Société (844)
Education // Soutien à la scolarisation dans la région de La ME//Abel Botchi aux côtés des parents d’élèves avec 500 kits scolaires à Biasso
jeudi, 07 novembre 2024 17:44 Written by Admin« Ce don témoignage de notre engagement envers l’éducation de nos enfants, de notre volonté de les voir grandir et de s’épanouir dans de bonnes conditions », parole du député Abel Botchi. C’était le lundi 4 novembre 2024 à Biasso, un village de sa circonscription où il a fait un important don de kits scolaires aux élèves des écoles primaires de ladite localité.
Selon son service de communication, le député de la circonscription d’Adzopé Sous-préfecture, Annépé et Assikoi, Communes et Sous-préfecture, Abel Botchi, entend contribuer efficacement à la formation des tout-petits.
Cette remise de Don marque le début d’une série de distribution qui se fera à travers les différents villages de sa circonscription.
Ce sont au total 500 kits scolaires qui ont été remis aux élèves des classes de Cours préparatoires et Cours élémentaires, en présence de la communauté éducative.
Il a saisi l’occasion de la remise de ce don pour interpeller les parents sur leur rôle. « Le rôle des parents n’est pas d’élever des enfants parfaits mais de leur apprendre à devenir des êtres humains indépendants, éclairés, respectueux et assez confiants pour atteindre leurs buts et réaliser leurs rêves », leur a-t-il fait savoir.
Ce don a été salué par la communauté éducative. Au nom de celle-ci, le Directeur régional de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (DRENA), d’Adzopé, M. Noël Akadie a exprimé la gratitude de la tutelle au député.
Puis, il a rendu un vibrant hommage au député pour ses nombreuses actions en faveur de l’éducation.
Notons que le député Abel Botchi a à son actif plusieurs actions de soutien en faveur de l’éducation. On peut citer entre autres, la construction de cantine scolaire et de salle multimédia.
B. M avec Sercom
Zones frontalières du nord//Lutte contre la fragilité des populations //23 995 personnes vulnérables seront impactées par des projets
mardi, 05 novembre 2024 09:48 Written by AdminLe gouvernement ivoirien est en action dans les zones frontalières nord. Ce pour à travers des projets visant à aider les populations à lutter contre la fragilité. Il s’agit de projets qui prennent en compte les activités génératrices de revenus. Dans ce cadre, le Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du service civique, et sa collègue de l’Économie, du plan et du développement, Nialé Kaba, ont, au nom du gouvernement, lancé, le samedi 02 novembre 2024, à Bouna, la 3ème phase du Programme de Lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord.
Selon le Cicg qui rapporte l’information, pour la composante « Insertion professionnelle et emploi des jeunes », ce sont 23 995 personnes vulnérables qui seront impactées par des projets structurants et les projets collectifs dans le secteur de l’agriculture.
« Pour cette 3ème édition que nous lançons aujourd’hui, ce sont 23 995 hommes et femmes qui seront pris en charge par nos différents dispositifs d’insertion professionnelle sur l’ensemble des six régions concernées », a expliqué Mamadou Touré, avant de donner la répartition des bénéficiaires par région comme suit : « Bounkani : 4 046, Bagoué : 4485, Folon : 2 913, Kabadougou : 3664, Poro : 4 625 bénéficiaires ».
« Au regard du bilan, nous constatons que le programme insertion des jeunes est un véritable succès », s’est pour sa part réjouie Nialé Kaba, présidente de la cérémonie, avant de lancer cet appel : « J’invite les populations à agir de façon citoyenne en accompagnant les forces de sécurité dans leur mission. »
Blerta Cela, représentante résidente du PNUD, a réitéré la détermination de son organisme à demeurer aux côtés de la Côte d’Ivoire pour poursuivre les efforts en faveur de l’épanouissement des jeunes. L’inscription à ce programme démarre, le 15 novembre prochain, dans les 5 régions du Nord
Bamba M.
Accès aux soins//Gouvernance sanitaire en Côte d'Ivoire // La pyramide sanitaire ivoirienne expliquée par le ministre de la Santé
lundi, 04 novembre 2024 10:43 Written by Admin« La réforme hospitalière en cours a apporté des innovations majeures au système hospitalier en transformant les établissements sanitaires en Établissements Publics Hospitaliers (Eph) avec une personnalité morale et une autonomie de gestion, afin d'accroitre leurs capacités à dispenser des prestations de qualité répondant aux besoins de santé des populations », propos de Pierre Dimba N’goun, ministre ivoirien de la santé, de l'hygiène publique et de la couverture maladie universelle. Il a affirmé que les réformes importantes entreprises par le gouvernement, depuis 2011, ont renforcé la gouvernance et contribué à bâtir un système de santé efficace orienté vers les patients, en particulier pour les populations les plus vulnérables.
Pierre Dimba N’goun était l'invité, le jeudi 31 octobre 2024 à Abidjan-Plateau, de la conférence de presse « Les Rendez-vous du gouvernement » du Centre d'Information et de Communication gouvernementale (Cicg), autour du thème:« Dispositif sanitaire ivoirien : enjeux, défis et perspectives ».
Grâce à ces réformes, a dit le ministre, 15 directeurs généraux des Eph nationaux ont été recrutés pour la première fois, sur une base compétitive et assujettis à des contrats de performance signés avec le ministre chargé de la Santé.
Des conseils d'orientation et de surveillance, comprenant des représentants des usagers, ont été mis en place avec des feuilles de route afin de guider, contrôler et superviser la politique générale de l'Eph.
Également, un mécanisme de gestion des plaintes a été mis en place pour adresser les importantes questions liées à l'accueil des patients, à l'hygiène, à la lutte contre la corruption et le racket, ainsi que l'absentéisme dans les différents établissements.
Par ailleurs, plusieurs dispositions légales et règlementaires ont été adoptées pour contribuer à renforcer l'éthique et le professionnalisme au niveau du personnel de santé.
Il s'agit des lois n°2024-240 et n°2024-241du 24 avril 2024 portant respectivement exercice de la médecine, et organisation et fonctionnement de l'Ordre national des Chirurgiens-Dentistes de Côte d'Ivoire.
