Société (1053)
Côte d’Ivoire// Transformation et qualité de la noix de cajou // Les grandes ambitions du Dr Adama Coulibaly, (Dg Cca)
mardi, 15 février 2022 18:09 Written by ossey84Malgré contexte de la covid-19, l’Etat de Côte d’Ivoire à travers son Conseil du coton et de l’anacarde( Cca), œuvre au quotidien pour consolider le rang de premier producteur mondial des noix de cajou. Ainsi que l’amélioration des revenus et le niveau de vie des acteurs de la chaîne de valeur de la filière anacarde, en particulier les producteurs. Selon, le Dr Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du coton et anacarde, « le taux de transformation locale qui était de 6,2% en 2016, est passé à 14, 3% en 2020. Le Cca vise plus haut, avec l’effectivité des activités des zones industrielles de Bondoukou (Est) et de Korogho( Nord) qui seront déjà approvisionnées en noix brutes » Fruit d’un accompagnement gagnant- gagnant entre les transformateurs locaux et l’Etat de Côte d’Ivoire. Pour la campagne 2022 » En effet, une garantie a été déposée par le régulateur( dans des banques à hauteur de 5,20 milliards Fcfa. Qui a permis a permis aux transformateurs locaux de lever plus de 25 milliards Fcfa pour l'achat de noix brutes entre autre. En outre, une subvention à la transformation est accordée aux industriels. Lors d’une rencontre avec la presse dédiée au lancement de la campagne de commercialisation 2022, le 11 février 2022, le Dg du Cca précise que depuis la mise en œuvre de cette subvention, le Conseil a déjà décaissé 28 milliards Fcfa au profit des transformateurs. Le prix minimum obligatoire bord champ pour la noix de cajou bien séchée et bien triée, ne comportant aucune matière étrangère est fixé 305 Fcfa/kg. Comme annoncé le vendredi 11 février 2022, à l’auditorium de l’immeuble Caistab, Plateau, Abidjan par président du Conseil d’Administration (Pca) du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Alain Blidia Ouattara. Le prix plancher obligatoire magasin intérieur est quant à lui fixé à 330 F cfa/kg ; le prix plancher obligatoire magasin usine à 359 Fcfa/kg ; et le prix plancher obligatoire magasin portuaire à 389 Fcfa/kg, a déclaré M. Blidia Ouattara.
Il a également invité les producteurs à continuer de fournir des noix de cajou de bonne qualité afin de redorer le label de l’origine Côte d’Ivoire. Aux acheteurs de produits et aux exportateurs, il est demandé davantage de vigilance et de rigueur sur la qualité des noix de cajou à acheter et exporter, mais aussi et surtout d’observer le strict respect du prix minimum plancher obligatoire, a recommandé le Pca. Le respect des mesures liées à la commercialisation sera plus corsé. La Côte d’Ivoire, au travers le Conseil du coton et de l’anacarde, voudrait gagner pour la campagne 2022, en professionnalisme et en perfection. (…) Des campagnes de sensibilisation sont organisées dans les régions de production de l’anacarde, dont Bondoukou, Bouna, Bouaké, Katiola, Boundiali, Yamoussoukro, Zuénoula, Korhogo, Ferkessédougou, Séguéla et Mankono. La Côte d'Ivoire est le premier pays transformateur de noix de cajou en Afrique et le troisième dans le monde en 2021 avec 136 854 tonnes transformées.
Ayoko Mensah
Légende photo : Docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du coton et anacarde : « Nous allons continuer de traquer les contrebandiers »
Côte d’Ivoire//Infrastructures énergétiques// Bolloré Transport & Logistics Ci livre avec succes les équipements de Ciprel 5
lundi, 14 février 2022 12:26 Written by ossey84Du 10 au 12 février 2022, Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire a livré avec succès 5 transformateurs électriques, 2 réactances et divers équipements électriques d’un poids total de 1081 tonnes, dans le cadre de la construction de la centrale thermique CIPREL 5. « Les équipes de Bolloré Transport & Logistics ont accompli un nouvel exploit en réalisant cette opération de transport dans le cadre du projet CIPREL 5. Notre expertise dans les projets industriels nous permet de relever tous les défis logistiques en développant des solutions spécifiques pour nos clients et de renforcer la qualité de nos services dans des secteurs clés comme l’énergie. », s'est réjoui Joël HOUNSINOU, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire. D'après le texte , Bolloré Transport & Logistics s’inscrit durablement, à travers ce projet, dans la dynamique de croissance de la Côte d’Ivoire et accompagne le pays, dans la mise en place d’un véritable hub énergétique pour l’Afrique de l’Ouest. Le projet CIPREL 5, d’une capacité de 390 mégawatts, devrait permettre à la Côte d’Ivoire de franchir un seuil de productivité de 2500 mégawatts et ainsi couvrir, les besoins en énergie de toute la population ivoirienne et celle des pays limitrophes.
Ces équipements, composés de 3 autotransformateurs de 175 tonnes, 2 transformateurs de 80 tonnes, de 2 réactances de 53 tonnes et de divers équipements électriques de 290 tonnes, sont destinés à la construction de 2 postes de transformation pour le transport de l’énergie électrique produite sur le site CIPREL 5, de Jacqueville, en direction de la zone industrielle d’Akoupé-Zeudji.
En outre, pour mener cette opération dans les meilleures conditions, les équipes de Bolloré Transport & Logistics ont déployé au port d’Abidjan, des solutions logistiques innovantes et adaptées à la réception ainsi qu’à la manutention des équipements électriques en provenance d’Europe. Ces derniers ont ensuite été acheminés par voies routières vers les sites d’exploitation et réceptionnés par le client Vinci Energies.
Ayoko Mensah
Légende photo : une vue des équipements livrés par Bolloré transports logistics
Covid-19// Vaccination en Afrique// 8 millions de doses administrées en Côte d’Ivoire
jeudi, 10 février 2022 19:19 Written by ossey84« Sur le front de la vaccination, des progrès ont été réalisés, avec plus de 8 millions de doses administrées, à fin janvier. Les autorités prévoient d’accélérer la campagne de vaccination pour administrer 5 millions de doses supplémentaires, avant fin février », annoncé Luca Antonio Ricci, chef de l’équipe des services du Fmi. Selon un communiqué de presse disponible sur le site internet de l’organisation.
