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jeudi 19 juin 2025
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Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme « Côte d’Ivoire Solidaire », en lien avec la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (Ponadepa),le gouvernement ivoirien a mis en place, le 8 février 2022, le Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire(Pstaci).En exclusivité, son Coordonnateur, M. Modibo Samaké, nous parle des objectifs dudit programme. Interview.

Monsieur le Coordonnateur, pouvez-vous nous présenter le Pstaci ?
Dans la mise en œuvre du programme « Côte d’Ivoire Solidaire » en lien avec la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (Ponadepa), le Gouvernement ivoirien a mis en place le 8 février 2022, le Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire, ci-après dénommé « Pstaci».
Le Pstaci a été structuré pour répondre à trois défis majeurs :
- La réduction du niveau de pauvreté ;
- La réduction du chômage des jeunes ;
- La réduction du niveau d’importation des produits halieutiques.
Le Pstaci a également pour objectif de jeter les bases d’une industrie aquacole nationale performante et compétitive à travers deux projets
- Le Projet de Transformation de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire ;
- Le Projet de Vulgarisation des acquis du projet de transformation de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire et de mise en place des bases de l’industrie aquacole.
Le Pstaci autour de quatre composantes principales : L’élaboration d’un plan de transformation de l’aquaculture visant à la création d’emplois, notamment pour les jeunes et en milieu rural. ;
La mise en place de projets pilotes d’innovation et de démonstration permettant d’accroître l’investissement privé, spécialement en milieu rural. Le renforcement institutionnel et de la gouvernance devant aboutir à l’accroissement de la production en substitution aux importations et à l’établissement de capacités d’exportation. Nous avons également l’élaboration d’un plan de communication pour le renforcement des capacités nationales d’offre de produits halieutiques et la lutte contre la pauvreté au sein de la population.
À combien estimez-vous les besoins annuels de la Côte d’Ivoire en poissons ?
Les besoins annuels en poisson de la Côte d’Ivoire sont estimés à environ 750 000 tonnes par an. Cependant, la production nationale, incluant la pêche et l'aquaculture, n'atteint qu’environ 100 000 tonnes. La contribution de l'aquaculture à cette production est moins de 10 000 tonnes. Le reste de la demande est donc largement couvert par des importations massives.
(Sources : FAO, Direction Générale de la Pêche et de l’Aquaculture (MIRAH), rapports nationaux 2022-2024, Douanes 2024)
Ce ne sont pourtant pas les conditions climatiques qui handicapent la Côte d’Ivoire ?
Vous avez raison. La Côte d’Ivoire dispose d’un climat tropical favorable, d’un potentiel hydrographique exceptionnel avec plus de 350 000 hectares de plans d’eau exploitables pour l’aquaculture, un réseau dense de rivières, de lacs, de lagunes et de barrages, ainsi que de terres disponibles pour le développement de sites piscicoles. Les conditions naturelles sont donc très avantageuses pour le développement de l’aquaculture.
Mais le véritable frein réside dans un ensemble de contraintes structurelles :
- Faible adoption des techniques modernes d'élevage ;
- Manque d'accès aux intrants de qualité (alevins, aliments) ;
- Une chaîne de valeur peu développée ;
- Le manque de techniciens qualifiés et d’infrastructures modernes ;
- Une faible organisation des producteurs ;
- Un accès difficile au financement ;
- Et une absence d’investissements privés structurants jusqu’à récemment.
Le changement climatique a un impact, mais il n’est pas la cause première du retard du secteur. C’est justement pour lever ces obstacles que le Pstaci a été conçu.
Qu’apporte le Pstaci aux acteurs de la filière aquacole ivoirienne ?
Il apporte un soutien multidimensionnel aux acteurs de la filière aquacole. Il agit à plusieurs niveaux :
- Assistance technique sur l’ensemble de la chaîne de valeur ;
- Renforcement des capacités : formations pratiques, encadrement ;
- Transfert de technologies via des partenaires internationaux et sites de démonstration ;
- Appui en intrants de quelques coopératives (alevins, aliments) selon les capacités du programme dans les zones pilotes (Bouaké, Tiébissou) ;
- Mise à disposition de tricycles et de petits matériels aux coopératives ;
- Suivi et structuration de coopératives piscicoles ;
- Mise en place d’un crédit fournisseur en collaboration avec des institutions financières ;
- Accords de partenariat : Des collaborations ont été établies avec des institutions financières et des partenaires techniques pour faciliter l’accès au financement et promouvoir l’innovation dans le secteur ;
- Soutien en matériel, équipements aux structures d’appui et d’encadrement (l’ANADER, DR MIRAH) ;
- Appui à la mise en place de l’Interprofession Aquacole.

