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Jean-Louis Billon, candidat déclaré à la présidentielle 2025 depuis Yopougon - « 2025, c'est l'année du passage de témoin(…) »
Le délégué du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( Pdci) de Dabakala, Jean-Louis Billon, candidat déclaré à l'élection présidentielle ivoirienne de 2025, a animé ce samedi 08 février 2025 un meeting dans la commune de Yopougon place CP1. Ce meeting selon des témoins a réuni près de 10 mille personnes.
Le délégué du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( Pdci Rda) de Dabakala, a affirmé le samedi 08 février 2025 à Yopougon, un quartier populaire dans l'ouest d'Abidjan, où il était en meeting que « 2025, c'est l'année du passage de témoin en Côte d'Ivoire ».
Selon lui, 2025, c'est l'année du passage de témoin. Mais, on ne doit pas passer le témoin à n'importe qui. « J'arrive à un âge où j'ai la maturité qu'il faut pour diriger la Côte d’Ivoire. le temps d'une nouvelle génération arrive en Côte d'lvoire. », a estimé M. Billon.
De l’avis de Jlb, « On doit dire à l'ancienne génération, vous avez fait votre temps. Laissez-nous faire le nôtre »
Poursuivant, il a indiqué qu'il prône le « nationalisme économique ».
« Depuis toutes ces années, je vois votre souffrance. L'emploi, c'est la première préoccupation. La jeunesse est désespérée, les femmes sont inquiètes. Je prône le nationalisme économique. Ivoirien d'abord, l'ivoirien en premier », a ajouté le délégué Pdci-Rda de Dabakala.
A l’endroit des jeunes qui ont effectué nombreux le déplacement, il a dit : « Chers jeunes, nous devons faire de la Côte d'Ivoire une véritable terre d'opportunités. Ne pensez pas que vous êtes oubliés. Ensemble, nous allons rétablir la cohésion sociale. Trop d'ivoiriens souffrent et se sentent exclus. Moi, je vous promets que je n'abandonnerai personne »
M. Billon a souhaité que la prochaine convention de désignation du candidat du Pdci-R Rda à la présidentielle ivoirienne « soit juste, crédible et sans magouille »
Bamba M.
Gouvernance d'Entreprise- La Cgeci organise la deuxième édition de sa Grande conférence
La Commission gouvernance, éthique et Rse (Gerse) de la Cgeci a organisé le vendredi 7 février 2025 à La Maison de l'entreprise d’Abidjan- Plateau, la deuxième édition de la Grande conférence sur la Gouvernance d'Entreprise autour du thème : « Entreprises et enjeux géopolitiques du monde en 2025 ». Rapporte une note sur la page facebook de la Cgeci.
A l’occasion, M. Stéphane AKA-ANGHUI, Directeur exécutif de la Cgeci, représentant pour l'occasion le Président M. Ahmed CISSE, a réaffirmé la pertinence du thème et l'engagement de la Cgeci à accompagner les entreprises à faire face aux changements mondiaux.
Selon cette note, Maître Michel BRIZOUA BI, Président de la Commission Gerse, a situé le contexte de cette initiative qui vise à renforcer la bonne gouvernance des entreprises.
L'édition de cette année, a pour ambition de sensibiliser les décideurs sur l'importance de la géopolitique et de partager les bonnes pratiques en matière de gestion des risques.
La conférence a ainsi été animée par M. Alain JUILLET, ancien Directeur du renseignement à la Direction générale de la sécurité extérieure française (Dgse). Ce dernier a livré une analyse approfondie des grandes dynamiques géopolitiques touchant l'ensemble des continents, y compris l'Afrique, et de leurs implications pour le monde des affaires.
Cette rencontre a permis aux participants d'échanger sur les actes posés par les puissances économiques et sur les opportunités qui peuvent en découler pour les entreprises en Afrique. Cette initiative, à renouveler, confirme ainsi le rôle de la Cgeci dans l'accompagnement des entreprises ivoiriennes vers une gouvernance éclairée et une conquête des marchés extérieurs. Il convient de souligner la participation des Administrateurs et des Présidents de Commissions de la Cgeci à cette deuxième édition.
B. M
Transport à l’intérieur du pays- Koné Souleymane (Oumé) salue les actions de Ouattara
Venu à Abidjan dans le cadre des activités liées au secteur du transport terrestre, Koné Souleymane, vice –président du Haut Conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire dans le département d’Oumé, en a profité pour donner les nouvelles fraiches du transport dans cette localité. C’était le mercredi 5 février 2024, au siège du Syndicat national des transporteurs terrestres de Côte d’Ivoire (Syntt-CI), dont il est également le secrétaire général à Oumé. Mais avant d’aborder ce sujet, il s’est livré à une série de reconnaissances et de salutations. «(…) Commençons d’abord par rendre gloire à Dieu, qui a occasionné cette rencontre. Disons LUI merci d’avoir prolongé nos souffles de vie jusqu’à ce jour », a-t-il d’emblée dit. Et de poursuivre : «(…) Je salue monsieur Diallo Abou, le président du Syntt-CI pour son dynamisme et son efficacité à tête de notre mouvement syndical.
