🇨🇮 PRÉSIDENTIELLE 2025

République de Côte d'Ivoire — 26 octobre 2025

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Communiqué

Prix garanti bord champ (campagne 2025-2026): CACAO 2800 Fcfa / KgCAFE 1700 Fcfa / Kg

samedi 15 novembre 2025
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Finances Publiques
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Déclaré d’utilité publique et réservé exclusivement à la construction de logements sociaux dans le cadre du Programme présidentiel de logements sociaux et économiques par décret depuis Avril 2025, la mesure concernant le site d’Ahoué, (514 Hectares) et situé dans la région d’Abidjan, sur l’axe Abidjan- Alépé vient de rentrer en vigueur. Du moins, c’est ce que laisse entrevoir un communiqué du Ministère de la construction du logement et de l’urbanisme en date du lundi 11 Novembre 2025.
« Le Ministère de la construction, du logement et de l’urbanisme (Mclu) informe l’ensemble des usagers que le site d’AHOUE, d’une superficie totale de 514 hectares, a été déclaré d’utilité publique par le décret N 2025-233 du 09 Avril 2025. Il constitue désormais une réserve domaniale de l’Etat, exclusivement destinée à la réalisation de logements sociaux, dans le cadre du programme Présidentiel de construction de logements sociaux et économiques. », indique la note du Mclu. Qui va Aussi, le ministère précise que toute vente, cession ou occupation sur ce site est illégale et nulle de plein droit. De même qu’aucune personne physique ou morale, ni aucun groupement n’est habilité à vendre, lotir ou occuper cette réserve de l’Etat, en dehors des promoteurs immobiliers dûment autorisés à cet effet.
Face à cette décision gouvernementale, un collectif d’attributaires appelle au respect des droits fonciers.
C’était lors d’une conférence de presse le vendredi 14 Novembre 2025. Dans une déclaration lue par M. Eric Mobio, secrétaire général du Cafod la presse a été informée sur ce qui oppose l’Etat de Côte d’Ivoire au collectif.
« L’objectif de cette rencontre était de dénoncer les dangers et les conséquences d’une décision jugée unilatérale du ministère de la construction, tout en attirant l’attention sur les risques majeurs que celle-ci pourrait faire causer sur les propriétaires, les acquéreurs et l’ensembles des acteurs impliqués dans la gestion du site d’Ahoué », souligne un document du Cafod dont afrikchallenges.info a reçu copie.
Cette réaction intervient trois jours après la publication d’un communiqué du Mclu, en date du 11 Novembre 2025. Le document informait les usagers que le site d’Ahoué, couvrant une superficie de 514 ha, a été déclaré d’utilité publique par le décret N 2025-233 du 09 Avril 2025. Il devient ainsi, une réserve domaniale de l’Etat, exclusivement destinée à la réalisation de logement sociaux dans le cadre du Programme présidentiel de construction de logements sociaux et économiques », ajoute la note. Le Cafod , qui regroupe les propriétaires et ayants droit d’un espace attribué par le gouvernement ivoirien depuis 1967, s’insurge contre cette décision qu’il juge précipité. Les représentants du collectif rappellent que ces terres ont été légalement octroyées à des bénéficiaires reconnus, dans un contexte où l’extension rapide d’Abidjan et la pression foncière ont engendré de multiples litiges : tentatives de spoliation, procès ou encore de tentatives de conciliation entre les parties.
« Comme vous pouvez le constater, nous ne sommes pas contre le projet du gouvernement. Nous félicitons au contraire Monsieur le Président de la République Alassane Ouattara pour ce programme de logements sociaux qui permettra à de nombreux ivoiriens d’avoir accès à coût abordable. Mais ce projet nécessite des expropriations de détenteurs légalement établis. Les membres du Cafod, qui ont servi ce pays ont reçu légalement ces terres et méritent au minimum une indemnisation équitable conforment à la loi. Nous ne demandons rien d’autre que la mise en place d’un cadre institutionnel garantissant un traitement juste et équilibré. » Précise ladite déclaration.
Ce propos a été renforcé par M. Mobio Eric, Secrétaire général du Collectif : « Tant que la justice ne s’est pas prononcé sur la reconnaissance des droits des membres du Cafod, et en l’absence d’une décision claire du Mclu, nous mettrons tout en œuvre, dans le respect de la loi et ouvert au dialogue, pour bloquer cette procédure injuste. Nous appelons les acquéreurs potentiels à mesurer les risques liés à ce litige, car ils pourraient perdre le fruit d’une vie de travail. »
Une personne ressource proche du Cafod, explique que « l’Etat de Côte d’Ivoire a déclaré la zone d’Ahoué a été déclarée publique après l’avoir cédé à des opérateurs où certains opérateurs ont eu des Acd. Ce qui est tout à fait contradictoire. ( …) Le Cafod sort par derrière, il mène des actions en justice et ils sortent pour faire des pré notations sur ces Acd. Il faut d’abord déclarer le site d’utilité publique, c’est ce qui est logique. Ce qui n’a pas été fait. Il y a vice de procédure et ça ressemble à un arrangement (…) Nous avons des documents que nous allons mettre votre disposition où le ministère reconnait nos droits. Pourquoi cette précipitation de la part du ministère de la Construction, du logement, et de l’urbanisme. »
Ayoko Mensah