Vous étiez au SARA 2025, on a beaucoup parlé de la jeunesse. Que proposez-vous concrètement aux jeunes ?
Nous avons lancé l’initiative “AquaJeunes”. C’est un programme ambitieux qui vise à :
- Former plus de 3 000 jeunes et femmes dans les métiers de l’aquaculture : pisciculture, transformation, vente, réparation de filets, etc.
- En partenariat avec l’Agence Emploi Jeunes, nous mettons en place des mécanismes de financement adaptés pour leur installation ;
- Contribuer à l’autonomisation des jeunes tout en renforçant la production nationale pour la sécurité alimentaire.
Notons que des jeunes issus des régions du Poro, du Tchologo , du Gbêkê, et du village de Koubi ont bénéficié du Projet Aqua-Jeunes.
En plus de l’initiative AquaJeunes, le Pstaci participe à la création d’un écosystème d’emploi durable, avec des opportunités dans les métiers connexes (logistique, ingénierie piscicole, maintenance, vente d’aliments, etc.). L’effet multiplicateur sur l’emploi dépasse largement le seul secteur productif.
Vous avez un partenariat avec l’InterAqua. Pouvez-vous nous en parler ?
Le Pstaci a soutenu la création d’InterAqua, la première plateforme nationale des acteurs privés du secteur aquacole. Nous travaillons avec InterAqua pour :
- Contribuer au développement de la chaîne de valeur aquacole ;
- Soutenir la structuration de l’écosystème privé ;
- Mettre en place un crédit fournisseur impliquant une microfinance et un fournisseur d’aliments, permettant aux pisciculteurs de rembourser après le cycle avec un taux raisonnable.
Quelles sont vos prévisions à court et moyen termes pour la couverture nationale en poisson ?

L’objectif est bien d’agir au niveau national, mais compte tenu des contraintes budgétaires, nous avons commencé par :
- Mettre en place des zones pilotes dans certaines régions ;
- Mobiliser les partenaires pour obtenir plus de financements ;
- Préparer la duplication des projets réussis sur l’ensemble du territoire.
À court terme, notre site de Koubi produira 1 250 tonnes/an. À Loka, nous avons une capacité de production de plus de 4 millions d’alevins/an.
À moyen terme, la mise en place des Zones économiques d’activités durables (Zead) permettra une production intensive et structurée.
À terme, le Pstaci devra positionner la Côte d’Ivoire comme hub régional de référence en aquaculture durable en Afrique de l’Ouest, grâce à la structuration progressive d’une filière compétitive et exportatrice vers les pays voisins.

Y a-t-il un volet environnemental dans ce programme ?
Absolument. Le Pstaci intègre un axe fort de sensibilisation à l’environnement. Il promeut :
- Les bonnes pratiques internationales en aquaculture durable ;
- Des techniques écologiques, résilientes et rentables ;
- La lutte contre l’utilisation abusive de pesticides et d’antibiotiques ;
- La gestion responsable des effluents et la préservation de la biodiversité aquatique.
Nous sommes fermement engagés à protéger l’environnement aquatique et à garantir une production aquacole qui respecte les équilibres naturels, pour assurer la durabilité de la filière et la sécurité sanitaire des produits.
Comment faire pour bénéficier des projets financés par le Pstaci ?
Les jeunes intéressés peuvent se rapprocher de leurs conseils régionaux ou les directions départementales du Mirah, dans le cadre du programme AquaJeunes.
S’ils sont sélectionnés, ils bénéficieront, lorsque Aquajeunes sera en phase d’accélération, de :
- Formations qualifiantes ;
- Encadrement technique ;
- Appui à l’installation : intrants, équipements, accès au crédit.
En parallèle, des partenariats sont en place avec des institutions financières pour faciliter l’accès au financement et promouvoir l’innovation dans le secteur.
D’autres leviers structurants ?
Nous favorisons un développement équilibré du territoire, en implantant ses zones pilotes dans des régions à fort potentiel rural (Bouaké, Tiébissou, Yamoussoukro, etc.), créant ainsi des pôles de croissance hors d’Abidjan et contribuant à la lutte contre l’exode rural.
Une attention particulière est accordée à l’autonomisation des femmes dans la chaîne de valeur aquacole. Le Pstaci intègre des actions ciblées pour renforcer les capacités des femmes mareyeuses, transformatrices et commerçantes, consolidant ainsi leur rôle dans l’économie bleue.
Le Pstaci explore également l’usage d’outils numériques pour améliorer le suivi des exploitations, la traçabilité des produits, et l’accès à l’information pour les pisciculteurs.
Enfin, un dispositif de suivi-évaluation rigoureux est en place pour mesurer l’impact du programme, avec des indicateurs de performance clairs couvrant la production, l’emploi, l’inclusion sociale, la réduction des importations et la durabilité environnementale.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Lgende photo : Modibo Samaké, Coordonnateur : « Le Pstaci explore l’usage d’outils numériques pour améliorer le suivi des exploitations » ( PH : Pstaci)

Dans le cadre de la Journée mondiale de l’environnement 2025, célébrée cette année sous le thème : « Mettre fin à la pollution plastique », AGL Côte d’Ivoire et PACOCI (Société de Palettisation et de Conditionnement de Côte
d’Ivoire), filiale du groupe AGL, ont réaffirmé leur engagement en faveur dela protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique.
En partenariat avec la Fondation YES, les deux entités ont participé le 11 juin 2025, à une opération de reboisement dans la forêt classée de la ville d’Assinie, située à environ 94 km à l'est d’Abidjan. Cette action, qui a mobilisé plus de 100 collaborateurs, s’inscrit dans une stratégie globale de restauration des écosystèmes, de préservation de la biodiversité et de renforcement du couvert végétal, enjeu crucial dans un contexte de dérèglement climatique.