En effet, depuis qu’il est là, le Syntt-CI, qui battait de l’aile s’est réveillé de sa léthargie et reprendre sa digne place en étroite collaboration avec le Haut Conseil dans le secteur. C’est d’ailleurs l’occasion pour moi d’adresser mes remerciements aussi bien au conseil d’administration de cette faitière présidée par notre papa Abdramane Camara, que la Direction générale, dirigée par Diaby Brahima. Je réitère mes salutations à toute la grande famille du transport, avec une insistance pour notre ministre, mon ainé Koné Amadou », a—t-il ajouté.
Avant d’avoir un regard particulier pour le Président de la République SEM Alassane Ouattara en ces termes. «(…) Pour notre père, le Président Alassane Ouattara, les mots me manquent pour lui traduire toute ma gratitude et par-delà toute celle des acteurs du transport de la ville de Oumé. Grâce au Président Ouattara, l’activité du transport se fait avec aisance aujourd’hui sur toute l’étendue du territoire national. Il n’y a pas une seule ville qui n’a pas bénéficié d’infrastructures flambant neuves. Il y a du bitume partout. Il a vraiment investi dans du lourd pour nous alléger la charge. Car, le goudron, c’est du lourd. Sans entrer dans les chiffres, à bien écouter les techniciens, on sait tout de suite qu’un (01) seul km, c’est beaucoup de millions. Donc, ce sont des centaines de mille milliards qui ont été investis. Nous ne pouvons que lui dire merci et on en profite pour lui souhaiter tous nos vœux d’excellente année 2025. Longévité et pleine santé de fer à lui afin qu’il puisse continuer de diriger le pays », a renchéri Koné Souleymane. Qui précise : «(…) Dans un passé récent, précisément dans les années 2000, il n’y avait pas de routes à Oumé. A preuve, d’Oumé à Toumodi, longue à peine de 50 km, on y passait au moins 3 heures de temps. Mais aujourd’hui, cet axe est bitumé et dès que le bitume prend un coup, il est automatiquement réhabilité. Si bien qu’en moins d’une heure de temps, on rallie ces deux localités aujourd’hui. Donc le calvaire de ces années relève désormais du passé. Actuellement, les travaux de bitumage de l’axe routier Oumé –Divo avancent bien, de même que ceux d’Oumé –Gagnoa. C’est au vu de tout ceci que je dis que le transport se porte bien à Oumé aujourd’hui », a insisté l’orateur.
Koné De Sayara
Légende : Koné Souleymane après sa rencontre avec la presse.
Salon Fruit Logistica en Allemagne- AGL CÔTE D’IVOIRE ET ABIDJAN TERMINAL s’engagent à promouvoir les fruits ivoiriens
AGL Côte d’Ivoire et Abidjan Terminal participent, du 5 au 7 février 2025, à Berlin, en Allemagne, à la 32ᵉ édition du salon Fruit Logistica, un rendez-vous incontournable pour les professionnels des fruits frais. Cet événement international qui réunit près de 2 800 exposants et plus de 66 000 visiteurs professionnels issus de 145 pays, permet à AGL de renforcer ses partenariats internationaux, afin de proposer ses solutions logistiques sur mesure, pour accompagner efficacement la croissance durable du secteur des fruits en Côte d’Ivoire.
Cette participation offre à AGL Côte d’Ivoire une plateforme stratégique pour présenter ses services intégrés grâce à son réseau multimodal à travers le chemin de fer et la route. L’entreprise assure la chaine de froid à travers les opérations de transport dans des conteneurs frigorifiques, de manutention, d’entreposage ainsi que la réalisation des formalités douanières et de transit. Cette expertise permet d’optimiser la conservation et la qualité des produits frais tout au long de la chaîne logistique. AGL Côte d’Ivoire dispose également de plus de 100.000 m² d’entrepôts dédiés et de bases logistiques implantées
à Abidjan, San Pedro, Bouaké et Ferkessédougou, pour garantir la prise en charge des fruits, depuis les zones de production jusqu’à leur exportation. Entre 2023 et 2024, l’entreprise a traité plus de 22000 conteneurs de bananes et 2000 conteneurs de mangues, dans le respect des normes de qualité et de sécurité. Aussi, la construction à Abidjan terminal d’infrastructures, à savoir ; une guerite dédiée aux conteneurs frigorifiques (reefers) à l’export et l’installation de prises frigorifiques sur le parc à conteneurs permettent de maintenir la chaîne de froid et garantir la fraîcheur des fruits. A cela, s’ajoutent des lignes maritimes hebdomadaires vers diverses destinations qui contribuent à l’approvisionnement réguliers des marchés locaux et internationaux. Par ailleurs, grâce à ses synergies opérationnelles avec Sitarail et Abidjan terminal, AGL Côte d’Ivoire accompagne les acteurs locaux en mettant à leur disposition des conteneurs frigorifiques vides prêts pour l’empotage bord champ. Abidjan Terminal accorde aussi aux acteurs de la filière fruit un meilleur délai de franchise sur le branchement des conteneurs à l’export et à l’import. Le stationnement non facturé des conteneurs à l’export, contribue à réduire considérablement les coûts de passage de la marchandise. « La participation d’AGL Côte d’Ivoire et d’Abidjan Terminal au salon Fruit Logistica, illustre notre engagement à promouvoir l’excellence logistique au service de la filière fruits en Côte d’Ivoire. Ce rendez-vous stratégique renforce nos partenariats internationaux et valorise nos solutions innovantes et intégrées, depuis la prise en charge bord champ jusqu’à l’exportation. Grâce à nos infrastructures modernes et nos synergies opérationnelles, nous contribuons à garantir la qualité et la fraîcheur des produits, tout en soutenant la compétitivité des acteurs locaux. », a indiqué Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL Côte d’Ivoire-Burkina Faso.
