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samedi 4 mai 2024
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Société

Société (701)

Réconfort//Décès de la mère du Premier ministre Patrick Achi// La Première Dame Dominique Ouattara aux côtés de la famille

mercredi, 29 novembre 2023 17:50 Written by

La Première Dame, Madame Dominique Ouattara s’est rendue au domicile du Premier Ministre ivoirien, M. Patrick Jérôme Achi, le mardi 28 novembre 2023, à la Riviera III, pour lui présenter ses condoléances et celles du Président de la République, suite au décès de la mère de ce dernier, survenu, le dimanche 5 novembre 2023.


La Première Dame, Madame Dominique Ouattara était accompagnée de Madame Maïmouna Koné, épouse du Vice-Président de la République, M. Touré Mamadou, Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, Madame Nassénéba Touré, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Madame Logboh Myss Belmonde Dogo, Ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté et de bien d’autres personnalités.


Absente du pays au moment du deuil, l’épouse du Chef de l’Etat a tenu, dès son retour au pays, à aller témoigner son soutien et sa solidarité à la famille éplorée dans cette période difficile qu’elle traverse. Au nom de sa famille et en son nom personnel, l’ex-Premier Ministre Jérôme Patrick Achi a remercié la Première Dame pour son soutien. Il a soutenu que la démarche de l’épouse du Chef de l’Etat ne le surprend guère en ce sens que durant toutes ces années, il a pu bénéficier du soutien et du réconfort de la Première Dame. C’est pourquoi, l’ancien Premier Ministre a tenu à remercier, en personne, le couple Présidentiel pour leur soutien durant ce deuil qui le frappe.

L’honneur est revenu à M. Mamadou Touré, porte-parole de la délégation de la Première Dame de donner le sens de la présence de l’épouse du Chef de l’Etat. En effet, M. Touré Mamadou a expliqué que dès son retour au pays, la Première Dame a tenu à venir présenter ses condoléances en son nom personnel et à celle du Président de la République à M. Jérôme Patrick Achi et aux membres de sa famille. Selon ce dernier, consciente des liens particuliers qui lient le Président de la République à son ancien Premier Ministre, la Première Dame a tenu à travers sa présence, à prendre sa part de deuil. Traduisant sa parole en acte, la Première Dame a remis sa part de contribution pour les obsèques de la mère de l’ancien Premier Ministre.


L’honorable Sotchi Assi Abel, député d’Assikoi, et porte-parole de la famille éplorée a remercié le couple Présidentiel pour leur soutien constant à l’endroit de M. Jérôme Patrick Achi. En effet, ce dernier a révélé que le Président de la République a été aux côtés de l’ancien Premier Ministre dès les premiers moments du deuil et durant tout le long des obsèques. Pour rappel, Madame Marianne le Du épouse Salvadori a tiré sa révérence à l’âge de 89 ans à Merdrignac, sa ville natale située dans les côtes d’Armor, en Bretagne, dans l’Ouest de la France. Son inhumation a eu lieu, le jeudi 9 novembre 2023, dans la stricte intimité familiale.

Source : Sercom cabinet de la Première dame de Côte d’Ivoire

 

Transport//12e Journée africaine de la sécurité routière// Le Dg de l’Oser sensibilise à la Grande mosquée de la Riviera Golf

lundi, 27 novembre 2023 16:24 Written by

La Grande mosquée de la Riviera Golf, a reçu M. Baffah Koné, le Directeur général de l’Office de sécurité routière, (Oser), le vendredi 24 novembre 2023 dernier. A la tête d’une forte délégation, le patron de cette structure, y était dans le double cadre de la 12ème édition de la Journée africaine de la sécurité routière (JASR 2023) et celui de la sensibilisation menée auprès des religieux. Ainsi, il faut rappeler si besoin en était, que cette étape de la Grande mosquée de la Riviera intervient après celle de l’Eglise Evangélique des Assemblées de Dieu Temple Ebenezer de Yopougon-Kouté le dimanche 19 novembre 2023. Le Dg de l’OSER et sa forte délégation ont eu droit à un bon accueil des fidèles, avec à leur tête, l’Imam principal, El Hadj Moumine Traoré et son adjoint El Hadj Bachir Ouattara. Au cœur du sermon, les questions liées à la sécurité routière surtout en prélude à la Can de l’hospitalité organisée ici même en Côte d’Ivoire à partir du mois de Janvier. Du haut du Minbar, l’Imam a rappelé tout le bien fondé de la sécurité routière, indiquant à cet effet, que les accidents n’honorent aucune religion. Il a ainsi exhorté les uns et les autres au strict respect du code de la route, de sorte à préserver les vies humaines. Pour sa part, le patron de l’Oser, a, expliqué que la célébration de la JASR qui est à sa 12ème édition, ira désormais au-delà d’Abidjan. Et que cette année, les villes de Yamoussoukro, Bouaké, San Pédro et Korhogo ont été associées à la célébration à la faveur de la 34ème édition de la Can, du 13 janvier au 11 février 2024. Ces villes auront à accueillir beaucoup de monde et la circulation sera dense, d’où une intensification de sensibilisation.
Koné De SAYARA