L’on note toutefois, une hausse « significative » de l’inflation dans le pays, principalement due « aux pressions inflationnistes internationales et, en grande partie, à l’augmentation des prix alimentaires ». De plus, la persistance de certains risques tels que l'émergence de nouveaux variants de la covid-19 et le resserrement des conditions des marchés financiers mondiaux représente un défi pour la poursuite de la reprise économique du pays ouest-africain.
« Les services du Fmi et les autorités ivoiriennes ont convenu que l’une des priorités reste la nécessité d'améliorer la mobilisation des recettes intérieures. Cela aiderait à financer les dépenses productives et sociales pour soutenir une croissance forte et inclusive, tout en préservant la viabilité macroéconomique et de la dette ainsi qu’en renforçant la résilience macroéconomique », a indiqué le communiqué du Fonds
M.C.K
Santé// Lutte contre Covid-19// De bons signaux pour l’Afrique selon l’Oms
jeudi, 10 février 2022 19:15 Written by ossey84De bons signaux pour l’Afrique sur le front de la lutte contre la Covid-19. Pourrait-on dire. Près de deux ans après la notification du premier cas de Covid-19 en Afrique (le 14 février 2020), l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) constate que, si la tendance actuelle se poursuit, le continent sera en mesure de maîtriser la pandémie en 2022. Selon des informations de l’Oms rapportées par le site www.fratmat.info, le 10 Février 2022, dans ledit document, les experts invitent cependant à la vigilance qui doit être maintenue pour y parvenir.
« Au cours des deux dernières années, le continent a connu quatre vagues de Covid-19, chacune présentant des pics plus élevés ou un nombre total de nouveaux cas plus élevé que la précédente. Ces vagues ont été principalement provoquées par de nouveaux variants du SARS-CoV-2, qui étaient hautement transmissibles mais pas nécessairement plus mortels que lors des vagues précédentes. Chaque nouvelle vague a déclenché une riposte plus efficace que la précédente, et chaque nouvelle flambée des cas était de 23 % en moyenne plus courte que celle qui l’a précédée. Alors que la première vague a duré environ 29 semaines, la quatrième vague a pris fin après six semaines, soit environ un cinquième de la durée de la première vague.
« Ces deux dernières années, le continent africain est devenu plus intelligent, plus rapide et plus efficace à riposter à chaque nouvelle recrudescence des cas de Covid-19 », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique. « Malgré les obstacles, notamment les importantes inégalités dans l’accès à la vaccination, nous avons résisté avec résilience et abnégation à la tempête de la Covid-19, en nous appuyant sur la longue expérience de l’Afrique en matière de lutte contre les flambées épidémiques. Mais la Covid-19 nous a coûté cher, avec la perte de plus de 240 000 vies et des dégâts considérables infligés à nos économies. »
Cette pandémie faut-il le préciser , a poussé jusqu’à 40 millions de personnes dans l’extrême pauvreté sur le continent. Si l’on s’en tient aux chiffres de la Banque Mondiale,( Bm). L’on estime que chaque report d’un mois de la levée des mesures de confinement coûterait à l’Afrique une perte de 13,8 milliards de dollars, soit plus de 6900 milliards de Fcfa de produit intérieur brut. « Bien que la Covid-19 est là pour durer, nous commençons à apercevoir le bout du tunnel. Cette année, nous pouvons mettre fin aux perturbations et à la destruction que le virus a laissées dans son sillage et reprendre le contrôle de nos vies »,rapporte le confrère en ligne qui cite la Dre Moeti. « Maîtriser cette pandémie doit être une priorité, mais nous sommes conscients qu’aucun pays n’a eu la même expérience de la pandémie qu’un autre, ce qui signifie que chaque pays doit tracer sa propre voie de sortie de cette situation d’urgence. » Lorsque l’Afrique a connu sa première vague, attribuée à la propagation du SARS-CoV-2 sauvage, le taux de létalité moyen – autrement dit la proportion de personnes infectées qui décèdent de causes liées à la Covid-19 – était élevé (2,5 %). Ce chiffre est passé à 2,7 % lors de la deuxième vague alimentée par le variant Bêta, avant de redescendre à 2,4 % lors de la troisième vague due au variant Delta. En revanche, le taux de létalité moyen au cours de la quatrième vague est faible (0,8 %). C’est la première fois que la recrudescence du nombre de cas au cours d’une vague ne se solde pas par une augmentation proportionnelle des hospitalisations et des décès. Depuis le début de la pandémie, la capacité du continent à prendre en charge les cas de COVID-19 s’est progressivement améliorée, avec une disponibilité accrue de travailleurs de santé formés, d’oxygène et d’autres fournitures médicales. Le nombre de lits en unités de soins intensifs a augmenté sur tout le continent, passant de huit lits pour un million de personnes en 2020 à 20 lits pour un million de personnes aujourd’hui. L’Oms a aussi apporté sa contribution à l’augmentation du nombre d’usines de production d’oxygène en Afrique, le faisant passer de 68 à 115 (soit une hausse de 60 %), en soutenant la réparation, l’entretien et l’achat de nouvelles usines de production d’oxygène. Là où de telles usines ont été implantées, le coût de l’oxygène a baissé de 40 %. Malgré ces améliorations, la disponibilité de l’oxygène reste une préoccupation et une grande majorité des patients qui en ont besoin dans le cadre de leur traitement clinique ne peuvent pas y accéder.