Pas de répit pour M. Koné Vaffi, le président de la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l'Afrique de l'Ouest (Cscrao). En effet, du jeudi 6 novembre 2025 au mercredi 12 du même mois,il a effectué une mission de sensibilisation des transporteurs et conducteurs routiers sur le Corridor Abidjan- Lagos.
Ils ont surtout été sensibilisés sur les avantages liés au mécanisme régional qui est un outil d'intégration sous- régionale visant à éradiquer les entraves tout le long du Corridor. Objectif : rendre fluide le transport frontalier d'une part et rendre plus compétitives et attrayantes les économies locales d’autre part. Première étape de cette mission, le Togo. Au pays de Eyadema, en effet, plus précisément à Lomé, le jeudi 6, en présence des autorités locales, notamment Mme Sotongbé Eléonore Adjoavi, représentante de la Cellule du Bureau national CEDEAO- UEMOA et M. Hounkpati K. Biova, représentant du Ministère des Finances et du Budget. Six pays étaient représentés à cette rencontre. La Côte d'Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigeria et le Niger. A l'issue de la rencontre, plusieurs recommandations ont été faites dont la mise en place des comités de coordinations de points focaux Cscrao dans les Corridors comme c'était le cas avant la COVID 19, prise d'un Arrêté pour la mise en place du comité de pilotage et de suivi du Togo, rendre effectif le mécanisme tout le long du Corridor.
Après le Togo, tout le reste du séjour s'est passé à Cotonou, capitale du Bénin ou il y a eu plusieurs activités. Ainsi, le samedi 8 novembre, à la Bourse du Travail, s'est tenue une rencontre entre les transporteurs frontaliers. Cette rencontre s'est exclusivement déroulée avec les responsables des différentes compagnies de transport desservant le corridor. Outre le chapitre du mécanisme, celui des tracasseries routières a alimenté les débats. Tous les responsables ont dénoncé les mêmes maux, dont la pesée des cars et les faux frais déboursés çà et là. Sans oublier les pertes de temps occasionnées sur les sites des péages au niveau du Bénin par exemple.
Répondant aux différentes préoccupations, le président Koné Vaffi a rassuré que leurs préoccupations seront acheminées en de hauts lieux. Mais pour l'heure, il a expliqué que le mécanisme régional est là pour solutionner tous ces détails. Entre le lundi 10 et le mardi 11, ce sont au total 6 gares qui ont été visitées en, vue de s’enquérir de toutes les difficultés et leurs sensibiliser par la même occasion sur les avantages liés au mécanisme régional. A l'unanimité, ils ont tous donné leur accord de principe d’adhésion au mécanisme. Le mardi 11 lors de sa visite de courtoisie à M. Guidi Faustin Directeur de l'Intégration Économique Régionale du Bénin, le président Koné Vaffi en a profité pour égrener les difficultés des transporteurs. Celui-ci a rassuré son hôte du compte rendu parfait qu’il fera à sa hiérarchie. La mission a pris fin le mercredi 12 par une visite à Sème Kraké, frontière Bénin- Nigeria. A cette occasion, le président Koné Vaffi a exprimé son infinie gratitude à ses hôtes, les transporteurs et les autorités locales.
A tous les Présidents des pays membres de la Cédéao, Koné Vaffi a rendu de grands hommages en guise de reconnaissance pour leurs efforts accomplis dans le sens de la fluidité et de l’aménagement des infrastructures routières. Ce qui explique selon lui, la qualité des cars sur le tronçon aujourd’hui. Il a rassuré les usagers sur la fiabilité de la destination Côte d'Ivoire et exhorté les opérateurs économiques qui avaient quitté le pays à y revenir. « (…) Transporteurs et tout autre opérateur économique, qui avaient quitté la Côte d’Ivoire à cause des élections, revenez. Car les frontières n’ont jamais été fermées et les élections se sont bien déroulées », a rassuré le président de la Cscrao.
Koné De Sayara
Envoyé spécial sur le Corridor
Légende / Le président Koné Vaffi rendant hommage aux chefs d’Etats membres de la Cédéao.