 

 

 

 

 

Transport//12e Journée africaine de la sécurité routière// Le Dg de l’Oser sensibilise à la Grande mosquée de la Riviera Golf

lundi, 27 novembre 2023 16:12 Written by

La Grande mosquée de la Riviera Golf, a reçu M. Baffah Koné, le Directeur général de l’Office de sécurité routière, (Oser), le vendredi 24 novembre 2023 dernier. A la tête d’une forte délégation, le patron de cette structure, y était dans le double cadre de la 12ème édition de la Journée africaine de la sécurité routière (JASR 2023) et celui de la sensibilisation menée auprès des religieux. Ainsi, il faut rappeler si besoin en était, que cette étape de la Grande mosquée de la Riviera intervient après celle de l’Eglise Evangélique des Assemblées de Dieu Temple Ebenezer de Yopougon-Kouté le dimanche 19 novembre 2023. Le Dg de l’OSER et sa forte délégation ont eu droit à un bon accueil des fidèles, avec à leur tête, l’Imam principal, El Hadj Moumine Traoré et son adjoint El Hadj Bachir Ouattara. Au cœur du sermon, les questions liées à la sécurité routière surtout en prélude à la Can de l’hospitalité organisée ici même en Côte d’Ivoire à partir du mois de Janvier. Du haut du Minbar, l’Imam a rappelé tout le bien fondé de la sécurité routière, indiquant à cet effet, que les accidents n’honorent aucune religion. Il a ainsi exhorté les uns et les autres au strict respect du code de la route, de sorte à préserver les vies humaines. Pour sa part, le patron de l’Oser, a, expliqué que la célébration de la JASR qui est à sa 12ème édition, ira désormais au-delà d’Abidjan. Et que cette année, les villes de Yamoussoukro, Bouaké, San Pédro et Korhogo ont été associées à la célébration à la faveur de la 34ème édition de la Can, du 13 janvier au 11 février 2024. Ces villes auront à accueillir beaucoup de monde et la circulation sera dense, d’où une intensification de sensibilisation.
Koné De SAYARA

 

 

 

 

 

Afrique de l’ouest // Réaffirmation des frontières entre la Côte d’Ivoire et le Ghana// Les experts à la rencontre des populations

samedi, 25 novembre 2023 11:38 Written by

En prélude aux activités de réaffirmation des frontières terrestres entre les deux pays, la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (Cnfci) et la Commission des frontières du Ghana( GhbC) ont organisé conjointement les 23 novembre à Newtown au Ghana et 24 novembre 2023 à Noé en Côte d’Ivoire, une mission conjointe d’information et de sensibilisation des autorités préfectorales, administratives, militaires, coutumières ainsi que des populations des deux pays sur le démarrage des activités préalables à la réaffirmation des frontières terrestres communes. Il s'agit, notamment de la reconnaissance et des relevés topographiques des bornes sur 150km. Rapportent des sources officielles ivoiriennes.

Au cours de ces séances de sensibilisation, M. Diakalidia Konaté, Secrétaire exécutif de la Cnfci et Général Emmanuel Kotia Coordonnateur national de GHBC ont, d’une même voix, appelé l’ensemble des autorités et les populations frontalières à accompagner efficacement la phase opérationnelle de ces activités de réaffirmation.
Pour le Secrétaire exécutif de la Cnfci, ces séances de sensibilisation sont très importantes pour les deux commissions, car, les bornes datent de plus d’un siècle et sont éloignées les unes des autres. De plus, avec la même langue locale, les mêmes pratiques culturelles et d’autres intérêts communs, il y a lieu de faire en sorte que les acquis culturels soient préservés. C’est pourquoi, l'accompagnement de tous est souhaité a-t-il expliqué.