Un dispositif de suivi à long terme a également été intégré afin de garantir la croissance des arbres plantés et d’assurer un impact durable de cette action environnementale.
« La transition vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement repose sur la mobilisation collective. À travers ce reboisement, nous avons voulu démontrer que chaque geste compte. L’engagement environnemental peut être à la fois concret, accessible et profondément porteur de sens », a souligné Marie-Bola Awomon, responsable Durabilité chez Agl Côte d’Ivoire.
Dans le prolongement de cette mobilisation, une conférence en ligne animée par le Professeur Bernard Yapo, Directeur du Centre Ivoirien Anti-Pollution (CIAPOL), a marqué le lancement de la semaine d’engagement environnemental. Cette intervention a permis de sensibiliser les collaborateurs d’AGL Côte d’Ivoire aux impacts de la pollution plastique sur les filières logistiques et maritimes, tout en mettant en lumière des bonnes pratiques en matière de gestion durable.

D’autres actions de terrain ont également été menées, notamment à San Pedro, où les collaborateurs se sont mobilisés pour une opération de nettoyage de plage, apportant ainsi leur contribution à la lutte contre la prolifération
des déchets plastiques dans les zones côtières. Un challenge "Un mois sans plastique" est également lancé entre les collaborateurs d’AGL Côte d’Ivoire, et se poursuivra jusqu’à la fin du mois de juin, afin de maintenir la dynamique de sensibilisation contre l’usage des sachets plastiques.
« En tant qu’opérateur logistique, nous avons un rôle déterminant à jouer dans la préservation de l’environnement, mais aussi dans l’accélération de la transition vers des modèles économiques plus durables. La Semaine de l’environnement que nous avons organisée illustre pleinement la capacité de nos équipes à agir concrètement sur
le terrain, avec conviction, créativité et sens des responsabilités. À travers ces actions, nous renforçons notre vision de réduire notre empreinte environnementale, de promouvoir une logistique plus verte et de contribuer activement à la lutte contre les changements climatiques. », a déclaré Asta Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL Côte d’Ivoire-Burkina Faso. À travers ces initiatives, AGL réaffirme son ambition de faire de la durabilité un pilier central de son action, en œuvrant localement pour répondre aux grands défis environnementaux mondiaux, notamment la lutte contre la pollution plastique, la préservation des ressources naturelles et l’atténuation des effets du changement climatique.

Bamba M.


« Distingués invités,
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Mesdames et Messieurs,
Une grande joie et un sentiment de satisfaction profonde
m’animent cet après-midi, au moment où je prends la parole,dans le cadre de notre rendez-vous hebdomadaire d’échange.
La raison, vous la devinez certainement. Le RHDP tient en effet dans exactement 72 heures, son deuxième congrès ordinaire. Ce congrès qui marque une étape importante dans la vie de
notre Parti, intervient après une série de pré-congrès qui nous ont permis de donner la parole et d’écouter nos bases dans les 47 régions politiques du pays et dans les 17 communes du District autonome d’Abidjan.

Cet exercice démocratique nous a permis de mesurer la vitalité et le dynamisme du RHDP aux quatre coins du territoire national, durant plusieurs semaines. Ce furent des moments de fête, de ferveur et de liesse populaire.
Ce furent surtout des moments de rodage et de mise en train, à quatre mois de la présidentielle du 25 octobre prochain. Oui Mesdames et Messieurs les journalistes, le RHDP est une machine électorale qui se porte très bien. La mobilisation a été remarquable partout où les délégations du Parti ont sillonné.
L’ambiance était festive. Nous avons noté partout le même enthousiasme chez les militants, leur détermination à gagner ces élections dès le premier tour, leur désir ardent de voir le Président de leur parti, Son Excellence Monsieur Alassane
OUATTARA rempiler à la tête de l’Etat.
Au cours du dernier week-end, nous avons vécu des moments particuliers, observés des mobilisations exceptionnelles, aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger, notamment en France, au Royaume Uni, aux Etats-Unis, au Maroc et au Gabon, pour ne
citer que ces pays. Partout, la mobilisation fut vraiment impressionnante. La marée orange a déferlé sur tous les continents. Comme le chante un célèbre artiste musicien, « le RHDP est partout, partout ». Oui, on est vraiment partout, partout.
Le constat général qui se dégage, c’est que les Ivoiriens, dans leur écrasante majorité, ont réaffirmé leur volonté de vivre dans une Côte d’Ivoire en paix, solidaire et moderne. Ils veulent vivre dans un pays qui continue sur sa belle trajectoire de développement, entamée depuis 2011 et qui offre des opportunités à tous ses citoyens. Les Ivoiriens veulent vivre dans un pays où la paix et la sécurité se renforcent, un pays qui offre des écosystèmes propices à l’épanouissement des jeunes et des femmes et où enfin, la culture de l’excellence est érigée
en règle essentielle de promotion humaine. La personnalité la plus habilitée à porter ce grand projet n’est autre que le Président Alassane OUATTARA, qui a déjà fait la preuve de son savoir-faire en matière de gouvernance avec un bilan qui impressionne tous les observateurs avertis. Et c’est donc sans surprise que de façon unanime les pré-congressistes l’ont plébiscité dans toutes les régions du pays.

