges du chenal. La seconde phase de la première tranche, d’un coût de 43,52 milliards de Fcfa, est en cours d’exécution, avec la création de quais de promenade, d’une plaine sportive et de la marina. Avec le Pont Alassane Ouattara qui enjambe cette portion de la lagune Ebrié, des visiteurs et autres randonneurs de samedi et dimanche, contemplent la nature avec vue panoramique sur une partie des communes de Cocody, d’Adjamé, de Treichville et du Plateau.
B.M
Légende photo : Une vue de la baie de Cocody réaménagée (Photo : Kobo)

Religion/ Lors de la 23ème édition du Mahouloud qu’il organise - l’Imam Diabaté Bakary Karamba prie pour la paix en Côte d'Ivoire

samedi, 14 décembre 2024 20:38 Written by

Lors de la 23ème édition du Mahouloud qu’il organise, ’Imam Bakry fait des bénédictions pour le Président Ouattara « (…) Que Dieu réhausse son Excellence Monsieur le Président de la République Alassane Ouattara. Qu’Il le couvre de son manteau céleste, qu’Il le protège. Qu’Il lui accorde plein de longévité et une santé de fer ».
Ces propos sont de l’Imam Diabaté Bakary Karamba, dit Imam Bakry. Il les a tenus le dimanche 08 décembre 2024 à Abobo. C’était à l’occasion de la 23ème édition du Mahouloud qu’il organise maintenant. Celui-ci avait pour thème : ‘’ Comportement de la jeunesse’’. Abordant ce chapitre proprement dit, Bakry a incité les jeunes à une bonne adaptation aux règles sociétales et islamiques qui leur recommande : Respect, soumission, détermination au travail et obtention de gains dans la légalité afin d’être des élites de demain. Revenant sur ses bénédictions à l’endroit du Président de la République, Imam Bakry a expliqué que le chef de l’exécutif ivoirien fait beaucoup pour la communauté musulmane ainsi que toutes les autres religions. Il a clos son propos en souhaitant des élections pacifiques pour les prochaines échéances électorales à venir.
Koné De Sayara

Lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire - AGL et la Haute autorité pour la bonne gouvernance réaffirment leur engagement

mercredi, 11 décembre 2024 19:55 Written by


Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption, Africa Global Logistics (AGL) et ses filiales en Côte d’Ivoire, à savoir : AGL Côte d’Ivoire, SITARAIL, Abidjan Terminal, Côte d'Ivoire Terminal, CARENA, PACOCI et Ascens, ont organisé le 11 décembre 2024, à Abidjan, en collaboration avec la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) de Côte d'Ivoire, une conférence autour de la problématique de la corruption, dans les secteurs public et privé.
Cette conférence animée par Epiphane Zoro Bi Ballo, Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance en Côte d'Ivoire, en présence des délégués conformité et des partenaires commerciaux d’AGL, a permis de mettre en lumière l’engagement ferme de l'entreprise, en faveur de la lutte contre la corruption.
Simplice Essoh, directeur général de SITARAIL, a, au nom d’Asta Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL pour la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, rappelé que l’éthique et la conformité sont des priorités absolues pour AGL. « Chez AGL, nous croyons fermement qu’une entreprise éthique se mesure à la qualité de ses choix et de ses alliances. C’est pourquoi nous avons fait de la lutte contre la corruption un pilier central de notre gouvernance, à travers des processus rigoureux de sélection et d’évaluation des partenaires tiers, la mise en place de systèmes d’alerte confidentiels, ainsi que des actions de sensibilisation continues, notamment des formations interactives, des séminaires et des rencontres avec nos partenaires. », a-t-il indiqué.
Le secteur privé un acteur clé de la lutte contre la corruption
A l’occasion de sa conférence, Epiphane Zoro Bi Ballo, président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance a salué l'initiative d'AGL, mettant en évidence la nécessité d’un partenariat étroit entre les secteurs public et privé, afin de lutter plus efficacement contre la corruption. « Les entreprises doivent s’engager activement dans la prévention de la corruption et intégrer des dispositifs de conformité, comme la cartographie des risques, les codes de conduite, les audits internes et les canaux de dénonciation, afin de garantir un environnement plus éthique et transparent dans les affaires. » a-t-il expliqué.
Il a aussi insisté sur l’importance de la gestion des tiers, thème central de l’édition 2024 de la journée internationale de lutte contre la corruption chez AGL. Selon lui, l'évaluation des partenaires commerciaux est cruciale pour éviter que la responsabilité d'une multinationale comme AGL, soit engagée en raison des actions corruptives de ses partenaires. « Il est essentiel que les grandes entreprises, comme AGL, vérifient la conformité de leurs partenaires pour protéger leur réputation et leur engagement éthique », a ajouté, le président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance.
Des avancées en matière de lutte contre la corruption en Côte d'Ivoire
Selon Epiphane Zoro Bi Ballo, la Côte d’Ivoire a enregistré d’importantes avancées en matière de lutte contre la corruption ces dernières années. Les chiffres du classement de Transparency International, révèlent que la Côte d’Ivoire est passée de la 136ᵉ place en 2013 à la 87ᵉ place en 2023 sur 180 pays évalués. Pour le Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance en Côte d'Ivoire, cette progression témoigne d’une amélioration notable dans la lutte contre la corruption dans le pays, avec un Indice de Perception de la Corruption (IPC) qui est passé de 27/100 en 2013 à 40/100 en 2023.
Cependant, malgré ces avancées, près de 25% des entreprises interrogées en 2023 dans le cadre de ce rapport, ont indiqué avoir été confrontées à des demandes de pots-de-vin, notamment pour l’obtention de contrats ou de licences administratives. D’où la nécessité selon le président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, de mener des actions concertées avec tous les acteurs, tout en renforçant la communication autour de la répression des cas de corruption.
À travers cette conférence, AGL réaffirme son engagement à œuvrer aux côtés du gouvernement ivoirien, pour la promotion de la transparence et de l'intégrité dans la gestion des affaires en Côte d'Ivoire.
B. Mafoumgbé