Il y avait de l’émotion, des actes de soutien et de la générosité le jeudi 13 Octobre 2025, au cinéma Majetic du Sofitel Ivoire d’Abidjan. C’était à l’occasion de la projection en avant- première du film documentaire « « Marie-Pierre – Le cancer n’est pas seulement qu’en octobre », réalisé par Ange Thyzier. Ce dernier a dit que ce film invite à changer la perception de la maladie et rappelle l’importance du dépistage précoce ainsi que de l’accompagnement psychologique et social des patients.
Ce film documentaire qui a été tourné entre la France et la Côte d’Ivoire, retrace le parcours inspirant de Marie-Pierre Koudou, athlète et cheffe d’entreprise, survivante d’un double cancer. Ce chef d’œuvre met en lumière son combat, son courage et son engagement à sensibiliser sur les cancers féminins, au-delà du seul mois d’Octobre Rose. Ce film a été produit grâce au soutien de la Fondation Porteo ; bras social du Groupe Btp né de la volonté de son Pdg Hassane Daklallah. L’athlète a partagé son expérience avec le cancer. « Je ne suis pas une survivante, je suis une vivante. Je vis, je souris, je suis debout et ce n’est pas parce qu’on traverse des épreuves qu’on va mourir. C’est juste une bataille », a-t-elle déclaré.
Elle a insisté également sur l’importance du sport et d’une bonne alimentation dans la lutte contre le cancer. « Le sport réduit de 35 % les risques de récidive et m’aide à avancer chaque jour. Mes coachs, Rudy, Philippe et Morel, m’aident à me surpasser et me donnent des astuces de vie et de bien-être », a-t-elle précisé.
A l’occasion, M. Kalou Emmanuel, président exécutif de cette fondation, a procédé à la remise symbolique de deux cent prothèses mamère à des femmes qui ont subi une ablation du sein. Ce pour leur reconstruction et se refaire. Via l’Ong « Les Zinzin du Bonheur », M. Kalou a également procédé à la remise symbolique d’un chèque d’un montant de cinq millions de Fcfa destinés, pour soutenir les enfants malades du Cancer, en vue de leur prise en charge avant l’intervention de la chimiothérapie. Également, une vente aux enchères a permis de récolter des fonds destinés aux malades du Cancer.