Mesdames et Messieurs,
Les 21 et 22 juin, c’est-à-dire ce week-end, le RHDP, après ce que vous avez observé au cours de ces dernières semaines s’apprête à faire une véritable démonstration de force, afin de montrer qu’aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger, il reste de façon incontestable la première force politique de la Côte d’Ivoire. Je veux vous annoncer que la mobilisation que vous allez voir au stade Alassane OUATTARA d’Ebimpé sera vraiment grandiose, mémorable et magnifique et inoubliable.
Autant vous dire que la machine est lancée. Le RHDP est en marche et ne s’arrêtera plus jusqu’à la victoire finale, au soir du 25 octobre 2025. C’est pourquoi, Mesdames et Messieurs, nous voulons profiter de cette tribune pour lancer à nouveau un appel pressant à tous ceux qui rêvent, tous ceux qui formulent des négociations, qui formulent des exigences, qui revendiquent des arrangements politiques pour X ou pour Y que ce temps-là est révolu et que le compte à rebours a véritablement commencé. Il est encore temps de revenir dans le jeu, parce que dans quelques jours, lorsque certaines étapes seront franchies, la machine ne pourra plus faire marche-arrière.
Le RHDP espère et souhaite que la raison et la lucidité habitent tout un chacun, afin de prendre les bonnes décisions pour ensemble aller à des élections apaisées, libres et transparentes. Autrement dit, ces derniers seront contraints d’attendre les prochaines échéances électorales. Ce sont des conseils que nous leur donnons au nom de la fraternité qui nous unit. La Côte d’Ivoire est un Etat démocratique. Samedi dernier, un parti de l’opposition a souhaité organiser une marche. Cette manifestation a été encadrée de façon républicaine par les forces républicaines. Et tout s’est bien déroulé. Aucune violence, aucune arrestation. Ceux qui étaient sortis pour marcher ont pu marcher et sont retournés chez eux, sans aucun problème.

Nous espérons simplement que cela serve d’exemple aux autres « bagarreurs » qui veulent se battre pour se battre. La violence n’est pas autorisée et elle ne sera pas acceptée.
Il convient de rappeler que la liberté de manifester démocratiquement bien que prévue par notre Constitution, n’a pas toujours été respectée en Côte d’Ivoire. Ceux qui veulent aujourd’hui enfiler le manteau de la victime étaient hier les bourreaux et les ennemis des libertés publiques.
Qui ne se souvient pas en effet de ce leader politique de l’opposition qui était au pouvoir en 2004 et qui demandait expressément aux forces de défense et de sécurité de « les vacciner » en faisant allusion aux opposants, dont le crime était d’avoir planifié une marche pacifique. La suite, nous la connaissons avec plusieurs personnes tuées, sans oublier les nombreux blessés.
Le régime RHDP pour sa part, n’est pas dans une posture de vengeance. Jamais il ne donnera de telles consignes aux forces de l’ordre. Ce n’est pas dans notre ADN. Notre souhait, c’est que tous comprennent la nécessité d’aller à des élections dans le calme. Pour le reste, on peut se parler et s’accorder sur l’essentiel.
Ce que nous refusons, c’est la dictature de la minorité. Ce que nous refusons aussi, c’est que l’on fasse du viol de nos textes de loi, une règle. Ce que nous refusons surtout, c’est le fait de considérer comme la victime, celui qui veut que l’on torde le cou à la loi, juste pour lui tailler un costume qui le rendra présidentiable. Que cela soit bien clair, ce n’est pas dans la rue ou dans les bagarres que l’on transforme un candidat inéligible
vis-à-vis de la loi, en candidat éligible. L’éligibilité est conférée par la loi qui est l’émanation du peuple souverain de Côte d’Ivoire. Refuser de se soumettre à la loi de la République, est une défiance à la souveraineté du peuple, c’est vouloir se placer au-dessus du peuple. Et cela ne peut prospérer dans un
Etat de droit.

Mesdames et Messieurs les journalistes,
L’heure n’est donc plus aux débats et aux polémiques. Toutes ces questions ont été soulevées, débattues et vidées à l’aune du droit. Nous pensons qu’il est temps de passer à autre chose : le terrain. A cette occasion, la parole sera donnée au peuple pour nous départager le 25 octobre. Les jeux sont ouverts. Chacun est libre de choisir son candidat. Mais c’est le juge constitutionnel qui se prononce sur l’éligibilité des candidats. Et tous les acteurs doivent se soumettre àsa décision. Il y a une ligne rouge pour tout le monde, à ne pas franchir : le désordre et la violence. Je le répète et j’insiste, le RHDP comme l’opposition, souhaite des élections transparentes, crédibles, démocratiques et inclusives. Oui, vous avez bien entendu : nous voulons des élections inclusives avec des candidats qui remplissent les conditions pour candidater. Personne ne va exclure personne. Mais de grâce, que ceux qui ne sont pas éligibles et qui veulent faire un forcing, s’abstiennent, parce que cela ne marchera pas. Cela ne peut plus marcher en Côte d’Ivoire. Que ceux qui ont des oreilles entendent.
A bon entendeur, salut ! »
LE MINISTRE D’ETAT
KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI
PORTE-PAROLE PRINCIPAL
DU RHDP

