Société (844)
Le Médiateur de la République Adama Toungara s’installe
dimanche, 27 mai 2018 17:59 Written by ossey84M. Adama Toungara a pris les rênes de l’institution le Médiateur de la République à l’issue d’une cérémonie de passation des charges avec son prédécesseur, N’Golo Coulibaly. C’était le jeudi 24 mai 2018 à Abidjan-Cocody, en présence du secrétaire général de la présidence, ministre chargé des relations avec les institutions par intérim, Patrick Achi. Le nouveau Médiateur de la République a été désigné à l’issue du conseil des ministres du 04 avril. Le Médiateur de la République sortant, N’Golo Coulibaly, par ailleurs actuel président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, a félicité son successeur, promettant de l’épauler dans sa nouvelle mission. « La marque de confiance que Monsieur le Président de la République m’a accordée, m’a permis avec l’aide de Dieu et de tout le personnel de l’Institution Le Médiateur de la République, d’accomplir sereinement les missions attribuées à notre Institution et qui figurent aux articles 7 et 8 de la Loi Organique n° 2007-540 du 1er Août 2007 », a-t-il énoncé. N’Golo Coulibaly a félicité ses désormais ex-collaborateurs pour le travail accompli au cours de ces six années. « Je voudrais les inviter à plus d’engagement et de détermination pour poursuivre et élargir les sillons que nous avons tracés ensemble, bien entendu, sous l’autorité et les orientations du nouveau Médiateur de la République à qui je présente à nouveau mes vives félicitations pour sa nomination », a-t-il indiqué. Le nouveau médiateur de la République, Adama Toungara entend imprimer à sa mission « pro activité » et « dynamisme », en exerçant, une médiation ouverte. Quelques heures plus tôt, Adama Toungara avait prêté serment devant le Conseil constitutionnel, lors d’une cérémonie solennelle tenue à la salle des pas perdus de la présidence de la République, en présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara
Charles Kader
Affaire véhicules à immatriculation frauduleuse: l’usage abusif des exonérations pointé du doigt
samedi, 26 mai 2018 23:24 Written by ossey84Plus les jours passent, plus des langues se délient pour pointer du doigt vers l’usage abusif des exonérations accordées par l’Etat de Côte d’Ivoire via les douanes ivoiriennes, à certains catégories d’élus de la République, des Institutions internationales et Organisations non- gouvernementales( Ong). Une exonération, faut-il le préciser, c'est une renonciation au droit d'exiger l'exécution des obligations dont le créancier était le bénéficiaire. Elle n'est valable que si le créancier est en état de disposer de ce droit. Selon une source bien introduite dans l’univers des transitaires et bien au fait du dossier à rebondissement, « Des personnes se faisant passer pour des transitaires ou agents agrées en douanes grâce à un circuit bien huilé en connexion avec des élus de la républiques, utilisent les exonérations accordées par ceux-ci par les douanes , pour immatriculer frauduleusement des véhicules, parfois de grosses cylindrées appartenant à des tiers. Le circuit est bien connu et au bout de la chaine, le démarcheur en question, se fait de l’argent sur le dos de la République » Ce n’est pas tout ! La pratique a bien existé durant la présence des forces onusiennes en Côte d’Ivoire. « L’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire( Onuci) bénéficiait de la part des douanes ivoiriennes de facilités et exonération au titre des dédouanements. Des éléments en charge de la logistique de l’Onuci étaient aussi complices de certains démarcheurs et patrons de sociétés de transit spécialisés dans l’importation des véhicules d’occasion. Le cartel en question a bien fonctionné en Côte d’Ivoire et tout le monde passe par ces débrouillards qui gangrènent le système » ajoute notre informateur qui ne manque pas d’ajouter que depuis l’éclatement de ce scandale si les activités ne tournent pas au ralentis, elles sont bloquées « En principe c’est l’Etat de Côte d’Ivoire qui donne les exonérations à certaines institutions nationales et internationales ainsi qu’aux Ong. Malheureusement, désormais c’est devenu un fonds de commerce très juteux pour certains individus. Conséquences, depuis l’éclatement de ce scandale, les activités sont bloqué sur la plate-forme du Guichet unique automobile( Gua). Des concessionnaires en passant par les importateurs de véhicules d’occasion importés aux autres sous- traitants, voient toutes leurs activités bloquées depuis une quarantaine de jours. Le blocage menace même les activités de la Société ivoiriennes de contrôle technique industriels automobiles ( Sicta) » En effet, selon nos sources, des concessionnaires et autres importateurs qui ont fait venir des véhicules sont tous bloqués au parc sous douanes. La chaine étant bloquée faute de douaniers sur la plate-forme, les choses ne bougent pas. K. Coulibaly qui est prestataire de service pour le compte d’ une compagnie d’électrification de la place ne décolère pas quand il dit : « Nous risquons de perdre notre marché avec un partenaire. Nous avons quatre véhicules de levage bloqués et ce n’est pas bon. Nous interpellons le gouvernement afin qu’il trouve une solution rapide à ce blocage »
Gua : Une affaire de gros sous en jeu…
Faut-il entrevoir une rupture du contrat de concession de services liant l’entreprise Côte d’ivoire logistique du Pdg Kouao Niamoutié à l’Etat été signé en 1998 ? Nos sont sources qui ne réponde pas par l’affirmatif, vue la proximité du promoteur d’avec un puissant baron de la République disent : « Il n’est pas à écarter qu’une multinationale française très présente dans les activités portuaires en Côte d’Ivoire prendre le contrôle du Guichet unique automobile. Il s’agit d’une affaire de gros sous aussi bien pour l’Etat de Côte d’Ivoire que pour le concessionnaire Côte d’Ivoire Logistique ». Une affirmation qui trouve ses justifications à travers ses propos du promoteur Kouao Niamoutié qui s’exprimant dans les colonnes du quotidien l’Inter, (en date du jeudi 15 septembre 2011 ) avait dit : « A la création du Guichet unique automobile en 1998, l’administration des Douanes n’encaissait que 5 milliards de Fcfa par an. Aujourd’hui, nous sommes le 2e point de collecte après le port d'Abidjan. Nous avons encaissé, pour le compte de l’État à travers l’administration des Douanes basée au Guichet unique, 78 milliards Fcfa l’an dernier( 2010). Vous convenez que l’État est content, il nous applaudit. Mais les usagers, eux, ne sont pas contents. Lorsqu’il arrive, son objectif est de ne rien payer à l’État et de sortir avec la voiture. Alors qu’il sait très bien que les droits de douane en Côte d’Ivoire, c’est un pourcentage calculé sur la valeur Argus du véhicule. C’est-à-dire 44,28% pour les véhicules d’occasion. Comme c’est calculé sur la base de l’âge du véhicule, les gens falsifient la carte grise du véhicule pour la vieillir au maximum pour qu’elle ait une valeur de 600 000Fcfa par exemple au lieu de 2.000.000Fcfa initialement. Alors qu’ils devraient payer 44,28% de 2 millions Fcfa, les fraudeurs ne veulent payer que 44,28% de 600 000 Fcfa » Et M. Kouao d’ajouter : « Nous avons mis en place, avec la Direction générale des Douanes, un mécanisme de sorte que lorsque le véhicule arrive, nous ne le donnons plus pour circuler sur la voie publique avec les plaques étrangères. Ça aussi, c’est un autre problème de camouflage pour les voyous et autres dans lequel la police ne s’en sort pas. Donc, lorsque le véhicule arrive, nous allons le chercher. On l'emmène dans nos entrepôts sous douane, on fait ce qu’on appelle l’évaluation physique nous-mêmes. On interroge le constructeur pour déterminer l’âge réel du véhicule. Tout cela prend du temps. Après, on fait toutes les autres formalités de dédouanement et d’immatriculation, de pose de plaque avant de remettre le véhicule à l'usager. Ce qui fait que les gens grognent, c'est qu’on les empêche, comme ils disent eux-mêmes, de faire leur gombo». Dans un tel désordre l’Etat, l’autorité concedante, voudrait mettre de l’ordre au Gua, pour certainement optimiser ses ressources. Ainsi, le 23 février 2018, le Secrétaire d’Etat au Budget qui n’est autre que M. Sanogo Moussa était tôt le matin, au « service recevabilité », maillon de l’administration des douanes, au Guichet unique automobile de Vridi. Il a indiqué qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’accomplir la tâche normale « d’un responsable qui va voir comment ses services fonctionnent, s’imprégner des réalités et voir comment on peut améliorer les aspects qui ne marchent pas bien ». Globalement Moussa Sanogo est reparti satisfait de ce qui est fait, déjà, au service recevabilité, même si les efforts de lutte contre les fraudes méritent d’être accentués pour bien optimiser le recouvrement des recettes de l’Etat. Dans cette optique, le Secrétaire d’Etat pense qu’une amélioration des procédures s’avère nécessaire. « Au niveau de l’archivage il sera question de voir comment tirer parti de l’archivage électronique. Au-delà ce sont les questions de procédures qui feront l’objet d’un examen plus profonds pour améliorer le recouvrement des recettes », a-t-il dit. Rappelons que les douanes ivoiriennes, dans le cadre de ce feuilleton en cours, ont procédé récemment à la suspension de cinq commissionnaires agréés, suite à l’affaire d’immatriculation frauduleuse présumée. Il s’agit de Soum Cargo, Karim Transit Abidjan, Société Ouest africain de Transit, Eveil transit Eveil transit et Amal Transit, relative à une prospection du 1er janvier 2016 au 30 mars 2018. Pour rappel, la suspension de, Soum Cargo, Karim Transit Abidjan, Société Ouest africain de Transit, Eveil transit Eveil transit et Amal Transit. Amal Transit va pour une période de deux mois, le temps de s’acquitter de leurs taxes et droits de douanes. A compter du 1er juillet 2018, une répression de grande envergure est prévue par les gendarmes de l’économie ivoirienne. En côte d’Ivoire, on dénombre 160 commissionnaires agréés par la douane.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Religion/Communauté des Bouddhistes: Irié Bi Gohi, nouveau Directeur général de la Soka Gakkai Côte d’Ivoire