L'on note aussi la loi 2022-794 du 13 octobre 2022 portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l'Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d'Ivoire, ainsi que les codes portant déontologie et exercice des différentes professions.
Pour rappel, la pyramide sanitaire ivoirienne repose sur 2 700 établissements sanitaires de premier contact (Espc), 104 hôpitaux généraux au niveau primaire, 21 Chr au niveau secondaire, 5 Chu et 7 Établissements spécialisés au niveau tertiaire. Quand sur le plan administratif, on dénombre 113 Directions départementales de la Santé, 33 Directions régionales de la Santé et les directions centrales.
Bamba M.
Emploi- protection//Lutte contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire//Les gros progrès réalisés par Abidjan au scanner
lundi, 04 novembre 2024 09:41 Written by AdminLa lutte contre le travail des enfants continue en Côte d’Ivoire, qui est enregistre de bons résultats aussi bien dans le monde rural qu’en zones urbaines. Avec une implication très forte de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara depuis plus d’une décennie à travers le Conseil national de surveillance, (Cns). L’édition 2024 de la Journée mondiale de la lutte contre le travail des enfants qui célébrée le 9 novembre de chaque année sera certainement l’occasion de faire le bilan des acquis et de se projeter dans l’avenir.
En Côte d’Ivoire, pays considéré comme un bon élève en matière de lutte contre ce fléau, des actions concrètes ont été posées, avec des acquis significatifs. Selon le Cicg , « en Côte d’Ivoire, les enfants sont protégés contre toute forme d’exploitation. Le pays s’est doté d’un cadre juridique et institutionnel pour lutter contre le travail des enfants. Le Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants (Cns) et le Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants ont ainsi vu le jour.
« Ces deux comités ont pour mission de mener des actions de prévention et de protection des enfants ainsi que de coordonner toutes les initiatives sur le plan national visant à éliminer le phénomène du travail des enfants dans notre pays », a rappelé la Première dame Dominique Ouattara à l’ouverture de la réunion de haut niveau sur le travail des enfants tenue le 22 octobre 2024 à Abidjan rapporte la source gouvernementale.
La Côte d’Ivoire est aujourd’hui considérée comme un bon élève en matière de lutte contre le travail des enfants. Avec des résultats salués par la communauté internationale.
Ces dix dernières années, le taux de prévalence national du travail des enfants dans plusieurs secteurs d’activités économiques a connu une baisse.
De bons points confirmés en septembre 2023 par le Rapport de l’USDOL sur les pires formes du travail des enfants dénommé « Constatations sur les pires formes de travail des enfants ». Ce rapport indiquait que quatre pays (Argentine, Colombie, Côte d’Ivoire et l’Ouzbékistan) sur 131 évalués, ont obtenu la plus haute évaluation, à savoir un progrès significatif dans la lutte contre le travail des enfants. La Côte d’Ivoire étant donc le seul pays africain qui recevait la plus haute évaluation dans ce classement du département du Travail des Etats-Unis d’Amérique.
Pour parvenir à ces résultats, le gouvernement ivoirien a mené de nombreuses actions parmi lesquelles on peut citer le mécanisme national d’alerte précoce, de collectes de données, d’intervention et de décision, dénommé Système d’observation et de suivi du travail des enfants en Côte d’Ivoire (SOSTECI). Et la lutte contre le travail des enfants est un volet important de la Stratégie nationale pour une cacaoculture durable.
En plus de l’intensification de la sensibilisation des communautés, le pays dispose d’une sous-direction de la Police criminelle en charge de la lutte contre le travail des enfants et la délinquance juvénile avec des antennes régionales à Soubré, San Pedro, Bondoukou, Bouaké, Korhogo et Man.
En 2022, ces brigades ont secouru 2 115 victimes et procédé à 602 arrestations. 1 584 enfants victimes de traite ont été secourus et 302 personnes impliquées ont été arrêtées. En 2023, elles ont secouru 3 057 victimes de violences faites aux enfants et arrêté 1 957 personnes. En matière de traite des enfants, 1 857 victimes ont été secourues et 603 arrestations ont été enregistrées.
Pour mieux consolider les acquis, plusieurs actions ont été menées sur le terrain. Au niveau de l’éducation nationale et de la protection sociale. La politique de l’école obligatoire en 2015 avec une attention particulière à la scolarisation de la jeune fille a été une des décisions majeures. Depuis 2011, le pays a construit 95 428 salles de classe, doublant presque la capacité d’accueil. Ce sont plus de 69 000 enseignants qui ont été recrutés entre 2021 et 2023. Les mesures sociales telles que la distribution des kits scolaires, la suppression de certains frais ont amélioré le taux de scolarisation.
Toujours selon le Cicg, la Côte d’Ivoire dispose aussi de centres de protection pour les enfants victimes d’exploitation construits par la Fondation Children of Africa. A Soubré et Ferkessédougou, on a des centres de transit destinés à la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants. A Bouaké, un centre de réinsertion de mineurs.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Dossier//Régime social des travailleurs indépendants, ( RSTI)// Ce qui fait courir commerçants, artisans, chauffeurs et journalistes
vendredi, 01 novembre 2024 18:37 Written by Admin
Afin de lutter contre la précarité dans certains corps de métiers, la Caisse nationale de prévoyance et sociale(Cnps), a mis en place depuis quelques années, le Régime social des travailleurs indépendants(Rsti),qui attirent de plus en plus commerçants, artisans, consultants voire des journalistes. Dossier
«Par an, la Mutuelle des commerçants de Côte d’Ivoire(Mucci), envisage de faire adhérer environ 500 de ses membres au Régime social des travailleurs indépendants de la Caisse nationale de prévoyance sociale( Cnps). Mieux, nous envisageons si la Cnps nous en donne les moyens, de faire adhérer au moins 150.000 Commerçants en 2025. » Propos de M. Touré Laciné, Directeur général de la Mutuelle des commerçants de Côte d’Ivoire(Mucci),une structure mutualiste récemment sur pieds avec la caution des pouvoirs publics : Le ministère du Commerce et de l’industrie et celui de l'Emploi et de la protection sociale. La Mutuelle des commerçants de Côte d’Ivoire vise à apporter un mieux-être aux familles des commerçants et de renforcer leur bien- être dans leurs différents secteurs activités professionnelles. Les commerçants faut-il le préciser contribuent à hauteur de 10% à l'économie de la Côte d'Ivoire et les commerçants sont très nombreux. Donc, mieux organisés dans la synergie d’actions avec la Cnps, avec une couverture sociale comme le Rsti, cette contribution pourrait grimper conséquemment et peser lourd dans l’économie ivoirienne. Le Programme national de développement 2021- 2024( PND2021- 2025), estime le nombre de commerçants en Côte d'Ivoire, à trois millions de personnes.
