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Economie/37é RPE- Les rencontres professionnelles des entreprises de Pme Magazine
Dans le cadre des célébrations du 8 Mars, La 37ème édition des RPE a mis en lumière les parcours inspirants et voies de succès des femmes dans l’Economie, le jeudi 20 mars 2025 à Abidjan/ Marcory Novotel autour d'un Déjeuner-Débat sur le thème : « Les femmes dans l'économie ivoirienne, parcours inspirants et voies de succès ». Des dirigeantes de renom ont partagé leurs expériences et leurs stratégies pour réussir. Organisée dans l'esprit de la Journée Internationale des droits de la femme, le cadre était bon pour examiner de manière globale la place des femmes dans l’économie ivoirienne et de mettre en lumière l’impact des femmes dans le développement économique du pays.
Célébrer les parcours inspirants de femmes leaders dans l'économie ivoirienne, c'était l'objectif de la 37ème édition des Rencontres Professionnelles de l'Entreprise (RPE), organisée par PME Magazine et Business24 Africa. Un déjeuner-débat qui s'inscrit dans l'esprit de la Journée Internationale des Droits de la Femme, mettant en lumière l'engagement et la réussite de ces femmes dans des secteurs variés et stratégiques.
Lucien AGBIA, Dg PME Magazine a situé le contexte de cette célébration des femmes en ce 8 Mars. « Nous avons voulu aller au-delà de la traditionnelle distribution de pages et de rendre un hommage particulier aux femmes présentes dans le Top Management de l’économie et des affaires en Côte d’Ivoire. » Beaucoup de femmes occupent des postes positions de haut niveau dans des entreprises ivoiriennes et des organisations professionnelles, soit en qualité d’entrepreneures dirigeant des entreprises qu’elles ont créées. Des femmes dirigent aujourd’hui avec compétences de très grandes entreprises à l’image de celles qui sont à l’honneur dans cette édition spéciale PME MAG 8 Mars en Entreprises qui sont les conférencières invitées de la 37e édition des RPE au parcours inspirant et qui ont accepté de partager avec un auditoire féminin leurs parcours inspirants, les défis et les stratégies misent en place pour surmonter les obstacles.
D'abord, Mariam BAMBA, Directrice générale de FIN'Elle, une filiale du groupe Cofina dédiée à l'inclusion financière des femmes. Juriste de formation, elle a sillonné plusieurs pays avant de constater un obstacle récurrent : l'accès aux financements pour les femmes entrepreneures. Avec détermination et vision, elle s'attelle à répondre à cette problématique.
Autre parcours inspirant, celui d'Olga YENOU, Directrice générale de Tafissa, qui a relevé le défi de la transformation du cacao, un secteur clé pour l'économie ivoirienne. Son secret ? Une discipline financière rigoureuse et un soutien familial infaillible. Pour elle, l'autonomisation passe aussi par l'épargne et une bonne gestion de ses ressources.
Dans le domaine de l'industrie sucrière, Roseline BAROAN, Directrice Générale Adjointe de SUCAF-CI, défend l'idée que les femmes doivent aspirer aux plus hautes fonctions, y compris en politique. Pour elle, l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est essentiel pour durer dans le monde des affaires.
Cette édition des RPE prouve une fois de plus que les femmes sont des piliers incontournables de l'économie ivoirienne, et que leur contribution mérite d'être encouragée et valorisée. Un exemple fort pour inspirer les générations futures.
La Modération de la présente conférence a été assurée par Mme Rose DON MELLO, un modèle pour de nombreuses femmes souhaitant réussir. Son parcours inspirant force le respect et l’administration. Elle reste une figure importante dans le paysage économique Ivoirien au regard de ses fonctions en entreprises et de son engagement et implication dans les organisations patronales.
Et tous ces succès doivent être relayés afin de servir de rampes d’encouragement et de motivation pour de futures initiatives. Pour nous, le 8 Mars doit être une grande journée dédiée à l’économie et aux femmes de l’économie.