mercredi, 23 mai 2018 19:16 Written by ossey84M. Irié Bi Gohi est le nouveau Directeur général de Soka Gakkai Côte d’Ivoire (Sgè-Ci). Il a été désigné le 13 avril 2018 au Japon, plus précisément à Tokyo, par Sensei Daisaku Ikeda, le président de la Soka Gakkai Internationale (Sgi). Il remplace à ce poste M. Déazon André qui dirigeait la Soka Gakkai internationale Côte d’Ivoire (Sgi-Ci) dissoute récemment. Déazon, pour avoir tenu tête au président Ikeda en ne respectant pas ses instructions et ses décisions, en ne faisant pas l’audit de sa gestion, a été excommunié le 1er mai 2018. C’est à cette date qu’il a reçu la notification de son excommunication. « Je voudrais dire merci à notre président de la Sgi, Sensei Daisaku Ikeda pour avoir permis cette rencontre. Je remercie également tous les pratiquants de Côte d’Ivoire. Et je voudrais préciser que c’est dans deux mois, selon les textes ivoiriens en matière d’associations, que la Soka Gakkai Côte d’Ivoire commencera ses activités », déclare Irié Bi Gohi, au cours d’une conférence de presse, le 19 mai 2018 à l’Hôtel Radison Blu, à Port-Bouët. « Ce mouvement bouddhiste international a une autorité qui procède du Japon. La légitimité spirituelle des activités des Bouddhistes en Côte d’Ivoire comme partout, en France et dans les autres pays du monde, procède d’une décision du siège mondial. Et ce, quoiqu’en disent certains qui se prétendent être bouddhistes de ce mouvement-là. Il faut qu’ils tirent une légitimité religieuse du mouvement mondiale », éclaircissent Me Garay et Me Delsol les avocats de la Sgi lors de cette rencontre avec les médias. « Nous voulons préserver l’unité du mouvement quoiqu’en disent ses détracteurs en Côte d’Ivoire… M. Déazon ne représente (désormais) que lui-même. Et donc le mouvement bouddhiste en Côte d’Ivoire n’est pas scindé parce qu’il tire sa légitimité religieuse du Japon. A partir du moment où Déazon ne respecte plus les décisions du président Daisaku Ikeda, il aurait pu dire : je me retire et je ne suis plus dans l’association. Or il continue, il convoque des assemblées sans associer les administrateurs (les membres du Comité exécutif permanent (C.E.P), ndlr) qui, eux, sont fidèles au Japon. C’est comme si un évêque est désavoué par Rome, le Vatican et il continue de dire qu’il est l’évêque. En ce moment là, le Vatican dira que ce n’est plus lui parce qu’on a nommé un autre », analyse le Conseil de la Sgi. Qui avait à ses côtés et en guise de caution morale, des envoyés de Sensei Daisaku Ikeda. A savoir Takemi Sugai, Conseiller général des affaires africaines de la Soka Gakkai Internationale (Sgi) et pionnier de Kosen Rufu (la propagation du Bouddhisme) en Afrique, chef de la mission. Il est accompagné de MM Tadashi Minai, premier Conseiller du Directeur de la Division des affaires africaines de la Sgi et Hayashi Masahiro le Directeur de la Division des affaires africaines de la Sgi.
Charles Kader
Transports aériens/ Vols directs Abidjan- New- York Effectifs depuis le samedi 12 mai 2018
lundi, 14 mai 2018 02:09 Written by ossey84Le premier vol inaugural Abidjan- New-york est parti d’Abidjan, le samedi 12 mai 2018 de l’Aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan aux environs de 14heures 40 mn à destination de New- York( New Jersey). Où l’avion est arrivé effectivement après environ 09 heures de vol. Avec à bord d’un Boeing 787 Dreamliner plus de 246 passagers dont 110 à l’embarquement à partir d’Abidjan. Au nombre de ses passagers citons les ministres ivoirien des transports, Amadou Koné, celui du Tourisme, Siandou Fofana et Abidjan Kouakou Pascal de la Réforme Administrative. Ce vol est assuré par Air Côte d'Ivoire est opéré par Ethiopian Airlines à travers un accord commercial de coopération de type Code share. Il intervient après l’acquisition de la certification Tsa de l’aéroport d’Abidjan obtenue en mars 2015. Juste avant le décollage de l’avion, lors d’une sympathique cérémonie de lancement officielle, qui a eu lieu en présence du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly au Radisson Blu Hotel, le Général Abdoulaye Coulibaly, le Président du Conseil d’administration de Aeria et de AirCôtedivoire a salué l’aboutissement du processus ayant abouti à ce « mariage » entre la partie ivoirienne et Ethiopian Airlines. Aussi, il a dit : « Les horaires des vols de Air Côte d'Ivoire ont été réajustés pour connecter le maximum de passagers en provenance de son réseau sur les vols à destination des États-Unis d’Amérique ( …)Les créneaux horaires correspondant et recherchés à l’aéroport de destination Newark (Usa) n’ont pas été obtenus entraînant une modification des programmes des vols de Ethiopian Airlines et limitant le potentiel de correspondance entre les vols des deux compagnies » Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon n’ a pas caché sa satisfaction à l’occasion. « C’est une joie immense et une réelle fierté que je ressens ce jour en constatant la réalisation effective du vol inaugural entre Abidjan et les États-Unis d’Amérique », a déclaré le Premier ministre ivoirien dans un discours devant des diplomates, des membres du gouvernement et une forte délégation d’opérateurs économiques ivoirien. Pour sa part, M. Guebrémariam, le Ceo du transporteur aérien ( Ethiopian Airlianes) a dit que cette collaboration est l’exemple type d’une coopération sud-sud entre deux compagnies africaines. Qui donnent ici l’occasion à des voyageurs au départ d’Abidjan, mais ceux du Mali, du Burkina, du Liberia et la Sierra Leonne entre autres, de voyager facilement vers les Usa à raison de trois vols par semaine. Il a fait savoir que Ethiopian Airlines, la première compagnie aérienne africaine, veut également accompagner Air Côte d'Ivoire à aller outre Atlantique avec le label Air Côte d'Ivoire. Les actions de l’Etat ivoirien pour accroître les performances du secteur ont permis aujourd'hui à l’aéroport d’Abidjan de passer d’un trafic d’environ 600.000 passagers en 2011 à plus de 2 millions en 2017, soit une croissance de près de 220% en six ans. Grâce à cette nouvelle offre de vol direct entre le continent africain et les États-Unis, les passagers ouest-africains autrefois contraints de passer par les compagnies aériennes européennes, auront désormais le choix de partir directement au départ d’Abidjan au tarif de 470.000 Fcfa en aller/retour.
Charles Kader
Ils ont dit….
Sidibé Issouf( Dg de l’Oic)
« Une belle opportunité pour booster le trafic…»
« C’est une grande joie et une réelle satisfaction que de pouvoir aller désormais directement d’Abidjan- à New-York. Avec moins de stress que par le passé. C’est une belle opportunité de booster le tourisme et le trafic à destination de l’aéroport international Fhb d’Abidjan »
Jean Kouassi Abonoua( Ancien Dg d’Anac)
« C’est un grand jour… »
« Je suis d’assister au lancement officiel des vols directs Abidjan/New York. Cet acte majeur intervient après la certification de l’aéroport international Fhb par l’avion civile américaine. Je suis fier d’y avoir contribué modestement. Bravo à l’équipe qui nous a succédée, pour avoir non seulement poursuivi le travail que nous avions commencé mais pour avoir tout mis en œuvre pour obtenir ces résultats que célébrons aujourd’hui. »
Par B. M
Santé/Affaire salaires impayés des agents des Escom: Toute la vérité sur des retards inadmissibles
lundi, 14 mai 2018 02:00 Written by ossey84Le Syndicat national des agents des établissements sanitaires à base communautaire de Côte d’Ivoire (Synaescom-ci) a entamé le lundi 7 mai 2018, une grève de 72 heures pour salaires impayés des agents depuis le mois de janvier 2018. Un seul établissement sanitaire communautaire a été « pris en otage’’ par l’arrêt de travail. La première journée de la grève conduite par le secrétaire général du Synaescom-ci, Meney Kaman Georges et ses membres, n’a pas été suivie. Seule la formation sanitaire à base communautaire d’Abobo-Avocatier, Henriette Konan Bédié, a observé la grève sans respecter le service minimum dans certains services. Les grévistes revendiquent le paiement des quatre mois d’arriérés de salaire, la régularisation de la paie chaque mois par virement, et la paie de la prime d’ancienneté.