Mais c’est quoi le régime social des travailleurs indépendants de la Cnps ?
Institué par l’ordonnance n°2019-636 du 17 Juillet 2019, le régime social des travailleurs indépendants ( Rsti), permettra à 90% des travailleurs actifs en Côte d’Ivoire de bénéficier de la protection sociale. Le Régime social des travailleurs indépendants(Rsti), est la couverture sociale obligatoire pour tous les travailleurs indépendants de Côte d’Ivoire. Il protège le travailleur indépendant en cas de maladie, d’accident, de maternité et si vous travaillez à votre propre compte en tant qu’agriculteur et artisan. Il en est de même le commerçant, transporteur, sportif, artiste, libéral, consultant, exploitant minier ou dirigeant non-salarié d’entreprise. Pour ne citer que ces catégories socio-professionnelles qui sont de véritables acteurs économiques qui font tourner les affaires dans un environnement informel que l’Etat s’active depuis quelques années, à formater.
Dans une commune comme Abobo, l’une des plus populeuses du pays où il n’y pas de zones industrielles du moins officiellement, c’est le petit commerce, l’artisanat et la débrouillardise qui emploient le gros lot des populations. Notamment dans le transport où le rond- point d’Abobo grande gare routière) appelée par le passé, « le port d’Abobo » qui était ou reste encore le point de ralliement des jeunes débrouillards de la commune, les choses sont en train de bouger en matière de couverture sociale. Ici, grâce au permis de conduire, les jeunes s’offrent de petits contrats journaliers dans le secteur des transports. Quand les femmes opèrent dans le petit commerce, la petite restauration, la coiffure et autres sur les marchés de cette populeuse commune. Les acteurs de ces segments d’activités sont démarchés à coups de mégaphones via leurs faitières pour s’adhérer à cette trouvaille de cette institution de prévoyance sociale.
Plus de 732085 travailleurs indépendants enregistrés en moins de 4 ans
Selon les données de la direction des recouvrement de la Cnps, publiées lors d’une tribune de l’Agence ivoirienne de presse(Aip),en Octobre 2023, plus de 333.000 travailleurs avaient été enrôlés au Régime social des travailleurs indépendants de Côte d’Ivoire depuis son lancement en août 2020 sur un objectif total de sept millions de travailleurs. Fin Octobre 2024, les chiffres au plan national à nous communiqués lors de notre passage à l’agence d’Abobo indiquaient plus de 732085 travailleurs indépendants enrôlés.
Toujours au dire de cette source, ce régime a été mis en place pour combler un vide relativement à la couverture sociale des travailleurs indépendants qui représentent une franche importante de la population ivoirienne. En Côte d’Ivoire, faut-il le souligner, seulement 10% de la population, constituée en majorité de fonctionnaires, bénéficie d’une couverture sociale. Il faut donc inverser la tendance au niveau nationale. Ce à travers une plus grande sensibilisation des populations cibles notamment à travers les médias, les sociétés de microfinance, la société civile et les organisations professionnelles.
Le Haut conseil du patronat des entreprises de transports en Côte d’Ivoire sur le terrain.
Face au faible taux d’adhésion dans le secteur des transports, nous avons joint M. Diaby Ibrahima, Directeur général du Haut conseil du patronat des entreprises de transports en Côte d’Ivoire. De l’avis de M. Diaby, ce n’est pas parce que les acteurs des transporteurs terrestres sont toujours en mouvement, et donc qu’ils n’ont pas le temps pour se faire enrôler. Bien au contraire.« Au niveau de notre secteur, le dossier est géré avec une attention particulière. Le Projet de mobilité urbaine dans les transports d’Abidjan, (Pmua) comporte dans son volet social la prise en compte des travailleurs indépendants. Il y a une série de formations à cet effet pour une meilleure compression de la question. Aussitôt après cette étape, nous allons y aller. Nous venons de boucler une campagne de sensibilisation dans ce sens dans six communes du District d’Abidjan. Citons : Bingerville, Attécoubé, Songon et Le Plateau entre autres. La compréhension du sujet était la plus importante. Les retours que nous recevons sont encourageants. Nous ne pouvons donner de chiffres pour l’instant, mais la tendance est bonne », nous a précisé Diaby Ibrahima. Il convient de souligner que plus de 1600 acteurs du transport artisanal ont été déjà formés dans le cadre du Pmua, sur un total de 5500 prévus.
Il est à noter que ce programme de formation qui a débuté en octobre 2023, concerne au total de 5500 acteurs du transport artisanal, dont 4500 conducteurs routiers et 1000 gérants d’entreprises de transport routier. Le Pmua est co- financé à hauteur de 316,827 milliards de francs Cfa par la Banque mondiale, l’Agence Française de Développement (Afd) et l’Etat de Côte d’Ivoire dont la contribution est de 5, 903 milliards de Fcfa seulement.