Bamba M. Avec sercom
Finalisation travaux de l’échangeur Faya- La CIE annonce des perturbations électriques pour mener à bien les travaux demandés par AGEROUTE
Le 22 mars 2025, lors d'une rencontre avec les journalistes, il a été annoncé que l’échangeur du carrefour Faya, un projet emblématique de la commune de Cocody, arrive à sa phase finale. Cependant, avant son ouverture au grand public, des travaux essentiels, notamment le rehaussement de deux pylônes électriques pour garantir la sécurité des usagers, doivent être réalisés. Ainsi, pour traiter ce défi de taille la Compagnie Ivoirienne d'Électricité (CIE) a été sollicitée.
En effet, sous la supervision de l’Ageroute, la CIE s'attelle au rehaussement de deux pylônes électriques situés de part et d'autre de l'échangeur. Par conséquent, ces travaux visent à porter la hauteur des lignes haute tension à au moins 10 mètres, afin de dépasser largement la distance minimale requise de 6 mètres. « Il est impératif de respecter cette norme pour prévenir tout risque d’électrisation, d’électrocution ou d'incendie », a souligné Touré Ibrahim, Directeur d'exploitation, transport d'énergie à la CIE.
Dès lors, les équipes techniques de la CIE, mènent ces opérations avec une précision et une rigueur exemplaires. Ainsi, chaque étape, y compris la mise hors tension temporaire des lignes et leur rehaussement, est pensée pour minimiser les impacts, tout en garantissant un niveau de sécurité maximal.
Toutefois, ces travaux, bien que nécessaires, engendreront des perturbations temporaires dans l'approvisionnement en électricité pour certaines communes du 22 mars au 5 avril 2025, il s’agit de Cocody, Bingerville, Koumassi, Marcory, Port-Bouët, Adjamé, Bassam et Bonoua. Néanmoins, Touré Ibrahim a tenu à rassurer les populations : « Nos équipes travaillent sans relâche pour réduire la durée des perturbations et garantir une réactivité optimale en cas d’incident. »
Ainsi, avec ce projet, la CIE illustre sa capacité à répondre aux défis techniques les plus complexes, tout en préservant la sécurité des infrastructures et des populations. Enfin, ce chantier s’inscrit dans une vision plus large, celle de participer activement au développement des infrastructures du pays.
Par ailleur, une campagne de communication est en cours pour informer les différents usagers. Un point sur l’évolution de la situation est prévu cette semaine.
Bamba M.
Pour le bien-être des consommateurs durant le Ramadan- Nestlé Côte d’Ivoire s’engage
Pour le Ramadan, la deuxième saison de La Bonne Cuisine a démarré !L’émission met la gastronomie locale à l’honneur, avec des menus délicieux mais aussi et surtout nutritifs, pour une alimentation équilibrée qui contribuera au bien-être de ceux qui se prêteront à l’exercice. Et au fourneau, c’est Konnie Touré qui partage les recettes et les bonnes pratiques en cuisine.
L‘icône des médias s’éclate en parcourant épisode après épisode, les recettes de MAGGI, proposant du Soumara Lafri, de la sauce arachide, ou une salade composée, elle mise sur des ingrédients familiers et les relève avec des bouillons aux épices locales comme le gingembre, le poivre, ou la chicorée.
Avec ses amis en invités, notre habituée des plateaux télé et des stations radios, laisse entrevoir ses petites habitudes et astuces afin de cuisiner proprement et efficacement.
Avec cette deuxième saison de La Bonne Cuisine, ce produit culinaire accompagne le quotidien de ses consommateurs dans une période importante, réaffirmant sa volonté de communiquer sur la bonne alimentation, la bonne consommation, et la bonne cuisine.
La Bonne Cuisine s’inscrit dans l’engagement de Nestlé pour une alimentation équilibrée et un mode de vie sain.
En plus de la fortification en iode et en fer de MAGGI tablette et cube MAGGI, l’utilisation d’ingrédients familiers comme le poivre ou l’ail, les séances de sensibilisation auprès des communautés sur la nutrition, La Bonne Cuisine vient renforcer cet engagement pour le bien-être.
Bamba M.
