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lundi 20 janvier 2025
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Reportage//Environnement- Lutte contre le désordre urbain dans le District d’Abidjan //Abidjan en quête d’un cadre de vie plus assainie

samedi, 19 octobre 2024 15:17 Written by

Le District autonome  d’Abidjan, est depuis plusieurs mois, en plein dans un processus de lutte contre le désordre urbain, pour assainir le cadre de vie,  booster le tourisme et protéger l’environnement. Malgré parfois  des résistances de  la part de certains acteurs économiques

 

Carrefour vidange dans la commune d’Abobo, sur l’axe Abobo-Zoo.  Il est 9heures ce Vendredi 27 Septembre 2024. Sous la fine pluie, les coups  de  klaxon et les vrombissements du moteur des mini-cars communément appelés Gbaka en rajoutent à l’ambiance matinale des grands jours.


Les ébénistes et menuisiers, pourtant déguerpis sont en pleine dans la  recolonisation de certains espaces.  Ces artisans s’activent à exposer à nouveau leurs meubles à la vente. Comme si de rien était,  d'autres,   des démarcheurs occasionnels appellent des clients de passage à venir passer commande.


Nous profitons de l’occasion pour échanger avec l’un d’entre eux. N. Koné, la vingtaine révolue, est apprentis ébéniste. Chaque matin, il rallie son domicile familial sis à Abobo -Derrière rails, à ce qui lui reste à son maitre comme atelier. Ici, des meubles en bois Bété, en passant par le Fraké au Framiré, cet orfèvre du bois a du talent. Cigarette entre  les  lèvres dont il n’hésite pas à nous jeter la fumée au visage, N. Koné  manipule à souhait, son rabot et son marteau, afin  de  sortir des accessoires qu’il assemble en chaises et fauteuils qu’il expose à la crié, sous un abri de fortune, sur le flanc d’une pente accidentogène en cas de fortes pluie. Avec un catalogue bien garnie de photos de meubles, il ne s’empêche pas d’engager avec nous d’intenses négociations. Comme le font d’ailleurs d’autres squatters qui jouent au chat et à  la sourie avec la brigade de salubrité du District d’Abidjan.


A la question de savoir pourquoi ils refusent de partir sur le site de Ndotré ? Dans un français approximatif, Koffi K., un autre ébéniste croquant une tranchette de colas nous apprendra : « Ndotré c’est trop cher et nos clients ne connaissent pas là-bas. Nous préférons rester ici, pour gagner un peu. A dire vrai, à Ndotré il n’y a plus de places pour nous les petits artisans sans grande surface financière ».
Il est 10 heures et la fine pluie matinale fait place au soleil qui commence à projeter ses rayons au visage.


Soudain, une bâchée de type 4X4  qui roulait à vive allure en provenance du Carrefour Samaké, ralenti et gare. C’est le branlebas. Un véritable sauve qui peut. Car, ils ont pensé à l’arrivée d’une équipe de la brigade de salubrité dans sa "ronde quotidienne. Mais en réalité, il s’agissait d’un parent d’élèves, un sexagénaire qui cherchait à acheter un tableau et un lit superposé pour ses enfants. Aussitôt, Koné, Koffi et leurs apprentis, reprennent le boulot. Sur cet axe routier,  plus  en amont de l’entrée de l’hôpital militaire d’Abidjan(Hma)  au dessus du point de vidange,  tout comme sur l’axe Adjamé- Macaci en passant par Filtisac, des artisans et commerçants sont en plein dans la recolonisation des accotements de la voie publique qui avait été nettoyés.
Joint par téléphone, M. Diabaté Beh  le huitième au maire de la Commune d'Abobo, très disponible, nous donne rendez- vous. Une heure plus tard, nous sommes à la Mairie d'Abobo. ( voir encadré)

Encadré : A qui la faute et que dit la mairie d’Abobo ?