Encore de gros efforts dans le monde rural et dans le secteur de la presse
En dépit de cet engouement dans le milieu urbain, la mayonnaise ne semble pas prendre dans le monde rural, au niveau de certains acteurs économiques. M. Maurice Sawadogo est agri -preneur (exploitant agricole) et président de l’Interprofession aquacole(Interaqua) qui regroupe plus de 2500 membres dont une bonne partie sont membres de sociétés coopératives. Approché, Maurice Sawadogo ; cet acteur du monde rural dit avoir été approché par des agents de la Cnps pour expliquer des avantages du Rsti en tant que leader qui pourrait à son tour, porter le message aux autres acteurs. Mais dit-il, « les démarches tardent à prendre. Parce que dans le monde rural, l’assurance est considérée comme une affaire des citadins. Il faudra donc trouver la bonne méthode d’approche pour convaincre les exploitants et vendeurs de poissons dont certains ont été grugés par des supposés assureurs. Nous sommes ouverts à toutes discussions en vue de procéder à des enrôlements de nos membres qui travaillent sur la chaine de valeurs aquacole. »
Dans le secteur de la communication et des médias, l’Autorité nationale de la presse(Anp), incite de plus en plus les promoteurs de sites d’informations, à agir dans la légalité. Ce qui passe par le respect scrupuleux et obligatoire de la règlementation en vigueur dans le cadre de la création d’une entreprise normale et légale enregistrée au Centre d’études et de promotion des investissements en Côte d’Ivoire(Cepici), à la Direction générale des impôts( Dgi) et la Caisse nationale de la prévoyance sociale( Cnps) entre autres. Avant de recevoir le récépissé signé du Procureur de la République et la délivrance de l’attestation de constitution légale par l’Anp, il faut d’abord et obligatoirement passer par la Cnps. Cissé T. promoteur d’un site d’information général dit avoir lors des formalités d’enregistrement de son entreprise, opté pour le régime social des travailleurs indépendants, pour être à l’abri de la précarité ambiante dans le milieu de la presse en Côte d’Ivoire. « Le métier de journaliste pourtant si rentable ailleurs, est devenu très précaire sous nos tropiques principalement en Côte d’Ivoire. En souscrivant à cette forme d’assurance sociale, nous pensons être à l’abri demain, de certaines surprises désagréables. Nous y fondons beaucoup d’espoir. Aussi, l’Etat devrait soutenir à travers les campagnes publicitaires qu’il organise, les promoteurs qui ont décidé de s’inscrire dans la légalité totale afin de faire face à nos charges», estime Cissé T.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Dans le secteur du commerce, les femmes sont de plus en attirées par la couverture sociale( Ph :DR)
Encadré : Plus de 28361 travailleurs indépendants déjà enrôlés à Abobo
M. Bamba Mamadou, est de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire, section Abidjan- Lagune. Sa zone de compétence couvre entre autres Abobo. Selon, lui, à chaque fois qu’il a l’occasion d’échanger avec ses collègues artisans, il parle des avantages de l’importance de souscrire à un régime social afin pour assurer leurs vieux jours. «Lors de nos dernières élections, les travailleurs indépendants étaient très nombreux à souscrire à ce régime social. Nous avons fait enrôler plusieurs milliers de personnes à Abobo et chaque électeur était invité à souscrire.
« Nous continuons de sensibiliser les artisans à se faire enrôler à ce régime social qui est bon pour nous et pour garantir nos vieux jours. Car, le Rsti protège le travailleur indépendant qui exerce une activité économique à son propre compte, en cas de maladie, d’accident, de maternité et de vieillesse en lui servant des prestations sociales. », dit-il. A Abobo, les chiffres officiels de reçus de Carole Kee -Kouassi, manager de département Rsti à l’agence de la Cnps d’Abobo, indiquent une bonne tendance. « Dans la commune d’Abobo, le nombre d’enrôlés est à ce jour de 28361 dont 13321 commerçants contre 9380 artisans. Par ailleurs, les transporteurs qui ferment la marche pour l’instant, le compteur est à 3293 souscriptions. », nous a-t-elle indiqué. Il y a de la marge et il faut maintenir le cap de la sensibilisation et de la mobilisation.
Bamba M.
Vie d’entreprise// Dépistage précoce du Cancer du sein en Côte d’Ivoire// ABIDJAN TERMINAL renouvelle son engagement
jeudi, 31 octobre 2024 13:30 Written by Admin
Abidjan Terminal, filiale d’Africa Global Logistics (AGL) et concessionnaire du 1er terminal à conteneurs du port d’Abidjan, a procédé le mercredi 30 octobre 2024, à la réalisation d’un don d’intrants à l’ONG HOPE LIFE dans le cadre du dépistage du cancer du sein. Cette activité qui s’inscrit dans une série d’actions initiées par le groupe AGL durant ce mois d’octobre rose, vise à réduire l’impact de cette maladie qui touche plusieurs milliers de femmes en Côte d’Ivoire.
Ce don d’Abidjan Terminal et de ses collaborateurs servira à offrir le dépistage à plus de 650 femmes des localités de Songon, Divo, Ferkéssédougou, Odienné, Tioro, et Rubino en Côte d’Ivoire. Outre cette action, Abidjan Terminal a entrepris également une campagne de sensibilisation interne à l’endroit de ses salariés sur l’importance du dépistage précoce et du soutien aux malades.
A cet effet, une conférence a été organisée, le mardi 22 octobre 2024, au cours de laquelle des professionnels de la santé ont partagé des informations cruciales sur la prévention et les moyens de lutte contre le cancer. De plus, durant tout le mois d’octobre, l’entreprise a initié des actions matérialisées par le port de tenues roses pour les collaborateurs et la pose de ruban rose sur ses engins et équipements de manutention, afin d’attirer l’attention sur cette cause, symbolisant ainsi la solidarité de l’entreprise dans la lutte contre ce cancer.
« Le cancer du sein reste l'un des cancers qui peut être efficacement combattu grâce à la prévention et au dépistage précoce. C’est pourquoi, nous avons mis un point d’honneur à organiser ces activités afin de sensibiliser nos collaborateurs sur les gestes simples qui peuvent sauver des vies. L’objectif pour nous, est de souligner notre ferme implication en faveur du bien-être de chacun de nos travailleurs et des communautés. » a déclaré Théodore GBAI, directeur des ressources humaines de Abidjan Terminal.
« Découvert tôt le cancer du sein se guérit en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi nous mettons un accent particulier sur le dépistage. Aussi, nous nous réjouissons qu’Abidjan Terminal l’ai si bien compris en subventionnant le dépistage pour plus de 650 femmes. L’entreprise nous donne, par ce geste, les moyens de contribuer activement à la réduction de l’impact de cette maladie sur les populations de l’intérieur du pays. » s’est réjoui Hervé AKA, coordonnateur projet de l’ONG HOPE LIFE.