Responsabilité sociale - La Sodeci agit pour l’inclusion à la JIPH 2024

lundi, 09 décembre 2024 20:27 Written by

Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale des Personnes Handicapées (JIPH) 2024, la Société de Distribution d’Eau de Côte d’Ivoire (SODECI) a une fois de plus démontré son engagement RSE en faveur des communautés vulnérables. Le Jeudi 4 décembre, à la Place Ficgayo de Yopougon, la SODECI a procédé à la remise de fauteuils roulants d’une valeur de 3 millions de FCFA au Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale.
Cet événement, honoré par la présence du Président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Me Adama Kamara, ainsi que d’autres membres du Gouvernement, a illustré la mobilisation collective pour promouvoir les droits des personnes handicapées et renforcer leur inclusion dans la société.
Cette action s’inscrit dans la stratégie RSE de l’entreprise, qui vise à favoriser l’inclusion sociale et à contribuer activement à l’amélioration des conditions de vie des populations défavorisées. En offrant ces fauteuils roulants, la SODECI permet à des personnes handicapées de retrouver une certaine autonomie et de participer pleinement à la vie économique et sociale.
Représentée par M. FOFANA DAOUDA (SOUS DIRECTEUR RSE), la SODECI a placé cette initiative sous le signe de la solidarité et de l’impact durable. Par cette démarche, la SODECI affirme une nouvelle fois sa volonté d’être une entreprise au service de tous, engagée pour le bien-être et l’inclusion des personnes handicapées.
Cette contribution s’ajoute à de nombreuses autres actions menées dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale, qui fait de la solidarité un pilier fondamental de son développement.
Bamba Mafoumgbé

Sécurité routière- Kouassi Mayards Jules aux conducteurs de véhicules et engins de deux à trois roues de Cocody : « La prudence doit être votre opium »