La formation sanitaire à base communautaire d’Abobo-Avocatier, Henriette Konan Bédié, vue de l’extérieur le lundi 7 mai
En se rendant à la Formation sanitaire à base communautaire d’Abobo-Avocatier, Henriette Konan Bédié, le lundi 7 mai 2018, Mme Kouadio Patricia, enseignante dans un établissement privé à Abidjan, était loin de s’imaginer qu’elle allait faire la navette entre une clinique et la maternité de l’hôpital. Rencontrée aux environs de 15 h parce que sa petite sœur a accouché la veille dans cet établissement sanitaire, elle nous conte ses déboires. « Je viens de prendre le résultat du groupe sanguin du nouveau-né de ma sœur dans une clinique » indique-t-elle. Pendant les 24 heures, elle estime avoir été ‘’très bien reçue’’, mais se plaint de la grève. « Hier (ndlr : dimanche 6 mai) quand nous sommes arrivées, il y avait des patientes et nous avons été très bien reçues et tout s’est bien passé. C’est aujourd’hui que j’ai été informée de la fermeture de certains services alors qu’on doit faire un examen de sang au bébé. Si le laborantin était là depuis 6 h du matin, les sages-femmes allaient nous libérer », ajoute-t-elle. Un seul service où le service minimum est assuré. Par ailleurs, le service minimum est assuré à la maternité, où on ne reçoit que les femmes en travail, selon la sage-femme Bazo. En revanche, elle a un pincement au cœur vu que plusieurs femmes enceintes venues pour les consultations prénatales, tôt le matin, n’ont pu être reçues. « Malgré la grève, nous avons assuré le service minimum à la maternité pour sauver deux vies : celle de la mère et de l’enfant. Mais, en tant que mère, c’était difficile de voir des femmes enceintes retourner chez elles sans être consultées, à cause de la grève.»
…vue de l’intérieur
Depuis 1999, Soumahoro Daouda est employé dans cet hôpital, il s’interroge sur les retards de paiements à n’en point finir depuis 2011, année pendant laquelle, le gouvernement s’est engagé à payer les salaires des employés des établissements sanitaires urbaines à base communautaire. Il s’est rendu sur son lieu de travail, mais il ne travaille pas. « Depuis la paie de décembre jusqu’à ce jour, nous n’avons pas perçu notre salaire. Cette fois, nous avons décidé d’entrer en grève jusqu’à ce que la régularité de paiement mensuel soit effective. Nous ne voulons plus retomber dans les mêmes problèmes de retard de paiement de nos salaires.Si le gouvernement ne peut pas, qu’on retourne à l’ancienne méthode », menace-t-il. Le secrétaire général du Synaescom-ci, qui travaille dans cet établissement, a brillé par son absence et était injoignable au moment de notre passage. Cependant, nous avons rencontré le premier employeur des agents, le président du conseil d’administration (Pca) de cet hôpital, Yapi Gustave. Il déplore la situation, en tant que nouveau Pca qui a pris fonction, il n’y a que six mois. Selon lui, le centre a toujours bien fonctionné jusqu’à ce qu’il soit confronté à cette situation de grève ‘’déplorable’’ de ses agents. « Je n’ai jamais souhaité et je ne voudrais pas voir le centre dans cette situation. Notre devoir est d’œuvrer pour le bien-être de la population, donc c’est une situation difficile à supporter, s’indigne le PCA qui ajoute par ailleurs, je fais confiance à nos autorités qui ont déjà régularisé la situation. Donc, je demande une reprise effective du travail.» L’appel de la confédération entendu. Face à la menace du syndicat d’observer une grève de 72 heures à compter du lundi 7 mai 2018, le bureau national de la confédération des formations sanitaires urbaines communautaires de Côte d’Ivoire, présidé par Ouattara Clément a invité, le dimanche 6 mai, le Synaescom-ci, à ‘’ surseoir à cette grève.’’
Le centre de santé communautaire de Yopougon-Andokoi
Sur 37 établissements sanitaires à base communautaire, sept n’ont pas observé la grève et ont travaillé à plein régime ; 29 ont travaillé en respectant le service minimum par service et un seul a violé la règle. Tel est le point de la situation dressé aux environs de 20 heures à la formation sanitaire urbaine communautaire de Yopougon-Ouassakara-Attié par le président confédéral, M. Ouattara Clément. « Nous saluons et remercions tous les employés qui ont dit non à la grève pour donner le sourire et la vie à des patients ce jour. Ils ont posé un acte salutaire et seul le Seigneur saura les remercier », salue-t-il. Aux autres centres, il maintient le langage de la reprise du travail parce que convaincu que le paiement se fera dans les heures qui suivent. En effet, grâce à l’implication personnelle du président confédéral, Ouattara Clément, les populations n’ont pas trop souffert de la grève le premier jour. Mieux, il promet la reprise ‘’effective’’ du travail dans tous les établissements sanitaires urbains communautaires le mardi 8 mai. « Nous avons fait le tour des administrations concernées par le salaire de nos employés au ministère de la Santé. Tout est en bonne voie afin que la situation se régularise », rassure-il.
Vers la fin du calvaire des employés.
Les différents services du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, concernés par la paie des agents de la santé communautaire de Côte d’Ivoire, travaillent depuis des années sur la question qui concerne ‘’environ 1400 agents’’. Ce, dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de la mesure de la gratuité ciblée, mais la lenteur de la transmission à la direction des Affaires financières (Daf) des états de salaires émargés des agents contractuels qui travaillent sous la responsabilité des Pca est déplorable.
Les premiers responsables de la confédération des formations sanitaires urbaines communautaires de Côte d’Ivoire ne ferment pas l’œil ces derniers temps
Le responsable de la sous-direction du recouvrement des coûts, des actes de la santé et la mobilisation des ressources au ministère de Santé, Guéyo Montan, n’est pas passé par quatre chemins pour nous éclairer. Même s’il n’a pas daigné dévoiler le montant global du salaire des 1400 employés, il précise qu’il s’agit d’une contribution de l’Etat à la prise en compte des charges salariales, les agents contractuels ayant pour employeurs les Eescom. « Dès la prise de fonction de l’actuel Daf en février 2017, il a proposé que les salaires émargés des agents contractuels soient déposés chaque 5 du mois en cours. C’est une mesure qui a très bien fonctionné jusqu’en décembre 2017 », rappelle-t-il. Malheureusement, en 2018 les structures ont baissé les bras. En témoigne le retard accusé par certaines structures en avril 2018, bien qu’un courrier ait été adressé aux Escom le 9 mars pour interpeller leur employeur. « (..) Je vous prie de bien vouloir me transmettre les états de salaires émargés des mois de janvier, février et mars 2018 des agents contractuels sous votre responsabilité. Il en sera ainsi chaque 5 du mois en cours (…) », peut-on lire en substance dans le courrier signé par l’administrateur des services financiers, directeur des affaires financières (Daf) au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, Touré Kaffouba. En effet, à cette date, sur 43 établissements sanitaires urbains communautaires répertoriés par le ministère de la Santé, 13 structures n’avaient pas encore déposé leurs états de salaires émargés. Or, c’est un ‘’état collectif et non individuel’’. Ce n’est que le 16 avril 2018 que l’ensemble des états ont été déposés malgré le courrier d’interpellation du Daf. « Voici l’une des situations, à laquelle nous sommes confrontés », indique-t-il. Sur la liste des 13 retardataires on peut citer, entre autres, les établissements de la Palmeraie, de Anonkoua-Kouté, de Kouamassi-quartier, de Gonzagueville. Par ailleurs, le responsable de la sous-direction du recouvrement des coûts, des actes de la santé et la mobilisation des ressources a conseillé que ces structures prennent exemple sur les autres, notamment celles de Yopougon-Andokoi, Ouassakara-Attié, Vridi 3-Pointe des Fumeurs, PK 18 Agoueto, Abobo-Avocatier, Henriette Konan Bédié qui conduisent bien ‘’la mesure’’.
Le ministre Raymonde Goudou-Coffie de la Santé et de l’Hygiène publique
Le respect du chronogramme pour pallier cet état de fait. À ce jour, rassure M. Guéyo, il n’y a pas de problèmes de trésorerie, le Trésor Public a finalisé le virement des salaires. Les trois Trésoreries générales d’Abidjan notamment, Abidjan-nord (Yopougon et Abobo), Abidjan-centre (Cocody, Plateau, Adjamé et Bingerville), et Abidjan-sud (Marcory, Treichville, Koumassi, Port-Bouët et Vridi) sont fin prêtes, ainsi que les Trésoreries principales. « Le problème qui revient chaque fois est lié à une question de procédure à savoir le retard accusé par les Escom dans la transmission des états de salaires à la DAF et non une question de disponibilité des fonds », précise notre interlocuteur. Dans les prochains jours, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et le confédéral vont arrêter des mesures afin de trouver une solution définitive à la situation. Il s’agira du respect de la date du dépôt des états par toutes les structures ‘’chaque 5 du mois en cours.’’ . « Ensemble nous allons décider du choix d’un interlocuteur au niveau des Escom pour le suivi.» Une disposition qui permettra de mieux situer les responsabilités et d’éviter des interprétations en déphasage avec la réalité. Mieux, il coupe court à certaines rumeurs qui font état de garder l’argent sur le compte de la structure afin de se partager les ‘’ristournes’’. « Le salaire de chaque agent est versé directement sur son compte à la banque par le Trésor Public. Dès que le dépôt est fait, il reçoit un sms sur son téléphone cellulaire.» Il est trop tôt d’affirmer que, désormais tous les différents points de revendication du personnel des établissements sanitaires communautaires de Côte d’Ivoire, sont résolus. Après le paiement des 4 mois d’arriérés de salaires, les Pca devront faire face au rappel de la prime d’ancienneté de leurs employés qui est de 1% chaque année sur le salaire des employés.