À travers ces différentes actions durant ce mois d’octobre rose, Abidjan Terminal entend marquer son attachement à œuvrer au bien-être de ses collaborateurs mais aussi à contribuer à l’amélioration des conditions d’accès aux soins de santé des communautés locales.
Bamba M.
Sécurité privée//Secteur du gardiennage //Kouassi Mayard Jules dégage les grands axes de sa structure
samedi, 26 octobre 2024 22:10 Written by AdminMarqué depuis l’enfance par la sécurité des biens et des personnes, Kouassi Mayard Jules si tôt devenu adulte a mis sur pieds « Full force Security », une structure de gardiennage, dont il est revenu sur les grands axes le jeudi 24 octobre 2024 dernier son siège à Cocody Angré à l’occasion d’une rencontre avec la presse. Après les civilités d’usage et de salutations, il a tout de suite décliné les prérogatives de sa structure qui s’articulent autour des axes du gardiennage, des interventions rapides, de l’assistance, des gardes sinophiles, de la sécurité évènementielle, sans oublier la vente de matériels de sécurité, et les maitres-chiens. Pour le patron de Full force Security depuis la mise sur pied de sa structure, celle-ci dégage de bonne presse, dans la mesure où ses partenaires se disent fiers des différentes prestations. «(…) Les clients et nous, ne sommes pas partenaires par hasard, car nous remplissons nos parts de responsabilités et de promesses. Toute chose qui nous vaut leur profonde affection. Nous sommes une structure sérieuse qui se soucie quotidiennement de l’application à la lettre du contenu de son cahier de charge », note Kouassi Mayard Jules. Pour qui, au-delà de tout, l’une des questions fondamentales pour lui, reste l’employabilité de la jeunesse. A cet effet, il dira ceci : «(…) IL faut aider l’Etat à résorber la cruciale question de l’emploi. Il ne peut pas tout faire à lui seul. C’est très important et c’est ce A que nous essayons de faire », explique le patron de Full force.
Koné De Sayara
Police nationale// Mutuelle des retraités de la police de Côte d’Ivoire// La Murepo-CI affiche ses ambitions
jeudi, 24 octobre 2024 14:26 Written by AdminLa Mutuelle des retraités de la police de Côte d’Ivoire (Murepo-CI), dont les destinées sont présidées par Joseph Dja –Blé, ancien ministre de l’Intérieur et de la sécurité, est en marche et se projette dans l’avenir sous la houlette Joseph Dja-Blé, inspecteur général des services de Police et ancien président du Conseil régional du Looh–Djiboua, par ailleurs actuel président du conseil de surveillance de l’Office national de l’état civil et de l’identification (Oneci), depuis le 28 mars 2024 pour un mandat de trois (03) ans avec 100 % des suffrages exprimés, veut faire du concert.
Le ministre Dja –Blé, accompagné de son bureau, était face à la presse le mercredi 23 octobre 2024. La cérémonie avait pour cadre la Cité policière du Plateau. En présence donc des membres de son bureau et les hommes de médias, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, fort de ses nombreuses années d’expériences administratives et des affaires légales, il a rendu hommage à tous les policiers retraités membres de leur organisation, surtout aux différents pionniers.
Pour l’actuel président de la Murepo-CI, cette organisation socio-professionnelle qui a été mise sur pied depuis 2008, se veut une réponse à l’ennui, le vice, la l’oisiveté et le besoin, autant de différents maux auxquels sont quotidiennement confrontés tous les retraités sous le soleil de tropiques. De ce fait, il en découle très clairement donc que les objectifs sont clairs et se déclinent en des principes de promouvoir l’esprit de solidarité, d’entraide, devant permettre de contribuer au renforcement de la cohésion entre ses membres. Il est également question de conduire dans l’intérêt de ses membres et de leurs ayant-droits des actions de prévoyance et de protection sociale.
Sans oublier la clairvoyance d’établir et d’entretenir des relations avec les fonctionnaires de Police et les personnels civils en fin de carrière, en vue de préparer leur future adhésion à la mutuelle. De ces objectifs aux perspectives, il n’y a qu’un petit pas que le conférencier a franchi sans aucune difficulté.
Aussi, a-t-il annoncé que la structure va se doter d’un siège. Il signifiera également que grâce à l’altruisme du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, l’organisation bénéficiera d’un véhicule de liaison devant permettre de visiter les membres. Des activités génératrices de revenus (Agr), vont être créées en vue garantir les retraites. Bien d’autres actions sont en vue. La Murepo-CI revendique 600 adhérents à ce jour, dont 400 actifs. Et le président se propose d’aller à la rencontre de ces derniers pour de vives sensibilisations. Il a clos son propos en lançant un vibrant appel à tous les policiers à la retraite afin qu’ils rejoignent leur nouvelle maison le plus vite possible.
Koné De Sayara.
Légende : Le président de la Murepo-CI et les membres de son bureau lors de la cérémonie
Santé // Lutte contre le cancer du sein// COTE D’IVOIRE TERMINAL s’engage
mercredi, 23 octobre 2024 20:38 Written by AdminCôte d’Ivoire Terminal, filiale d’Africa Global Logistics (AGL) et concessionnaire du 2e terminal à conteneurs du port d’Abidjan, a offert le vendredi 18 octobre 2024, au centre national d’oncologie et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) d’Abidjan, un don d’intrants pour le dépistage et la prise en charge des malades atteints du cancer du sein.
Composé de médicaments et d’une subvention au dépistage de la maladie, ce don va permettre de financer des campagnes de dépistage et des soins médicaux contre le cancer du sein. Cette initiative symbolise l’engagement de l’opérateur portuaire et de ses collaborateurs en faveur de la lutte contre cette pathologie qui touche des milliers de femmes en Côte d’Ivoire.