Quant au Coordonnateur national de Ghbc, il a soutenu que Newtown est un point important, car c’est la ville qui abrite le piquet qui marque la délimitation entre les deux pays. Il a souhaité que les populations frontalières maintiennent de bonnes relations et a ensuite donné les raisons de cette réaffirmation et densification de la frontière terrestre, en raison de la constatation de plusieurs bornes endommagées, la longue distance entre les bornes et l'identification de la borne véritable frontalière.
Par la suite, les deux autorités ont invité les populations à cultiver la paix et la cohésion sociale et à recourir chaque fois que de besoin, à leurs autorités pour trouver des solutions pacifiques et durables aux problèmes qui pourraient les opposer. « Maintenons l'esprit de bon voisinage et promouvons la paix et la coexistence pacifique entre nous. La frontière est une passerelle qui sert à intégrer harmonieusement les peuples, ce n'est pas une barrière. Nous sommes condamnés à vivre ensemble. Je demande donc de mettre tout en œuvre pour régler les conflits à nos frontières. Ce qui va nous permettre de lutter contre les trafics illicites en mer, l'orpaillage clandestin, la criminalité, le terrorisme », a conclu M Diakalidia Konaté.

Par ailleurs, ajoutent nos sources, les chefs de délégation des deux pays ont appelé à la mise en place de cadres de concertation entre les autorités préfectorales, administratives, militaires et coutumières des deux pays, en vue d'une meilleure communication et réactivité.
En réponse aux messages de sensibilisation, les responsables des autorités administratives des deux pays, Kwabenan Okyere Darko-Mensah ministre régional de l'Ouest du Ghana, et Légré Koukougnon, préfet de la région du Sud-Comoé, préfet du département d'Aboisso, ont tous marqué leur engagement à entretenir les bonnes relations et les liens séculaires qui existent entre les peuples frères du Ghana et de la Côte d’Ivoire.
Le chef du village de Noé, Nanan Assi Atchan II a, quant à lui, affirmé l’engagement de la population à accompagner les opérations en cours ainsi que les initiatives du vivre ensemble dans cette bande frontalière.
« Nous entretenons de bonnes relations avec nos frères du Ghana, car nous avons nos familles de part et d'autre, nos champs de part et d'autre. Nous sommes très engagés dans cette sensibilisation, parce que notre rôle est de relayer les messages du gouvernement », a-t-il reconnu.
Pour information, il s’est tenu du 15 au 17 mai 2023 à Grand-Bassam en Côte d’Ivoire, la troisième rencontre de la Commission Technique Mixte de Réaffirmation des Frontières Terrestres et de Mise en œuvre de la Décision du Tribunal International du Droit de la Mer sur la frontière maritime entre la Côte d’Ivoire et le Ghana (CTMRM-CI-Ghana).
Au terme de cette rencontre, il a été recommandé de procéder à la réaffirmation de la frontière terrestre sur 50km à partir de la borne BP 55 du 21 novembre au 22 décembre 2023. Par la suite, 100 km supplémentaires ont été pris en compte avec l'aide du partenaire Giz qui soutient financièrement ces opérations. La sensibilisation des populations frontalières constitue la première étape et une phase importante pour la réussite de ces opérations.
Bamba M.

 

Région de la Mé//Obsèques de Le Duc Marianne// La Côte d'Ivoire dit Yako à Patrick Achi

dimanche, 19 novembre 2023 19:52 Written by


La région de La Mé en deuil avec elle le Premier ministre Patrick Achi qui a perdu sa génitrice Le Duc Marianne épouse Salvador décédée le 5 novembre 2023, en France.
Après l'enterrement, les obsèques se sont déroulées ce week-end à Adzopé en présence du Premier ministre Patrick Achi qui a assisté à l'enterrement de sa génitrice en France. L'information est rapportée par La Mé TV sur sa page Facebook. La région de La Mé et toute la Côte d'Ivoire ont rendu un hommage ce week-end à Le Duc Marianne épouse Salvador qui a donné au pays l'un de ses plus brillants cadres.