dimanche, 08 décembre 2024 21:38 Written by

Dans le cadre du vaste programme de lutte contre l’insécurité routière, dont la sensibilisation à tous les niveaux en est une déclinaison, le président du Collectif des transporteurs de Cocody (Ctc), Kouassi Mayard Jules communément appelé ‘’Bolo’’ dans le secteur, vient de monter au créneau et appeler les siens à la prudence. Ce, en la faveur des fêtes de fin d’année«(…) Chers amis, à chaque fin d’année, nous constatons malheureusement une recrudescence au niveau des accidents. Cela à cause des plusieurs facteurs notamment les vitesses, les dépassements inopinés, le non-respect du code de la route etc. Le tout visant la recherche du gain (recette et ce qui est mettre dans sa poche). Et on oublie magistralement qu’on tient la vie des ceux qu’on transporte, on oublie que la nation nous regarde, de même que les familles. Et chaque mort par accident est un de trop. Alors prudence les baras-mogo. Faites de la prudence votre opium », a conseillé Bolo aux chauffeurs. S’adressant aux acteurs de 2 à 3 roues, il leur a prodigué plusieurs massages s’articulant autour de dix points, dont le port obligatoire du casque, rouler à une vitesse modérée, s’arrêter au feu, ne jamais conduire après avoir bu de l’alcool, activer le clignotant avant de tourner, respect de la signalisation, éviter de faire des cascades sur la route, ne pas suivre les véhicules de trop près, faire attention à l’ouverture des portières des véhicules devant un engin, respecter les autres de la route. Donnant les motivations de son adresse, l’orateur a réaffirmé son attachement aux valeurs républicaines, notamment les principes de bonnes conduites, du respect du prochain. Pour lui, si l’Etat de Côte d’Ivoire a, en un laps de temps investi autant de fonds dans l’amélioration et le développement des infrastructures routières, ce n’est pas pour précipiter le départ des populations dans l’au-delà à travers les accidents, mais plutôt pour leur bien-être social. Il a également expliqué que Cococdy étant la commune la plus huppée du District autonome d’Abidjan, il est alors de bon aloi qu’elle donne le bon exemple, de sorte que cet exemple fasse cas d’école dans toutes les autres communes. Et à lui de clore son propos en adressant ses vifs remerciements et ses infinies gratitudes au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara pour toutes ses actions de développement, avec un point d’honneur pour le monde du transport terrestre.