En outre, afin de marquer sa mobilisation en faveur de lutte contre cette maladie, Côte d'Ivoire Terminal a fait de la sensibilisation une priorité, avec un accent particulier sur l'importance du dépistage précoce. Ainsi, l’entreprise a initié, en collaboration avec des experts, une campagne d'information et de dépistage interne, afin d’informer ses collaborateurs sur les dangers du cancer du sein et encourager les femmes à effectuer régulièrement les examens cliniques requis.
« En tant qu'entreprise responsable, Côte d'Ivoire Terminal s’engage à soutenir activement la lutte contre le cancer du sein par la sensibilisation tout en apportant notre contribution pour garantir un accès aux soins et aux informations à un maximum de femmes. Notre objectif à travers ce don, est de réduire significativement le nombre de femmes touchées par la maladie grâce au dépistage précoce. », a déclaré Madina ALLIALI, directrice administratif et financier de Côte d’Ivoire Terminal.
« Il est important pour nous de rappeler que le cancer du sein se guérit, à condition qu’il soit détecté tôt. C’est pourquoi la sensibilisation et le dépistage sont des outils essentiels dans cette lutte. Nous remercions Côte d’Ivoire Terminal pour cette initiative vitale, et encourageons toutes les entreprises à une mobilisation collective de sorte à avoir un impact considérable sur l’ensemble des populations à risque. Ensemble, nous pouvons sauver des vies en facilitant l’accès aux soins et aux informations pour toutes les femmes. », a rappelé le Professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly, Directrice du CNRAO.
Par ces initiatives, Côte d'Ivoire Terminal témoigne de sa volonté de s’impliquer activement dans les actions en cours en Côte d’Ivoire visant à contribuer à lutter contre le cancer du sein. L’entreprise réaffirme ainsi son engagement en faveur de la santé et du bien-être de ses collaborateurs ainsi que des communautés locales.
Bamba Mafoumgbé
Gestion des frontières//Abidjan Border Forum2024// Le Commissaire général salut l’engagement des Partenaires et du gouvernement ivoirien
mercredi, 23 octobre 2024 20:00 Written by AdminExperts, universitaires, partenaires techniques, financiers et acteurs de la société civile impliqués dans la gouvernance des frontières sont en conclave depuis ce 23 et ce jusqu’ au 25 Octobre 2024 au Parc des expositions d’ Abidjan- Port Bouet. Ce dans le cadre de Abidjan Border Forum 2024(ABF2024), une plateforme d’échange sur la gouvernance des frontières coorganisée par la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire(Cnf-ci) et la Commission de l’Union africaine( UA).
A l’ouverture des assises, c’est l’ambassadeur Bankolé Adeoyé, Commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de l’Union africaine qui a prononcé, au nom de Sem Moussa Mahamat Faki, le président de la Commission de l’UA, le discours inaugural sur le thème principal d’ABF2024:« Frontières vertes : entre ressources naturelles partagées et défis de sécurité »
A la tribune, l’ambassadeur Bankolé Adeoyé, a félicité les initiateurs de cette plate-forme, non sans inviter les participants à inscrire la problématique de la gouvernance des frontières en Afrique, dans la vision de l’Agenda 2063 de l’UA, à travers le Programme des frontières de l’Ua( Pfua-Giz). Aussi, il a invité les Etats africains qui ne l’ont pas encore fait, à ratifier la Convention de Niamey sur les frontières. Cette convention, faut-il préciser vise à promouvoir la coopération transfrontalière et à garantir le règlement pacifique des différends frontaliers
Le soutien du gouvernement ivoirien salué
Bien avant, le Préfet Hors Grade, Diakalidia Konaté, Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire, par ailleurs Commissaire général de ABF2024, a salué l’engagement du Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, pour ses nombreuses actions en faveur de la paix non seulement dans sous-région, mais aussi en Afrique.
« Il y a deux ans, plus précisément du 18 au 20 octobre 2022 s’est tenu Abidjan Border Forum 2022. L’organisation de ce forum répondait à des objectifs locaux, sous régionaux et continentaux bien précis. Dès son opérationnalisation en janvier 2020 à travers la mise en place de son Secrétariat exécutif, la commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire a mené des études dans les zones frontalières ivoiriennes. Ces études ont mis en exergue, plusieurs défis à relever en urgence. Il s’agit des défis de gouvernance, de sécurité, de prévention des conflits, de cohésion sociale et surtout de développement socio-économique durable de nos zones frontalières. Or, épousant les directives du Programme frontière de l’Union Africaine (PFUA- GIZ), le Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire s’est résolument inscrit, à travers ses actions, dans une vision de gouvernance intégrée des frontières terrestre, aérienne et maritime ivoiriennes et une approche holistique, en vue d’apporter des réponses durables à tous ces défis. », a- t-il rappelé.
Par ailleurs, la menace sécuritaire, du fait des groupes terroristes qui se déploie à grande échelle dans la sous-région ouest-africaine a fait des zones frontalières, des points d’appui de leur expansion, en raison de la fragilité de celles-ci. Les attaques terroristes à la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Burkina Faso en 2021, illustraient fort éloquemment cette situation. A cette menace terroriste venant du nord, il faut ajouter la piraterie maritime qui met à mal nos frontières maritimes, notamment dans le golfe de Guinée.
Aussi, la question de l’aménagement et du développement des zones frontalières occupe depuis quelques années, une bonne place dans les politiques publiques des pays africains. Ainsi, « le Programme Frontière (PFUA) et les initiatives des communautés économiques régionales (Cédéao, Uemoa…) constituent des évolutions notables dans l’approche stratégique des sous-régions africaines », a ajouté M. Konaté.
Pour le Commissaire général d’ABF2024, « Il est donc évident qu’une meilleure gouvernance et un développement socio-économique harmonieux et durables des zones frontalières constituent un rempart essentiel, pour faire face à la fragilité des zones frontalières, notamment concernant la menace terroriste, et un levier important de leur développement et de nos États. »
D’où, l’idée l’initiative de la création d’un forum international sur les frontières que nous avons dénommé « Abidjan Border Forum », dont le thème central pour la première édition était : « frontières et sécurité collective ».