« Alors que nous entrons dans cette nouvelle phase de la pandémie de Covid-19, nous devons utiliser les enseignements tirés des deux dernières années pour renforcer les systèmes de santé de notre continent afin d’être mieux préparés à faire face aux futures vagues de la maladie », a déclaré la Dre Moeti. « Dans la mesure où les nouveaux variants sont à l’origine des vagues successives, il est primordial que les pays renforcent leur capacité de détection des variants grâce à un meilleur séquençage génomique. Cela nous permettra également de repérer rapidement d’autres virus mortels. »
L’Oms a augmenté le nombre de laboratoires capables de détecter la Covid-19
L’Oms a augmenté le nombre de laboratoires capables de détecter la Covid-19, le faisant passer de deux à plus de 900 aujourd’hui, et l’Organisation intensifie les efforts de séquençage génétique en Afrique par l’intermédiaire de plusieurs initiatives telles que la création du Centre régional d’excellence pour la surveillance génomique et la bio-informatique en Afrique du Sud, en collaboration avec l’Institut national sud-africain de bio-informatique (Sanbi) basé à l’Université du Cap-Occidental. Grâce à ces efforts, plus de 7500 échantillons sont séquencés chaque mois en Afrique australe par rapport à la situation qui prévalait il y a un an, et les données de séquençage ont augmenté de plus de 54 % sur le continent.
La vaccination est l’arme la plus puissante contre l’apparition de nouveaux variants. À ce jour, près de 672 millions de doses de vaccins anti-Covid-19 ont été reçues en Afrique, dont 65 % par le canal du mécanisme Covax, 29 % par des accords bilatéraux et 6 % par l’intermédiaire du Fonds africain pour l’acquisition des vaccins créé par l’Union africaine. En janvier 2022, un total de 96 millions de doses de vaccins ont été expédiées vers l’Afrique, soit plus du double du nombre de doses de vaccins livrées au continent il y a six mois. Depuis janvier, le mécanisme Covax n’expédie les vaccins aux pays qu’à leur demande, ce qui donne à chaque pays la possibilité d’obtenir au bon moment le volume exact de vaccins dont il a besoin.
« Même si l’Afrique accuse du retard en matière de vaccination, avec seulement 11 % de sa population adulte entièrement vaccinée, nous disposons désormais d’un approvisionnement régulier en doses de vaccins anti-Covid-19 », a déclaré la Dre Moeti. « La vaccination est primordiale, mais nous ne devons pas oublier le dépistage et la surveillance, dont nous savons qu’ils sont des outils essentiels pour ramener un semblant de normalité dans nos vies. »
95 millions de tests ont été effectués sur le continent
Le dépistage est essentiel pour endiguer la propagation de la Covid-19, et depuis le début de la pandémie, 95 millions de tests ont été effectués sur le continent. Le dépistage s’est progressivement amélioré, avec 21 pays sur les 47 de la Région africaine qui remplissent désormais le critère de référence recommandé par l’Oms, à savoir effectuer 10 tests de dépistage pour 10 000 personnes chaque semaine. L’année dernière, seulement 15 pays en étaient capables. Dans la mesure où la transmission de la Covid-19 en Afrique est essentiellement le fait de personnes asymptomatiques, il est important d’accroître le nombre de tests de dépistage et des actions de riposte au sein des communautés.
L’Oms pilote une initiative dans 15 pays, consistant à mener des tests antigéniques rapides mobiles dans les communautés et à leur fournir des masques, du gel hydro-alcoolique pour les mains et d’autres outils de lutte anti-infectieuse. Le recours aux tests de diagnostic antigénique rapide est en augmentation. Récemment, le consortium Produits de diagnostic liés à la COVID-19 a acquis au moins 50 millions de tests rapides à distribuer sur le continent. Les données fournies par le Zimbabwe, un pays qui a régulièrement rendu compte de l’état du dépistage, montrent que les tests rapides ont surclassé les tests Pcr, avec une augmentation de 88 % entre avril et décembre 2021.
En vue de maîtriser la pandémie, l’Oms met l’accent sur l’utilisation à plus grande échelle des vaccins anti-Covid-19 dans les pays, ce qui devrait limiter l’apparition de variants, sur l’élargissement ou le maintien du réseau de laboratoires dotés de capacités de séquençage génomique, sur l’augmentation du nombre de tests pour faciliter la détection précoce et la riposte à un groupe de cas. L’Oms continue par ailleurs d’apporter un appui aux pays pour qu’ils puissent respecter les mesures de santé publique et sociales jusqu’à ce que la pandémie soit maîtrisée. La Dre Moeti s’est exprimée aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne. Elle était accompagnée par Dr Sandile Buthelezi, Directeur-Général du Département national de la santé d’Afrique du Sud ; le Dr Albert Tuyishime, Responsable de la prévention et du contrôle des maladies au Ministère de la santé et au Centre biomédical du Rwanda ; et le Dr Arlindo Nascimento do Rosário, Ministre de la santé du Cap vert
Étaient également présents pour répondre aux questions les experts du Bureau régional de l’Oms pour l’Afrique : le Dr Thierno Baldé, Responsable des opérations de riposte à la Covid-19, le Dr Richard Mihigo, Coordonnateur du Programme de vaccination et de mise au point des vaccins, et la Dre Nicksy Gumede-Moeletsi, virologue.Ayoko Mensah Source : www.fratmat.info Légende photo : La vaccination anticovid-19, doit être une priorité pour les gouvernements africains
// Etats généraux de l’éducation et alphabétisation// L’Unesco apporte son expertise à la Côte d’Ivoire
jeudi, 10 février 2022 17:17 Written by ossey84Le Directeur du bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique de l’ouest, Dimitri Sanga, a indiqué le 10 février 2022 à Abidjan, que son institution apporte son expérience au gouvernement ivoirien dans le succès des Etats généraux de l’éducation et de l’alphabétisation (Egena).
C’était à la suite d'une audience que lui a accordée le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi.
« Au cours de cette semaine, les différentes commissions thématiques sont en train de conclure leurs travaux. Nous avons jugé nécessaire au niveau de l’Unesco, d’envoyer une équipe de haut niveau pour participer à la fin de ces travaux, afin de pouvoir apporter les expériences qui ont été observées dans les autres pays, à travers le monde, sur ces questions qui sont discutées par les Ivoiriens », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter que cet accompagnement est consécutif à une sollicitation de l’expertise de l’Unesco par le Chef du gouvernement. « Nous avons préparé au sein de l’Unesco une étude comparative qui comprend un certain nombre de pays d’Asie et d’Afrique. Nous avons eu l’honneur d’être reçus par le Premier Ministre et de lui restituer ces travaux ».