Charles Kader
Investissement dans le secteur logement: Un salon bientôt à Paris pour inciter la diaspora africaine
jeudi, 03 mai 2018 16:01 Written by ossey84La première édition du Salon africain de l’habitat se tiendra les 16, 17 et 18 novembre 2018 à Paris(France) Ce autour du thème, «acquérir un logement en toute sécurité en Afrique de l’Ouest ». L’ annonce a été faite récemment à Abidjan, par le président de la Fédération des promoteurs immobiliers d’Afrique de l’Ouest (Fpiao), Moussa Coulibaly. C’était lors d’une cérémonie de lancement de ce salon. Ce Salon est organisé par la Fédération des promoteurs immobiliers de l’Afrique de l’Ouest (Fpiao), en partenariat avec l’Agence de marketing stratégique et opérationnel, Axes marketing pour répondre à la demande accrue de la diaspora africaine concernant les produits immobiliers basés en Afrique de l’Ouest. «Ce salon va permettre de connaître la diaspora africaine et ses besoins. Il va permettre de résoudre les problèmes d’acquisition du foncier, de financement et de construction des logements » a expliqué Moussa Coulibaly, également Président de l’Association des promoteurs immobiliers du Mali (Apim). Pour le Président du Comité de pilotage de ce Salon, Souleymane Sidibé, « nos frères de la diaspora se font grugés dans l’acquisition du foncier, de logement au pays ». « Ce Salon qui va réunir tous les professionnels des différents corps du métier, vient donc répondre aux besoins de la diaspora d’acquérir des logements au pays. », a expliqué M. Sidibé qui est par ailleurs, Président de la Chambre des aménageurs urbains et promoteurs-constructeurs de Côte d’Ivoire (Capc).Auparavant, Ismaël Boga N’guessan de Axes marketing, a indiqué qu’il s’agit de « trois jours pour acheter, construire et louer partout en Afrique de l’Ouest ». Près de 6000 visiteurs sont attendus à ce Salon qui sera meublé par cent stands bâtis sur une superficie de 1750 m2, a-t-il précisé. Selon les statistiques officielles, l’Europe accueille aujourd’hui 3 millions d’africains sur son territoire. De 2007 à 2016, le nombre de résidents en-dehors de leur pays a augmenté de 28%. L’Afrique a reçu 60,5 milliards de dollars soit plus de 39,627 milliards de Fcfa en 2016 de la part de ses ressortissants établis à l’étranger, ce qui représente une hausse de 51%.
Bamba M.
Fonctionnement du gouvernement ivoirien: Patrick Achi assure l’intérim du ministre en charge des relations avec les institutions
jeudi, 03 mai 2018 15:52 Written by ossey84Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, a procédé, ce mercredi 02 mai 2018, à la signature d’un décret portant intérim du Ministre chargé des Relations avec les Institutions. Ainsi, Monsieur Patrick ACHI, Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, est nommé Ministre chargé des Relations avec les Institutions par intérim.
Fait à Abidjan, le 02 mai 2018
Le Directeur de Cabinet du Président de la République :
Fidèle SARASSORO
Commerce/Risque d’une guerre commerciale entre des acteurs majeurs: Les inquiétudes du Dg de l’Omc
mercredi, 25 avril 2018 06:35 Written by ossey84« En 2017, le commerce a augmenté de 4,7%. Il s'agit là du taux d'expansion le plus rapide que nous ayons enregistré depuis 2011, quand l'économie mondiale sortait de la crise financière. Ces bons résultats sont en grande partie attribuables à des facteurs conjoncturels, comme l’ accélération de la croissance du Pib réel mondial. Nos prévisions pour 2018 et 2019 sont également positives. En 2018, nous estimons que le commerce de marchandises augmentera de 4,4%. En 2019, la croissance devrait être de l'ordre de 4,0%. C'est une bonne nouvelle. Toutefois, des risques majeurs subsistent. Ils pourraient facilement compromettre toute reprise du commerce, notamment les tensions observées entre certains partenaires commerciaux » C’est propos sont de Roberto Azevedo, Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce( Omc). C’était le lundi 23 avril 2018, à l’occasion de la conférence inaugurale du séminaire dont le thème principal est : « Les nouveaux défis du commerce international » , organisé par le bureau de la Fondation Friedrich Ebert (Fes) et la Division de l'information et des relations extérieures de l’Organisation Mondiale du Commerce (Omc) à Genève. Pour le patron de l’Omc, qui a dit qu’il rentrait à Washington, n’ a pas manqué de se prononcer sur les conséquences d’une guerre commerciale dont les ingrédients politiques sont en train de se mettre en place quand il dit : « Une rupture des relations commerciales entre des acteurs majeurs aurait de graves conséquences pour nous tous. Dans une économie interconnectée, ces effets auraient une ampleur mondiale, allant bien au-delà des pays directement concernés. Les pays pauvres seraient ceux qui auraient le plus à perdre » Car selon Roberto Azevedo, « Les petites économies n'ont pas assez de sources de demande intérieure, et doivent faire du commerce pour se développer. Dans de nombreuses économies de ce type, quatre emplois sur dix sont liés aux exportations. Nous devons donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter une nouvelle escalade. J'ai exhorté les membres de l'Omc à prendre toutes les mesures possibles pour éviter de s'engager dans cette voie. Je reviens tout juste des États Unis, où j'ai rencontré quelques parlementaires et membres de l'administration et entendu ses préoccupations » Mais que peut l’Omc dans un tel contexte où Chinois et américains se bandent les muscles ? A cette préoccupation des séminaristes, citer le nom de ces pays, il a dit dans son bref discours : « L'Omc a ici un rôle important à jouer. L'Organisation a été créée comme une instance de dialogue, pour aider les membres à résoudre leurs différends commerciaux d'une manière transparente et prévisible (…) Elle s'est acquittée de ce rôle de manière très efficace durant de nombreuses années. En fait, je dirais que, sans l'Omc, nous serions déjà engagés dans une guerre commerciale. Nous continuerons donc à œuvrer en faveur du renforcement et du maintien du système commercial multilatéral. Il s'agit d'un effort continu. Et une partie importante de ce travail consiste à mettre en œuvre de nouvelles réformes du commerce mondial. »
Des actions majeures depuis 2003
Lors des Conférences ministérielles de Bali( Indonésie) en 2013 et de Nairobi en 2015, cette organisation a montré que des résultats significatifs peuvent être obtenus à l'Omc. Surtout que les membres sont parvenus à des résultats majeurs. Citons l’accord sur la facilitation des échanges, l’Accord sur la facilitation des échanges d’une part, et la décision de supprimer les subventions aux exportations de produits agricoles d’autre part. ( voir encadré 1). Par ailleurs, une série de décisions visant à aider les Pays Moins avancés ( Pma) à faire du commerce et l'expansion de l'Accord sur les technologies de l'information. Pour le patron de l’Omc, « Il s'agit là d'accords parmi les plus importants qui aient été conclus depuis une génération. Et ils auront un impact économique réel. L'Accord sur la facilitation des échanges pourrait à lui seul réduire les coûts du commerce mondial de 14,3%. La dernière étape de ce voyage a été notre Conférence ministérielle tenue à Buenos Aires en décembre de l'année dernière. Les membres ne sont pas parvenus cette fois-là à des accords définitifs substantiels, mais il y a eu des éléments positifs que nous devons exploiter » Aussi, commentant les différents travaux qui ont eu lieu à l’Omc, il ajoute que force est de constater que ceux-ci bénéficiaient « d’un soutien politique au plus haut niveau. Les ministres ont également adopté un certain nombre de mesures à Buenos Aires, obtenant notamment d'importantes avancées en matière de subventions à la pêche » Non sans révéler que : « les membres se sont également engagés à poursuivre les négociations sur toutes les questions. Cela inclut les questions de longue date de Doha, dont beaucoup présente un grand intérêt pour nos Membres africains. Nous continuerons donc à travailler, et je vais encourager les Membres à trouver de nouvelles perspectives qui pourraient nous aider à faire avancer les travaux » Il convient d’ajouter qu’ À Buenos Aires(Argentine) des groupes de membres ont aussi proposé d'autres sujets de discussion qu'ils considèrent comme économiquement importants et urgents. Pendant qu’ un groupe de 71 Membres de l'Omc a lancé des travaux sur le commerce électronique. Fait aussi majeur, un autre groupe de 70 membres a lancé des travaux sur la facilitation de l'investissement. Un groupe de 87 Membres a lancé des travaux sur la réduction des obstacles qui empêchent les Mpme de commercer. Justement parlant de tous ces groupes qui sont à la tâche, Roberto Azevedo parlant de l’Afrique précise : « Tous ces groupes sont très divers. Ils comprennent des Pme, des pays en développement et des pays développés et représentent tous les continents.(…) Il s'agit là de questions d'importance économique pour nos membres, parmi eux les africains. Il y a quelques années, j'ai lu une étude très frappante du Pew Research Centre. Elle constatait que, de toutes les régions, c'était en Afrique que l'opinion publique était la plus favorable au commerce. Et cela ressort de mes conversations avec les ministres. Et, nous nous rendons bien compte des gros efforts fournis par l'Afrique pour faciliter le commerce à l'échelle du continent tout entier » Toujours parlant du continent africain dont les pays attendent beaucoup des négociations en cours, et de la Zone de libre- échange continental africaine il a dit que cet « accord encouragera la circulation des biens et des services entre les nations de l'Union africaine, plaçant le commerce au cœur de sa stratégie de croissance et de développement. J'apporte tout mon soutien à ces travaux et je pense que, là encore, l'Omc joue un rôle essentiel. L'Omc fournit la plateforme sur laquelle ces blocs régionaux s'édifient. Nous nous efforcerons donc d'appuyer cet effort en vue d'une plus grande intégration économique en Afrique » Terminant M. Azevedo a dit compter sur les journalistes africains pour expliquer et vulgariser ce qui se fait à l’Omc( voir encadré 2)