Un plaidoyer pour faciliter l’accès aux soins ou alors à la gratuité des soins
Bien avant, un panel riche en enseignements et informations a enregistré la participation des professeurs titulaires de cancérologie : les professeurs Touré Moctar et Adoubi Innocent. Le professeur Adoubi a indiqué que leur objectif, c’est de faire un plaidoyer pour faciliter l’accès aux soins ou alors qu’ils soient gratuits. Le Cancer du sein ce n’est pas le seul type de Cancer. « Il y a le Cancer de l’enfant qui se guéri à 70% s’il est détecté précocement. Les solutions sont là et vous hommes et femmes de médias vous faites un travail énorme. Chaque année nous formons une dizaine de journalistes pourque les messages soient des plus affinés. Ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons avec les Ong, une forte mobilisation. En sommes, l’assistance psychologique est très importante », a expliqué le professeur Adoubi. Quant au professeur Touré Moctar, il a ajouté que « le cancer de l’enfant existe bel bien. Les traitements existent en Côte d’Ivoire mais beaucoup reste à faire( …) »
Tour à tour des femmes bénéficiaires et présidentes d’associations ont dit merci à la fondation donatrice. Des femmes lors du panel, ont lancé un appel aux conjoints qui ont abandonné leur femme parcequ’ elles ont perdu un sein à les soutenir. A noter qu’en Côte d’Ivoire, l’on enregistre au taux de 118 % d’augmentation.
Bamba Mafoumgbé

Lentement mais surement, le nombre d’enrôlés à la couverture maladie universelle (Cmu) continue de grimper. Selon les données de la Direction générale de l’Institution de prévoyance sociale- Caisse nationale d’assurance maladie, ( Ips-Cnam), consultées par afrikchallegnes.info, le nombre d'enrôlés  en date du  mercredi 12 novembre 2025 était de 24 615. Chiffre intéressant qui porte le nombre total d’enrôlés 22 418 640 personnes.
Par ailleurs, si les prévisions de l’Ips-Cnam pour 2026 devraient osciller entre 29 millions et 30 millions d’enrôlés, à court terme, cette structure pilotée  au quotidien par M. Karim Bamba, table pour fin Décembre 2025 sur 23 500 000 personnes enrôlées. Il est à noter  que les personnes souffrant de pathologies chroniques comme l’hypertension et le diabète bénéficient désormais d’une prise en charge à 70% dans les structures agréées. (Découvrez la liste des médicaments pris en charge ici : https://ipscnam.ci).
S’agissant justement de ce dernier point, le Dg Karim Bamba et son staff ont rencontré  le  jeudi 13 Novembre 2025, à Abidjan, cette étape capitale franchie par le système sanitaire ivoirien dans le panier de soins de la Cmu, était au centre d’une rencontre les associations de diabétiques et des Ong.
« Initialement  la Cmu ne couvrait que 30% des coûts liés aux pathologies indiquées plus haut, laissant 70% à la charge des patients. Mais grâce à une négociation réussie avec les laboratoires ayant aboutie à une baisse de prix allant jusqu’à 60% de la prise en charge, a pu être inversée : 70% des coûts sont désormais couverts par la Cmu », a annoncé Docteur Brou Christian, directeur des prestations à l’Ips-Cnam. A l’occasion le Dg Bamba, a salué la mobilisation des Ong et acteurs de la santé ayant contribué à cette avancée. Non sans insister sur l’importance de la prévention à travers la réalisation des bilans médicaux annuels pour éviter les complications liées à ces pathologies. « Le panier de soins n’est pas  statique, il continuera d’évoluer dans l’intérêt de tous », a-t-il dit.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : M. Karim Bamba , Dg de l’Ips- Cnam.