AGL Côte d’Ivoire est certifié TAPA pour la sûreté du fret ainsi que pour le transport et la logistique et mise surl’innovation en proposant des solutions digitales sur mesure. L’entreprise a ainsi mis en place SPEED, son logiciel de gestion des flux qui permet d’optimiser la gestion des stocks, d’améliorer la traçabilité des marchandises et de réduire les coûts opérationnels, offrant un avantage stratégique aux producteurs et exportateurs de fruits. En outre, la coordination opérationnelle entre les entités d’AGL que sont : Abidjan Terminal, AGL Côte d’Ivoire, SITARAIL, PACOCI et Côte d’Ivoire Terminal assurent des solutions logistiques entièrement intégrées pour le développement de filière fruit. Bamba Mafoumgbé
Pdci-Rda/ Après sa tournée sur le terrain à Didiévi- Le député N’guessan Edouard dresse le bilan et dit des vérités
De retour d’une tournée qu’il a entamé dans la Département de Didiévi, en sa qualité de Vice-président du PDCI-RDA, N’guessan Kouassi Edouard, Député de Didiévi et délégué départemental Didiévi 1, s’est prêté aux questions des hommes de média, le dimanche 2 février 2025 dernier. Abordant l’état de santé du PDCI-RDA dans le Département, il n’a pas manqué de se pencher sur la révision de la liste électorale, qui fait débat en ce moment. Intégralité de l’interview.
Monsieur le Vice-président, Délégué de Didiévi 1, vous venez d’entamer une tournée dans le département de Didiévi. La première étape vous a conduit dans les délégations de Didiévi commune et Didiévi 1. Que peut-on retenir de cette première étape ?
Le bilan est partiel, puisque c’est une partie de la mission qui va s’étendre sur toutes les 5 Délégations PDCI-RDA du Département. Nous avons effectivement commencé par les Délégations de Didiévi commune et de Didiévi 1. Partout, les parents étaient très contents de nous voir. Comme je le dis souvent, il faut être sur le terrain, aux côtés de nos parents. Ce n’est pas dans nos bureaux climatisés à Abidjan que nous allons faire la politique. Il faut qu’on soit sur le terrain. J’ai donc profité de cette tournée pour souhaiter une bonne année à nos parents, leur souhaiter santé, succès et prospérité. Ils étaient bien contents de me voir. Nous avons également insisté sur la présentation de notre candidat, Tidjane Thiam, qui il est, quels sont ses objectifs et ce qu’il veut faire pour notre pays. Tidjane Thiam est le petit-fils du Président Houphouët-Boigny, un des nôtres et dont le village paternel est Groyaokro, un village de la Sous-préfecture de Didiévi. Les parents étaient très contents de savoir que c’est le petit-fils du Président Houphouët-Boigny, ce grand homme qui a géré notre pays et qu’il va nous aider à conquérir le pouvoir d’État. Nous avons distribué des calendriers avec la photo du président Thiam, et les parents en étaient ravis.
Malgré la joie des parents, ils se sont inquiétés de la situation qui prévaut au PDCI-RDA avec le cas Jean Louis Billon. Que leur avez-vous dit à ce sujet ?
Vous avez parfaitement raison ! Cela montre que nos parents, bien qu’au village, suivent l’actualité de notre parti, le PDCI-RDA. Au cours des échanges, le cas Jean Louis Billon est revenu. Nous avons été clairs : notre candidat aux présidentielles prochaines, c’est le président Tidjane Thiam. Jean-Louis Billon, s’il veut venir à la convention, qu’il vienne. Nous l’attendons à la convention parce que, comme le président l’a dit, il est prêt à affronter tout le monde. S’il veut être indépendant, c’est sa décision. Nous, ce qui nous préoccupe, c’est notre candidat. Nous devons l’aider sur le terrain pour accéder au pouvoir d’État.