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., envoyé spécial à Genève( Suisse)
Encadré 1 : La Chine, les Usa , l’Ue, l’Afrique et les subventions aux agriculteurs
Selon les experts de l’Organisation mondiale du commerce(Omc), s’il y a un pays qui utilise le plus de subventions sur le coton, c’est bien la Chine ( Nous disons bien sur le coton). Avec 5 milliards de dollars soit plus de 2500 milliards de Fcfa aux profits de 800 millions de fermiers chinois. La Chine selon les indices de la Banque mondiale, « est un pays en voie de développement » Soit ! Mais pour les chinois, « leur pays a fait un développement remarquable où plus de 500 millions de personnes ont été sorties de l’extrême pauvreté selon les Objectifs de Développement durable( Odd) » Par ailleurs au niveau des Etats unies d’Amérique ( Usa), pour éviter les effets de distorsions au niveau de l’agriculture, injectent 19 milliards de dollars soit 9500 milliards de Fcfa dans son agriculture contre 70 milliards d’Euros soit 45850 milliards de Fcfa. Et les agriculteurs africains ? En ce qui concerne l’Afrique, les négociations sur le coton à l’Omc, datent de 2003 à l’initiative des pays comme le Burkina Faso, du Tchad et du Mali entre autres. Des pays africains comme le Burkina faso sont contre la subvention que le gouvernement américain octroi à ses cotonculteurs, sous le prétexte qui cela rend moins compétitif le coton Burkinabé. Sur ce point, « nous sommes au stade de solutions transitoires et nous sommes en 2017 négociations » ajoutent des experts. Aussi, que retenir de concret depuis l’ouverture du fameux cycle de Doha qui a commencé depuis 2001 ? A cette interrogation, la réponse est sans ambages. « Depuis 2001, nous sommes dans le cycle Doha. Cela fait donc 17ans et nous ne sommes pas encore arrivés à un accord global. Nous sommes dans une période de transition. Le Cycle de Doha n’est pas mort mais il est en danger. Les questions sont importantes pour tous. Le Cycle de Doha pour certain doit être complet avant qu’on ne commence avec les questions relatives au commerce électronique. Nous avons 90 membres avec 8ou 9 propositions. En ce qui concerne la question relative à la subvention à la pêche, tous les membres ne sont pas décidés à y participer pour le moment » nous a indiqué Keith Rockwell, porte-parole et directeur de la Division de de l’information et des relations extérieures à l’Omc. A quoi les Etats d’Afrique, caraïbe et du Pacifique( Acp) devraient s’attendre d’ici 2020,dans un environ où l’Omc qui n’ pas ni police ni armée ne peut contraindre un membre, mais offre une platte-forme pour l’engagement des pays au dialogue ?
Bamba M. à Génève( Suisse)
Encadré2 : Le méssage du Dg de l’Omc à la presse africaine
« Je suis heureux de vous rencontrer aujourd'hui. Je vous félicite de votre intérêt pour le commerce et l'Omc. C'est formidable. Je vois que vous avez un programme très chargé cette semaine. J'espère que ce dialogue vous aidera à mieux comprendre le système commercial et les travaux de l'Omc. Et j'espère qu'il vous aidera également, de retour chez vous, à informer vos lecteurs sur le travail que nous faisons ici et sur l'impact qu'il a dans vos pays. Ce rapprochement est très important. Permettez- moi donc de remercier nos amis de la Fes et le Secrétariat pour leur soutien et travail pour organiser ce séminaire. Celui-ci est un moment très intéressant en ce qui concerne le commerce mondial »
Commerce international: Des journalistes africains en formation à l’Omc à Génève
samedi, 21 avril 2018 18:29 Written by ossey84« Les nouveaux défis du commerce international » C’est le thème principal d’un séminaire est organisé par le bureau de la Fondation Friedrich Ebert (Fes) et la Division de l'information et des relations extérieures de l’Organisation Mondiale du Commerce (Omc) à Genève. Cette rencontre qui se tient du 23 au 27 avril 2018, regroupe des journalistes spécialisés dans questions économiques de l’espace francophone d’Afrique. Ce programme rassemblera des journalistes des pays francophones sur le continent africain, surtout des pays d'Afrique subsaharienne. Les pays participants sont: La Côte d’Ivoire qui est représentée par Bamba Mafoumgbé du Quotidien LGinfos ( Groupe Cyclone) et Eugene kadet du Journal de l’Economie. Avant son départ, de la délégation ivoirienne, a été reçu par , Thilo Schone, le représentant résident de la Fondation Friedrich Ebert en Côte d’Ivoire. Aux deux participants ivoiriens, ajoutons ceux du Bénin, du Cameroun, de Madagascar, du Mali, de l'Île Maurice, du Sénégal et de la Tunisie. « Le séminaire vous familiarisera avec le système commercial multilatéral, le fonctionnement de l'Omc et les défis auxquels le modèle commercial multilatéral est actuellement confronté dans le contexte d'une rhétorique croissante en faveur de mesures restrictives et protectionnistes à la suite de la XIe Conférence ministérielle de l'Omc à la mi-décembre 2017 à Buenos Aires » indique une note à la presse émanant des organisateurs. Ce sera également l'occasion pour les participants d'établir une relation directe avec les experts et d'apprendre concrètement. Le fonctionnement des institutions commerciales multilatérales. « Notre souhait est que vous retourniez dans vos rédactions avec des connaissances aiguisées et des outils qui facilitent et enrichissent vos futurs articles sur le commerce international. Le séminaire comprendra deux parties » ajoute la même source. La première sera sous la responsabilité de la Fes et comprendra des séances avec des experts de l'Organisation internationale du travail (Oit), de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), des organisations syndicales internationales et autres. La deuxième partie sera organisée par le Secrétariat de l’Omc et comprendra des experts de l’Omc et des représentants des missions permanentes auprès de l'Omc
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.,envoyé spécial à Génève( Suisse)
Adhésion du Maroc à la Cédéao: Les intellectuels africains approfondissent le débat
samedi, 21 avril 2018 18:18 Written by ossey84«(…) Est-ce que le Maroc a attendu son adhésion à la Cédéao pour être actif dans la région de l’Afrique de l’Ouest ? De toute évidence non. En effet, Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume n’a pas attendu d’être admis à la Cédéao pour y être actif et compter parmi les plus grands investisseurs ‘’étrangers’’ dans la région depuis des années. Les plus grandes entreprises du Royaume sont présentes, ont investi des milliards de Dirhams, créé des milliers d’emplois et formé des milliers de cadres, dans la plupart des pays de la région, dans les banques, mines, engrais, télécoms, Btp, immobilier, pour ne citer que les secteurs d’activité les plus importants » Interrogation et réponse de Sem, Abdelmalek Kettani, Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire. C’était à l’ouverture d’une conférence ayant pour thème : « le Maroc dans la Cédéao : élargissement ou approfondissement ?» organisés le 20 avril Abidjan. Cette rencontre initiée par l’Institut Amadeus et ses partenaires régionaux, l’Initiative de Prospective Agricole et rurale, et le Cires, Centre Ivoirien de Recherche Economiques et sociales, annoncent la création d’une Alliance régionale pour le suivi de l’adhésion du Maroc à la Cédéao. A l’issue des travaux, une note été remise à la presse. Il convient de retenir qu’après l’accord de principe, acquis politique, exprimé par les chefs d’Etats de la Cédéao au sujet de l’adhésion du Maroc, lors du sommet de Monrovia en juin 2017, cette démarche vise à ce que les sociétés civiles ainsi que les représentations patronales et syndicales puissent s’approprier les enjeux de cette adhésion de manière éclairée et