Au nom du Commissariat général du Forum, il a adressé ses reconnaissances à la Commission de l’Union Africaine pour la décision de co-organiser la présente édition d’Abidjan Border Forum avec la Côte d’Ivoire, et pour le soutien de taille qu’elle apporte, pour la tenue de ce forum panafricain réservé spécialement aux acteurs frontaliers, notamment africains. Sans oublier les partenaires techniques et financiers, la GIZ/PFUA, les organisations du Système des Nations Unies, l’Union européenne, l’Usaid, les organisations sous-régionales africaines (CEDEAO, l’UEMOA, la CEAC, la SADEC) et les ONGs internationales.
L’engagement de la Commission de la Cédéao réaffirmé
Pour sa part, madame Touré Massandjé Liste, commissaire de la Cédéao en charge des affaires économiques et de l’agriculture, représentant le président de la Commission de la Cédéao, abondant dans le même sens, a dit tout le soutien de cette organisation régionale à cette plate-forme où sont débattues les problématiques liées à la gouvernance des frontières en Afrique.
« ABF2024 est une excellente opportunité pour plancher sur les questions liées à la gouvernance de nos frontières. Vue la complexité de la gestion de nos frontières, la Cédéao est résolument engagée et ABF répond à sa vision. Aussi, le thème principal qui est d’actualité, est un appel solennel aux défis du moment » a dit Touré Massandjé.
Empêché, le Premier ministre ivoirien Robert Beugré Mambé, était représenté par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité et de l’intérieur, le Général Vagondo Diomandé. Au nom du gouvernement ivoirien, il a félicité les partenaires à ce forum qui ouvre une belle lucarne à l’UA pour mieux faire connaitre le PFUA-GIZ « La Côte d’Ivoire est résolument engagée dans le maintien de la paix en Afrique. Merci au préfet hors grade Diakalidia Konaté, le Secrétaire exécutif de la Cnf-ci pour la mise en œuvre de la politique de gouvernance des frontières ivoiriennes, afin de faire des zones frontalières, des espaces de paix et de développement » a conclu le ministre Vagondo Diomandé
Bamba Mafoumgbé
Légende photo : Photo de famille des officiels présents à la cérémonie d’ouverture
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Auto-école //Restructuration du secteur// Le ministère des transports annonce la création d’un Haut conseil
mardi, 22 octobre 2024 08:00 Written by AdminOn s’achemine inéluctablement vers la mise sur pied d’un Haut conseil du patronat des entreprises des auto-écoles de Côte d’Ivoire. L’information a été rendue publique le mercredi 16 septembre 2024 par Coné Dioman, le directeur de cabinet du ministre des Transports Amadou Koné. C’était à l’occasion de la présentation du 3ème Prix de l’innovation enlevé par le Haut Conseil des transporteurs. A cette occasion, le patron du Cabinet représentait le ministre de tutelle Amadou Koné. « (…) Au nom du ministre, je félicite le lauréat pour ce Prix qui vient démontrer son engagement sans faille à faire du transport terrestre Ivoirien un label et un modèle dans la Sous-région. Attendez-vous à d’autres prix, tant que vous continuerez dans cette veine d’excellence », avait-il dit en substance. Et de lâcher : « (…) A l’image de votre structure, il sera mis sur pied le Haut Conseil des acteurs d’auto-écoles, de sorte à leur permettre de parler d’une seule et même voix. A leur niveau, nous devons avoir un seul interlocuteur, pas deux. Votre cas est un exemple à suivre et les gens d’auto-écoles vous suivront. Il y aura un Haut Conseil dans leur corporation », a promis avec certitude le Dircab. Qui ne donne cependant pas de date. C’est là le hic, quand on sait que l’Assemblée générale ordinaire et élective de cette faitière a été annoncée à plusieurs reprises et ça n’a jamais eu lieu. Si bien qu’on se demande qui bloque les travaux. En tout cas dans les états-majors des candidats, les choses piétinaient déjà. Mais avec cette annonce, le camp Koko Guillaume a appuyé de nouveau sur l’accélérateur. « (…) Quelque soit la date, nous sommes prêts et faisons confiance à notre cheval qui présente un près bon profil dû à toutes ses années d’expérience à la tête de l’Union nationale du patronat des entreprises d’auto-écoles de Côte d’Ivoire (Unapae-CI) », note Belba Sylla, sa directrice de campagne. Le candidat Koko Guillaume affiche lui aussi la même sérénité. En tout cas, les acteurs souhaitent que cette élection ait lieu le plutôt possible pour que cette faitière vienne mettre fin au désordre et à l’anarchie dans le secteur.
Koné Seydou
Légende : Le directeur de cabinet du ministre des Transports Coné Dioman lors de cette annonce.
Maroc/Assises de l’International ouvrière des transports à Marrakech ( Itf)// Les vérités de Bamba Drissa (Synactt-CI) aux responsables syndicaux
mardi, 22 octobre 2024 07:53 Written by AdminPrenant part aux assises de l’ITF à Marrakech au Maroc depuis la semaine du lundi 13 octobre 2024, Bamba Drissa du Syndicat national des chauffeurs des transports terrestres de Côte d’Ivoire (Synactt-CI), au constat de la réalité du terrain, estime que parmi plus de 200 syndicats présents à cette rencontre internationale, son syndicat de base est à une bonne enseigne: «(…) A ces assises, le constat incline à la réalité que les syndicats qui sont forts que nous ici, ce sont ceux de l’Afrique du Sud. S’agissant de l’Afrique de l’Ouest, c’est seulement le Nigéria. Mais pas forcément dans le secteur du transport terrestre. C’est nous qui avons des bureaux, c’est qui avons un personnel que nous payons. Nous sommes vraiment à la hauteur. Et j’en suis fier. Nous répondons aux normes et aux valeurs sociétales du syndicalisme », dit-il. Et De tirer à boulets rouges sur les syndicats qui dérapent: «(…) Au pays, nous avons des syndicats qui se sucrent sur le dos des chauffeurs par l’extorsion intempestive de fonds à travers la force de leurs biceps et triceps sans pouvoir rien faire en retour pour eux, même pas un petit courrier aux autorités dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail à travers l’application de la Convention collective interprofessionnelle liée au transport », regrette Bamba Drissa depuis le Maroc. Pas du tout content de ces syndicats qui se perdent en conjectures dans ces assises, Bamba Drissa lance : «(…) On parle de Convention collective, le chauffeur n’a pas un bon salaire, plutôt que l’enlever, tu contribues à l’enfoncer davantage. C’est dommage ». Il a cependant clos son propos sur des conseils d’entente, de cohésion et de travail, sources de tout développement : «(…) Mettons-nous au travail, soyons unis, mobilisons le maximum de moyens pour offrir à nos mandants le bien-être nécessaire dans le cadre de l’amélioration de leur conditions de vie te de travail », suggère Bamba Drissa. Le Synactt-CI, il faut le savoir, est à ce jour le syndicat leader des chauffeurs de Côte d’Ivoire et il revendique une implantation nationale sur toute l’étendue du territoire. Présidé par Koné vaffi, il se veut un syndicat républicain, où le dialogue a pion sur la violence dans les revendications.