Secteur des assurances- Matca commence bien le premier trimestre 2025
Le constat ne souffre d’aucune ambiguïté. Et même si on ne le dit pas ouvertement, force cependant est de reconnaitre que la Mutuelle d’assurances des taxis compteurs d’Abidjan (Matca) se porte bien en ce début d’année. Visiblement, elle boucle le premier trimestre de 2025 sur des notes d’espoirs. Rien qu’à regarder dans les communes du District d’Abidjan, on constate aisément une prédominance des taxis compteurs. Lentement mais sûrement, le tableau sombre de l’impitoyable concurrence d’hier fait place à une lueur d’espoir. Les clignotants passent au vert. La métropole Ivoirienne est désormais inondée par les taxis compteurs. Dans ce renversement spectaculaire de situation, plusieurs facteurs, dont le leadership managérial d’un formidable conseil d’administration présidé par Faman Touré, dont le prestigieux nom rime avec l’assurance depuis belle lurette et la clairvoyance d’un dynamique Directeur général, qui a performé très dur et qui a eu les mots justes pour remettre d’aplomb tous les sociétaires.
Bien plus, dans la bataille de repositionnement de cette compagnie leader, les responsables d’organisations professionnelles y afférentes, ont joué des rôles plus que déterminants. On pourrait entre autres citer l’Association des chauffeurs de taxis compteurs (ACTC) de Bakayoko Mamadou qui a toujours défendu bec et ongle la cause de la Matca. Dans chacune de ses conférences de presse, il s’est élevé contre l’attitude des nouveaux modes de transport, livrant selon lui, des concurrences déloyales aux taxis compteurs. A force de pousser le pion, des mesures correctives ont été prises et beaucoup de ces ‘’hors la loi’’, sont sur cale aujourd’hui. Idem pour l’Association des propriétaires de taxis compteurs de Côte d’Ivoire (Aptc-CI) de Sylla Lanciné d’Anyama, le Groupement des propriétaires de taxis compteurs de Fofana Moussa etc.
Face à la menace, ils sont tous montés au créneau pour défendre la maison Orange au bord du naufrage. Le résultat est là, indéniable. Les taxis compteurs continuent de toujours assurer le porte flambeau du transport haut de gamme au bord de la lagune Ebrié. Comme le dit si bien leur axe de communication : ‘’Quand la Matca assure, les taxis compteurs rassurent’’. Et les dirigeants de la maison Orange continuent de redonner espoir à tous les sociétaires. Avec pour objectif majeur de faire de la Matca, une structure moderne, un label et un modèle.
Koné De Sayara
Légende : le regard serein du Dg Guédou Elie Ousmane.
Protection sociale/CMU – Le ministre Adama Kamara reçu en audience privée à la Banque mondiale
En marge du Sommet mondial du Numérique 2025, qui s'est tenu à Washington D.C, le ministre ivoirien de l'Emploi et de la Protection sociale, Maître Adama Kamara, a été reçu, le jeudi 20 mars, en audience privée par le vice-président Afrique de l'Ouest et du Centre du Groupe de la Banque mondiale, Ousmane Diagana. Les échanges ont porté sur l'avenir de la protection sociale en Côte d'Ivoire.
Cette rencontre de haut niveau témoigne de l'excellente relation de coopération entre la Côte d'Ivoire et la Banque mondiale, une relation fondée sur une vision commune de l'innovation et de l'inclusion sociale.
L'audience a permis de revisiter les progrès spectaculaires réalisés par la Côte d'Ivoire en matière d'emploi et de protection sociale, avec un accent particulier sur la Couverture maladie universelle (Cmu).
Selon le Cicg qui rapporte l’information, le ministre Adama Kamara a rappelé que le Président de la République, Alassane Ouattara, attache une importance capitale à la réussite de la Protection sociale, en particulier à la Cmu, un programme qui révolutionne l'accès aux soins en Côte d'Ivoire.
Aussi, la source ajoute qu’il a présenté les avancées majeures de cette réforme emblématique, notamment, l'enrôlement biométrique massif, facilitant l'identification et l'accès aux services de santé ; les solutions mobiles innovantes de production de cartes en temps réel, qui accélèrent l'intégration des bénéficiaires ; et l'intégration des empreintes digitales, garantissant une meilleure sécurisation et une fluidité dans l'accès aux prestations.