objective. « Les conférences organisées à Dakar et Abidjan ont confirmé l’intérêt fort dans la région pour l’adhésion marocaine mais aussi la pertinence d’une démarche d’explication et d’approfondissement sur les avantages et les défis qu’elle pose à la fois au Maroc et à la Cédéao. Cette alliance régionale pour le suivi et l’adhésion du Maroc à la Cédéao aura vocation à produire des réflexions sur les complémentarités économiques, sur les enjeux de droits et de protection de la circulation des personnes, ainsi que sur les impacts macroéconomiques et les conséquences sur les flux logistiques et le commerce ouest-africain » indique la note. Aussi, l’Alliance et les comités conjoints bilatéraux appellent les Etats membres et le Maroc à faire preuve d’ingéniosité pour définir un processus de négociations ouvert sur les tous les acteurs afin de renforcer l’esprit d’une Cédéao des peuples qui prenne en compte les spécificités nationales de l’ensemble des parties. « Les parties à la négociation sont appelés à imaginer un cadre de négociation organisé en phases transitoires, capable de préserver les acquis communautaires dans une Cédéao à 16. Cet élargissement au Maroc de la Cédéao pourrait en outre constituer l’occasion d’un approfondissement des politiques communautaires. S'exprimant à l'ouverture de cette conférence, le président de l'Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, a indiqué que la tenue de cette rencontre, la deuxième après Dakar d’une série de réunions explicatives sur les enjeux de l’adhésion du Maroc à la Cédéao , émane de la volonté d'asseoir un débat « fraternel et serein, de partager les ambitions communes et de faire part des attentes réciproques » Pour sa part, le Professeur Koné Salif, du Cires se prononçant sur cette question d’adhésion du Maroc à la Cédéao a dit : « Il est très difficile de se prononcer. Mais ça va se jouer à la marge »
Charles Kader
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Développement des Pme / Programme Phœnix: Le gouvernement continue de tourner en rond
samedi, 21 avril 2018 17:57 Written by ossey84Le programme phœnix avait à l’époque intéressé des partenaires au développement dont la Banque mondiale. Le programme phœnix dont le véritable concepteur et porteur originel n’est autre que Jean Louis Billon peine à avancer. Lors de son passage au gouvernement en tant que ministre du Commerce, de l’artisanat et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises, Il avait fait susciter autour ce programme, beaucoup d’espoir aussi bien chez les chefs d’entreprises que chez les banquiers. Jean Louis Billon avait dit le lundi 16 Décembre 2013 à l’amphithéâtre de l’immeuble Crae-Uemoa, lors de la présentation officielle dudit programme : « Malgré les initiatives prises par le gouvernement, après dix années de crise, les Petites et Moyennes Entreprises,( Pme) sont non seulement sinistrées mais aussi elles sont les parents pauvres des politiques publiques. Dans un contexte marqué par le coût de facteurs élevés et un accès difficile au marché financier, il faut agir. Les Pme ivoiriennes souffrent d’un sous- investissement chronique » Malheureusement depuis les premiers effets d’annonce, nous sommes visiblement à la case départ. Sommés récemment par le Fonds monétaire international( Fmi), de s’expliquer sur l’évolution du programme Phœnix, des collaborateurs de l’actuel ministre Souleymane Diarrassouba ont fait un point qui montre bien que ce bagage est trop lourd et qu’on continue de tourner en rond. En ce qui concerne le mode de financement voici une croustillante revelation. « Le Programme Phoenix qui est dans sa phase de démarrage est essentiellement financé sur ressources du Trésor Public. En 2016, des Pme ont bénéficié de formation sur le crédit-bail, grâce à un appui de la Sfi, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances. Certaines initiatives telles que le fonds de l’Innovation et le Fonds de Garantie devraient enregistrer des participations plus accrues de partenaires publics et privés. Le Bit et l’Agefop nous accompagnent déjà pour des formations et l’Oif nous appuie pour la mise en œuvre du statut de l’entreprenant » rapporte une source proche du cabinet du ministère du Commerce et de l’Artisanat et de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises. Cependant, poursuit la source, « en ce qui concerne le cadre juridique et institutionnel, le décret de création de l’Agence des Pme( Agence Ci- Pme) a été signé et un qui a été nommé a pris fonction. Mais du travail reste à faire notamment le suivi des activités de l’Agence Ci- Pme entre autres d’une part et la prise de l’arrêter du décret d’application qui est en cours d’élaboration relatif aux modalités d’ acquisition et de perte de la qualité de Pme d’autre part. » Pour ne citer que ces quelques points dans un série d’actes à concrétiser en principe plus de cinq ans après ? ‘ Le programme phœnix’, dans ses grandes orientations, a une vision globale sous-tendant l’ensemble de cette stratégie d’appui au développement des Pme de Côte d’Ivoire à horizon 2020, peut être synthétisée comme suit : « Créer à horizon 2020 une masse critique de Pme compétitives, dynamiques et innovantes contribuant de manière significative au développement socio-économique durable de la Côte d’Ivoire». Cette vision s’inscrit pleinement dans le Plan National de Développement ivoirien et dans le Programme d’Actions pour la promotion et le financement des Pme de l’Uemoa. En termes d’ambition ‘ le programme Phoenix’ se traduit par des ambitions chiffrées et précises, en termes sociaux et économiques. De l’avis du Ministre Jean Louis Billon, « Ces ambitions permettent de donner un cap global et de disposer d’outils de mesures généraux de la stratégie en faveur des Pme. La stratégie doit ainsi permettre à horizon 2020 , la création ou le retour dans le formel de 50.000 à 60.000 Pme, avec pour objectif d’avoir un tissu de Pme dense et solide de 100.000 à 120.000 Pme à horizon 2020 (soit un doublement par rapport aux Pme identifiées par la Dgi), avec un impact important sur les rentrées fiscales et les comptes sociaux la création d’emplois formels et de qualité, à hauteur de 300.000 à 400.000 emplois additionnels, qui auront un fort effet d’entraînement sur l’économie nationale, grâce à l’augmentation du niveau de vie des ménages et de leur consommation. » Son impact sur le Produit intérieur brut sera significatif. Car, selon le chef d’orchestre de ce projet, ‘phœnix’ cela « va entrainer une forte augmentation du Pib, à hauteur de 3.000 à 5.000 milliards Fcfa, les Pme devenant un moteur de croissance et d’investissement et représentant à terme plus de 30-40% du Pib de la Côte d’Ivoire, contre 20% aujourd’hui ». Le coût de cette solution pour les Pme est chiffré à 150 à 200 milliards de Fcfa. Le porteur dudit programme qui s’était fait l’écho du non-paiement le non-paiement de la dette intérieur par l’Etat impacte négativement les Pme , avant de dire : « Le nouveau miracle ivoirien ne sera possible qu’en faisant la promotion des Pme locales à travers le programme phœnix pour les Pme. Qui s’appuie sur une vision claire en vue d’obtenir une masse critique de Pme de 100 mille à 300 mille à l’horizon 2020. Il devra permettre de générer 300mille à 400 mille emplois »
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Un panel sur la qualité du capital humain dans l’administration publique organisé le 26 avril
jeudi, 19 avril 2018 07:39 Written by ossey84Lors d’une rencontre d’information tenue le mercredi 18 avril à L’ivoire Golf Club, Martin N’guessan et Mme Ekra Eliane tous deux professeurs au MDE Business School d’Abidjan, ont annoncé la tenue le 26 avril prochain, d’un panel de haut niveau. Ledit panel organisé par cette institution de formation, a pour thème ‘’la qualité du capital humain et la performance de l’administration publique Ivoirienne’’. Il sera animé par trois membres du gouvernement, autour de trois sous-thèmes. Ainsi, le sous thème 1, ‘’la qualité du capital humain comme facteur clé du succès pour la performance de l’administration publique’’ sera animé par le ministre de la fonction Publique Issa Coulibaly. Le second sous thème , ‘’ la nécessité de moderniser l’administration publique Ivoirienne aujourd’hui’’ sera mené par le ministre de la Modernisation de l’Administration Publique Abinan Pascal. Et le sous thème3, ‘’Le rôle des technologies digitales dans la réussite du projet de modernisation de l’Administration Publique’’ sera animé par le ministre de la Communication, de la Poste et de l’Economie Numérique Bruno Nabagné Koné. Les participants à ce panel, environ 150 personnes, sont des hauts cadres, de responsables des institutions telles que la Présidence de la République, la Primature, Les Ministères techniques, d’autres institutions, les ministères sous tutelle des ministères techniques, les anciens auditeurs des programmes longs de MDE Business School (Alumnis), et la presse.