En compagnie d’un de ses collaborateurs, le maire Diabaté qui nous reçoit dans son bureau à la Mairie d’Abobo, nous a donné plus de précisions sur la lutte contre le désordre urbain dans cette commune. M. Diabaté Beh nous dira : « Nos collègues d’Adjamé pourraient vous en dire plus. Je ne sais pas ce qui se passe au niveau de la Commune. Mais au niveau de notre commune, précisément en ce qui concerne les artisans qui sont en train de recoloniser les accotements de l’axe Adjamé – Abobo par le zoo,  ont jusqu’ à la fin de ce mois d’Octobre 2024 pour partir. Nous n’entendons pas reculer. Il y a un projet autoroutier de deux fois, deux voies qui va jusqu’ à Ahoué en passant par Samaké. Les travaux seront lancés dès janvier 2025. Les drones de l’Agéroute ont déjà fait la reconnaissance des lieux et ceux qui sont en train de recoloniser des sites, ne seront pas  dédommager. », tranche -t -il. Avant de faire des révélations sur les poches de résistances aux déguerpissements à Abobo. « Il y a des poches de résistances puisque des personnes sont à la recherche de sites pour se recaser. La commune d’Abobo n’a pas d’espace. Les artisans et autres qui ont été  déguerpis de Cocody et du  Plateau par exemple, se reversent sur Abobo qui est par excellence la commune la plus peuplée de la Côte d’Ivoire. Nous sommes face à un surpeuplement qui nous crée des problèmes.Vous avez un site de recasement pour ces artisans. Si c’est Ndotré, il parait que s’est trop cher ?
"Pour tous les artisans l’Etat a dégagé en son temps, un espace de 80 hectares pour tous les artisans d’Abidjan à Ndotré. 80hectares ce n’est pas suffisant. A ce niveau je voudrais vous orienter vers le ministère de l’Industrie et du commerce qui a en charge ce dossier. Il appartient à ce ministère de les installer pas à la mairie."
B.M


La Baie du Banco en plein réaménagement


Heureusement, sur plusieurs autres sites, les tas d’immondices et pneumatiques usagés ont disparu et l’on sent bien un rafraichissement des lieux en question. C’est le cas de la Baie du  Banco, à la lisière de la forêt du Banco, les occupants des lieux, les Fanico ou lavandiers traditionnels pour la plupart d’origine nigérienne, qui y lavaient leurs baluchons de linges avec l’eau de la rivière qui se jette dans la Lagune Ebrié ont disparus.
Sur l’espace qui s’étend sur plusieurs dizaines d’hectares, est en train de naitre un parc urbain futuriste. Si l’on s’en tient à une note descriptive des services du ministre gouverneur Cissé Ibrahima Bacongo, ce lieu est en pleine mutation.
Il s’agira d’en faire un espace moderne intégrant deux lacs artificiels, un complexe sportif, des infrastructures culturelles, tout en valorisant la forêt du Banco. Les réaménagements prévoient également des accès, des aires de jeux, et des zones piétonnes et cyclistes. Bref, est en train de sortir de terre, un espace  plus agréable, potable où des abidjanais et des touristes de passage à Abidjan pourront venir prendre à volonté du bon  vent.
« Réconcilier la nature avec les abidjanais »
« Réconcilier la nature avec les abidjanais », affirme M. Abo Oscar Cyriac, directeur de cabinet du ministre gouverneur du District autonome d'Abidjan. A la faveur d’une visite de terrain en Aout 2024, M. Abo, qui s'est exprimé sur le processus d'embellissement enclenché, a aussi dit à la presse  que « la faune et la flore sont d'une richesse incommensurable et tous ces projets viennent donner de la valeur à la forêt du Banco ». Poursuivant, il a indiqué que « c'est un projet conçu autour des touristes et les abidjanais eux-mêmes par ceux qui mènent les activités qui viendront mener les activités de façon moderne sans détruire la nature ».

 Seulement voilà,  on ne peut faire des omelettes sans casser des oeufs. Cette lutte contre le désordre urbains à Abidjan  a impacté  de milliers de familles. De vastes opérations de démolition de quartiers et de déguerpissement de leurs habitants ont été lancées en janvier 2024, sur des sites considérés comme à risque d’inondation. Les quartiers Gesco, Boribana, Banco 1 et Abattoir ont été démolis dans le cadre d’un plan de démolition de 176 sites, selon un communiqué officiel rendu public le 26 février 2024 par le district autonome d’Abidjan. Pour  Amnesty International Côte d’Ivoire, « des milliers de familles expulsées de force n’ont toujours pas été relogées et/ou indemnisées pour toutes les pertes subies. »


Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 


Légende photo: Une vue du site de réaménagement de la Baie du Banco( Photo : District autonome d’Abidjan)


Encadré 2 : Cocody- Akouédo : La décharge  est en train de faire place à un parc urbain