A la place de la nouvelle gare d'Adzopé en présence du Premier ministre Patrick Jérôme Achi, président du Conseil régional de La Mé et son épouse Florence Achi entourés de leurs familles, un hommage a été rendu à Le Duc Marianne épouse Salvador, le 18 novembre 2023.
A cette occasion, se sont déplacés des membres du gouvernement, le corps préfectoral de la région de La Mé, les directeurs et chefs de services, les cadres, les sénateurs, députés, maires, conseillers économiques et sociaux, les vice-présidents et le personnel du Conseil régional de La Mé. A ceux-là, il faut ajouter des populations des régions du Gontougo, des Grands Ponts, de Gbêkê, du Lôh-Djiboua, du Woroba, du Tonkpi, du Moyen Cavally.
A côté, l'on pouvait dénombrer la chefferie traditionnelle des différentes régions de la Côte d'Ivoire, la famille de l'ex-Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, des associations et clubs de soutien au président de la région et à son épouse. Tous sont venus apporter leur soutien et leur réconfort aux familles N'Cho Achi, Atsé Kouassi et Le Duc.
A noter que Le Duc Marianne épouse Salvador a tiré sa révérence à l’âge de 89 ans à Merdrignac, sa ville natale située dans les Côtes d’Armor, en Bretagne, dans l’ouest de la France. Son inhumation a eu lieu le jeudi 9 novembre 2023, dans la stricte intimité familiale.
Représentant le Président de la République, Alassane Ouattara, le président de l'Assemblée nationale, Adama Bictogo et l'Ambassadeur de Côte d’Ivoire à Paris, Sem Maurice Bandaman, étaient le jeudi 9 novembre 2023, à Merdrignac en France, aux obsèques de la mère de l'ancien Premier ministre Patrick Achi.
Bamba Mafoumgbé

 

Canfoot2023//Sécurité routière en Côte d’Ivoire// Le message de Kone Vaffi (Cscrao) aux conducteurs internationaux

dimanche, 19 novembre 2023 10:44 Written by

A moins de deux mois de la Coupe d’Afrique des nations (Can), qui se déroulera en Côte d’Ivoire, toutes les couches socio -professionnelles mettent les bouchées doubles. La question de la sécurité routière devient de plus en plus une préoccupation de premier plan pour tout le monde. C’est dans ce contexte que Koné Vaffi, le président de la Confédération des syndicats de conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (Cscrao), était à la gare routière d’Anyama (Nord d’Abidjan) le 8 novembre 2023.
En sa qualité d’invité d’honneur du Collectif des transporteurs et fédérations de chauffeurs d’Anyama, le président de la Cscrao, en a profité pour exhorter tous les conducteurs routiers de la Sous-région à faire preuve de prudence et de strict respect du code de la route. Pour lui, tout conducteur de quelque pays que cela soit, à destination de la Côte d’Ivoire, doit obligatoirement observer les lois ivoiriennes. Au-delà du strict respect code de la route, il les a invités à la sagesse dans les actes, les propos et les comportements. « (…) Cette Can, c’est celle de l’hospitalité.
Par conséquent, tous ceux qui vivent sur le sol Ivoirien, doivent en faire leur préoccupation. Chaque habitant de ce pays se doit d’être un ambassadeur, de sorte à rendre inoubliable cette haute compétition Africaine », a insisté Koné Vaffi. Qui en aussi profité pour vanter les infrastructures routières de la Côte d’Ivoire à la veille de cette rencontre. « (…) Chaque cérémonie des acteurs du transport, doit être une occasion de reconnaitre les mérites du Président Ouattara. Toutes les voies internationales qui mènent vers Ebimpé sont bitumées. Alors, conducteurs professionnels, prenons en soins avant, pendant et après la Can. Ce sont des trésors pour nous », a-t-il conclu.
K. S

 

Transports// Sensibilisation sur la sécurité routière à Anyama// Drissa Konaté du CTFCA veut une cité propre

vendredi, 17 novembre 2023 17:38 Written by

Après avoir organisé une opération de sensibilisation sur la sécurité routière le 8 novembre 2023 à la gare routière d’Anyama, Drissa Konaté, le président du Collectif des transporteurs et des fédérations des chauffeurs d’Anyama (CTFCA), poursuit cet exercice avec acharnement sur le terrain. C’est dans ce contexte qu’il a sillonné la cité de la Cola le 13 novembre. A cette occasion, il a véhiculé le message du strict respect du code de la route du ministre des Transports aux conducteurs, chauffeurs, usagers, passagers et vendeurs ambulants. «(…) Au nom de Sako Brahima, Directeur régional des Transports Abidjan Lagune II, au nom de notre ministre M. Amadou Koné , au nom de notre maire, Fatim Bamba qui veut que sa cité soit rayonnante avant, pendant et après la Can de l’hospitalité, que sa cité soit référencée en matière d’éclat, en mon nom personnel et au nom de tous les membres de mon organisation professionnelle qui sont ici avec moi, nous venons vous exhortez au strict respect du code de la route. Nous sommes à quelques jours seulement d’un rendez-vous historique où l’image de notre pays compte assez. Chacun et chacune des populations d’Anyama se doit d’être un ambassadeur de notre pays », disait Drissa Konaté à chacune des étapes de sa sensibilisation. Il profitait de l’occasion pour rendre un vibrant hommage aussi bien au Président de la République Alassane Ouattara, au ministre des Transports, sans oublier de souhaiter une très bonne chance au Premier ministre Beugré Mambé, par ailleurs ministre des Sports pour de pleins succès dans cette CAN. « (…) Monsieur le Premier ministre et ministre des Sports, la corporation des acteurs du transport de la cité de la cola se joint à moi pour vous souhaiter une très bonne dans cette CAN. Plein succès et que Dieu vous rehausse doublement. En prime la bonne organisation et en secundo, le trophée », indique Drissa Konaté.
Koné De Sayara
Légende/ Une vue de cette sensibilisation où Konaté Drissa est à l’œuvre