Afin de participer à l’effort du gouvernement de rendre l’administration publique plus performante, Le MDE Business School d’Abidjan , a lancé un nouveau programme, le Public Advanced Management Program (P-AMP), en partenariat avec l’Ecole Nationale d’Administration Publique du Canada (ENAP). Fort de son expérience en exécutive education auprès des hauts dirigeants du secteur privé, ce programme a été initié pour susciter une classe d’élite dans l’administration publique, en vue de répondre aux défis de l’émergence de la Côte d’Ivoire. D’autant que certains pays occidentaux et asiatiques, ont senti la nécessité de renforcer le management de leurs Etats, pour être plus proches de leurs citoyens, en appliquant les principes du nouveau management public. Ainsi, le Public Advanced Management Program (P-AMP), vise entre autres à accroître la performance des cadres, afin d’améliorer la qualité de service rendu aux citoyens, faire évoluer leur compétences et ainsi assurer la continuité du service public d’une administration performante dans un environnement en perpétuelle mutation. Et faire d’eux des acteurs engagés dans la satisfaction du public puis les transformer en acteurs d’une stratégie constructive, pour le repositionnement de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique, dans un contexte mondial. Le panel du 26 avril va permettre de présenter cette nouvelle opportunité de formation. Il vise aussi à offrir une tribune aux ministères techniques, pour expliquer les liens existant entre un capital humain de qualité et l’atteinte des objectifs de performance de l’Administration publique. Ainsi, les panelistes devront établir un diagnostic précis de notre administration publique actuelle, expliquer pourquoi et comment notre administration publique doit opérer des transformations pour répondre aux besoins des citoyens, définir les profils et compétences nécessaires à cette transformation et montrer comment les technologies digitales peuvent aider à devenir plus performante.
Enrôlement et identification des commerçants: Le groupement Unitec /Oni enlève le marché
mardi, 17 avril 2018 16:31 Written by ossey84Combien de commerçants compte la Côte d’Ivoire ? Officiellement, le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises parle d’un million 500 mille commerçants. C’était juste après Avril 2011. Mais en réalité des sources proches du Conseil fédéral des commerçants de Côte d’Ivoire avancent un potentiel de plus de 3 millions de commerçants. En ce qui concerne la contribution des commerçants au budget d’Etat, celle-ci est de plus 1600 milliards de Fcfa sur un budget estimé à 3 mille milliards de Fcfa, sous le Régime Gbagbo, donc avant fin 2010. Mais qui est commerçant en Côte d’Ivoire ? Les textes officiels disent qu’un commerçant c’est celui qui détient un registre de commerce et qui est inscrit au Registre du crédit mobilier( Rcm). Pris sous cet angle, on ne trouverait pas beaucoup de commerçants en Côte d’Ivoire. Car l’activité étant libérale, tous ceux qui disposent un peu d’argent, se trouvent une place de fortune sur un marché pour faire du djoulaya. C’est-à-dire faire du commerce. En contrepartie, pour l’occupation de la place, « le commerçant » paye droits et taxes à l’Etat. Soit par les tickets de la mairie soit à travers le payement de l’impôt aux services de la Direction générale des impôts( Dgi). Pour trouver le nombre exact de commerçants en Côte d’Ivoire et aider à formaliser le secteur, en vue d’une professionnalisation de ces créateurs de richesses, des associations de commerçants ont tenté à plusieurs reprises, en tout bien avant 1992, de lancer des opérations de production de carte de commerçants. Sur les marchés de certaines communes ivoiriennes notamment à Abidjan, des commerçants ont même payé 15 mille Fcfa et puis plus rien. Ces quatre dernières années, un projet similaire a été remis en route avec la caution du gouvernement ivoirien. Si les choses semblent avancées, les acteurs du secteur du commerce attendant avec impatience le sésame qui leur permettrait d’avoir accès à un fonds de garantie et souscrire à une police d’assurances. Mais qui va conduire ce processus d’identification et la production des cartes professionnelles des commerçants ? Une source très formelle du ministère du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des Petites et moyennes entreprises via sa Direction générale du Commerce intérieur,( Dgci ) donne de menus détails d’horloger. Le processus de sélection a abouti à la désignation du groupement Unitec/Oni pour conduire le projet « Cartes de Commerçants ». « La délivrance de la carte de commerçants Il s’agit de la professionnalisation du secteur commerce et d’offrir de meilleurs accès aux opportunités de marché. La carte du commerçant est une nouvelle technologie destinée à faciliter la vie de tous ceux qui exercent une activité de commerce (biens ou services). Elle permet d’identifier aisément les commerçants formels, leurs caractéristiques, leurs sièges, les produits qu’ils vendent, etc. La carte du commerçant présente de nombreux avantages » ajoute notre source. En effet, Pour le consommateur, elle représente une assurance et une protection, elle facilite le choix, elle aide à la lutte contre les produits non conformes et périmés. Pour le commerçant, la carte est un instrument de contrôle légal. Les contrôles seront moins fréquents, puisque grâce à la carte, le Ministère saura déjà que tel opérateur ou tel commerçant est inscrit à la Statistique, etc. La carte permet aussi la promotion de la concurrence saine. Bien plus, pour qui veut se lancer dans l’exportation, il faut savoir que les importateurs exigent le professionnalisme de la part des producteurs/exportateurs. La carte est donc une identité fiable pour les partenaires. Lors d’un atelier à Yamoussoukro tenu à Yamoussoukro du 23au 24 novembre 2017, le Projet « carte de commerçant » a été présenté au aux faitières du secteur commerce par le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises. Plus spécifiquement, il s’agissait de présenter aux organisations professionnelles des commerçants, les grands distributeurs, les associations professionnelles des consommateurs, et les services techniques du ministère du commerce, ainsi que les organismes internationaux (Usaid, Pnud, Banque mondiale). L’objectif était d’obtenir de l’ensemble des parties prenantes, un large consensus sur le mode opération en vue d’assainir le secteur. En tout cas, le gouvernement compte mettre de l’ordre et développer le commerce. C’est ainsi que dans le cadre du plan d’action prioritaire 2017-2020 du ministère du commerce, il a pris des mesures visant à mettre en œuvre les dispositions du décret n°97-175 du 19 mars 1997 qui subordonne toute profession commerciale à la détention d’une carte de commerçant délivrée par le ministère du commerce. Ce projet de ‘‘Carte de Commerçant’’ vise plusieurs objectifs. Entre autres, classer les commerçants et entreprenants par catégorie et par filière ; disposer d’une base de données fiables, sécurisées et interopérables ; mettre en place un fonds de promotion de l’activité commerciale ; faciliter la libre circulation des commerçants, des entreprenants et de leurs marchandises. Le groupement Universal Technology (Untec) et l’Office Nationale d’Identification a été sélectionné comme opérateur technique pour l’opération d’identification et de délivrance de la carte de commerçant. M. Sepy Yessoh Narcisse, directeur de cabinet, du ministre du commerce, de l’artisanat et de la Promotion des Pme a invité l’auditoire à s’approprier ledit projet. Afin de « faciliter la migration du secteur informel vers le secteur formel » a-t-il indiqué. A la suite du lancement de cet appel d’offres, vingt (20) cabinets ont retiré le dossier technique y afférant. De ces 20 cabinets, 06 seulement ont effectivement soumissionné. Il s’agit des entreprises : Mtn, Snedai,Unitec/Oni, Morpho Côte d’Ivoire, Groupe Holo Sécurite Afrique et Master Computer System
Bamba M.
M.Bakayoko Metogra(ex-Dga du Bnetd): Lutte contre les incendies des marchés « Il faut rendre les organes de protections accessibles»
mardi, 17 avril 2018 16:08 Written by ossey84La problématique des incendies des marchés reste une préoccupation majeure en Côte d’Ivoire. Décideurs, politiques et autres experts essaient de trouver une solution à ce phénomène qui n’est pas une fatalité. Bakayoko Métogra, ancien directeur général adjoint du Bureau national d’études techniques et de développement( Bnetd) ayant participé la construction de plusieurs marchés et édifices publics, en exclusivité donne sa recette.
Pourquoi selon vous nos marchés brulent ?
Je voudrais pour répondre à votre question, partir d’exemples précis. Sur le grand marché d’Abobo, le noyau de bâtiment du principal construit en son temps est débordé. Aujourd’hui, vous êtes peut-être à cent mètres. Les voitures ne peuvent pas même arriver au niveau des bouches d’incendie qui avaient été installées. Tout est inaccessibles. L’anarchie dans l’occupation fait que qu’il n’ y a aucun couloir d’aménagement pour les sapeurs- pompiers et les véhicules de de services. C’est pareil sur tous nos marchés. Ce n’est pas seulement au marché d’Abobo. Quand vous prenez l’ancien marché de Treich ville à côté de maison du parti, qui a été construit en son temps par la Setao et la Sicogi avec le respect de toutes normes. Mais quand vous y allé ce jour, même si les installations existent, il n’y a pas d’entretien donc c’est innopérationnnel. Ce n’est même pas évident qu’un marché comme celui de Treich ville qui a mis du temps pour être occupé, peut – être. Mais ce n’est pas évident. Dans un tel environnement, en cas de court-circuit, un feu est vite déclaré et il est difficile d’intervenir rapidement pour maitriser un incendie.
Voulez-vous disculper les maires et les opérateurs économiques qui construisent les marchés depuis quelque temps ?