Plus à l’est, dans la commune chic de Cocody, la vieille décharge d’Akouédo dont le parfum  repoussant  envahissait les sous quartiers après la pluie et temps de grande fraicheur a disparu. Fermée en 2019, la décharge d’Akouédo qui recevait une très grande partie des ordures ménagères de la ville d’Abidjan est en train d’être transformée  en un parc urbain. Comme nous avons eu l’occasion de constater lors d’un passage à Akouedo et selon les témoignages de certains habitants. Cette décharge  était pour  des recycleurs d’objets usagers où ils  gagnaient leurs pitances quotidiennes.  Depuis longtemps saturée, elle représentait un véritable risque écologique et sanitaire.
En partenariat avec Veolia, Pfo Construction a été chargée de la fermeture de la décharge et du réaménagement du site de112 hectares dont 83 hectares occupés par les déchets. Le projet comprend la sécurisation de la zone où ont été entreposés les déchets par la mise en place d’une clôture et la fermeture du site à la population, avant même d’envisager l’éventuelle réappropriation des terrains contigus à la décharge. Afin de limiter l’infiltration des eaux sur l’espace, le massif de déchets doit être remis en forme de dôme. Une couche d’argile d’un mètre tapisse l’ensemble. Elle est recouverte d’une géomembrane, puis de 50 centimètres de terre végétale. Des puits de dégazage et des puits mixtes seront mis en place pour le pompage des lixiviats. Le dispositif est complété par la création de bassins de stockage des eaux pluviales polluées par les lixiviats. Des fossés périphériques entourent la décharge et une plateforme biogaz (torchères) sera installée. Le réaménagement en parc urbain comprend des zones de loisirs et de sports ainsi qu’un centre de formation aux métiers du recyclage et de l’environnement. « Construit donc sur 112 hectares, cet espace de 6 ha  accueille, en plus un parc urbain, composé d’aires sportives et récréatives, d’espaces culturels, d’un centre de formation et de documentation sur l’économie circulaire. Il est également prévu sur ce même site, la reconstitution d’une forêt  composée de 8 000 arbres et 16 000 arbustes, ainsi que de fleurs. La réalisation de cet important projet, d’un investissement de près de 100 milliards Fcfa, sur le site de la première décharge ouverte d’Abidjan, reflète la volonté du gouvernement d’embellir la ville d’Abidjan et de protéger l’environnement. », nous a précisé une source proche du projet.
La baie de Cocody dépolluée on y respire mieux
Le projet d'aménagement de la baie de Cocody a été organisé autour de quatre pôles de travaux, à savoir : la réhabilitation écologique de la Baie, la réalisation de barrages, d'un canal et d'ouvrages hydrauliques et maritimes, puis la construction d'infrastructures routières, d'ouvrages de franchissement, d'un viaduc. Lancés en septembre 2019, le projet d'aménagement de l'échangeur de l'Indenie regroupe un ensemble d'ouvrages qui ont pour objectif final d'améliorer le cadre de vie de la baie de Cocody ainsi que la qualité de la mobilité à ce carrefour névralgique de la circulation à Abidjan.
Bâti sur 136 hectares de plan d’eau lagunaire, le projet de sauvegarde et de valorisation de la Baie de Cocody, lentement mais sûrement, émerge. L’Etat ivoirien prévoit d’investir 272,75 milliards de Fcfa dans ce projet pour accroître l’activité touristique de la ville d’Abidjan et créer des emplois. Le projet se déploie en deux tranches dont la première comprend deux phases. En ce qui concerne la première tranche, les travaux vont coûter 13,51 milliards de Fcfa de la première tranche (57,03 milliards de Fcfa sont achevés). Ils concernent la réalisation du dragage, du remblaiement et du confortement des berges du chenal. La seconde phase de la première tranche, d’un coût de 43,52 milliards de Fcfa, est en cours d’exécution, avec la création de quais de promenade, d’une plaine sportive et de la marina. Avec le Pont Alassane Ouattara qui enjambe cette portion de la lagune Ebrié, des visiteurs et autres randonneurs de  samedi et dimanche, contemplent la nature  avec   vue panoramique  sur une partie des communes de Cocody, d’Adjamé, de Treichville et du Plateau.
B.M
Légende photo : Une vue de la baie de Cocody réamenagée (Photo : Kobo)

Cacaoculture//Lutte contre le Travail des Enfants// La Coopérative CAYAT en action sur terrain

mardi, 15 octobre 2024 15:37 Written by

Le 14 octobre 2023, le siège de la Société coopérative agricole de Yakassé-Attobrou (CAYAT) à Adzopé a abrité une cérémonie de remise symbolique de dons. La coopérative a distribué 295 kits scolaires et 300 brouettes aux producteurs identifiés par le biais d'enquêtes sur le terrain, a précisé Yao N'Guettia Robert, secrétaire général de CAYAT.