 

Dossier//Lutte contre le terrorisme aux frontières et dans les zones urbaines// « La Côte d’Ivoire est encore loin d’être à l’abri de nouvelles attaques », selon des experts

mardi, 14 novembre 2023 11:57 Written by

« Alors même que la Côte d’Ivoire semble mieux placée que beaucoup de ses pays voisins pour faire face à la menace d’une insurrection jihadiste, la plupart des responsables ivoiriens ont bien compris que ce n’était pas le moment de se reposer sur ses lauriers. Ils savent très bien que les centaines de pistes de brousse non surveillées qui relient le pays à ses nombreux voisins sont des failles potentielles qui pourraient servir de point d’entrée pour les groupes jihadistes. Nombreux sont ceux qui estiment que la Côte d’Ivoire est encore loin d’être à l’abri de nouvelles attaques, y compris peut-être dans les zones urbaines, en dépit de tous les nouveaux déploiements militaires dans les six régions septentrionales au cours des dernières années.
Toutefois, on peut dire que, d’une manière générale, la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie et devrait poursuivre les stratégies mises en place par le gouvernement pour renforcer la sécurité le long de ses frontières septentrionales, en parallèle aux programmes de réduction de la pauvreté et du chômage dans la région. D’autres investissements dans les économies locales, les relations entre les communautés et l’armée, la coopération militaire transfrontalière et les capacités militaires seront également nécessaires pour aider la Côte d’Ivoire à continuer à repousser les groupes jihadistes qui ont semé souffrance et instabilité dans les pays voisins. » C’est la conclusion d’un rapport sur la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest produit par l’Ong International Crisis Group. Produit à Bruxelles, 11 août 2023, le rapport dont le titre est : « Empêcher les jihadistes de pénétrer dans le nord de la Côte d’Ivoire »,(Crisis Group Briefing Afrique N°192 Abidjan/Bruxelles, 11 août 2023) donne froid dans le dos, en parcourant certains passages.
Surtout au moment où le cœur de la Côte d’Ivoire sportive bat au rythme de la Coupe d’Afrique des Nation/ Football 2024 qui aura lieu en Janvier et Février 2024, dans six villes ivoiriennes dont Korhogo, San pedro et Abidjan. Surtout ces deux villes portuaires vu que l’objectif de ces bandes armées est de s’offrir un port d’attache pour mieux mener des commerces illicites.
Mais que dit la synthèse dudit rapport ?
Dans la synthèse les rapporteurs du document indiquent : « Depuis leurs bases dans le nord du Mali et l’est du Burkina Faso, les groupes jihadistes du Sahel se sont déplacés vers le sud en direction des pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, et on pourrait craindre qu’ils ne finissent par s’y établir. Des groupes d’insurgés se sont installés dans les forêts le long des frontières méridionales du Burkina Faso avec le Bénin, le Ghana, le Togo et la Côte d’Ivoire. Si on compare la Côte d’Ivoire aux États du Sahel, dans lesquels les jihadistes progressent régulièrement, on peut constater que le pays a plutôt bien réagi, en associant la sécurité à une approche socio-économique inclusive. Les autorités d’Abidjan devraient poursuivre leurs efforts en matière de sécurité, notamment en soutenant les initiatives régionales d’échange de renseignements. Elles devraient également travailler à la mise en place d’une coopération militaire bilatérale avec le Burkina Faso et éventuellement avec les États côtiers tels que le Bénin, le Ghana et le Togo. Enfin, elles devraient intensifier leurs efforts pour instaurer la confiance entre les forces de sécurité et les habitants du nord, tout en renforçant leurs investissements dans des programmes qui assurent des moyens de subsistance, en particulier aux jeunes et aux femmes, en veillant notamment à ce que ces programmes touchent les villages les plus reculés.
La situation sécuritaire est inquiétante dans une grande partie de la région. Les jihadistes sont en marche dans le nord et le centre du Mali et au Burkina Faso, où un habitant sur onze a été déplacé. »
D’autres belles feuilles du précieux document
« En outre, Hamadoun Koufa, le chef de la Katiba Macina du GSIM, aurait chargé un jihadiste burkinabè, connu sous le nom de guerre de Hamza, de mettre en place des unités dans le nord de la Côte d’Ivoire et d’y recruter des combattants. Selon le chef des services de renseignement français, Bernard Emié, lors d’une rare allocution publique en 2021, les trois principaux dirigeants du GSIM auraient filmé une autre vidéo en février 2020, dans laquelle ils se mettaient d’accord pour élargir leurs insurrections du Sahel vers le sud, dans les pays du golfe de Guinée, notamment la Côte d’Ivoire et le Bénin.
Malgré tous ces signaux, la Côte d’Ivoire ne s’attendait pas aux incursions d’insurgés qui ont commencé le long de sa frontière de près de 600 kilomètres avec le BurkinaFaso,« En juin 2020, des dizaines de combattants du GSIM, à moto, ont tué quatorze soldats dans un poste mixte armée-gendarmerie dans le village de Kafolo, au nord du pays, à moins de deux kilomètres de la frontière. Les observateurs ont considéré cet attentat comme des représailles à l’opération Comoé, une offensive ivoiro-burkinabè de lutte contre le terrorisme qui avait démantelé l’infrastructure des insurgés à l’intérieur et autour du parc national de la Comoé, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, un mois plus tôt. »