Koné Seydou
Légende/ Bolo lors de son adresse/

Parc national Mabi Yaya d’Alepe- Patrick Achi libère mille hectares de forêt

jeudi, 05 décembre 2024 13:25 Written by

Premier acte fort ! Libérer la forêt du parc national Mabi Yaya qui s’étend de Yakassé Attobrou à Alépe. C'est justement dans ce département que se déroule la plus grande opération de réaménagement jamais réalisée dans une forêt en Côte d'Ivoire, avec la destruction de plus de 1000 hectares de plantations. C’est aussi la première fois qu’une telle opération se déroule dans une ambiance paisible.
Les agents de l'Oipr, ceux du Conseil régional de la Mé, lead de l'opération, ont bénéficié de l'apport des jeunes des villages. Qui de hache qui de machette ou tronçonneuse sont allés à l’assaut des plants pour la plupart de cacaoyers.
Pour une fois, déguerpis et déguerpisseurs opèrent main dans la main. Le président du conseil régional, Patrick Achi a supervisé lui-même les opérations.
« Restituer le couvert forestier est un programme du gouvernement en adéquation des engagements internationaux pris par le Président de la République. La protection des forêts ne peut se faire sans l’apport des populations des villages riverains. Quelques soient les moyens de surveillance sans l’apport de ceux qui vivent à côté des forêts protégées, les objectifs seront difficilement atteints », a indiqué le Premier ministre Patrick Achi, par ailleurs président du Conseil régional de la Mé.
Le plan vert de la Mé dont il est l’initiateur repose justement sur ce volet de convaincre les populations du bien fondé de protéger le peu de foret qui reste. La pédagogie d’abord. Le premier plan vert 2024-2029 de la région de la Mé, élaboré avec l'appui du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et de l'Union européenne, est une boussole de la restauration du couvert forestier dans la Mé. Tout le monde y a pris part. Jeunes, femmes et notabilité ont participé à plusieurs ateliers pour valider les différents axes dégagés. Des formations ont été données pour que chacun comprenne et appréhende les enjeux climatiques et leur impact sur son quotidien.
« Quand on explique bien les changements climatiques avec leurs corollaires de sécheresse, d’asséchement des ruisseaux du village et de mauvaises récoltes, les populations comprennent mieux que leur survie dépend de la forêt qu’elles avaient tendance à agresser », a -il précisé. Patrick Achi, comme à Harvard où il enseignait récemment, a donné un cours sur le déréglément climatique à Sap Lamé, route Yakassémé où il a été officiellement publié.
Un fort soutien de la coopération allemande
Ce plan, fruit d’une collaboration entre la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) et l’Institut Européen de la Forêt (EFI), a été présenté lors d’une cérémonie organisée le mercredi 27 novembre 2024 à Adzopé, au sein de la Société Agropastorale Mé (SAP Mé). Patrick Achi, président du Conseil régional de la Mé, a profité de cette occasion pour rappeler les enjeux liés au réchauffement climatique et la nécessité pour les populations locales de s’impliquer dans la préservation de leur couvert forestier. Selon lui, les forêts jouent un rôle essentiel dans l’absorption du dioxyde de carbone (CO2), principal responsable des catastrophes climatiques telles que les grandes canicules, les inondations et l’avancée du désert.
Il a insisté sur le fait que le premier objectif du plan vert est de préserver, gérer et étendre les forêts de la région de la Mé tout en réduisant les nuisances environnementales, qu’elles concernent les écosystèmes aquatiques ou la biodiversité animale. Patrick Achi a également reconnu les préoccupations des populations locales, qui dépendent économiquement des terres forestières, et a assuré que le plan vert leur offrirait des solutions pour produire différemment et de manière plus efficace. Avec des pratiques agricoles modernisées, telles que l’utilisation de semences sélectionnées et d’intrants performants, les planteurs a-t-il dit pourront multiplier leur productivité sur des surfaces réduites. Ce plan, selon Patrick Achi, élaboré par des consultants après un diagnostic approfondi des forêts de la région de la Mé, servira également de base pour mobiliser des financements auprès des bailleurs de fonds. L’ex- premier ministre a exprimé sa confiance dans le soutien des partenaires techniques et financiers pour concrétiser les ambitions du plan vert.
« La région de la Mé a pris ses responsabilités et nous sommes prêts à mener cette lutte pour préserver notre forêt et faire en sorte qu'on ait un environnement qui soit vivable. Je voudrais vous demander que nous fassions en sorte qu'ils puissent aller dire à leur mandant et à leur pays qu'en Côte d'Ivoire il y a une prise de conscience au niveau du gouvernement et dans la région de la Mé. » a-t-il déclaré
Protéger Mabi- Yaya avec le soutien de l’Ue
Pour sa part Stella Getani, première secrétaire et cheffe adjointe de coopération, représentant la République fédérale d’Allemagne, a salué l’engagement du Conseil régional de la Mé et de son président. Elle a mis en lumière les actions concrètes menées jusqu’ici, notamment les états généraux de la forêt en 2018, la classification de la forêt de Mabi-Yaya en réserve naturelle en 2019 et aujourd’hui, la publication de ce plan vert. La représentante allemande a réaffirmé le soutien de son pays à travers l’appui technique et financier dans l’élaboration de ce plan et dans le fonctionnement de la cellule verte du Conseil régional. Stella Getani, a conclu en soulignant « l’excellence des relations entre la République fédérale d’Allemagne et la République de Côte d’Ivoire »
Par ailleurs, Romuald Vaudry, représentant de l’Institut Européen de la Forêt, a fait savoir que l'Ue va annoncer en 2025 un programme d'appui au système agro-alimentaire durable. Il a fait savoir que la région de la Mé fait partie des régions ciblées. La mise en œuvre de ce programme, qui démarre en 2025, selon Romuald Vaudry a été confiée à l'institut européen de la forêt qui va associer différents partenaires.
Ce programme à l'entendre comprend 3 composantes à savoir la mise en œuvre de l'accord volontaire sur le FLEGT. Un accord commercial de bois entre la Côte d'Ivoire et l'Union Européenne. En suite une assistance technique prévue à la Banque Européenne d'Investissement qui va investir « 100 milliards de Fcfa » dans le pays, donc sur une vingtaine de forêts classées. Puis il y a le projet qui sera dédié à la sylviculture familiale.
Bamba M.( Sercom)