Ces kits scolaires sont destinés aux enfants travailleurs scolarisés, tandis que les brouettes, offertes aux familles, visent à alléger le fardeau de leurs enfants, souvent engagés dans le transport de charges lourdes. Cette initiative, dénommée "Remédiation indirecte", s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants dans les plantations de cacao. Les brouettes permettent aux parents de ramasser les bagages sans impliquer les enfants dans des travaux pénibles.

Les producteurs bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers le Conseil Café-Cacao (CCC) pour ces dons. Assoumou Thomas d'Abongoua a partagé son émotion et son espoir de recevoir davantage de soutien à l'avenir, tandis qu'Agbové Félix, délégué de la même localité, a également salué cette initiative.

Anita Akaffou, Agent de Suivi et de Remédiation du Travail des Enfants, a profité de l'occasion pour rappeler aux parents encore réticents l'importance de mettre fin au travail des enfants dans les champs.

Fondée en 2010 avec 283 membres, la CAYAT compte aujourd'hui 3 318 acteurs affiliés. Certifiée "commerce équitable", "agriculture durable" et "4C Association", la coopérative a reçu, le 5 août dernier, le Prix d’Excellence de la Meilleure Coopérative Agricole de Cultures Pérennes et Exportations, remis par le Vice-Président, Koné Tiémoko Meyliet.

Sous la direction de Dame Traoré Awa depuis 2017, CAYAT a obtenu cette distinction grâce à des initiatives telles que la géolocalisation des parcelles, la promotion des bonnes pratiques agricoles, la formation des producteurs, et son engagement dans la lutte contre le travail des enfants et l’autonomisation des femmes. La coopérative a également réalisé de nombreuses initiatives communautaires et se fixe de nouveaux défis : d’ici 2027, elle vise la transformation de 3 000 tonnes de cacao.
B. M ( Sercom)

La Mé//Construction du centre de service civique d’Adzopé//Patrick Achi et Touré Mamadou sur le chantier

mardi, 15 octobre 2024 11:50 Written by

Le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, était le lundi 14 octobre 2024 en visite d’imprégnation sur le chantier de construction du centre de service civique d’Adzopé. Il avait à ses côtés le président du Conseil régional de la Mé, l’ancien Premier ministre Patrick Achi.
Mamadou Touré et Patrick Achi ont visité quelques bâtiments sortis de terre. Les travaux sont achevés à 50%.
Construite sur 50 hectares, cette infrastructure fait partie du Programme jeunesse du gouvernement (PJ Gouv) qui prévoit, pour 2023-2025, la réalisation de 14 centres de service civique dans tout le pays.
Le centre d'Adzopé sera composé de 12 dortoirs, de 66 blocs sanitaires, d’un réfectoire pouvant accueillir 500 personnes, etc.
Mamadou Touré a souligné qu'il sera destiné à la formation civique et citoyenne des jeunes et contribuera à l'amélioration du bien-être des jeunes tout en leur inculquant les valeurs d'éthique, de dévouement et de loyauté au service du pays.
Les pensionnaires auront une formation professionnelle et militaire de six à neuf mois aux métiers de la mécanique, de la couture, de l’esthétique, de la coiffure, de la construction, de la médiathèque, de la ferme avicole, de meunier, d’atelier agricole, etc.
Lancés en mai 2023, les travaux du centre de service civique d’Adzopé prendront fin en janvier 2025.

Bamba M.(Cicg)

Transport// Cohésion et paix dans le transport terrestre// Kouassi Mayard Jules concilie sans difficulté les deux entités