Côte d’Ivoire Terminal, concessionnaire du second terminal à conteneurs du Port d’Abidjan, annonce l’obtention d’une
triple certification de son système de management intégré QHSE selon les normes ISO 9001, ISO 14001 et ISO 45001. A appris afrikchallenges.info de source officielle à Abidjan.
Délivrée par Bureau Veritas, leader mondial des services d’évaluation de conformité, cette triple distinction vient
Couronner l’engagement permanent de l’opérateur portuaire en faveur de la qualité de ses services, de la sécurité de
ses collaborateurs et partenaires, ainsi que de la protection de l’environnement.
Selon une note à la presse, cette démarche vise à renforcer la confiance des clients et des partenaires, tout en consolidant la culture interne
D’amélioration de la performance de l’ensemble des opérations portuaires, de la gestion des équipements, ainsi que
des pratiques environnementales et sécuritaires.
« L’obtention de ces trois certifications traduit notre exigence d’excellence et notre sens des responsabilités. Elle illustre
le professionnalisme de nos équipes et notre engagement à offrir à nos clients des services portuaires performants,
sûrs et durables. Cette reconnaissance internationale nous encourage à poursuivre sur la voie de l’amélioration
continue », a déclaré Koen DE BACKKER, Directeur général de Côte d’Ivoire Terminal.
Cette certification internationale atteste de la conformité des pratiques opérationnelles et managériales de Côte d’Ivoire
Terminal aux standards internationaux les plus exigeants en matière de QHSE.
« Côte d’Ivoire Terminal a démontré une réelle maturité dans ses systèmes de management et surtout une forte
implication de l’ensemble de son personnel. Nous tenons à les féliciter pour cette triple certification qui reflète une
organisation structurée, performante et engagée pour le développement durable du secteur portuaire ivoirien », a félicité
Olivier ONILLON, Directeur général de Bureau Veritas À travers cette reconnaissance, Côte d’Ivoire Terminal réaffirme son ambition de fournir un service fiable, sécurisé et respectueux de l’environnement, en cohérence avec ses engagements
.Bamba M.

L’incubateur du Centre de formation de l’Agence nationale d’appuis au développement rural, (Anader) de Gagnoa entre dans sa phase de production intensive, à partir de ce mois de Novembre2025. L’information a été donnée, la semaine dernière, par le premier responsable, Kouakou Kouadio Léonard, au cours d’une rencontre avec la presse.


Le Centre de formation de l’Anader de Gagnoa s’étend sur plus de 60 hectares. L’incubateur logé en son sein joue un rôle clé dans la valorisation des déchets et sous-produits du cacao, en favorisant un entrepreneuriat agricole innovant.
« L’incubateur de Gagnoa encadre les jeunes et les producteurs dans la transformation durable du cortex de cacao, du jus de mucilage issu de la fermentation des fèves de cacao et autres résidus. Cela, afin d’en faire des produits à forte valeur ajoutée tels que la production de briquettes combustibles non carbonisées, de champignons comestibles, de vinaigre d’assaisonnement à court terme, d’engrais organiques, d’aliments pour bétail, de biochar et de cosmétiques naturels à moyen et long terme », a-t-il déclaré. Ces innovations, faut-il préciser, contribuent à une économie circulaire du cacao, réduisent les déchets et soutiennent la transition vers une agriculture verte et durable., les trois dernières années (2022 à 2024) ont été consacrées à la mise en place de l’incubateur, à la formation des formateurs sur les différentes lignes de production de l’incubateur et des des producteurs. Au total, 26 producteurs sont impliqués. Ils sont répartis sur l’ensemble du territoire national.

M. Kouakou Kouadio Léonard, à la faveur de cette rencontre avec la presse a salué la contribution du Projet Centre d’innovations vertes pour le secteur agro-alimentaire en Côte d’Ivoire (ProCiv), l’un des projets globaux de l’initiative spéciale « Transformation des systèmes agroalimentaires » de la coopération allemande mise en oeuvre par la Giz. Elle vise à réduire la pauvreté et la faim dans le monde, tout en encourageant l’agriculture durable.
Ce projet, a-t-il soutenu, a joué un rôle de catalyseur dans le succès de l’incubateur du Centre de formation de Gagnoa.
Sa contribution se situe au niveau de l’appui technique, avec un renforcement des capacités des agents de l’Anader ainsi qu’un soutien financier et logistique. Selon lui, cette coopération a financé la construction et l’équipement des différentes lignes de production de l’incubateur (machines, outils) et organisé une visite d’échange entre les incubateurs et les unités pilotes mis en place sur le territoire ivoirien.
« La contribution du ProCiv et ses partenaires se situe également au niveau de l’innovation et de la durabilité. Il favorise la durabilité environnementale et économique des initiatives incubées », a-t-il poursuivi. Kouakou Kouadio Léonard a invité la jeunesse, les producteurs, le grand public et les acteurs locaux du secteur agricole à une appropriation des innovations et opportunités offertes par l’incubateur.
Ayoko Mensah avec Sercom