Extrême pauvreté en Afrique-Le taux reste le plus élevé de toutes les régions

mercredi, 04 décembre 2024 11:48 Written by

Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale publié hier, l’accès limité et inégal à l’emploi, au financement et aux services publics tels que l’éducation et les soins de santé, a accru les inégalités et entravé la réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne. A appris afrikchallenges.info, de sources officielles de la Banque mondiale à Abidjan.
Selon la source, le rapport, intitulé « Partir sur un pied d’égalité : éliminer les inégalités structurelles pour accélérer la réduction de la pauvreté en Afrique », explique que les inégalités structurelles, fondées sur des facteurs tels que le lieu de naissance, l’origine ethnique, le sexe et l’origine parentale, ainsi qu’aux distorsions du marché et des institutions qui favorisent une minorité au détriment de la majorité.
En conséquence, l’Afrique est aujourd’hui la deuxième région la plus inégalitaire du monde après l’Amérique latine, et la seule où la réduction de l’extrême pauvreté a stagné ces dernières années. Alors que l’extrême pauvreté définie comme le fait de survivre avec moins de 2,15 dollars par personne et par jour a diminué rapidement à l’échelle mondiale, tombant en-dessous des 10 %, le taux d’extrême pauvreté en Afrique reste le plus élevé de toutes les régions, s’élevant à 38 % en 2022. Actuellement, 60 % de la population mondiale vivant dans l’extrême pauvreté se trouve en Afrique subsaharienne, une proportion qui pourrait atteindre 87 % d’ici 2030, en l’absence de réformes significatives.
Le rapport préconise des stratégies de réduction de la pauvreté axées sur le développement d’opportunités équitables. Depuis le début des années 2000, par exemple, l’Éthiopie a élargi les droits d’utilisation des terres, contribuant ainsi à promouvoir l’investissement dans l’agriculture. Au Kenya, les produits financiers favorables au marché, tels que l’argent mobile ont permis de renforcer l’inclusion financière et la résilience des ménages à faire face aux chocs. Au Ghana, les investissements dans l’éducation primaire ont permis d’augmenter les taux d’achèvement scolaire, tandis que la libéralisation partielle du marché du cacao combinée à des investissements dans la recherche, la lutte contre les maladies et les programmes de crédit, ont entraîné une hausse des revenus agricoles.
« Les inégalités structurelles n’ont rien d’inéluctable. Comme le montrent les réussites de certains pays, il est possible de lever les obstacles aux opportunités grâce à des politiques bien conçues qui permettent à chacun de renforcer ses capacités productives et d’accéder aux emplois et aux marchés », souligne Nistha Sinha, co-autrice du rapport.
Dans l’ensemble, la région peine à transformer la croissance économique en réduction de la pauvreté, en raison des fortes inégalités. Le rapport souligne que de nombreuses personnes naissent dans des circonstances qui limitent considérablement leurs perspectives. Ainsi, les enfants nés parmi les 20 % les plus pauvres de la population sont les moins susceptibles de terminer l’école à temps. En moyenne, seuls 32 % des ménages pauvres ont accès à l’électricité, contre près de 70 % pour les ménages non pauvres. Ces différences sont aggravées par des distorsions du marché et des institutions qui freinent le potentiel productif des individus, perpétuant ainsi les cycles de pauvreté, et contraignant les jeunes défavorisés à accepter des emplois précaires et mal rémunérés dans le secteur informel.
Le rapport identifie quatre domaines prioritaires pour lutter contre les inégalités structurelles :
Il s’agit de renforcer les fondations économiques et institutionnelles afin d’éliminer les obstacles à la concurrence et de protéger les droits de propriété d’une part, et
D’autre part, d’investir dans l’éducation, la santé et les infrastructures pour renforcer les capacités productives.
Sans oublier la facilitation de la création d’emplois par les marchés en améliorant l’accès aux capitaux, aux technologies et aux marchés et d’assurer une utilisation équitable des ressources publiques grâce à une fiscalité progressive et à des dépenses publiques efficaces.
« Ces priorités doivent être abordées de manière intégrée, car elles se renforcent mutuellement : Ensemble, elles permettent à la fois d’établir des conditions équitables pour tous et de développer la capacité de production de la région », explique Gabriela Inchauste, co-autrice du rapport.
En s’attaquant aux inégalités structurelles, l’Afrique subsaharienne a non seulement le potentiel de favoriser une croissance inclusive, mais aussi de réduire la pauvreté et créer de nouvelles opportunités pour des millions de personnes.
Selon Belmonde Dogo, ministre ivoirien de la solidarité, de la cohésion nationale et de la lutte contre la pauvreté qui participait au lancement, « Ce rapport arrive à point nommé pour la plupart des pays africains, comme la Côte d'Ivoire, qui sont prêts à lutter contre la pauvreté et les inégalités car il nous incite à être plus stratégiques et à aborder les causes profondes des inégalités. La Côte d'Ivoire s'appuiera sur ses conclusions pour élaborer son nouveau plan de développement 2025-2030 ».
Bamba M afoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Protection de la forêt et développement durable dans la Me - Un document stratégique réceptionné par le Premier ministre Patrick Achi