lundi, 14 octobre 2024 17:54 Written by

Vrai prototype de l’Ivoirien nouveau qui ne s’arcboute pas seulement sur une seule activité, mais qui pense que le salut se trouve dans la diversité des choses, Kouassi Mayard Jules, communément appelé « Bolo » dans le milieu du transport terrestre, est l’actuel président du Collectif des transporteurs de Cocody (Ctc). Au four et au moulin, il se bat de jour comme de nuit pour le maintien de l’ordre, la paix, la cohésion et l’entraide entre les transporteurs de cette commune phare du pays. Pour Bolo, les choses sont claires, l’activité du transport terrestre à Cocody, doit être exemplaire, étant entendu que cette commune est le miroir, la vitrine de la capitale économique ivoirienne. Dans cette veine donc, il affirme en présence des siens que l’activité du syndicalisme doit rimée avec les valeurs de paix, d’organisation, de cohésion, loin de toutes violences où les forces des biceps et des triceps ont pion sur le dialogue.
«(…) Si vous avez fait confiance à ma modeste personne, c’est parce que vous avez vu en moi certaines qualités qui peuvent nous profiter tous. De ce point de vue, je ne pourrai vous conduire dans les décombres », a toujours conseillé le président du collectif. A chaque fois qu’il aborde les relations entre les transporteurs et la municipalité, c’est avec le sourire, expliquant que les deux entités travaillent pour le bonheur des populations de Cocody et qu’en la matière ce sont des relations d’arbre et son écorce qui les lient. «(…) Monsieur le maire fait beaucoup pour nous. Mais nous lui tendons toujours la main. Nous plaidons aussi qu’on soit sur toutes les tables de débats concernant notre corporation », a toujours noté Kouassi Mayard Jules. Ayant plusieurs cordes à son arc, le président du Collectif des transporteurs de Cocody qui est également vice-président du syndicat routier de Côte d’Ivoire, est aussi patron de Full force sécurité. Une structure qu’il a mise sur pied pour la sécurité des biens et des personnes, la sécurité des entreprises. Métier qu’il exerce avec efficacité au point où il tient toujours ce slogan : « On n’est pas partenaire par hasard ». Pour Mayard Jules, au-delà des services de sécurité, cette structure se veut aussi un creuset d’appui et d’aide à une jeunesse qui ne peut avoir du boulot partout. «(…) Face à une démographie galopante, couplée de nouveaux majeurs chaque jour, il est clair que l’Etat seul ne saurait tout faire. Donc, il est de bon aloi qu’on pense et qu’on mette sur pied de telle activité pour servir là où nous sommes. Pour nous, c’est cela le prototype de l’Ivoirien nouveau prôné par le Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Alassane Ouattara. C’est d’ailleurs l’occasion pour moi de rendre un vibrant hommage ce grand homme qui a su repositionner la Côte d’Ivoire dans le gotha des pays développés. Merci Président », se veut toujours reconnaissant Kouassi Mayard Jules.
K. Sayara

 

Transport routier // Entretien des infrastructures routières// Koné Bakary (UTNGRA) formel : « Il faut des postes de péages partout »

lundi, 14 octobre 2024 17:44 Written by

La ferme volonté du Président de la République Alassane Ouattara de doter l’ensemble du réseau routier Ivoirien de bitume n’est plus à démontrer. Du nord au sud, de l’est à l’ouest en passant par le centre, le constat ne souffre d’aucune ambiguïté. Il y a des routes bitumées partout. Une action très bien appréciée dans le monde du transport qui considère justement les routes comme leur bureau. En effet, plus il y a de nombreuses et bonnes routes, mieux, les transporteurs s’en frottent les mains, dans la mesure ou leur cagnotte monte, les rotations faciles, les pannes diminuent, le seuil des recettes atteint sans grandes difficultés.
Cependant, une chose est d’avoir de bonnes infrastructures routières, mais il faut l’entretenir. Car, tout ce qui dure dans le temps, mérite de constants entretiens. Cette vérité, Koné Bakary, le président de l’Union des transporteurs de la nouvelle gare routière d’Adjamé (Utngra), en a fait sienne le 7 octobre 2024 dernier, au milieu des siens à son siège. À l’occasion de cette rencontre avec les transporteurs de la nouvelle gare routière, Koné Bakary, a d’abord commencé par exprimer ses infinies gratitudes au Président Alassane Ouattara pour l’ensemble de ses œuvres de développement structurelles et structurantes au niveau national d’une part, et plus précisément au niveau des routes. Après cette phase de reconnaissance à l’endroit du chef de l’Etat, l’orateur a, sans ambages, affirmé : « (…) Mettre le coq dans le poulailler, est du ressort de son propriétaire. Mais prendre les dispositions idoines pour mieux se positionner, est du ressort du coq lui-même. À partir de ce moment donc, il appartient aux transporteurs que nous sommes, de jouer notre partition en adhérant sans réserve au péage autoroutier. D’ailleurs, je souhaite que la Président mette du bitume entre Kénigouara mon village natal et Samatiguila, son chef-lieu de Sous-préfecture, dans le district d’Odienné et y installe un poste à péage. Nous, on applaudira cette œuvre avec les deux mains et on adhéra sans réserve à son péage », estime Koné Bakary. Qui, profitant pour en faire d’une pierre deux coups, a au nom des transporteurs de la nouvelle gare routière d’Adjamé, dit grand merci à l’ancien Premier ministre Patrick ACHI avec un point d’honneur pour le Président Ouattara d’avoir goudronné cette gare, lui donnant à ce jour fière allure. « (…) Propriétaires de bouda-bouda, cars, de gbakas, de bâchés, auxiliaires du transport opérant sur le site de cette nouvelle gare, comme un seul homme, applaudissons notre bienfaiteur, notre père le Président Ouattara pour avoir goudronné notre gare », a insisté Koné Bakary, sous des ovations nourries. Il a clos son propos en réitérant sa ferme volonté d’exhorter tous les acteurs du transport à adhérer au péage sans sourciller, non sans exhorter également les utilisateurs de l’espace de la nouvelle gare à faire bon usage de leur goudron. Expliquant à cet effet que les eaux usées et les huiles de moteur sont les ennemis du goudron. Par conséquent donc, il n’en veut pas du tout, auquel cas, c’est la convocation chez qui de droit. Un avertissement qui en vaut la peine dans un environnement où le « Je m’en foutisme » prime sur tout. Selon lui le Président aurait commencé par les péages.
K. S