Aussi, la source ajoute que : « L’offensive de la Comoé était la première opération conjointe antijihadiste dans la région et faisait suite à la localisation par les services de renseignement d’un commandant jihadiste recherché dans le nord de la Côte d’Ivoire. Kafolo est un point d’entrée stratégique particulièrement exposé aux attaques jihadistes en raison de sa proximité avec la frontière burkinabè et le vaste parc de la Comoé. Les forces de sécurité ont capturé un coordinateur présumé du raid et interrogé des dizaines d’autres personnes, dont la plupart étaient des hommes de l’ethnie peul de Kafolo, qui ont depuis quitté le village. »
Attention à ces atouts qui pourraient devenir des handicaps
Le rapport dit que : « Le gouvernement parfaitement conscient que les atouts de la Côte d’Ivoire pourraient devenir des handicaps, notamment sa position de première puissance économique de l’Afrique de l’Ouest francophone. La richesse relative du pays, ainsi que les liens étroits d’Abidjan avec l’ancienne puissance coloniale, la France, pourraient faire de la Côte d’Ivoire une cible privilégiée des acteurs extérieurs qui tentent
d’attiser le sentiment antigouvernemental. « La Côte d’Ivoire est une vitrine de l’Occident », a déclaré un observateur à Crisis Group, faisant référence aux relations du pays avec les bailleurs de fonds européens et autres qui précise : « En termes de propagande, déstabiliser la Côte d’Ivoire aurait des répercussions considérables ». Par ailleurs, mentionne avec force ledit rapport : « La Côte d’Ivoire prépare également deux évènements de premier plan à court terme : la Coupe d’Afrique des Nations de football, qui devrait se tenir dans les stades de tout le pays en janvier-février 2024, et une élection présidentielle en octobre 2025.En dehors de la dimension de cible, trois questions préoccupent tout particulièrement les responsables ivoiriens.(…) Le souci principal du gouvernement aujourd’hui est l’afflux de réfugiés en provenance du Burkina Faso. »
Dans un premier temps, ces personnes ont principalement traversé la frontière pour trouver refuge auprès de parents ou de familles d’accueil jusqu’à ce que les violences s’apaisent dans leur pays. Mais depuis le coup d’État d’octobre 2022 (Burkina Faso) à Ouagadougou, les chefs militaires burkinabè ont intensifié leurs efforts de lutte contre l’insurrection en recrutant massivement des « volontaires pour la défense de la patrie », ou milices de volontaires. (…) Cette situation a conduit le nombre de réfugiés arrivant dans le nord de la Côte d’Ivoire à plus que quadrupler entre mars et juillet pour atteindre 32 000 au moment de la rédaction de ce rapport. La majorité d’entre eux sont des ‘peuples nomades du Sahel’ dont des familles avec des enfants et beaucoup sont venus avec du bétail. ‘Ces peuples nomades du Sahel’ sont moins bien perçus par les locaux que d’autres groupes ethniques de la région, ce qui fait craindre que leur présence puisse créer des tensions. Les autorités craignent également que des jihadistes ne profitent de l’afflux de réfugiés pour s’infiltrer. » (voir encadré)
Attention au secteur de l’orpaillage illégale
Par ailleurs, ajoute la source, « L’orpaillage est une autre source d’inquiétude, héritage du conflit civil en Côte d’Ivoire, qui a vu le nord du pays échapper au contrôle de l’État pendant près d’une décennie, de 2002 à 2011. Les chefs rebelles ont encouragé l’orpaillage et se sont procuré une grande quantité de minerai auprès des contrebandiers pour financer leur mouvement. Tengréla, une ville située à l’extrême nord de la Côte d’Ivoire et à cheval sur la frontière malienne, est un véritable casse-tête. Les gisements d’or de Tengréla attirent des milliers de jeunes hommes et femmes. Les jeunes hommes de la région sont souvent encouragés par leurs mères à se lancer dans l’extraction de l’or, faute d’autres opportunités, tandis que les jeunes femmes considèrent les sites miniers comme des refuges contre les structures sociales traditionnelles et les rôles dévolus aux hommes et aux femmes.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Encadré : De 18 mille le nombre est passé à plus de 32 mille réfugiés
La Côte d’Ivoire, face à l’affluence a décidé de fournir une « assistance humanitaire » à plus de 18 000 réfugiés burkinabè. Face à la forte augmentation du nombre de déplacés qui fuient les violences au Burkina Faso, le Conseil national de sécurité ivoirien a décidé d’organiser leur accueil, pour l’instant à titre provisoire.
Le Conseil national de sécurité (Cns), présidé par le président Alassane Ouattara, le 12 avril, a annoncé l’aménagement de deux sites de transit pour accueillir les quelque 18 000 réfugiés du Burkina Faso fuyant les violences jihadistes qui frappent le nord du pays. Le communiqué du Cns annonce également l’« aménagement en cours de deux sites de transit dans les départements de Ouangolodougou (nord) et Bouna (nord-est), destinés à accueillir provisoirement » 18 846 réfugiés, un nombre estimé par le Haut- Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr). Le nombre de réfugiés a bondi en un peu plus d’un an : en février 2022, le Hcr en dénombrait environ 7 000. En Juillet 2023, ce chiffre a presque quadrupler entre mars et juillet, pour atteindre 32 000 au moment de la rédaction du rapport de Cris Group.
Selon la source officielle ivoirienne, les personnes recensées sont pour l’instant « accueillies par les communautés locales » dans le nord et dans le nord-est de la Côte d’Ivoire. Certains réfugiés ont été accueillis par des proches ou des parents dans cette région où les mêmes familles habitent parfois de part et d’autre des 620 km de frontière qui sépare les deux pays.
B. M