Autre fait majeur au cours de cette tournée, c’est la distribution de certificats de nationalité et d’extraits de naissance à vos parents. Alors que l’objectif, c’est certainement pour la Révision de la Liste Electorale (RLE), celle-ci est incertaine et encore coincée en ce moment…
Beaucoup de documents engagés au cours de la période de la RLE, qui s’est déroulée en novembre-décembre, sont sortis maintenant. Nous avons distribué ces documents à nos parents. Mais nos parents veulent être sur la liste électorale. J’interpelle M. Coulibaly Kuibiert, Président de la CEI, pour lui dire que pour les présidentielles de 2025, il vaut mieux faire le RLE avant les élections. Le budget est déjà disponible. Les députés et le président du parti ont insisté là-dessus. Il est important que nos parents puissent s’inscrire sur la liste électorale. Au cours de cette visite, mes collaborateurs et moi avons remis symboliquement dans plusieurs villages des extraits de naissance et des certificats de nationalité à plusieurs requérants qui souhaitent être sur la liste électorale pour prendre part aux élections présidentielles à venir. C’est le lieu pour moi de lancer, encore une fois, un appel solennel à la CEI afin qu’elle organise une nouvelle opération de révision avant les élections. C’est de notoriété publique que beaucoup d’Ivoiriens se retrouvent dans le même cas que mes parents de Didiévi et souhaitent être pris en compte. Personne n’a le droit d’ignorer leur volonté.
Pensez-vous que c’est un tournant important pour qu’il y ait des élections crédibles en 2025 ?
Exactement ! Le président Kuibiert a l’occasion de montrer qu’il est un grand patriote. Ces élections sont déterminantes. Nous devons donner l’exemple, comme cela a été vu au Sénégal et au Ghana récemment. Il faut que Kuibiert joue le jeu de la démocratie et crée les conditions pour une deuxième révision de la liste électorale, afin que nos parents puissent prendre part au vote en 2025. Le constat est le même partout : beaucoup de parents n’ont réceptionné leurs documents administratifs qu’après la fermeture de la RLE. Pourquoi devrait-on les empêcher de s’y inscrire si telle est leur volonté ? Que tous ceux qui le désirent s’inscrivent sur la liste électorale et que celui qui doit gagner gagne à la loyale pour éviter les contestations et leur lot de morts et de désespoir.
Cette tournée est entamée après le passage du RHDP avec le premier responsable de la région du Bélier, Jeannot Ahoussou-Kouadio. Peut-on dire que vous êtes allé effacer leurs traces et rétablir certaines vérités ?
Bien sûr, je suis allé effacer les traces de ce qui s’est passé avant moi. Ce sont nos frères, le président Jeannot Ahoussou et le jeune frère Brice Kouassi. J’ai dit aux parents que ce sont nos frères, mais qu’ils sont un peu comme des frères égarés. Jeannot Ahoussou a été victime de la politique du RHDP. Il a perdu deux élections de suite, et après on nomme quelqu’un d’autre Président du Sénat. Nos parents ont bien compris que nos frères ne sont pas bien lotis au RHDP. Nous, ce que nous disons aux parents, c’est la vérité. Et ils savent que la vérité est dans notre bouche. C’est Tidjane Thiam le futur Président de la République.
Vos parents ont manifesté le désir de voir leur petit-fils, Tidjane Thiam leur rendre visite, ça sera pour quand cette visite historique ?
Oui, bien sûr. Ils ont insisté, ils m’ont dit ceci : « si tu vois Tidjane Thiam, dis-lui que ses parents veulent le voir. » C’est une commission importante et la nouvelle sera fidèlement transmise au Président Tidjane Thiam. Et le connaissant, il saura aménager son programme pour répondre à l’attente de ses parents de Didiévi. Notre souhait à tous, les parents et moi, c’est qu’il puisse venir avant le début de la campagne. C’est vrai que son agenda est assez chargé, mais je reste convaincu qu’il trouvera toujours le temps d’aller visiter nos parents.
Quel est votre message aux militants, bien que la bataille de la RLE soit ainsi engagée ?
Le message est simple. C’est de leur dire de continuer à se mobiliser. Se mobiliser surtout pour la RLE qui, j’en suis sûr, aura lieu les semaines à venir. Le président du parti, Tidjane Thiam, a engagé le combat, avec lui les députés, les partis de l’opposition, la société civile, et nous pensons que c’est un combat qui va aboutir. Il faut travailler de sorte à ce que les documents soient prêts et qu’à l’annonce de la date, nos parents et l’ensemble des populations qui aspirent à s’inscrire sur la liste électorale puissent le faire. Sur le terrain, nos parents m’ont interpellé pour dire qu’ils veulent être sur la liste électorale, ils veulent voter. Certains ont maintenant les documents et souhaitent qu’on crée les conditions pour qu’ils soient sur la liste. J’interpelle à nouveau Coulibaly Kuibiert pour lui dire qu’il a une occasion historique de montrer qu’il est un démocrate. Il y a deux choses que les gens nous demandent aujourd’hui et sur lesquelles la communauté internationale insiste. Un, que tous ceux qui doivent voter, qui peuvent voter, soient sur la liste électorale. Deux, qu’on ait des élections inclusives et participatives. Cela signifie que tout le monde doit pouvoir être candidat. Pour les élections à venir, nous avons l’occasion de régler définitivement les problèmes en Côte d’Ivoire. Il n’est pas normal qu’à chaque élection il y ait des morts. Nous devons arrêter cela. Il faut que tout le monde soit candidat. C’est ma façon de voir les choses. En 1998, j’ai toujours dit que je souhaitais qu’Alassane Ouattara soit candidat. Je l’ai dit, certains amis n’étaient pas d’accord avec moi, mais après, ils m’ont compris. Je dis la même chose aujourd’hui : que tous ceux qui veulent être candidats le soient. À partir de ce moment-là, nous verrons qui va gagner. Pour nous, au PDCI, en 2025, avec la victoire de Tidjane Thiam qui bénéficiera du soutien fort de tous les Ivoiriens, nous pensons que ce sera le deuxième miracle ivoirien sous son magistère.