Non. Il y a deux sinon trois facteurs à l’origine de l’anarchie et le désordre sur nos marchés. Nous avons entre autres, l’incivisme de la population qui veut à tout prix s’installer. Quand vous prenez les personnes qui occupent ces lieux, elles disent que nous n’avons rien affaire, c’est ici que nous nous débrouillons. Donc, elles viennent et s’installent contre vents et marée. Aussi, en ce qui concerne les maires, on a beau faire les opérations de déguerpissements, après c’est eux-mêmes qui favorisent le retour des commerçants. Ces derniers reçoivent la part de la mairie, des tickets alors qu’ils occupent illégalement des espaces. Là ou en principe, on devrait les chasser. Dès l’instant qu’ils payent un ticket, ils se croient en droit de rester là. Il y a cette duplicité des maires qui font que les opérations de déguerpissement ne marchent pas. Sur 90% des voies qui avaient été dégagés à l’époque par la ministre Ouloto sont réoccupés aujourd’hui.
A qui la faute selon vous ?
Les mairies et les populations. Les populations, parce que comme il n’y a pas de sanction en matière d’occupation illégale des espaces, elles reviennent toujours. Or s’il y avait des sanctions ou des mesures dissuasives, elles ne reviendraient pas. Au niveau des mairies, nous assistons à une course à la collecte des taxes. Même la nuit sur les marchés de nuits, les agents émettent des tickets sans dire à l’occupant de quitter.
Etes-vous pour qu’on ferme par exemple une semaine sur deux les marchés afin de procéder à des nettoyages ?
C’est possible, mais avec le système de fonctionnement actuel de nos marchés, je ne sais pas comment, nous y arriverons. Etant donné que les marché fonctionnent 24 sur 24 ou tout au moins 20 sur 24. Dans les années 1970 quand nous étions au marché, tous les marchés d’Abidjan fermaient à 15 heures. Une équipe dédiée venait procéder à un nettoyage en procédant à l’enlèvement de toutes les ordures. Le lendemain, on venait trouver les lieux propres et très agréables. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Donc, il faut un peu de discipline à ce niveau, pour permettre d’enlever ces bouts de papiers et plastiques qui participent souvent la propagation du feu. Ça va être difficile avec le phénomène des marchés de nuit qui ferment souvent à 23 heures. Il y a toute une réflexion à mener. On peut organiser un séminaire de réflexion avec les associations de commerçants, faire une sensibilisation pour que chacun y voit non seulement l’enjeu mais aussi pour que les commerçants comprennent que la sécurité et l’hygiène sur les marchés, c’est d’abord et avant tout, dans leurs intérêts. Un marché qui brule, ce sont des milliards de Fcfa qui vont en fumée. Il y a des commerçants qui gardent leur argent au marché sous les étalages. Des commerçants y perdent souvent de grande quantité de marchandises d’une valeur de dix millions par exemple, prise parfois à crédit chez des grossistes. Quand vous avez dans un tel cas de figure de milliers sinistrés après un incendie, faites un peu le calcule et vous verrez que les conséquences sont désastreuses pour les commerçants et leurs fournisseurs.
Le Bnetd en tant que Cabinet- Conseil de l’Etat de Côte d’Ivoire et autres groupements d’intérêts en Côte d’Ivoire a - t-il réalisé une étude pour évaluer les conséquences des incendies des marchés ?
Il n’y a jamais d’évaluation à ce niveau. Pour la simple raison qu’aucun commerçant ne dispose d’un livre comptable à jour. Pour faire une évaluation pour savoir ce que l’Etat ou le commerçant a perdu, il aurait fallu d’avance savoir ce que commerçant avait en stock ou ce qu’il a vendu. Ce qui n’est pas le cas. Ils sont même gênés souvent de dire qu’ils avaient des millions dans leur magasin qui a pris feu.
Une modernisation du commerce en Côte d’Ivoire devrait véritable passer une professionnalisation des acteurs avec une carte professionnelle sécurisé, très fiable et registre de commerce ?( voir encadré)
Pour y arriver, il faut d’abord et avant tout une sensibilisation. Qu’on soit professionnel ou pas, nos mamans se débrouillent bien. La sensibilisation devrait porter sur le fait qu’ils doivent exercer dans un cadre légal et sécurisé qui consolide leurs intérêts eux-mêmes. Nous professionnels quand nous regardons les installations, dire que y a pas le feu, c’est ça qui nous surprend.
Les espaces qui accueillent le grand public en Côte d’Ivoire, vu d’expert. Pouvez-vous dire qu’ils sont construits selon les normes de sûreté et de sécurité en vigueur ?
N’ayant pas participé à la construction de ces grands centres commerciaux, je ne peux en dire plus. Toutefois, étant donné qu’ils sont l’émanation de groupes basés en Europe où les normes sont strictement respectées, nous pouvons dire Dieu merci. Car depuis la Galérie Lafayette, en passant par Cap Sud, Cap Nord à Playce, nous n’avons pas encore d’incendie. Si vous visitez ces sites en question, vous noterez la présence des équipes formées pour faire les premières interventions avant que les pompiers n’arrivent en cas d’incendie. En plus, on y trouve des systèmes de lutte contre les incendies avec des extincteurs et autres systèmes de désenfumage. C’est un minimum que ces groupes- là intègrent dans leurs dispositifs.
Avec la communalisation, l’Etat a décidé d’installer dans nos régions des unités de sapeur-pompiers. Est-ce que c’est la solution selon vous ?
Le sapeur-pompier n’intervient que quand il y a le feu. Il intervient à postériori. C’est comme le médecin, vous faites la vaccination pour ne pas tomber malade. En matière de sécurité, nous avons déjà prévention, la protection avant d’arriver à l’extinction du sinistre. Quand on construit les grands immeubles ou les marchés, on commence par la protection incendie avec les détecteurs d’incendies, les bouches d’incendie et les colonnes d’eau humide pour qu’en cas de détection d’un feu, une sirène retentisse (…). Avec les Tics, à partir d’un tableau, vous pouvez localiser le départ du feu. Du coup, on va attaquer le feu à la source pour maitriser le feu avant qu’une équipe de sapeur-pompier n’arrive.(…) Ce qui s’est passé pendant longtemps c’est Abidjan qu’il y avait des sapeur- pompiers. Par la suite, nous avons enregistré l’installation de la caserne de Bouaké et Yamoussoukro. Imaginez à l’époque un incendie à Yamoussoukro. Il peut-être parcourir plus de cent km en partant de Bouaké pour venir intervenir à Yamoussoukro. Pour arriver plus d’une heure après et le feu aura tout consumer. Heureusement depuis quelques années, nous enregistrons l’installation de certaines d’unités dans plusieurs villes. C’est bien mais il faut les équiper davantage.
Les commerçants disent que ce sont les maires qui mettent le feu pour pouvoir les dégager et donner la reconstruction du marché à un autre opérateur. Votre commentaire ?
Ça c’est un débat. Il n’y a pas de fumée sans feu.(…)
En tant qu’expert du Bnetd est-ce qu’il ne serait pas bon d’associer et le Bnetd et le Groupement des sapeurs –pompiers militaires à la reconstruction des marchés incendiés et les nouveaux marchés à construire ?
C’est pour tout ça que Feu le Président Félix Houphouët avait la Direction du Contrôle des grands travaux( Dcgtx). Qui est devenu par la suite le Bureau national d’étude technique et de développement, (Bnetd) sous le Président Bedié. C’est là que vous trouvez l’intelligentsia ivoirienne dans tous les domaines. Ce sont des gens qui travaillent avec une certaine intégrité. Faire ce genre d’investissement (immeubles, marchés et hypermarchés) sans y associer le Bnetd est une erreur. Ça ne coûte rien de payer les experts de cette structure pour s’assurer du minimum. Vous voyez bien que tout ce qui est grand travaux en Côte d’Ivoire, quand on dit Bnetd, la population est mis en confiance.(…) Quand vous faites des travaux autant vous payez ou l’architecte pour faire les plans et une entreprise pour construire, autant , vous payez le bureau de contrôle dont le travail est à deux niveaux : le contrôle pour la construction et la normalisation des risques incendies. En refusant de payer 2 ou 3% du coût global du contrôle, à la fin vous avez vos investissements dont la valeur peut-être chiffré à 500 millions ou 1 milliard de Fcfa qui s’écroulent. Simplement pour avoir refusé de payer cinquante millions de Fcfa. De la solidité, il y va de la garantie de votre édifice.
Vous avez participé à la construction de plusieurs marchés qui existent encore. Ces édifices-là tiennent t-ils ? Faut-il craindre qu’ils s’écroulent un jour ?
Les structures tiennent. Allez voir le marché de Belleville ( Treich ville) ou le marché de Marcory. Vous verrez que l’édifice de base tient mais que c’est l’environnement qui est dégradé. Sinon personne n’a vu une tôle partir lors des tornades. En bâtiment, au bout de vingt ans, il faut une réhabilitation. On peut le faire progressivement. Mais il faut rendre les organes de protection accessibles et revoir le système de protection pour qu’on puisse mettre les extincteurs et au tant que faire se peut, se débarrasser des installations en plastique que nous trouvons partout dans les marchés. Il faut arriver à construire en dure et pourquoi pas, construire des box métalliques. De concert avec la compagnie ivoirienne d’électricité( Cie), il faut que chaque commerçant aie son compteur électrique. Il faut finir avec les branchements anarchiques. Car la pluparts des incendies ont pour origine un court-circuit. Les mairies doivent tout mettre en œuvre pour avoir des équipes de sécurités bien équipées
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.