Koné De Sayara
Légende/ A ces assises, au milieu Bamba Drissa
Vie- d’entreprise//Lutte contre le cancer du sein en Côte d’Ivoire// AGL mobilise ses collaborateurs
lundi, 21 octobre 2024 16:43 Written by AdminLe 17 octobre 2024, AGL et ses entités en Côte d’Ivoire, à savoir : AGL Côte d’Ivoire, Abidjan Terminal, Côte d’Ivoire Terminal, SITARAIL et CARENA ont organisé des séances de dépistage du cancer du sein pour l'ensemble de leurs collaboratrices. Cette action qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative octobre rose, vise à encourager les employés à prendre leur santé en main et à souligner l'importance du dépistage précoce comme moyen de prévention. Consciente de l'importance cruciale d’offrir des soins de qualité aux malades, l’entreprise a aussi assuré la prise en charge de séances de radiothérapie pour 150 femmes atteintes du cancer du sein, en partenariat avec le Programme national de lutte contre le cancer (Pnlc).
AGL a également subventionné l’achat d’intrants et de matériels médicaux pour la réalisation de dépistages gratuits du cancer du sein pour des centaines de femmes à Abidjan et San Pédro. Cette action représente une étape décisive dans le processus de traitement de ces patientes, souvent confrontées à des difficultés d’accès aux soins en raison de leurs conditions sociales. Par ailleurs, une conférence virtuelle a été organisée sur le thème : « Épidémiologie et diagnostic du cancer du sein », afin de sensibiliser sur l'importance du dépistage précoce, les causes, les facteurs de risques et les moyens de prévention de cette pathologie. Cette conférence a parmi de renforcer les connaissances des collaborateurs d’AGL en Côte d’Ivoire sur le cancer du sein et les moyens de mieux s’en prémunir.
«Le cancer du sein est devenu aujourd’hui un problème de santé publique dont les coûts de traitement restent relativement élevés pour les populations. En tant qu’entreprise citoyenne, AGL apporte à travers ses actions, une contribution concrète à la sensibilisation et à l'amélioration des conditions de traitement pour les femmes touchées par cette pathologie, en leur offrant la chance d’entamer leur traitement dans les meilleures conditions. », a déclaré Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL Côte d’Ivoire-Burkina Faso. En outre, à San Pedro, ville située à 350 kilomètres d’Abidjan et abritant le premier port mondial d’exportation du cacao, les équipes d’AGL Côte d’Ivoire ont organisé des séances de dépistage à l’endroit de toutes les femmes de cette entité. À travers ces initiatives, AGL réaffirme son engagement en faveur de la santé et du bien-être des populations.
Bamba Mafoumgbé
Milieux Dockers// Amélioration des conditions de vie et de travail// Les remèdes de deux grandes organisations professionnelles
dimanche, 20 octobre 2024 15:03 Written by AdminAmélioration des conditions de vie et de travail de ses membres d’une part et de celles de tous les dockers d’autre part au sein des plateformes portuaires du pays. C’est le substrat du point-presse organisé le samedi 19 octobre 2024 dernier par l’Union des syndicats des dockers solidaires (Usds) et le Groupement des syndicats des dockers pour le renouveau en Côte d’Ivoire (Gsdr-CI).
Dans leur déclaration liminaire commune lue par Guigréhi Aklégbou Pièrre, le porte-parole de cette forte coalition regroupant à ce jour 24 syndicats sur les 51 organisations de dockers auxquels ne cessent de s’ajouter d’autres syndicats, deux points essentiels ont été abordés, notamment : la problématique du plein –emploi en milieu docker et le projet de création d’une mutuelle sociale des travailleurs dockers. Sur le premier chapitre, l’orateur a, au nom de tous ses camarades, exprimé toute sa gratitude au Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara pour sa ferme volonté de faire référencier les ports Ivoiriens en les dotant de matériels et de textes à la pointe de la technologie moderne.
Toutefois, en dépit de ces acquis administratifs indéniables, des hics existent et bloquent l’avancement des choses comme cela se devait. Il s’agit notamment d’un illégal mode opératoire, basé sur la forte implication d’une certaine catégorie de dockers, appelée fraude ‘’bana-bana’’. Ce qui, à l’en croire, impacte négativement la retraite du travailleur docker, mais entraine aussi d’autres répercutions sociales beaucoup plus sévères comme le chômage chronique, avec ses revers sociaux couplés de tous les maux, à la clé les morts brutaux et les suicides. De ce pas sombre à la lueur d’espoir, il n y a qu’un seul petit pas que l’orateur a franchi sans transition aucune.
Pour lui en effet, cette mutuelle pourrait accueillir le fonds de solidarité prévu à l’article 40 du décret 2019-102 du 30 janvier 2029 portant statut particulier des dockers. Pour sa faisabilité, la main est tendue vers Amadou Koné, le ministre des transports. A cet effet, un administrateur financier lui est demandé avec un gestionnaire expérimenté pour le lancement des activités. Il a clos son propos en félicitant Asta Cissé rosa pour sa brillante élection à la tête du Sempa.
Koné De Sayara
Légende : photo de famille des syndicats lors de la cérémonie