Légende photo : Les forces de défenses et de sécurité veillent au grain( Ph :RD)

 

 

Santé// Nocivité des produits du tabac// Experts et journalistes africains appellent à sa réduction

lundi, 13 novembre 2023 11:46 Written by

Dans le cadre de la lutte contre la nocivité des produits du tabac, Integra Africa a organisé le jeudi 09 Novembre 2023, un webinaire sur « La science et la réduction des Méfaits ». Un thème qui a capté l’intérêt de journalistes issus de plusieurs pays africains dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Mali, entre autres.


Cette belle tribune interactive animée par les Docteurs Kanta Ka du Sénégal, chercheur en cancérologie dans la région sahélienne, et Samuel Mukandi de la République Démocratique du Congo (Rdc), Directeur Général du Tobacco Harm Réduction Congo, a été une opportunité pour les experts et les hommes des médias d’appeler à la réduction de la nocivité liée au tabagisme. Ils ont préconisé la prise de mesures significatives dont la finalité est la réduction des risques.

La réduction des risques liés aux méfaits du tabagisme est devenue un impératif pour ne pas dire une priorité pour les pays africains. Les chiffres relatifs à la nocivité de la cigarette et leurs conséquences sur la santé des populations montrent à suffisance la nécessité d’agir de façon urgente.

Le Docteur Kanta Ka indique que le tabagisme est l’une des principales causes de cancer, des maladies pulmonaires et des accidents vasculaires cérébrales (Avc). S’y ajoutent l'impact financier et social.
Une situation qui, aux yeux de ce spécialiste, est évitable dans la mesure où « sur 40% des cas de cancer dus au tabagisme, il est possible de les réduire de 20%. De même indique t'il, 70% de personnes qui utilisent le tabac souhaitent arrêter.