Transport terrestre // Récurrente question des accidents de la circulation// Voici les remèdes du président de la FENSC-CI

dimanche, 13 octobre 2024 19:21 Written by

Même si la courbe enregistre des baisses, force est de reconnaitre que les accidents continuent de se produire, endeuillant ainsi, à chaque fois la population. Un constat cruel constat qui n’échappe à personne. De ces observateurs, Abdoulaye Sylla, le président de Fédération nationale des syndicats des chauffeurs de Côte d’Ivoire (FENSC-CI). Ainsi, le 7 octobre 2024, à l’occasion d’une rencontre avec la presse, cet animateur de l’activité du transport en général et en particulier, celle de la conduite, a égrené les causes de ces accidents et fait des propositions de solutions. Toutefois, l’orateur a commencé par exprimé ses infinies gratitudes aux autorités avec à leur tête le Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, pour ses concrètes actions de développement infrastructurelles routières, couplées d’une politique de renouvellement du parc-auto sans précèdent au bord de la Lagune Ebrié. À ses remerciements, il a associé le Ministre des Transports Amadou Koné pour la mise en place de ses courageuses reformes, qui portent visiblement tangibles fruits aujourd’hui. À la clé : une baisse significative des taux des accidents. Il n’a pas non plus oublié les Forces de l’ordre et de Sécurité, notamment la police et la gendarmerie qui veillent de jour comme de nuit au grain. « (…) Sans faux-fuyant, je tire vraiment chapeau à nos Fds qui bravent toutes les intempéries pour faire appliquer les mesures relatives au respect de la sécurité routière. Mais étant donné qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, il est tout à fait clair que certaines brebis galeuses échappent aux mailles de leurs filets », commente l’orateur. Qui, dans sa démarche, poursuit pour ajouter que ces accidents vont encore animer la chronique dans les grains, les bureaux, les lieux de rencontres pour la simple raison, qu’il qu’un seul mode de transport qui prédomine : le transport terrestre. « (…) Voyez-vous, d’Abidjan à toutes les grandes villes, du nord au sud, de l’est à l’ouest en passant par le sud, il n’y a que le transport terrestre. Alors, c’est clair qu’il va toujours avoir des accidents. « (…) A mon très humble avis, je pense qu’il faille développer d’autres modes de transport, notamment le ferroviaire, la lagunaire, les tramways et étudier les coûts de l’aérien à assez de bourses », dit-il. Avant de marteler que tant que la situation restera au seul stade du transport terrestre par véhicules, il faudra toujours s’attendre à des accidents qui, au-delà des causes humaines où techniques, peuvent être aussi dues à des facteurs environnementaux. Le conférencier précise pour dire que la première fois qu’il était à Paris en France, il a découvert près de vingt (20) quais devant desservir toutes les autres grandes villes de l’Europe, via leur capitale. Une expérimentation qu’il souhaite tout simplement en Côte d’Ivoire, plus précisément à Abidjan.
K. S

 

Religion//Communauté musulmane des douanes de Côte d'Ivoire // Le Colonel Bamba Souleymane élu président

jeudi, 10 octobre 2024 21:52 Written by

Le colonel Bamba Souleymane est le nouveau président de la Communauté musulmane des douanes de Côte d'Ivoire (COMMUDO). Il a été désigné pour un mandat de 4 ans. C'était le samedi 28 septembre 2024, à l’auditorium Dah Pierre Alphonse de l'immeuble DARRV, à l’issue d’une assemblée extraordinaire générale.