LES RENDEZ-VOUS
DU RHDP
Mercredi 18 juin 2025

Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, M. Bruno Nabagné Kone, a pris part, le mardi 17 juin 2025, à une séance de questions-réponses à l’Assemblée nationale, à l’invitation des députés. Cet exercice républicain, le premier du genre pour un membre du gouvernement à l'hémicycle, a permis d’échanger en toute transparence sur les enjeux et les défis de la gestion du foncier urbain en Côte d’Ivoire.
Au cours de son intervention, le ministre Bruno KONÉ a dressé un tableau clair de la complexité du secteur du foncier, en revenant d’abord sur les limites du système antérieur, marqué par l’anarchie, l’insécurité juridique et la faiblesse des outils de planification.
Il a ensuite présenté les réformes majeures entreprises par son département pour rétablir l’ordre et la transparence, au rang desquelles figurent :
• le Système Intégré de Gestion du Foncier Urbain (SIGFU), un outil numérique innovant qui garantit la traçabilité, l’interopérabilité et la sécurisation des actes fonciers ;
• le Code de l’Urbanisme et du Domaine Foncier Urbain, adopté en 2020, qui modernise le cadre législatif ;
• le décret n°2021-784 du 8 décembre 2021, encadrant les opérations de lotissement ;
• le Référentiel Géodésique Unique, mis en place pour uniformiser la lecture de l’espace urbain sur l’ensemble du territoire.
Le Ministre a également insisté sur le rôle central de l’Attestation de Droit d’Usage Coutumier (Adu) considérée comme une avancée dans la sécurisation des droits fonciers des populations locales. « L’Adu n’est en rien une menace pour les droits des communautés. Bien au contraire, elle constitue une reconnaissance légale des droits coutumiers et protège les acquéreurs contre les doubles attributions », a-t-il précisé.
Répondant aux inquiétudes liées à une supposée recrudescence des litiges fonciers, le Ministre a été formel : « Je tiens à rassurer, chers députés et nos concitoyens : il n’y a pas de recrudescence des litiges fonciers en Côte d’Ivoire. Nous disposons aujourd’hui d’une cartographie précise des zones à risque. Et grâce à nos outils numériques, chaque dossier est traité avec la plus grande rigueur, en mobilisant, si nécessaire, toutes les voies de recours, y compris judiciaires. »
Enfin, concernant les retards dans la délivrance des Arrêtés de Concession Définitive (Ac)d, Bruno Koné a rappelé que des mesures correctives ont été prises pour fiabiliser le processus, en renforcer la sécurité et accélérer les délais de traitement. Il a réaffirmé que l’objectif du Président de la République et du Gouvernement reste inchangé : permettre à chaque citoyen ivoirien d’accéder à un titre de propriété sécurisé, clair et incontestable.
Bamba Mafoumgbé avec Sercom Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

The Hashgraph Association, organisation suisse à but non lucratif s’associe à la fondation Exponential Science pour lancer le Hedera Africa Hackathon 2025. Objectif : former et mobiliser la nouvelle génération de développeurs Web en Afrique, et favoriser une inclusion économique à l’échelle du continent grâce aux technologies du futur.

Avec plus de 20 villes africaines mobilisées, ce hackathon est appelé à devenir le plus grand événement Web3 du continent. Développeurs, étudiants, entrepreneurs… sont invités à concevoir des solutions décentralisées autour de secteurs stratégiques comme la finance, la santé, les télécommunications, l’agriculture, l’industrie ou encore le développement durable.
L’innovation s’appuiera sur Hedera – la technologie DLT la plus efficace au monde – ainsi que sur d’autres technologies de pointe comme l’IA, l’IoT, la robotique ou l’informatique quantique.

Une dynamique continentale
L’édition 2025 combinera une participation en ligne avec des événements en présentiel dans plus de 15 pays. Plus de 10 000 participants sont attendus entre le 1er août et le 30 septembre 2025, avec un accompagnement technique de haut niveau assuré par des ingénieurs certifiés Hedera. Des « hacking stations » seront déployées notamment, à Lagos, Le Caire, Nairobi, Kinshasa, Le Cap, Casablanca, Tunis.

Pour Kamal Youssefi, Président de The Hashgraph Association, « L’Afrique abrite l’une des communautés tech les plus jeunes et dynamiques au monde. Son avenir repose sur le digital. En formant les développeurs aux outils Web3, nous répondons non seulement aux enjeux d’aujourd’hui, nous préparons un futur numérique décentralisé pour tous. »

Quatre axes pour construire le futur
Les participants travailleront autour de quatre grands axes d’innovation :

1. La finance décentralisée et la tokenisation d’actifs réels (RWA)
2. Le développement durable et la traçabilité ESG
3. L’identité numérique souveraine (SSI) et l’intelligence artificielle
4. Gaming, Métavers et NFTs

Aucune expérience préalable en blockchain n’est requise. Grâce aux ressources de formation de la Hedera Academy et à une communauté de développeurs active, chaque candidat peut monter en compétences et se lancer dans l’aventure.