Selon Dimitri Sanga, les séances de travail avec les acteurs du système éducatif ont été très enrichissantes. Il y a eu une convergence de vues sur un certain nombre de questions qui vont alimenter les travaux en cours.
Les EGENA ont été lancés officiellement le 19 juillet 2021 à Abidjan, en présence du Premier Ministre, Patrick Achi. Les commissions ont planché sur sept thématiques que sont : « Politique éducative et cadre légal » ; « Inclusion, équité et genre : Tous à l’école » ; « Qualité des enseignements -apprentissages » ; « Pertinence et efficacité interne et externe, gestion des flux et des passerelles et planification des situations d’urgence et de crise » ; « Société apprenante (Apprentissage tout au long de la vie) » ; « Gouvernance et gestion, y compris dialogue social et mécanismes de financement » et « Digitalisation du système éducatif : enjeux et perspectives ».
Source : Primature
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Cop15//Restauration des terres dégradées et agriculture du futur// Le Pco Abou Bamba invite à une grande mobilisation
jeudi, 10 février 2022 16:50 Written by ossey84L’espace Latrilles Events Deux-Plateaux- Cocody a abrité le 09 Février 2022, la cérémonie officielle de lancement des activités préparatoires de la Conférence des parties à la convention des nations unies sur la lutte contre la désertification (Cop15). Qui aura lieu du 09 au 20 mai 2022. L’une des plus grandes conférences des Nations Unies sur l’environnement et le développement durable. Belle tribune pour le président du Comité d’organisation, M. Abou Bamba, de situer les enjeux desdites assises dont le thème est : « Restauration des terres dégradées et agriculture du futur »Selon M. Abou Bamba, « cet évènement sera la plus grande réunion, première du genre, en termes d’importance, de niveau de participation et d’investissement jamais organisée en Côte d’Ivoire par les Nations unie ou par aucune autre organisation. C’est pourquoi, l’équipe de coordination souhaite lancer un appel solennel à tous les ivoiriens et à tous les amis de la Côte d’Ivoire, afin que soit appliquée la théorie du changement dans le cadre de la préparation et l’organisation de cet évènement de grande envergure. Notre souhait le plus ardent est que l’organisation de cette Cop15 soit gravée dans la mémoire collective des ivoiriens et de l’ensemble des participants tant son succès aura été retentissant » Aussi, le Pco de la Cop 15, n’ a pas manqué de faire une précision importante quand il dit : « La désertification contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle n’est aucunement l’avancée du désert, c’est l’épuisement des terres cultivables, la perte de fertilité, donc la réduction de la production agricole, sous l’effet de l’activité humaine et des changements climatiques » Quant au ministre Jean Luc Assi de l’Environnement et du développement durable, a dit que la Côte d’Ivoire attends beaucoup des thématiques qui seront débattues. Car, a-t-il ajouté, « La dégradation des terres et la désertification constituent pour notre pays une préoccupation majeure. Depuis son indépendance, la Côte d’Ivoire subit une forte dégradation de ses terres. L’exploitation et les pratiques agricoles mal maîtrisées dégradent nos sols et les rendent improductives. L’activité extractive polluante, les mines à ciel ouvert et bien évidemment le changement climatique accentuent la dégradation et l’appauvrissement de nos sols » Durant donc près 12 jours, Notre pays sera le porte flambeau de l’adoption de décision, de la prise d’accord afin de lutter contre la désertification et la sécheresse. Avec la présence de plus de 190 pays et plus de 5000 participants. Au nom du Premier ministre Patrick Achi Jérôme empêché, le ministre d’Etat ministre de l’Agriculture et du développement rurale, Kobenan Kouassi Adjoumani, a traduit en des mots choisis , les attentes des acteurs du secteur agricole et du monde rural. Non sans faire un clin d’œil particulier à l’ensemble des Partenaires techniques et financiers présents, pour leur engagement aux côtés de la Côte d’Ivoire, pour leurs actions remarquables en faveur de l’environnement.
Ayoko Mensah
Légende photo : Une vue des officiels à la cérémonie de lancement des travaux préparatoires de la Cop15
Bingerville// Litige foncier à Koffikro// Une ancienne gloire du foot ivoirien prend position
mardi, 08 février 2022 09:43 Written by ossey84L'ancienne gloire du football ivoirien, Manglé Estache pourrait voir les terrains de ses parents arrachés injustement par Diomandé Gbey un opérateur immobilier propriétaire ( sarl EDEN) dans le litige foncier du village koffikro L'ancien joueur de l'ASEC Mimosas Manglé Estache , subit une injustice comme les autres familles villageois dans le village Koffikro. En effet depuis plusieurs mois leurs terres qui étaient autre fois des plantations entretenues par ses parents, font objet de litiges comme bien d'autres familles dans le village Koffikro. L'ancienne star du football ivoirien indexe le Préfet de Police d'Abidjan Issiaka Dosso : " Le conflit foncier qui ronge mon village est du au fait que le préfet de police d'Abidjan,qui donne des ordres au lieutenant de police Diomandé qui fait convoyer plusieurs cargos de police la Gmi sur nos terres pour permettre à leur proche Diomandé Gbey de construire illégalement » ajoute t-il. Avant de rappeler que « cette affaire a été portée une première fois en justice, mais la justice nous a donné raison, concernant ce conflit, mais mécontent de la décision de justice ils ont saisi le conseil d'État pour mieux comprendre le fond du problème, le conseil d'État a demandé que personne ne travaille sur cette espace le temps qu'une décision de justice ne soit rendu pour mettre fin à ce problème » « Dans l'attente de la décision qui doit être rendu par le conseil d'État, le Préfet de Police d'Abidjan Issiaka Dosso refuse de respecter les décisions du conseil d'État et fait un forcing en aidant Diomandé Gbey à finaliser son projet immobilier de façon illégal. Nous sommes étonnés d'une telle attitude qui n'honore par l'image de la police nationale » Source : INFOS Nationale