Ces dernières années, la science et la technologie ont a permis le développement d’un système sans fumée. Ils sont fondamentalement différents et ont le potentiel d'être moins nocifs que continuer à fumer la cigarette. La principale cause des méfaits du tabagisme est principalement liée aux niveaux élevés de produits chimiques nocifs présents dans la fumée de cigarette produite par la combustion du tabac. En éliminant la combustion, comme c'est le cas avec les produits sans fumée (produits de tabac chauffé, cigarettes électroniques etc.), le niveau de produits chimiques nocifs peut être considérablement réduit par rapport à fumée de cigarette.

Les produits sans fumée ne sont pas sans risque et fournissent de la nicotine, qui crée une dépendance. En offrant aux fumeurs adultes l'accès et informations sur, de meilleures alternatives, la prévalence du tabagisme à l’échelle mondiale peut être réduite plus rapidement.

Afin d’y arriver, la reglementation de tous les produits qui arrivent dans nos marchés et leur circuit de distribution est primordiale.
Il s’agira d’initier des campagnes mais aussi des règlementations qui permettront aux décideurs et aux populations de comprendre l’enjeu.

Dans la même foulée, Dr Samuel Mukandi a mis le doigt sur les difficultés financières qui minent les campagnes de sensibilisation contre les méfaits du tabagisme, malgré l’engagement et la détermination des acteurs engagés dans cette cause.
Bamba M.

 

JNP2023//Partenariat Etat-Secteur privé autour de la Rse // Des experts font des suggestions sur la mise en place d’une feuille de route

jeudi, 09 novembre 2023 13:10 Written by

« Partenariat Etat-Secteur privé autour de la RSE : Quelle feuille de route ? » Tel était le thème du deuxième panel de la 6è édition de la Journée nationale de partenariat (JNP) qui s’est déroulé le mardi 7 novembre 2023, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
Les débats ont été animés par six experts du domaine et des représentants du gouvernement. Il faut citer, Eric Ouattara, représentant du ministère du Commerce et de l’Industrie, Kouadio Larissa, conseiller technique au ministère des Finances et du Budget et Catherine Diop, membre de la Commission RSE) de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci). L’on pouvait compter aussi parmi les panelistes Dr Becho Isabelle, enseignante-chercheure, Laetitia Gadegbeku Ouattara, directrice-pays d’Endeavour Mining, Stéphane Pfeiffer, adjoint au maire de la ville de Bordeaux (France), chargé de l’économie sociale et solidaire.
Les débats ont été véritablement marqués par la communication introductive de Dr Traoré Bakari, avocat à la Cour et expert en gouvernance-RSE-éthique. Le spécialiste a notamment mentionné des défis qui devront être relevés à l’effet d’une mise en place effective d’une feuille de route sur la question de la RSE. Pour lui, il faut tout d’abord renforcer la gouvernance des entreprises en Côte d’Ivoire, la compétence des hommes commis à l’implémentation de la démarche. Il souhaite également que la RSE soit introduite dans la gestion des PME. L’objectif sera d’accroitre leur compétitivité. « Les PME ne pourront pas exister si elles ne sont pas jugées socialement », explique-t-il. M. Traoré Bakari demande aussi d’insérer la question de la RSE dans les orientations stratégiques de l’entreprise. De ce fait, les dirigeants devront accepter d’intégrer les coûts de la mise en œuvre de la RSE dans leurs différents budgets. Pour faire face au changement climatique, il est nécessaire, ajoute-t-il, d’instaurer une fiscalité verte.
De nombreuses suggestions en lien avec la mise en place de ladite feuille de route ont été faites par l’ensemble des panelistes : Formation continue sur la RSE, création de prix sur la démarche, insertion de clause RSE dans les contrats.
De façon spécifique, Eric Ouattara du ministère du Commerce et de l’Industrie a suggéré la structuration des actions du Partenariat Etat-Secteur privé pour les atteintes des objectifs du développement durable (ODD). Il n’a pas oublié le développement des compétences académiques des acteurs ainsi que l’exemplarité de l’Etat en ce qui concerne la pratique.
La représentante du Patronat, Catherine Diop, a pour sa part, appelé à la mise en place d’un groupe consultatif pour contextualiser les normes relatives à la RSE. En ce qui concerne l’Etat, elle exige que le gouvernement fasse un bilan en matière d’implémentation de la démarche. Le Patronat, de son côté, doit continuer ses actions de promotion des bonnes pratiques RSE pour inciter l’ensemble des entreprises à s’y investir. « La RSE n’est pas faite seulement pour les multinationales, mais pour tout type d’entreprise», souligne Catherine Diop.
Bamba M.

 

 

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