Représentant du directeur général des Douanes, par ailleurs parrain de la cérémonie, El hadj Kamagaté Ibrahima a relevé que cette assemblée générale constitutive revêt d'un caractère particulier. En effet, elle marque un nouveau virage pour cette communauté. « C’est un véritable tournant dans l'évolution de cette communauté parce que c'est une ancienne génération qui passe la main à une nouvelle. Les réflexions vont porter sur des textes, des objectifs vont être définis et des décisions seront prises » a-t-il indiqué. Poursuivant, il a fait savoir que l’une de ses attentes est que cette communauté évolue selon les principes islamiques de cohésion, de solidarité et le travail bien fait. En outre, El hadj Kamagaté Ibrahima a réitéré la disponibilité du directeur général à l’endroit de la COMMUDO.
Au nom du conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d'Ivoire(COSIM), l'Imam El hadj Konaté Arouna, a félicité la COMMUDO pour son parcours rempli de défis et de challenges. Par ailleurs, il a invité les musulmans à allier vie professionnelle et religion.
B. M

Légende : Le Colonel Bamba Souleymane , le président de la communauté musulmane des douanes de Cote d’ivoire.

Vie d’entreprise //Pour leur engagement et leur professionnalisme// ABIDJAN TERMINAL honore 70 collaborateurs

jeudi, 10 octobre 2024 21:42 Written by

Abidjan Terminal, filiale du groupe Africa Global Logistics (AGL) et opérateur du 1er terminal à conteneurs du port d’Abidjan, a procédé le 10 octobre 2024, au palais de la culture d’Abidjan, à la décoration de 70 de ses agents, qui ont reçu la médaille d'honneur du travail, en présence du ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Me Adama Kamara. Les 70 médaillés sont répartis dans 4 grandes catégories, à savoir : 04 médaillés « Grand Or », 02 médaillés « Or », 38 médaillés « Vermeil » et 26 médaillés dans la catégorie « Argent ». Ces distinctions viennent récompenser les femmes et les hommes de l’entreprise qui totalisent au moins 15 ans d’ancienneté et qui se sont, au fil des années, démarqués par la qualité de leur travail, leur fidélité, et leur loyauté au service de l’entreprise. A travers cet événement, l’opérateur portuaire entend ainsi témoigner sa reconnaissance à ses collaborateurs pour leurs années d’engagement et leur professionnalisme qui ont permis à Abidjan Terminal de se développer tout au long de ses 20 ans d’existence.
Les agents honorés ont contribué, grâce à leur dévouement quotidien, à faire d'Abidjan Terminal un opérateur logistique de 1er plan au service du rayonnement de la plateforme portuaire d’Abidjan et un acteur clé du dynamisme de l’économie ivoirienne. Leur expertise et leur implication ont permis à cette infrastructure d’offrir à sa clientèle des prestations de qualité, conformes aux normes internationales, faisant ainsi d’Abidjan une plaque tournante incontournable pour le commerce régional et international.
« C’est avec joie et fierté que nous recevons ces médailles. Nous sommes très honorés que la nation et notre entreprise reconnaissent et récompensent nos efforts. Nous adressons nos sincères remerciements au topmanagement de Abidjan Terminal avec à sa tête Mme Asta-Rosa CISSÉ, qui se tient constamment à nos côtés, afin de nous permettre d’atteindre notre plein potentiel. Ces récompenses sont également le fruit de la parfaite synergie qui règne entre les différentes directions au sein du terminal. C’est pourquoi nous adressons aussi nos remerciements à l’ensemble de nos collègues avec qui, nous travaillons de concert pour le développement d’Abidjan Terminal. », a remercié Elisabeth SOUSSOUBIÉ, porte-parole des récipiendaires.