Côte d'Ivoire // Litige foncier à Bingerville dans le village Koffikro // Le cri de cœur de Nanan Assi Assi, du chef de village
dimanche, 06 février 2022 12:48 Written by ossey84Les populations de Koffikro dans Sous- préfecture de Bingerville ne sont pas contents des agissements des policiers de l'unité de police appelé Gmi. Voila plusieurs mois, que le village de Koffikro est sujet à de graves problèmes de litiges occasionnant des blessés car sans assistance. Le Chef du village Nanan Assi Assi interpelle : « Voilà plusieurs mois que notre village vit l'enfer au quotidien, à cause d'un certain Diomandé Gbey et son frère lieutenant de Police appelé Diomandé qui envoie au quotidien des cargos remplis de policiers, armés de Kalachnikov et Gaz lacrymogène pour terroriser la population dans l'optique de leur faire peur à fin de réaliser leur projet immobilier avec le société Sarl Eden »À plusieurs, le chef du village dit à avoir demandé à la police présente sur les terres de « présenter les documents administratifs ou judiciaires qui leur donnent le droit de travailler sur notre espace qui auparavant étaient occupé par à leurs plantations » Malheureusement, ces policiers sont incapable de présenter le moindre document. « Ils se permettent de gazer les villageois et menacent même de tirer si jamais un villageois s'approche de cet espace. Je vous souligne que cette affaire est au niveau de la Justice, c'est le conseil d'État qui traite le dossier actuellement conformément au norme dans les litiges fonciers » ajoute Nanan Assi Assi. Et pourtant, le tribunal d'Abidjan a demandé à ce que personne ne construisent sur les différents parcelles objets du litige. « Mr Diomandé Gbey comme il a de nombreuses relations à la police, le préfet de police fait déléguer plusieurs éléments de la Gmi pour assister cet opérateur immobilier pour que ce dernier puisse réaliser son projet immobilier de façon illégale sur des terrains qui appartiennent à des villageois. Comment des personnes qui sont censés incarner des valeurs morales et de surcroît protéger des populations, se transforment en de véritables prédateurs dans l'objectif d'exproprier plusieurs terrains à de pauvres personnes que nous sommes » S’indigne l’autorité coutumière. Terminant il s’interroge : « Que deviendront nos enfants dans le futur ? Nos plantations , ils sont tous détruit avec des Caterpillar. Ces éléments de police qui ont pour vocation de protéger se sont transformés en de véritable danger permanent pour la population de Koffikro »
Ayoko Mensah
Légende photo : Ici une photo d’un cargo des éléments de la Gmi dans les environs de koffikro
Criseburkinabé//Déplacements massifs des populations vers la Ci// Graves menaces sur l’économie cacaoyère ivoirienne
vendredi, 28 janvier 2022 08:41 Written by ossey84
La crise burkinabé avec son lot de déplacés massifs vers sur forestier ivoirien n’est pas sans conséquences aussi bien sur la sécurité que sur l’économie cacaoyère en Côte d’Ivoire..Dossier
« Il faut aider le Burkina Faso à stabiliser sa partie nord. Si le Burkina perd cette partie qui est de plus en plus endeuillée par le phénomène du terrorisme, les populations de cette zone vont continuer à descendre massivement vers le sud Burkina et partant vers la Côte d’Ivoire qui n’est pas à l’abri de toute surprise désagréable : L’insécurité et d’exode massif aussi bien vers les zones à haut potentiel aurifère, la montée en puissance du phénomène d’orpaillage clandestin avec ses effets collatéraux d’insécurité ». Cette information nous été donnée en Novembre 2019, par K. Kossou, un expert du négoce café-cacao basé à Abidjan. Soit plus de deux ans, nous sommes en Janvier 2022. Précisément le 23 du même mois, une mutinerie des soldats burkinabè a fini par emporter le Président Roch Marc Kaboré, Chef du Faso, le 24 janvier 2022. A -t- on aidé comme il se doit, le Burkina Faso qui plus de deux ans après, a ‘perdu son nord’. A-t-elle point qu’au fil des années, la situation socio-sécuritaire s’est dégradée , avec son lot de morts, de mutilés à vie et de déplacés internes et externes dont une bonne partie est descendu sur la Côte d’ Ivoire. Dans certaines sous- préfectures comme celle de Tougbo seulement, dans le Bounkani, les chiffres officiels indiquent plus de 6 mille déplacés venus du Burkina Faso. Des populations frères qu’il faut assister et encadrer surtout le flux migratoire. Pour ne pas que cela en rajoute à l’insécurité transfrontalière aux frontières nord d’avec le Burkina Faso, le Mali et désormais la Guinée Conakry. Sans oublier le Liberia qui sort d’une longue période de guerre civile. Officiellement, pas de chiffres pour l’instant, mais des autorités locales et Ong parlent d’une véritable ‘invasion massive’ de certaines zones de la Côte d’Ivoire. Notamment celles de l’ouest et du sud-ouest qui ont reçues une bonne partie du flux migratoire de populations qui ont fui l’insécurité et la guerre dans le nord du Burkina Faso. Globalement, les chiffres officieux, indiquent que le nombre de déplacés a franchi les 500 mille personnes. Les chiffres du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation annonçaient qu’à la date du 31 aout 2021, « le compteur était à 498 802 personnes déplacées. La région burkinabé du