La vérité des urnes pour ramener définitivement la paix en Côte d’Ivoire ?
Voilà, la vérité des urnes pour ramener définitivement la paix en Côte d’Ivoire, comme vous le dites. Et cette paix sera une paix définitive. Pour cela il faut que tous ceux et celles qui veulent être candidats puissent l’être. Et que tous ceux et celles qui doivent être inscrits sur la liste électorale le soient aussi. Que le Président Gbagbo soit réinscrit sur la liste électorale ainsi que Blé Goudé, Soro Guillaume etc. C’est à ce seul prix que nous aurons des élections crédibles et inclusives et que nous pourrons sauvegarder la paix et amorcer le développement réel de notre pays.
A.N. LYRANE ( africanewsquick)
Concertation Etat-secteur privé - Le secrétariat exécutif aux côtés du Comité local de Korhogo
Le Comité de concertation État-secteur privé (Ccesp) se rendra à Korhogo du 10 au 14 février 2025. Ce, dans le cadre de l’animation du Comité local de concertation État-secteur privé (Clcesp) de Korhogo, dont les activités ont été lancées en avril 2024, après une mission exploratoire en 2023, à l'instar de ceux de Bouaké et de San Pedro.
La rencontre de Korhogo va s’articuler, entre autres, autour de quatre principaux objectifs. Ce sont la prise en charge des saisines et préoccupations des entreprises et opérateurs économiques ; le renforcement des capacités des acteurs, notamment les jeunes et les femmes entrepreneures ; la facilitation des interactions entre le secteur privé et les administrations publiques à travers les rencontres B2G mais également le renforcement de la qualité de la collaboration avec les acteurs locaux du dialogue public-privé.
Quatre catégories d’activités sont prévues à l’agenda de cette mission. Il s’agit d’audiences et visites de travail, des focus groups sur les problématiques du Clcesp, des réunions techniques avec les acteurs du Clcesp, ainsi qu’une plateforme d’échanges Business to gouvernement (B2G), visant à faciliter les interactions entre les entreprises et les administrations publiques.
Les livrables attendus de cette mission incluent la Matrice actualisée de suivi des préoccupations de Korhogo pour le premier trimestre 2025, les termes de référence finalisés pour l’atelier thématique sur la fiscalité locale et la session de renforcement des capacités sensibles au genre, ainsi que le recueil des attentes du secteur productif de Korhogo, y compris des jeunes et femmes entrepreneures.
Un rapport sur les centres d’intérêt des entreprises dans le cadre de leurs interactions avec les administrations, à l’issue de la deuxième édition des rencontres B2G, sera également fait.
Pour rappel, le Clcesp de Korhogo, à l’instar de ceux de San Pedro et Bouaké, facilite le dialogue entre les acteurs publics et privés, en organisant des réunions techniques, des plaidoyers auprès des autorités locales et des ateliers thématiques. Ces rencontres abordent des sujets variés, allant de la gestion des infrastructures économiques locales à l'amélioration du climat des affaires.
Un aspect clé de cette initiative est le renforcement des capacités des acteurs du Dialogue public-privé à travers des programmes de formation, afin d'assurer une meilleure implication des acteurs dans le processus de concertation. Le suivi des activités est assuré par le secrétariat exécutif du Ccesp, permettant ainsi d’évaluer les progrès réalisés et d’ajuster les actions si nécessaire.
Cette dynamique s'inscrit dans les priorités du Programme d’appui à l’amélioration du climat des affaires (Pacaci), soutenu par la Banque africaine de développement (Bad), et vise à renforcer les échanges entre le secteur public et le secteur privé pour créer un environnement plus propice à l’investissement et à la croissance.
Ayoko Mensah avec sercom
Sensibilisation pour la bonne qualité de la noix de cajou - Une équipe du Conseil coton et anacarde à Madinani
Dans le cadre de ses activités de sensibilisation pour l’amélioration de la qualité de la noix de cajou en ce début de campagne de commercialisation, une mission du Conseil du coton et de l’anacarde, en collaboration avec l’Organisation interprofessionnelle agricole de l’anacarde (OIA), était à Madinani, dans la région du Kabadougou, le lundi 04 février 2025. Objectif, sensibiliser les producteurs sur les bonnes pratiques pour une bonne qualité de noix de cajou et leur prodiguer des conseils sur les dispositions à prendre au cours de la campagne de commercialisation.