Une mobilisation à grande échelle
Soutenu par plus de 50 partenaires internationaux et locaux ainsi que 100 universités et tech hubs africains, le hackathon veut marquer un tournant. Des campagnes de sensibilisation et des sessions de formation seront organisées dès le mois de juin pour préparer les candidats.

Pour Paolo Tasca, cofondateur et Président exécutif de la fondation Exponential Science, « Ce hackathon est une formidable opportunité pour les talents africains de s’approprier la blockchain et d’imaginer les solutions concrètes de demain. Nous espérons qu’au-delà de cette compétition, les participants créeront leurs propres projets et contribueront activement à l’écosystème technologique du continent. »

Le Hedera Africa Hackathon 2025 est coordonné par DAR Blockchain, hub tunisien spécialisé dans le Web3 actif depuis 2017. Fort de son expérience, il jouera un rôle clé dans le déploiement de l’événement à travers l’Afrique.

Plus d’informations et inscriptions : https://hedera-hackathon.hashgraph.swiss/

A propos :
The Hashgraph Association
The Hashgraph Association soutient des programmes de formation et d’innovation dans de nombreux secteurs d’activité. Elle œuvre en priorité pour la montée en compétences numériques des citoyens et la diffusion d’applications décentralisées de qualité professionnelle, développées sur la technologie Hedera. Ces actions incluent des parcours d’accréditation et de certification. En tant qu’organisation à but non lucratif, l’Association finance la recherche, le développement et l’innovation, dans une démarche favorisant l’inclusion économique et ayant un impact positif sur les plans environnemental, social et de gouvernance (ESG).
En savoir plus : www.hashgraph-association.com

Fondation Exponential Science
Fondée par le Dr Paolo Tasca et Nikhil Vadgama, Exponential Science est une fondation qui promeut l’innovation par la recherche, la formation et l’expérimentation autour des technologies émergentes. Convaincus que la convergence entre blockchain, intelligence artificielle et autres outils numériques peut relever les défis les plus complexes, les fondateurs ont créé Exponential Science pour construire un avenir plus inclusif, interdisciplinaire et innovant.
En savoir plus : www.exp.science

Hedera
Hedera est un réseau public de registres distribués (DLT) à haute performance, sécurisé, durable, et gouverné par un conseil d’institutions mondiales de premier plan. Il permet de tokeniser des actifs physiques ou numériques (NFT, titres financiers, etc.) en alliant performance, sécurité et conformité. Grâce à ses outils open source, Hedera accompagne les développeurs et les entreprises dans la création d’applications décentralisées et de solutions de marché de nouvelle génération.
En savoir plus : www.hedera.com

La Première Dame de la République de Guinée a enregistré la participation de Madame Nassénéba Touré, Ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant Nassénéba Touré ; Madame Patricia Sylvie Yao, Directrice de cabinet de la Première Dame et la direction de l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville.


Lors de cette visite, Madame Lauriane Doumbouya a visité les différents services de l’HME notamment le service de la pédiatrique, la maison d'accueil des parents des malades, le service d'imagerie, le restaurant, la salle d'amphithéâtre, le bureau des assistantes sociales, la salle d'hospitalisation, le bloc opératoire ainsi que la salle d'hospitalisation pédiatrique et le service de cardiologie. Cette immersion lui a permis découvrir les initiatives mises en place par la Première Dame Dominique Ouattara pour relever le défi de la prise en charge de la mère et de l’enfant.

A l’issu de cette visite, une réunion de présentation de l’établissement de santé a eu lieu dans l’amphithéâtre de l’HME. L’honneur est revenu au Professeur Da Silva Anoma, Directrice médicale et scientifique de l'Hôpital Mère-Enfant Dominique Ouattara de Bingerville de présenter les différents services et les pathologies prises en charge par l’établissement sanitaire. En effet, elle a évoqué la réussite dans la prise en charge du cancer de l’œsophage, l’opération des enfants d’orthophonie depuis 2 ans, l’opération du cancer du sein d’une jeune fille de 29 ans. Abordant le cas de la vaccination contre le paludisme, Madame Nassénéba Touré, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a émis le souhait que ce programme soit entrepris en partenariat avec le Ministère de la Santé. Elle a également souhaité que ce programme soit accompagné d’une campagne de sensibilisation.

Madame Lauriane Doumbouya, Première Dame de la République de Guinée, a adressé ses félicitations et encouragements à Madame Dominique Ouattara pour la construction de ce bel édifice.

Bamba M.

Quand les peuples doutent, les sages doivent parler

« Lorsque la nuit devient trop dense, ce ne sont pas les armes qu’il faut convoquer, mais les lanternes de l’âme. »

Le fracas du monde et le silence des justes

Il est des saisons où les peuples doutent.
Non pas seulement des gouvernements, mais d’eux-mêmes.
Ils doutent de la bonté du voisin, du sens du devoir, du souffle du lendemain. Les cœurs sont asséchés, les regards méfiants, les mots devenus tranchants.
Dans ce tumulte, ce ne sont pas les cris des foules qui effraient, mais le silence des sages.