Sahel conserve la tête du classement des régions accueillant le plus grand nombre de personnes ayant fui l’insécurité. La région compte 154 233 déplacés de plus que le bilan fait l’année dernière, le 8 septembre 2020 »Depuis septembre 2017,«plus de 18 000 personnes ont bénéficié d’une assistance » indiquait le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans la province du Soum. « En zone rurale, des centres de santé ont fermé ou fonctionnent au ralenti depuis le départ de certains personnels de santé en raison de l’insécurité, tandis qu’à Djibo (nord), le nombre de patients augmente plus vite que l’offre de soins disponible », souligne le Cicr. Même si de son côté, le gouvernement burkinabè a lancé en juin 2017 un Programme d’urgence (2017-2020), doté de 455 milliards de francs Cfa pour améliorer la sécurité, l’éducation, la santé et l’approvisionnement en eau potable dans la région burkinabè du Sahel, la situation ne s’est pas améliorée. Pis, elle s’est dégradée. Car, il faut trouver des ressources pour financer ledit programme. En attendant, les burkinabé qui se sentent toujours bien en Côte d’Ivoire, viennent par vague pour y trouver asile, le temps de se refaire une autre vie. Certainement dans l’agriculture et le petit commerce ambulant. Mais aussi dans l’orpaillage clandestin. Orpaillage ? Vous avez bien entendu orpaillage clandestin avec son lot d’insécurité et d’impacts négatifs sur l’environnement. Face à la montée du fléau l’ancien Président Henri Konan Bédié avait fait une sortie fracassante courant 2019, qui avait suscité de vives réactions de la part de certains pontes du Rhdp. M. Henri Konan Bedié avait dit : «L’invasion massive de toute la Côte d’Ivoire par de soi-disant orpailleurs armés, la fraude massive sur la nationalité ivoirienne sur laquelle le gouvernement ne mène aucune enquête pour arrêter le phénomène ( …) La Côte d’Ivoire subit une invasion massive, incontrôlée, de gens venus principalement des pays environnants. Le gouvernement ne fait rien pour arrêter cela. Ces problèmes dus à l’orpaillage sont répandus sur tout le territoire et bénéficient de complicités locales » De l’ avis du Dr Lassina Diarra, chercheur, spécialiste du terrorisme et de l’Islam, « l’orpaillage clandestin pourrait être un terreau fertile pour le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest, alors...vigilance ! Le président Bédié avait donc eu raison très tôt en tirant la sonnette d’alarme, et il y a lieu de le reconnaître sans faux-fuyant ! » En effet, l’orpaillage clandestin fait perdre à l’Etat de Côte d’Ivoire, plus de 480 milliards de Fcfa par an. En outre ajoute une source officielle, malgré les efforts du ministère des Mines et de la géologie, «20 départements sont touchés sur 109 que compte le pays »
L’impact des invasions sur les zones de production cacaoyères…
Une partie de ces populations comme indiqué plus haut, continue de descendre sur la Côte d’Ivoire. Selon des témoins et des Ong, l’on assiste à exode massif vers la Côte d’Ivoire. Ce à destination de certaines zones aurifères du pays et du massif forestier de l’ouest ivoirien où des forêts classées sont en train d’être recolonisées au vue et au su des autorités administratives notamment la forêt classé de la Gouendébé. Ici, des campements entiers de non ivoiriens, de véritables citadelles impénétrables sont en train de se consolider. Avec comme activité principale la culture du cacao.
Menace sur une cacaoculture durable ivoirien
« La pression est de plus en plus forte sur le massif forestier. Là où, il est de plus en plus question de protéger avec le soutien d’Ong internationales, ce qui reste encore de couvert végétal et de protection de l’environnement. Si rien n’ est fait, d’ici 15 à 20 ans, la terre dans cette partie du pays va s’appauvrir davantage et le rendement à la production de cacao va chuter vertigineusement comme ce qui s’est passé en Malaisie autrefois grande productrice de cacao » nous indique notre personne ressource, K. Kossou. Qui ne manque pas d’interpeller les autorités ivoiriennes qui savent bien ce qui se passe dans l’ouest ivoirien dont certaines parties sont en pleine reconquête même si le ministère des Eaux et forêts est en train de faire un excellent travail de déguerpissement dans les forêts classées. Que fait pour arrêter cette invasion massive ? Peut-être le Programme social du gouvernement relatif à la « Lutte contre la fragilité des zones frontalières du Nord », lancé par le Premier ministre Patrick Achi, le 22 janvier 2022 à Tougbo dans la région du Bounkani, pourrait être en partie, une des solutions. Ce programme d'appui à l'insertion des jeunes des zones frontalières du nord, fait partie intégrante de l’axe 1 du Programme social du gouvernement relatif à la « Lutte contre la fragilité des zones frontalières du Nord » Ce Programme Spécial, dont le coût global est de 8 602 216 030 de Fcfa, permettra d’offrir des opportunités de formation et d’insertion à 19 812 jeunes. Sont concernés, les régions du Bounkani, du Tchologo, du Poro, de la Bagoué, du Kabadougou et du Folon. Rappelons qu’avec la situation de crise qui prévaut dans le nord du Burkina et d’une manière générale au pays des hommes intègres, depuis la chute de l’empire Kadafi en fin 2011( Jamaryah Libyenne), la communauté burkinabé vivant en Côte d’Ivoire est très sollicitée financièrement. De 50 milliards de Fcfa il y a quelques années, le niveau du transfert des avoirs des Burkinabé vers leur pays d’origine a franchi les 100 milliards de Fcfa par an.
Bamba Mafoumgbe,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
In Le Temps du 27 JANVIER 22
Légende photo : campement déguerpi dans une forêt classée de la Guoimdebé….