Conduite par Dr OUATTARA Mariam, directrice de la production au Conseil du coton et l’anacarde, représentant le Directeur général, Mamadou Berté, l’équipe de sensibilisation a axé son intervention sur les activités de récolte et post-récolte.
Réunis sous des anacardiers, les 150 acteurs dont 130 producteurs et 30 pisteurs et acheteurs ont pris note des conseils donnés par le Professeur SORO Sibirinan, enseignant-chercheur au Programme National de Recherche Agricole (Pnra) et Soro Klotioloma, Coordinateur National des filières coton, anacarde, Mangue et foresterie (Anader). Ils les ont exhortés à nettoyer les champs pour éloigner les insectes nuisibles, à ramasser les pommes et à les séparer à l’aide d’une ficelle, bien sécher les noix et procéder au tri. Ensuite les stocker dans un endroit bien aéré.
Le préfet du département de Madinani, M. Kouakou Michel Kouakou, a exhorté les producteurs à appliquer les bonnes pratiques agricoles enseigner par les experts et à lutter contre la fuite des produits vers nos pays limitrophes qui est un acte puni par la loi.
La mission se déroule dans 24 localités, réparties entre les 12 délégations régionales du Conseil du coton et de l’anacarde. A noter que depuis le 18 janvier 2025, est officiellement ouverte la campagne 2025 de commercialisation des noix de cajou. Avec un prix plancher obligatoire magasin intérieur de 450 F CFA/kg. Un prix plancher obligatoire magasin usine de 479 F CFA/kg ; Un prix plancher obligatoire magasin portuaire de 509 F CFA/kg
Rappelons que les prix bord champ se sont situés entre 275 F CFA/kg et 550 F CFA/kg avec une moyenne de 330 F CFA/kg contre 319 en 2023. Les revenus des producteurs se sont établis à environ 312 milliards F CFA. En ce qui concerne les exportations, 600 645 tonnes de noix brutes de cajou ont été exportées en 2024 contre 849 250 tonnes en 2023, essentiellement vers le Vietnam et l’Inde.
B.M avec sercom Cca
Reconnaissance - La diaspora de Bouroumasso magnifie Ali Cissoko et intronise Moussa Doumbia
C’est dans la ferveur populaire, composée de danses traditionnelles, de conciliabules et de grandes retrouvailles, que la diaspora de Bouroumasso, localité au nord du pays, dans le département de Madinani à un peu plus de 800 km d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, a organisé une double cérémonie le dimanche 02 février 2025 à Anyama.
Primo : L’hommage à Ali Cissoko, digne fils dudit village et maire de la commune de Grand-Lahou, ville dans le Sud du pays à environ 200 km d’Abidjan, dans la région du Bas-Sassandra. Secundo : L’intronisation de Moussa Doumbia comme chef de la diaspora. Pour la première séquence, c’est Daouda Doumbia le président du comité d’organisation par ailleurs président de la Mutuelle de développement socio-économique de Bouroumasso qui est monté au créneau et a, au nom de tous, dit ceci à leur illustre hôte : « (...) Ali, tes parents de Bouroumasso ne peuvent jamais t’oublier, car tu as posé des actions concrètes qui resteront ineffaçablement gravées dans les mémoires collectives. Grâce à toi, les femmes ne vont plus dans les marigots ou elles ne puissent plus l’eau dans les puits. L’eau est source de vie et tu nous as allégé l’obtention de cette matière naturelle de vie. Merci infiniment ». Et de préciser que ce digne fils a aussi à son arc les routes et les infrastructures sanitaires. Idem pour Doumbia Lassina, président du fan club Cissoko. Celui-ci a cependant renchéri pour dire qu’à travers ce club, il est question de toujours mettre en lumière les œuvres de leur leader.
Avant l’honorable député Falikou Soumahoro d’Anyama, qui y était, a exhorté la jeunesse à s’abreuver, s’armer de courage et à aller à l’école de leur leader. Bouchant la série des allocutions, Ali Cissoko a tenu un discours d’anthologie, invitant toutes les filles et tous les fils de son village natal à se donner la main pour un développement harmonieux et inclusif du vieil héritage laissé par les ancêtres. Outre les populations qui ont effectué le déplacement d’un peu partout, cette double cérémonie s’est déroulée en présence des personnalités comme l’honorable député Soumahoro Falikou de la cité de la Cola comme ci-dessus indiqué et Abou Diallo président du Syndicat national des transporteurs terrestres de Côte d’Ivoire (SYNTT-CI), par ailleurs 5ème adjoint au maire de Songon, chargé du transport et chargé de mission du 1er Ministre Beugré Mambé.
La seconde séquence a porté sur l’intronisation de Moussa Doumbia comme chef de diaspora. Il a tenu en message rassembleur, exhortant les uns et les autres à s’approprier les valeurs de paix et d’entraide.
Koné De Sayara.