jeudi, 28 novembre 2024 18:26 Written by


Après environ un an de travaux sur le terrain, le Conseil région de La Mé dispose désormais d’un Plan vert 2024-2029 pour la préservation du couvert forestier sur le territoire régional. Le document a été réceptionné par le président dudit Conseil, le Premier ministre Patrick Achi, le mercredi 27 novembre 2024. La cérémonie de remise s’est déroulée sur le site de la Société agropastorale (Sap La Mé), à Adzopé, en présence de nombreux acteurs et parties prenantes dans le projet. Rapporte fratmat.info
C’est un document stratégique articulé autour de trois axes représentant une vision et une feuille pour construire une région durable. Le président Patrick Achi cite la mise en œuvre d’une agriculture durable ; la préservation, la gestion et l’extension des espaces forestiers ; la diminution des nuisances sur l’environnement.
Selon cette source, en ce qui concerne le premier axe, le Plan se traduira sur le terrain par la gestion des cultures de rente dans le respect des normes nationales et internationales. L’objectif est d’amener les agriculteurs à une « Zéro déforestation » dans la réalisation de leurs activités quotidiennes. Ce qui sous-entend que ces planteurs bénéficieront de techniques qui leur permettront d’améliorer la productivité sur un espace réduit.

De façon spécifique, il s’agira d’appuyer la conversion de 1500 hectares de cacaoyères plein soleil en cacaoyères agroforestières, tout en privilégiant la régénération naturelle, ainsi que la réhabilitation de 2500 hectares de cacaoyères dégradées.
Pour le deuxième axe, le Plan favorisera l’exploitation forestière durable et l’extension des forêts dans le domaine rural. Le but est aussi d’améliorer la gestion des forêts classées et la promotion de l’implication des collectivités locales et d’accompagner la valorisation du réseau d’aires protégées régionales.
Comme actions à réaliser pour le compte de l’axe 2, le Conseil régional va vulgariser les nouvelles dispositions du Code forestier et surtout élaborer la mise en œuvre de 300 plans de gestion forestière.
Dans le cadre de l’axe 3, le Conseil régional compte lutter efficacement contre l’orpaillage clandestin par la promotion des techniques d’exploitation pour un « or durable ». Des actions sont également prévues : La création de la réserve naturelle de N’Guéchié, l’accompagnement de la mise en œuvre des plans de développement local des 15 villages qui entoure la forêt de Mabi-Yaya.
De multiples efforts dont la reclassification de la quasi-totalité, en 2019, des forêts de Mabi-Yaya en réserve naturelle Mabi-Yaya, sont consentis dans la région. Achi Patrick souligne en revanche la nécessité d’implémenter ce Plan vert en raison du changement climatique et des catastrophes inimaginables que ce dérèglement favorise.

La réalisation du Plan vert a été soutenue notamment par l’Institut européen de la forêt et la République allemande à travers le Giz. Stella Gaetani, première secrétaire cheffe adjointe de la coopération à l’ambassade de l’Allemagne, salue l’acte posé par la région qui illustre sa volonté d’agir de manière responsable pour préserver les ressources naturelles.
Après la remise du Plan vert, le président du Conseil régional entend organiser une conférence des bailleurs pour collecter des ressources à l’effet de financer le projet. La cérémonie de remise du document a été une occasion pour les membres du Comité technique de la Plateforme multi-acteurs de développement durable de La Mé de tenir également leur première réunion.
Bamba Mafoumgbé 

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