Bafing- Touba// Accès à l’eau potable// La Fondation Kologo réhabilite la pompe de Bangofê grâce à l’appui de Moussa Sanogo
mardi, 25 janvier 2022 14:38 Written by ossey84L’eau coule désormais de la pompe hydraulique de Bangofê (sous-préfecture de Touba) après plusieurs mois passés sans eau potable, due au dysfonctionnement de l’unique pompe hydraulique à motricité humaine fonctionnelle sur les trois que comptent le village. Une œuvre réalisée par la fondation Kologo grâce à l’appui du ministre du Budget et du Portefeuille, Moussa Sanogo. Selon Kologo Harouna, président de la fondation, il était important pour eux de venir en aide à cette population qui avait du mal à s’approvisionner en eau potable en cette saison sèche. « La réhabilitation de cette pompe vient donc alléger la souffrance de nos parents singulièrement les femmes. Elle mettra également les populations à l’abri des maladies hydriques », a dit Kologo Harouna, qui a adressé ses remerciements au ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo pour son appui considérable qui a permis la réhabilitation de la pompe. Pompe non fonctionnelle attend d’être réparer. Par ailleurs, s’il se réjouit de la disponibilité de l’eau à nouveau, le fondateur Harouna Kologo dit ne pas être satisfait de la qualité de l’eau. C’est pourquoi il a lancé un appel à l’endroit des bonnes volontés à l’effet d’unir les forces pour offrir une eau de très bonne qualité aux populations. « Chers tous, voici la pompe à motricité humaine que la Fondation Kologo vient de réhabiliter grâce à l’appui du ministre Moussa Sanogo. Merci à notre ami EGNI pour son leadership. Cependant comme vous le constatez, la Fondation n’est pas satisfaite de la qualité de l’eau servie. Nous sollicitons donc des bonnes volontés pour à défaut de mettre un système de traitement d’eau, mettre des filtres à la sortie du forage ; rendre le lieu plus hygiénique et prévoir 2 à 3 points de service ; une bonne volonté pour faire un schéma et enfin réhabiliter les 02 autres pompes en panne », a-t-il sollicité. La pompe réhabilitée, quoique insuffisante pour tout le village, en raison de sa forte démographie, les populations n’ont pas caché leur joie face au geste de la fondation Kologo. Elles ont par la voix du président de leur mutuelle, Diomandé Sinaly, exprimé leur gratitude à la structure bienfaitrice. « Nous sommes très heureux de la remise en service de notre pompe hydraulique. Merci beaucoup pour ce geste ô combien important. Ne dit-on pas que l’eau est source de vie ! Merci infiniment », a-t-il salué. Dans leurs doléances, les populations n’ont pas manqué de solliciter outre la mise en place d’une nouvelle pompe et la réhabilitation des deux autres non fonctionnelles, l’électrification du village ainsi que le reprofilage de la route qui mène à Touba pour faciliter le déplacement des personnes et l’écoulement des produits agricoles.
Ayoko Mensah
Légende photo : Après sa réhabilitation, la pompe de Bangofè peut reprendre du service
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Cop15// Lutte contre la désertification et la sècheresse// Le Président du Comité d’organisation reçoit sa feuille de route
lundi, 24 janvier 2022 20:32 Written by ossey84Abidjan abrite du 09 au 20 mai 2022, la Conférence des parties de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sècheresse, (Cop15). Ce autour du thème : «Restauration des sols arides et des forêts dégradées pour une agriculture du futur». Bien avant, le gouvernement et le comité d’organisation mis en place, s’activent à réussir ce rendez-vous mondial. C’est dans cette optique, que le ministre de l’environnement et du développement durable M. Jean Luc Assi était face à la presse hier 24 janvier 2022 à Abidjan. Belle tribune pour lui et le président du Comité d’organisation, M. Bamba Abou, de situer non seulement les enjeux desdites assises mais aussi les attentes du gouvernement ivoirien. Surtout présenter clairement la feuille de route du comité d’organisation mise en place à cet effet. Au dire du ministre Assi, « Selon l’article 1 de la Convention des nations unies sur la désertification, la désertification, la désertification désigne la dégradation des terres des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides par divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines ».Aujourd’hui, ce phénomène insidieux et pernicieux constitue un véritable fléau dans le monde entier, encore plus pour les pays en voie de développement et surtout ceux de l’Afrique subsaharienne vivant des ressources tirées de la terre particulièrement de l’agriculture. En ce qui concerne spécifiquement la Côte d’Ivoire, a dit le ministre, « elle n’échappe pas à ce phénomène. Je voudrais pour preuve, le déplacement de la Boucle du cacao de la zone Est, à la zone Ouest du pays, les migrations du nord et le centre vers l’ouest forestières de l’ouest avec pour objectif la recherche de sols fertiles. » Il faut donc faire quelque chose pour limiter la catastrophe. D’où tout l’enjeu de la Cop15. Qui enregistrera la participation de tous les pays-partis à la Cop, la société civile et les partenaires techniques financiers,( Ptf) entre autres. Pour M. Bamba Abou, le président du Comité d’organisation, (qui a reçu sa feuille de route à l’occasion), «En tant que président du Comité d’organisation, tout est mis en œuvre pour réussir l’évènement. Nous allons recevoir environ 5000 mille délégués. La ténue d’une telle rencontre aura de nombreux effets dans plusieurs domaines pour notre pays. Ce sont les structures d’hébergement, le transport entre autres(…) Notre objectif, c’est de booster la position stratégique de notre pays, en tant que grenier de la sous- région. Nous voulons engager tous les ivoiriens » En claire, l’initiative d’Abidjan devrait également aider à lutter contre l’insécurité. « Si nous arrivons à améliorer la productivité et les rendements au niveau des sols, la production va s’accroitre et in fine à nourrir les familles, cela va aider à sédentariser les jeunes qui pourraient être tentés par l’aventure du Djiahdisme et autres » conclu le Pco Bamba Abou.