Quand les tambours du chaos résonnent dans les rues, qui élève encore la voix de la raison ?
Quand les réseaux propagent la colère comme du vent sur les braises, qui murmure encore la paix ?
Les cieux nous écoutent. Et ils n’entendent plus nos prières, mais nos querelles.

Les Cieux attendent les veilleurs du dedans

Dans toutes nos traditions — qu’elles soient chrétiennes, musulmanes, animistes ou philosophiques — les sages ont toujours veillé sur la communauté comme les anciens veillent au feu sacré.

Mais aujourd’hui, les veilleurs dorment, ou se taisent, ou ont été remplacés par des marchands de colère.
Les sages sont devenus invisibles, les paroles de paix inaudibles.
Et les cieux — ces témoins éternels de nos serments, de nos pactes, de nos cultures — nous regardent sombrer sans dire Amen.

Quand la parole devient médecine

Ce texte est un appel.
Pas un appel au vote. Pas une convocation partisane.
Mais un sursaut spirituel et citoyen.

Dans ce monde blessé, nous n’avons plus besoin de fausses promesses. Nous avons besoin de prophètes sans titres, de leaders sans couronnes, de sages sans tribune, mais qui osent encore dire :

> « Nous sommes frères avant d’être électeurs. Nous sommes humains avant d’être partisans. »

Réapprendre à vivre ensemble : un art sacré

Dans nos cultures africaines, on lavait le linge sale au clair de lune, pas sur les places publiques.
On guérissait les conflits dans les palabres, pas dans les clashs.
On priait ensemble sous le même arbre, sans savoir à quel dieu l’autre s’adressait.

Aujourd’hui, il faut ressusciter ces gestes d’unité.
Il faut qu’imams, prêtres, pasteurs, chefs traditionnels, mères, enseignants, artistes, tresseurs de mots et bâtisseurs d’âme, reprennent la parole.
Non pour dominer. Mais pour enseigner, éclairer, réparer, unir.

Le temps est venu de parler vrai

Le silence est parfois prière. Mais trop de silence devient complicité.
Et lorsqu’un peuple se cherche, il n’a pas besoin de dogmes, mais de dire vrai.

> Quand les peuples doutent, les sages doivent parler.
Pas pour condamner, mais pour rappeler. Pas pour juger, mais pour aimer.

Le lever du jour dépend de nous

Les cieux écoutent.
Et ils attendent que la voix de la paix couvre le vacarme des rancunes.
Ils attendent que la parole de l’unité brise les clivages.
Ils attendent que nous soyons artisans de l’aube.

Car si nous ne semons pas la lumière aujourd’hui, demain ne récoltera que l’ombre.


> « Il viendra un jour où le silence des sages sera plus assourdissant que les armes des fous. Ce jour-là, il sera trop tard pour prier. »
— Norbert KOBENAN

La semaine du lundi 9 au dimanche 15 juin 2025 a été émaillée par une série d’accidents. Le 11 juin, c’était sur l’axe Bouna/ Doropo où deux morts ont été signalés. Le 13 juin, c’était à Samorikaha dans le département de Korhogo et le 14 juin à Agboville. La note est salée assez de morts et de nombreux blessés. Toute chose qui laisse perplexe toute la population Ivoirienne avec un peu plus d’onde de choc au niveau des responsables d’organisations professionnelles.
C’est le cas de Issa Sanogo, le président du Conseil supérieur des fédérations des syndicats des chauffeurs professionnels de transport des marchandises voyageurs et assimilés de Côte d’Ivoire (Cosfesyncprotramava-CI). Aussi, peiné par ces tristesses, est-il monté au créneau le lundi 16 juin pour non seulement présenter ses condoléances aux familles des victimes et ses prompts rétablissements aux blessés, mais exhorter l’ensemble des chauffeurs du pays à l’extreme prudence et à la vigilance. « (…) Un mort par accident c’est trop. A plus forte raison autant de morts en une seule semaine. C’est vrai que les accidents émanent souvent des problèmes mécaniques, mais jouons franchement notre partition par l’application strict du code de la route. Par ailleurs, évitons les surcharges, les dépassements inopinés et automatiquement garés pour se reposer dès que la moindre fatigue commence à se faire sentir, car l’accident se produit à la suite de moindre inattention », conseille-il. S’agissant des engins de deux à trois roues, Sanogo Issa, a invité au port obligatoire de casques et également au strict respect du code de la route .
Koné De Sayara.