Kouakou Kouadio Léonard : « L’incubateur du Centre de formation de l’Anader de Gagnoa permet de fabriquer des produits à forte valeur ajoutée »

 

 

Le Premier ministre, ministre des sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé, a salué le modèle économique visé par le méga projet intégré mines et infrastructures Simandou de la République de Guinée. C’était au lancement officiel de l'exploitation de ce projet, au Port de Morebaya dans la préfecture de Forécariah. Il y représentait le Président de la République Alassane Ouattara. A appris afrikchallenges.info des services de la Primature.

« La Côte d'Ivoire est très riche en minerais et notre présence ici, c'est d'abord apporter le soutien du Président de la République Alassane Ouattara à ce grand projet et à l'amitié ivoiro-guinéenne. Et surtout, nous projeter dans une perspective. (...) C'est là un modèle économique que nous allons établir pour configurer la solidité de notre économie par rapport aux minerais et à l'industrie minière », a indiqué le Premier ministre.

Accompagné du Ministre des Mines, du Pétrole et de l'Énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, le Chef du gouvernement a ajouté que cette présence marque également la proximité avec le peuple guinéen et la consolidation de la coopération entre la Côte d'Ivoire et la Guinée.

Selon le président du comité stratégique Simandou, par ailleurs ministre directeur de cabinet du Président de la République de Guinée, Djiba Diakité, le projet Simandou va au-delà d'un projet minier. Pour les 15 prochaines années, ce projet se veut multidimensionnel, touchant tous les secteurs clés de la vie de la nation. Il est structuré autour de cinq piliers : agriculture, industrie alimentaire et commerce ; éducation et culture ; infrastructures, transport et technologie ; économie, finance et assurance, pour le bien-être et la santé des Guinéens.

« Simandou doit être pour nous ce que le pétrole a été pour les pays du Golfe. Nous allons développer la Guinée. Le lancement des travaux de chargement d’exportation de minerais de fer de Simandou n’est pas un aboutissement, c’est juste le début de la discipline pour le développement de la Guinée », a-t-il souligné.
De hautes personnalités étrangères ont pris part à cette cérémonie de lancement officiel de l'exploitation du méga projet intégré mines et infrastructures Simandou. Il s’agit notamment des Présidents du Rwanda, Paul Kagame, et du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, du Premier Ministre de la Sierra Leone, ainsi que du Vice-premier Ministre de la Chine.
Le projet Simandou s'articule autour de trois principales composantes. Il s'agit d’un minerai de fer de 95 millions de tonnes par an à pleine production. Ainsi qu'un un chemin de fer trans-guinéen à environ 670 km. Mais surtout, d'un nouveau port en eau profonde au sud de Conakry, dans la préfecture de Forécariah
.Le bloc de Simandou sud est un projet d’ancrage d’exploitation des minéraux en Guinée, pour un coût estimatif 20 milliards de dollars US. L’ampleur du projet offre aux entreprises étrangères et locales la possibilité de profiter d’un marché captif. Concernant l’approvisionnement, le budget de l'étape maximale du projet s'élève à 5 milliards de dollars US
Bamba Mafoumgbé

Le Premier ministre ivoirien Beugré Mambé est à Conakry depuis, le lundi 10 novembre 2025, où Il prend part à la cérémonie officielle du lancement des premières exportations de minerai de fer de Simandou au Port de Morebaya situé dans la préfecture de Forécariah. Rapporte le site pro- gouvernemental, fratmat.info
.
De l’avis d’ experts, la République de Guinée franchit ainsi une étape historique avec la cérémonie officielle des premières exportations de minerai de fer du méga gisement de Simandou, prévu ce mardi 11 novembre 2025.