Ayoko Mensah
Legende photo : M. Bamba Abou, président du Comité d’organisation de la Cop15 reçoit sa feuille de route des mains du ministre Jean -Luc Assi, de l’Environnement et du développement durable
Bafing// Mahouloud// Moussa Sanogo et la Fondation Kologo égaient plus de 5000 tout-petits
jeudi, 30 décembre 2021 15:06 Written by ossey84La Fondation Kologo en collaboration avec la jeune chambre internationale (Jci) de Man a organisé les 27 et 28 décembre dernier le « Mahouloud avec les enfants » de Ouaninou, Koro, Touba et Guintéguela dans la région du Bafing. Cette cérémonie qui a permis d'égayer et d'offrir des cadeaux à plus de 5000 enfants de la région du Bafing, s'est faite grâce à l'appui du ministre du Budget et du Portefeuille de l'État, Moussa Sanogo. Situant le contexte de cette célébration à l'endroit des tout-petits, Kologo Harouna, fondateur de la fondation Kologo a indiqué qu'il s'agit pour eux, de non seulement apporter de la joie aux enfants en cette fin d'année mais aussi et surtout leur permettre d'apprendre beaucoup sur leur religion. « Beaucoup de parents n'ont pas la culture d'offrir des présents à leurs enfants. Avec l'appui du ministre Moussa Sanogo, nous et d'autres bonnes volontés qui ont décidé de nous accompagner, nous avons réuni ces milliers de cadeaux divers pour un tant soit peu occuper sainement les enfants pendant ces congés et leur apporter de la joie», a indiqué Kologo Harouna. Par ailleurs, cette caravane a permis également de soutenir plus de 200 enfants de la région issus de familles démunies. « Nous avons sollicité l'appui de la direction du centre social de Touba à l'effet de répertorier 200 élèves issus de familles démunies soit 50 à Ouaninou, Koro, Touba et Guintéguela. Ces enfants ont reçu chacun un kit spécial composé de pâte alimentation, d'huile, de savon, du riz, de quoi soutenir leurs parents en cette d'année», a expliqué le fondateur Harouna Kologo. Dans toutes les localités, les enfants sortis massivement n'ont pas boudé leur plaisir. Mieux ils se sont bien amusés avec le clown à travers des jeux instructifs et des chants. D'où leurs remerciements aux initiateurs de la première édition de « Mahouloud avec les enfants ». « Merci à la Fondation Kologo et ses partenaires pour ces nombreux cadeaux qu'ils viennent de nous offrir. Nous demandons à Dieu de les bénir afin que chaque année nous puissions avoir encore des cadeaux», s'exprimée Maniga Grace, élève en classe de Cm2 et bénéficiaire du kit spécial. Les autorités préfectorales et municipales de chaque localité ont salué cette action. Représentant le préfet de région, Bafouma Kamano François, secrétaire général 2 de la préfecture de Touba; le maire Bamba Mamadou de Guintéguela; le deuxième adjoint au maire de Koro monsieur Toure ainsi que le sous-préfet de Satama ont traduit leur gratitude aux donateurs. Ils ont souhaité d'autres éditions et la prise en compte des sept communes qui composent la région pour que tous les enfants du Bafing connaissent ce moment de gaité. En réponse, Kologo Harouna a dit prendre bonne note et a exprimé sa reconnaissance au ministre gouverneur du district du Zanzan Docteur Touré Souleymane, au directeur des moyens généraux et l'équipement des impôts Ouattara Dramane, à N'Da Kacou Ange, directeur du contrôle financier pour leur soutien incommensurable
Ayoko Mensah
Légende photo : Le Comité d’Organisation et des jeunes du Bafing
Bouaflé- Religion// Deuxième édition de la NIB// 40 Imams prient pour la paix durable en Côte d’Ivoire
samedi, 25 décembre 2021 15:51 Written by ossey84La Fondation Kologo, en collaboration avec l’Association Habloullahi, a organisé, le vendredi 24 décembre 2021, la 2ème édition de la nuit islamique de Bouaflé (NIB) autour du thème, « Terrorisme et sécurité en Côte d’Ivoire: quelles solutions de l’Islam ». Cette deuxième édition de la NIB a bénéficié du soutien du ministre du Budget et du Portefeuille de L’Etat, Moussa Sanogo, du Ministre-gouverneur du district du Zanzan, Dr Touré Souleymane, du directeur général de l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’électricité (ANARE), Traoré Amidou et de celui des moyens généraux des impôts, Ouattara Dramane. Elle a réuni à la grande mosquée de Bouaflé, une quarantaine d’imams qui ont fait la lecture intégrale du saint coran, prié pour le Chef de l’Etat Alassane Ouattara afin qu’Allah le miséricordieux lui accorde la santé et le guide dans la conduite de sa mission. Ils ont prié également pour la cohésion sociale et une paix durable en Côte d’Ivoire. Les guides religieux ont imploré Dieu pour la protection des ivoiriens contre le terrorisme et l’insécurité ainsi que pour la réussite du dialogue politique en cours. Ils ont formulé des bénédictions à l’endroit du président de cette Fondation, Kologo Harouna, pour cette initiative louable et à l’égard des ministres, Moussa Sanogo et Touré Souleymane ainsi que des directeurs généraux, Traoré Amidou et Ouattara Dramane pour leur contribution à cette cérémonie religieuse et autres actions sociales.
Selon le président de la Fondation Kologo, cette activité a pour objectif de canaliser les jeunes musulmanes pendant cette période de fête afin qu’ils ne s’adonnent pas à la consommation de l’alcool et des stupéfiants. Il a exhorté les Imams et leurs ouailles à mettre l’accent sur l’éducation de leurs enfants et prôner la cohésion sociale. Le secrétaire général de la préfecture de Bouaflé, Traoré Brahima, représentant le préfet de région, a appelé la communauté musulmane à se joindre à la Fondation Kologo pour l’atteinte de son objectif. Une conférence sur le thème, « Terrorisme et sécurité en Côte d’Ivoire; quelles solutions de l’Islam », animée par l’Imam Aboubakar Konaté, a meublé cette nuit islamique de Bouaflé.
(AIP)
Côte d’Ivoire// PsGouv2022-2024// Plus de 3182,4 milliards de Fcfa adoptés
jeudi, 23 décembre 2021 11:32 Written by ossey84Le Conseil des ministres du mercredi 22 décembre 2021 a adopté, à Abidjan-Plateau, au titre du Premier ministre, une communication relative au Programme social du gouvernement (PsGouv) 2022-2024. Le coût global du programme s’établit à 3182,4 milliards de FCfa dont 574,2 milliards pour l’année 2022 ; 1297 milliards en 2023 et 1281,7 milliards en 2024. La 2e phase du PsGouv ou PsGouv 2, étalée sur la période 2022-2024, vise à consolider les acquis de la phase précédente du PsGouv et à accélérer le rythme de réduction de la pauvreté et des inégalités sociales. Plus concrètement, le PsGouv 2 vise à apporter des solutions durables à la problématique de la fragilité dans les zones frontalières au Nord, de l’accès à l’emploi, de l’autonomisation des jeunes et des femmes, afin de marquer l’impact social de l’action gouvernementale. Suivant l’expérience de la première phase du PsGouv, le Premier ministre, Patrick Achi, entend mettre un accent particulier sur le suivi-évaluation des activités avec des vérifications sur le terrain et l’introduction des enquêtes de satisfaction auprès des bénéficiaires des projets.
Ayoko Mensah
Légende photo : Le Premier ministre, Patrick Achi entend insuffler une dynamique nouvelle au développement socio-économi
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