Projet de centrale solaire photovoltaïque de 52 Mégawatts à Ferké- PFO Energies va investir 41 milliards de FcFa
Le ministre des mines, du pétrole et de l'énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a procédé, le dimanche 02 février, à Ferkessédougou, chef-lieu de la région du Tchologo, à la pose de la première pierre d'une centrale solaire photovoltaïque. La cérémonie de pose de la première pierre s'est tenue en présence de plusieurs autorités administratives, politiques et coutumières de la région. L’information est rapportée par le Cicg.
D'une capacité de 52,42 Mégawatts crête, cette centrale solaire sera la deuxième du genre après celle de Boundiali, chef-lieu de région de la Bagoué, mise en service le 03 avril 2024.
Cette deuxième centrale solaire photovoltaïque du pays est dénommée « Ferké Solar ». Elle sera construite sur l'axe Ferkessédougou-Tafiré, au niveau du village de Sokhoro 2, à environ 5 km de Ferkessédougou.
D'un coût de 41 milliards de FcFa, le projet est réalisé par la société ivoirienne PFO Énergies. Les travaux de construction sont prévus sur une période de 12 mois.
Le ministre a précisé au cours de la cérémonie que ce projet est réalisé purement à 100 %, par un investisseur privé national. Il permettra à la Côte d'Ivoire, d'enrichir sa part de production d'énergie renouvelable et de remplir l'un de ses engagements, qui est de parvenir à un taux de 45 % des énergies renouvelables, avant 2030, contre un taux de 31 % aujourd'hui. Il a indiqué que d'ici 2030, la Côte d'Ivoire aura pour près de 600 Mégawatts d'énergie solaire. « Cela va compter pour 9% de notre production d'énergie renouvelable. Ajouté aux autres sources d'énergie propre, cela nous permettra d'atteindre les 45% », a-t-il déclaré.
Après Ferkessédougou, d'autres centrales solaire photovoltaïques seront construites dans diverses localités du pays. Le ministre a cité entre autres, Bondoukou, Korhogo, M'Bengué, Katiola, Tengrela, Kong, Touba, Sérébou, Soubré, Odienné Mankono.
Clyde Fakhoury administrateur général du Groupe PFO Africa, a indiqué pour sa part, que cette centrale sera construite sur une superficie de 70 hectares. 70 000 panneaux solaires y seront implantés. Il a aussi indiqué qu'à partir de fin 2025, cette centrale photovoltaïque de dernière génération produira chaque année près de 90 gigawatt-heures, d'énergie propre, permettant ainsi d'alimenter plus de 370. 000 foyers, dans la région du Tchologo.
Selon lui, ce projet va générer plus de 600 emplois locaux, durant la phase de construction. Il sera aussi le vecteur de nombreuses actions communautaires, pour accompagner durablement le progrès dans la région.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
LES MARDIS DE NK/Ombres et Lumières des Réseaux Sociaux - Le Contexte Électoral en Côte d'Ivoire
Introduction : Une ère de dualité numérique
Dans le monde moderne, les réseaux sociaux sont devenus une véritable force motrice, particulièrement en période électorale, où les opinions, les émotions et les convictions politiques s’entrelacent. Ces plateformes permettent d'exprimer des idées, de construire des ponts de solidarité et de diffuser des messages d’espoir, mais elles peuvent aussi, dans l’ombre, être un terrain fertile pour la manipulation, les rumeurs et la désinformation. À l’approche des élections, l’impact des réseaux sociaux se fait sentir avec une intensité particulière, entre ombres et lumières, où chaque clic peut être un acte de solidarité ou de division.
1. Les Lumières des Réseaux Sociaux en Période Électorale
A. Le rôle de rapprochement et de connexion
Les réseaux sociaux, comme des phares dans un océan d'incertitudes, ont le pouvoir d’unir des individus autour d’une même cause. En période électorale, ils deviennent des outils de mobilisation puissants, permettant à des citoyens de toutes parts de :
Exprimer leur opinion librement : Que ce soit pour soutenir un candidat, dénoncer une injustice ou partager des idées, les réseaux sociaux sont devenus des forums ouverts à la libre expression.
Créer des communautés solidaires : Ils facilitent la formation de groupes de discussion, d’activisme et de soutien, rassemblant ceux qui partagent les mêmes préoccupations ou objectifs.
B. Diffusion rapide de l’information et soutien à la démocratie
Dans un monde où l’information circule à la vitesse de la lumière, les réseaux sociaux ont révolutionné la manière dont les citoyens s’informent, surtout en période électorale. Ils permettent :
L’accès direct à l’information : Les candidats, les partis et la société civile utilisent ces plateformes pour diffuser leurs messages, leurs projets et leurs visons politiques.
La dénonciation des abus : Ils servent de relais pour exposer des pratiques politiques opaques, des injustices ou des abus, permettant aux citoyens d’être vigilants et critiques envers leurs dirigeants.
2. Les Ombres des Réseaux Sociaux en Période Électorale
A. Amplification des rumeurs et des mensonges
Malheureusement, les réseaux sociaux sont aussi un terrain propice à la désinformation. En période électorale, cette situation peut devenir particulièrement périlleuse, avec des conséquences graves sur la paix sociale et l’intégrité des élections :
Propagation rapide des rumeurs : Les fausses informations et les théories du complot circulent rapidement, divisant les électeurs et semant la confusion.