Selon le confrère, la Côte d’Ivoire, invitée d’honneur à cette célébration, est représentée par le Premier ministre Robert Beugré Mambé. Il a été à son arrivée à 21h30 accueilli par le Premier ministre guinéen Amadou Oury Bah et Sob Esmel Lambert, chargé d’affaires de l’Ambassade de Côte d’Ivoire en Guinée, le chef du gouvernement ivoirien a transmis les salutations fraternelles du Président Alassane Ouattara au peuple guinéen.

Une note officielle de la République de Guinée, Simandou est un projet d’exploitation de minerai de fer de classe mondiale situé dans le sud-est de la Guinée
.
Le projet Simandou s'articule autour de trois principales composantes. Il s'agit d’un minerai de fer de 95 millions de tonnes par an à pleine production. Ainsi qu'un un chemin de fer trans-guinéen à environ 670 km. Mais surtout, d'un nouveau port en eau profonde au sud de Conakry, dans la préfecture de Forécariah
.
Le bloc de Simandou sud est un projet d’ancrage d’exploitation des minéraux en Guinée, pour un coût estimatif 20 milliards de dollars US. L’ampleur du projet offre aux entreprises étrangères et locales la possibilité de profiter d’un marché captif. Concernant l’approvisionnement, le budget de l'étape maximale du projet s'élève à 5 milliards de dollars US. A noter que plusieurs Chefs d’Etats dont celui du Gabon et du Rwanda sont annoncés à cette cérémonie d’ouverture. Le Premier ministre Beugré Mambé est accompagnée par M. Coulibaly Sngofowa le ministre ivoirien des mines, du pétrole et de l’énergie
Ayoko Mensah

La Côte d’Ivoire avance, se modernise, bâtit et se projette. Mais dans la ferveur du progrès, un besoin silencieux s’impose : retrouver le sens du collectif, redonner une âme à la nation. Entre rêves lointains et réalités pressantes, le pays s’interroge sur la valeur de ce qu’il devient.

Sous le flamboyant, l’heure du réveil intérieur

Sous l’arbre de feu qu’est le flamboyant, symbole d’énergie et de renaissance, la Côte d’Ivoire se découvre une nouvelle question : que vaut le progrès sans conscience ?
Les infrastructures s’élèvent, les indicateurs s’améliorent, la croissance inspire confiance. Mais la grandeur d’un pays ne se mesure pas seulement à son Produit Intérieur Brut ; elle s’éprouve dans la qualité morale de son peuple, dans la paix de ses rapports sociaux, dans la force tranquille de sa cohésion.

La modernité est un succès lorsqu’elle éclaire autant les routes que les consciences. Sinon, elle devient une belle façade sur des fondations fragiles.

Les illusions du développement sans âme

Derrière la vitalité économique, se cache parfois une fatigue morale. La quête du confort, du prestige ou du gain rapide fragilise la fibre civique.
Nous avons appris à construire vite, à produire plus, à consommer davantage ; il nous reste à apprendre à être ensemble.
Le développement durable ne sera jamais complet sans développement intérieur. Il n’existe pas de progrès véritable sans vertu, ni d’avenir prospère sans justice partagée.

La renaissance par la conscience

Le flamboyant ne fleurit qu’à la saison des pluies : il faut donc que la terre soit lavée avant d’accueillir la splendeur.
Ainsi en est-il des nations : la Côte d’Ivoire, après ses épreuves, ses divisions et ses silences, retrouve peu à peu la clarté du sens.
Elle comprend que sa vraie force n’est ni dans la puissance politique ni dans la richesse économique, mais dans la réconciliation de l’éthique et du progrès, dans cette capacité à conjuguer réussite et équité, prospérité et fraternité.