« Ces distinctions sont le reflet du travail acharné, de l’engagement et du professionnalisme de nos collaborateurs. Grâce à leur dévouement, Abidjan Terminal joue aujourd’hui un rôle crucial dans la compétitivité du port d’Abidjan
et par ricochet dans la facilitation des échanges commerciaux de la Côte d’Ivoire et de l’hinterland. Je voudrais à nouveau féliciter les récipiendaires et encourager l’ensemble de nos équipes à continuer à donner le meilleur d’elles-mêmes, au service de l’entreprise. », a déclaré Asta-Rosa CISSÉ, Directrice générale d’Abidjan Terminal. Cette célébration du mérite de ses collaborateurs consacre l’engagement de Abidjan Terminal à investir dans le bien-être de son personnel, clé de sa réussite d’une part et d’autre part à soutenir la croissance des activités commerciales de la sous-région ouest-africaine.
B. Mafoumgbé

Environnement//Opération plage propre//Les agents Petroci se mobilisent pour la préservation du littoral

mercredi, 09 octobre 2024 18:53 Written by

Engagée dans la résolution des problématiques sociales et environnementales à travers l’implémentation de sa politique Rse, Petroci, société citoyenne, a accompagné l’association Beach Marathon, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la mer, à travers une opération dénommée « plage Propre à Jacqueville ».
C’est le village d’Avagou qui a accueilli la cinquantaine d’agents de Petroci conduit par M. KAM SIE Georges, Directeur général adjoint en charge de l’exploration et des opérations techniques qui ont consacré la matinée du jeudi 03 octobre 2024, à nettoyer les déchets de la plage de ce beau village.
Cette journée, après le dur labeur des agents de Petroci, s’est terminée par une remise de matériels composés de râteaux et de bac à poubelle à l’association Beach Marathon et par un déjeuner.
B. M avec Sercom)

Soutenance de thèse//Abidjan, une ville à l’épreuve du désordre urbain//Mention très honorable pour Yao Kan Bellarmin

samedi, 05 octobre 2024 16:18 Written by

Abidjan, une ville à l’épreuve du désordre urbain : Cas de Gesco et de Port-Bouët II dans la commune de Yopougon. C’est le thème défendu lors de la soutenance de thèse, le 3 octobre 2024 à l’université Félix Houphouët-Boigny par Yao Kan Bellarmin, enseignant de géographie au secondaire. Ce travail de recherche d’une grande qualité lui a valu la mention très honorable, avec les félicitations du jury composé du professeur titulaire de psychologie M. N’Douba Boroba François, le président, du professeur titulaire de géographie, Gogbé Téré, directeur de thèse, des maîtres de conférences de géographie, Kra Kouadio Joseph, Diabagaté Abou et de Traoré Porna Idriss, maître de conférences d’urbanisme.
A l’unanimité, ils ont salué la résilience de l’impétrant mais surtout la qualité d’un travail scientifique bien articulé. Des mots d’encouragement fort appréciés par Yao Kan Bellarmin. A l’en croire, le choix du thème s’explique par le fait que l’un des quartiers, à l’occurrence Port-Bouët II, a été aménagé par l’Etat de Côte d’Ivoire et Gesco, porte d’entrée de la capitale, a été créé de manière spontanée. « Aujourd’hui, ces deux quartiers se caractérisent par une insalubrité inouïe. Ce malgré les lois qui régissent le secteur de la construction et de l’urbanisme. Nous sommes dans le désordre urbain total. Il faut que l’Etat prenne des mesures afin que les populations vivent une qualité de vie qui reflète l’image du vrai ivoirien », a-t-il préconisé. Pour la suite de ses recherches, le docteur en géographie compte produire des articles scientifiques, afin d’éclairer le monde sur cette thématique.
Selon le Docteur Yao Kan Bellarmin, les quartiers, Gesco et Port-Bouët II, avec 13,55 Km² et 26,34% de la population communale (INS, 2014), se singularisent par un manque de qualité urbaine face à leur étalement et densification incontrôlée. Or, avec respectivement un statut d’entrée de ville et de site de recasement étatique, ceux-ci devraient offrir une physionomie reluisante à la capitale abidjanaise. La présente étude vise à comprendre l’ampleur du désordre urbain dans un contexte de promotion de l’efficacité de la gouvernance urbaine.
Les résultats de l’étude montrent que 80,71% du périmètre de Gesco sont accidentés et que les deux entités sont en proie à une insalubrité grandissante et à la dégradation qui causent des pathologies telles que 67, 61% de paludisme à Gesco contre 71,66% à Port-Bouët II.
Dans une perspective de développement urbain durable, il est donc nécessaire de réglementer la densification et la planification urbaine et d’accorder, dans un contexte de changement climatique, une priorité au logement écologique précédé d’études géotechniques.
Bamba M. Le Docteur Yao Kan Bellarmin (en noir) et entouré des membres du jury

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