Manipulation de l’opinion publique : Des campagnes de diffamation ou de dénigrement peuvent se propager sur ces plateformes, distillant la méfiance et la haine entre les groupes politiques ou sociaux.
B. Polarisation et violence verbale
Les réseaux sociaux exacerbent parfois les tensions, entraînant une polarisation extrême des opinions politiques. Cette division se manifeste par :
Discours haineux et violence verbale : Les affrontements numériques peuvent virer à la violence verbale, avec des attaques personnelles, des insultes et des appels à la haine, créant un climat toxique pendant la période électorale.
Exacerbation des tensions sociales : Ce climat de tension peut se transformer en véritable violence sociale, où les électeurs, manipulés par des discours extrémistes, se sentent poussés à l'intolérance ou au rejet des autres.
3. Sagesse et Responsabilité Numérique en Période Électorale
A. Responsabilité des citoyens et des leaders
Dans cette ère numérique, chaque citoyen et chaque leader politique porte une responsabilité morale. Voici quelques réflexions et actions concrètes pour une utilisation plus sage et constructive des réseaux sociaux pendant la période électorale :
Choisir la lumière : Dans chaque publication, choisir de partager des messages positifs, des informations vérifiées et des idées qui promeuvent l’unité et la réconciliation plutôt que la division.
Vigilance face à la manipulation : Être conscient des tentatives de manipulation et de désinformation, et ne pas céder à la tentation de relayer des informations non vérifiées ou des discours haineux.
Respect et dignité dans les échanges : Conserver une attitude de respect et de dignité, même lorsque les désaccords surgissent. L'élection ne doit pas devenir un terrain de guerre, mais un exercice démocratique.
B. Actions des autorités et des institutions
Renforcer la régulation des réseaux sociaux : Les autorités doivent mettre en place des mécanismes de régulation des contenus, en s’assurant que la liberté d’expression ne soit pas utilisée pour propager des discours de haine ou de désinformation.
Éducation numérique pour les citoyens : Promouvoir des programmes de sensibilisation numérique pour informer les citoyens sur les dangers de la désinformation et l’importance de l’esprit critique dans l’utilisation des réseaux sociaux.
Collaboration avec les plateformes : Travailler en partenariat avec les géants des réseaux sociaux pour mettre en place des filtres de vérification des faits et des alertes sur les informations suspectes.
4. L’Impact des Réseaux Sociaux sur la Paix Sociale et les Élections
Les réseaux sociaux jouent un rôle paradoxal en période électorale, agissant tantôt comme des instruments de démocratisation, tantôt comme des instruments de destruction. Leur influence peut être positive ou négative selon la manière dont elles sont utilisées. Le futur de la Côte d'Ivoire, et de ses élections, dépendra en grande partie de la manière dont ces plateformes seront gérées et utilisées, à la fois par les citoyens et par les autorités. Pour garantir des élections inclusives et apaisées, il est impératif que :
Le dialogue démocratique se déroule dans un cadre respectueux et paisible, où l’information est partagée avec responsabilité.
La lumière des réseaux sociaux triomphe sur leurs ombres, grâce à une régulation efficace et à une vigilance collective.
5. Sagesse et Leçons pour les Élections Apaisées
A. Pour les citoyens :
Prendre le temps de réfléchir avant d’agir : Ne pas se laisser emporter par l’impulsivité des émotions, mais réfléchir aux conséquences de chaque action en ligne.
Partager des messages positifs : Choisir de relayer des informations vérifiées et des propos qui renforcent l’unité nationale, la compréhension et la paix sociale.
B. Pour les leaders politiques :
Cultiver un discours de paix : Les leaders doivent utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir des messages d’unité, d’espoir et de réconciliation. Ils ont la responsabilité de ne pas alimenter les divisions.
Être des modèles de sagesse numérique : Leur influence peut transformer les débats en discussions constructives et respectueuses, même en période de tensions électorales.
C. Pour les autorités et la société civile :
Créer des outils de vérification des faits : Mettre en place des structures indépendantes pour vérifier l’information en ligne et réduire la propagation des fake news.
Éduquer à la responsabilité numérique : Former les jeunes, en particulier, à l’utilisation responsable et constructive des réseaux sociaux.
Conclusion : Ombres et Lumières, un Choix à Faire
Dans l’univers des réseaux sociaux, l’ombre et la lumière s’entrelacent. Alors que ces plateformes peuvent être des catalyseurs de changement et d’unité, elles peuvent aussi devenir des instruments de division. En période électorale, ce phénomène est d’autant plus visible. Les citoyens, les leaders politiques et les autorités doivent œuvrer ensemble pour que la lumière des réseaux sociaux brille sur la Côte d’Ivoire, rendant les élections un moment de paix, de dialogue et de démocratie, loin des pièges de la rumeur et de la violence verbale. Le futur de la Côte d’Ivoire dépendra de notre capacité collective à choisir le bon chemin et à faire des réseaux sociaux des instruments de rassemblement et non de division.
Norbert KOBENAN