Réenchanter la citoyenneté

La conscience nationale n’est pas une nostalgie : c’est une exigence d’avenir.
Elle nous invite à croire que l’école ne forme pas seulement des diplômés, mais des consciences ; que la politique ne gère pas seulement des chiffres, mais des destins ; que la culture ne divertit pas seulement, mais élève.

Réenchanter la citoyenneté, c’est redonner à chacun la conviction que son geste, sa parole, son civisme participent à l’âme du pays. C’est comprendre que le patriotisme ne se crie pas, il se vit.

Pour une Côte d’Ivoire flamboyante de sens

Sous le flamboyant, le pays se tient à la croisée des chemins.
L’un mène au progrès matériel ; l’autre, au progrès moral.
La vraie émergence sera celle qui marie les deux : celle d’une Côte d’Ivoire moderne et consciente, prospère et juste, ambitieuse et apaisée.

Réconcilier le progrès et la conscience nationale, c’est bâtir une nation durable : belle dehors, forte dedans.

Norbert KOBENAN


La Côte d’Ivoire avance, se modernise, bâtit et se projette. Mais dans la ferveur du progrès, un besoin silencieux s’impose : retrouver le sens du collectif, redonner une âme à la nation. Entre rêves lointains et réalités pressantes, le pays s’interroge sur la valeur de ce qu’il devient.

Sous le flamboyant, l’heure du réveil intérieur

Sous l’arbre de feu qu’est le flamboyant, symbole d’énergie et de renaissance, la Côte d’Ivoire se découvre une nouvelle question : que vaut le progrès sans conscience ?
Les infrastructures s’élèvent, les indicateurs s’améliorent, la croissance inspire confiance. Mais la grandeur d’un pays ne se mesure pas seulement à son Produit Intérieur Brut ; elle s’éprouve dans la qualité morale de son peuple, dans la paix de ses rapports sociaux, dans la force tranquille de sa cohésion.

La modernité est un succès lorsqu’elle éclaire autant les routes que les consciences. Sinon, elle devient une belle façade sur des fondations fragiles.

Les illusions du développement sans âme

Derrière la vitalité économique, se cache parfois une fatigue morale. La quête du confort, du prestige ou du gain rapide fragilise la fibre civique.
Nous avons appris à construire vite, à produire plus, à consommer davantage ; il nous reste à apprendre à être ensemble.
Le développement durable ne sera jamais complet sans développement intérieur. Il n’existe pas de progrès véritable sans vertu, ni d’avenir prospère sans justice partagée.

La renaissance par la conscience

Le flamboyant ne fleurit qu’à la saison des pluies : il faut donc que la terre soit lavée avant d’accueillir la splendeur.
Ainsi en est-il des nations : la Côte d’Ivoire, après ses épreuves, ses divisions et ses silences, retrouve peu à peu la clarté du sens.
Elle comprend que sa vraie force n’est ni dans la puissance politique ni dans la richesse économique, mais dans la réconciliation de l’éthique et du progrès, dans cette capacité à conjuguer réussite et équité, prospérité et fraternité.

Réenchanter la citoyenneté

La conscience nationale n’est pas une nostalgie : c’est une exigence d’avenir.
Elle nous invite à croire que l’école ne forme pas seulement des diplômés, mais des consciences ; que la politique ne gère pas seulement des chiffres, mais des destins ; que la culture ne divertit pas seulement, mais élève.

Réenchanter la citoyenneté, c’est redonner à chacun la conviction que son geste, sa parole, son civisme participent à l’âme du pays. C’est comprendre que le patriotisme ne se crie pas, il se vit.

Pour une Côte d’Ivoire flamboyante de sens

Sous le flamboyant, le pays se tient à la croisée des chemins.
L’un mène au progrès matériel ; l’autre, au progrès moral.
La vraie émergence sera celle qui marie les deux : celle d’une Côte d’Ivoire moderne et consciente, prospère et juste, ambitieuse et apaisée.

Réconcilier le progrès et la conscience nationale, c’est bâtir une nation durable : belle dehors, forte dedans
Norbert KOBENAN

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