La société minière Resolute Mining, basée en Angleterre et qui mène des opérations au Sénégal et au Mali, a fait une importante découverte d’une mine d’or à Doropo dans le Nord- Est du pays, d’une capacité de production de plus de 100 tonnes. L’information est rapportée par les services de la Primature ivoirienne.
Selon cette source officielle, ivoirienne, le président directeur général de Resolute Mining, Chris Eger en a fait l’annonce au Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, le lundi 16 juin 2025 à la Primature à Abidjan-Plateau, a affirmé que la construction de cette mine va commencer dans le premier trimestre 2026 pour une durée de deux ans, et va nécessiter un investissement de 300 milliards Fca.
« Après la construction, nous allons commencer les opérations à Doropo et nous pensons que Doropo va avoir une carrière de plus de vingt ans. Nous avons partagé l’opération en deux phases. L’entrée en production de la première phase va permettre au pays d’engranger presque 300 milliards Fcfa de recettes fiscales », a annoncé Chris Eger.
Cette entreprise dispose d’un budget de presque 120 milliards Fcfa pour faire d’autres projets et opérations dans tout le pays : « C'est la première opération, et on va en faire plusieurs, une deuxième, une troisième et peut-être une quatrième. Pour nous, ce qui est très important, c'est Doropo ».
Il a remercié le Président de la République, Alassane Ouattara, le Premier Ministre Robert  Beugré  Mambé  et l’ensemble du gouvernement, pour l’aide.
« C'est avec les réformes dans le pays qu'on a pu faire des investissements en Côte d'Ivoire. On fait beaucoup de travail en Afrique, mais aujourd'hui, pour notre société, pour nos actionnaires, pour nos investisseurs, la Côte d'Ivoire est le pays numéro 1 pour faire des investissements dans le secteur minier. On est très contents de ce qu'on a fait et très contents du travail et de la communication avec le gouvernement », a-t-il dit.
De son côté, le Premier Ministre qui s’est félicité de cette importante découverte, a rappelé que l'un des volets sur lesquels la Côte d'Ivoire repose son développement concerne les mines, le pétrole et l’énergie.
Pour lui, cette découverte vient renforcer la capacité de la Côte d’Ivoire à s'inscrire dans les grands pays miniers.

 Rappelons   que  la  Côte d'Ivoire veut devancer le Mali et égaler la production d’or du Ghana d’ici 2030.
Abidjan vise une production d’or de 62 tonnes en 2025, contre 58 tonnes en 2024.  Avait  déclaré Jean-Claude Diplo, en fin de mandat à la tête de l’équivalent ivoirien de la Chambre des Mines, ajoutant que l’objectif est d’atteindre une production similaire à celle du Ghana d’ici 2030, tout en dépassant les performances du Mali et du Burkina Faso.
La sortie du président du Groupement professionnel des miniers de Côte d'Ivoire (GPMCI), relayée par Reuters, intervenait  quelques mois après une ambition similaire affichée par le ministre ivoirien des Mines. Mamadou Sangafowa Coulibaly a déclaré en juin 2024 que la Côte d’Ivoire devrait produire au moins 100 tonnes d’or par an au cours des cinq prochaines années.
Bamba Mafoumgbé

 

Ce dimanche 15 juin 2025, lors du meeting de clôture du pré-congrès du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) à la Place Ficgayo de Yopougon, l'ancien Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a levé le voile sur le choix du parti pour la présidentielle de 2025. Alassane Ouattara est le candidat de notre parti au RHDP. L’information est rapportée par le site ivoirien abidjan.net et plusieurs confrères de la place.
Devant une foule de militants et de cadres du parti acquis à la cause de ladite formation politique, Patrick Achi a été catégorique : « Nous avons choisi Alassane Ouattara comme notre candidat au RHDP. » Il a justifié ce choix en mettant en avant les réalisations du président sortant. « Nous avons une seule route et c’est la route du président Alassane Ouattara, car avec lui, nous avons la sécurité, nous avons la paix, et les jeunes ont le travail. », a-t-il dit.
L'ancien chef du gouvernement a également souligné les progrès significatifs sous la direction d'Alassane Ouattara dans des secteurs clés tels que l'éducation, les infrastructures et la santé. Selon lui, le président Ouattara s'apprête à propulser la Côte d'Ivoire « à un autre niveau » où « tous les jeunes auront leur place dans cette nouvelle Côte d’Ivoire. »
Patrick Achi a rappelé la performance du président Ouattara à la tête du RHDP au cours des cinq dernières années, affirmant que sa direction a été si exemplaire que le parti a décidé de le reconduire à la présidence du RHDP. Ce rassemblement à Yopougon, traditionnellement une commune à forte implantation de l'opposition, marque un tournant selon Patrick Achi, qui a déclaré que « Yopougon a changé de couleur, cette commune est désormais aux couleurs du RHDP. »
La forte mobilisation à Yopougon n'est pas passée inaperçue. Patrick Achi a salué le maire de la commune, Adama Bictogo, pour cette démonstration de force.
Visiblement satisfait, Adama Bictogo, a témoigné de l'engouement : « Devant une marée humaine de militants et militantes venus de tous les quartiers de notre grande commune, j’ai mesuré, une fois encore, la puissance de la mobilisation, la fidélité à notre parti et l’engagement sans faille derrière le Président Alassane Ouattara. »
Il a également remercié Patrick Achi, Gilbert Kafana Koné, Adama Diawara et toutes les personnalités présentes, ainsi que les coordinateurs, les jeunes, les femmes et les structures locales pour leur participation massive.

  Le  RHDP  sera  en  congrès  les  20 et 21 juin 2025  à  Abidjan, pour   désigner  son candidat à la présidentielle : Très  certainement  Alassane Ouattara,  le choix  de la  base  sera  choisi
Ayoko Mensah

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