Face à ces résultats impressionnants, Ousmane Diagana n'a pas caché sa satisfaction et sa fierté quant aux performances exceptionnelles de la Côte d'Ivoire en matière de Protection sociale. Il a particulièrement insisté sur le caractère novateur et avant-gardiste de la CMU, qui bat aujourd'hui tous les records d'innovations dans ce domaine en Afrique.
« La Côte d'Ivoire est en train d'établir une référence en matière de digitalisation de la Protection sociale. Ces avancées sont admirables et illustrent un leadership visionnaire de son Excellence Monsieur le Président de la République Alassane Ouattara, que la Banque mondiale est fière d'accompagner », a souligné le vice-président.
La deuxième édition du Sommet mondial du Numérique s'est tenue à Washington D.C du 17 au 20 mars 2025. Cet événement a rassemblé dirigeants des secteurs public et privé ayant pour objectif de développer les initiatives menées dans le domaine des technologies numériques et de produire des transformations de grande ampleur.
B. M
Les Mardis de Nk/Joutes électorales en Côte d’Ivoire - Choisir la sagesse plutôt que le vertige du chaos
Introduction : Une terre d’espérance hantée par les fantômes du passé
Octobre 2025. Le calendrier électoral, semblable à un fleuve impétueux, approche de ses berges, faisant renaître les souvenirs douloureux enfouis dans la mémoire collective. Le peuple ivoirien, encore fragile, porte en lui les cicatrices des violences passées. De 1999 à 2020, chaque rendez-vous électoral s’est trop souvent transformé en tornade, laissant derrière elle tristesse, méfiance et division.
C’est dans cette atmosphère lourde que la Conférence des Évêques Catholiques de Côte d’Ivoire (CECCI) lance un cri profond, tel le tam-tam du village qui résonne dans la nuit pour rappeler chacun à sa responsabilité. Une voix de sagesse appelant à une élection juste, transparente, inclusive et apaisée.
I. Le message des Évêques : La parole-vérité au cœur du village
1. Un cri du cœur face à l’idolâtrie du pouvoir
La CECCI interpelle le pays avec une parole vraie, rappelant le proverbe africain :
> « Lorsque l’éléphant lutte contre l’éléphant, c’est toujours l’herbe qui souffre. »
Les crises successives (1999, 2002, 2010, 2020) ont meurtri les populations. En pointant du doigt « l’idolâtrie politique », les Évêques dénoncent clairement ceux qui sacrifient le peuple sur l’autel d’intérêts éphémères, oubliant que le pouvoir est semblable à une ombre : il passe vite, mais les conséquences demeurent.
2. Une parole destinée à tous : Le dialogue sous l’arbre à palabre
La CECCI invite chaque acteur – gouvernants, partis politiques, jeunesse, forces de sécurité, médias, guides religieux – à s’asseoir sous l’arbre à palabre, lieu sacré du dialogue et de la vérité. Car, rappelle un autre proverbe :
> « Seul, on va vite ; ensemble, on va loin. »
La nation ivoirienne n’ira loin que si chacun fait preuve de responsabilité et privilégie l’unité plutôt que les divisions destructrices.
II. Les leçons d’un passé douloureux : Éviter de tomber dans les mêmes pièges
1. Des élections comme un champ miné
La Côte d’Ivoire, au fil des décennies, semble piégée dans un cycle infernal où les élections deviennent des feux de brousse que nul ne parvient à maîtriser.
1999 : Un vent violent renverse le régime.
2002 : Le pays se fend en deux, semblable à une calebasse brisée.
2010, 2020 : Les larmes coulent comme des rivières.
Le souvenir de ces périodes doit rester vivant, non pour nourrir la peur, mais pour guider vers la prudence.
2. Le peuple, otage d’une pièce théâtrale tragique
Les Évêques dénoncent cette prise en otage par des élites politiques qui considèrent trop souvent les citoyens comme spectateurs impuissants de leurs jeux de pouvoir.
Rappelons-nous ce proverbe ivoirien :
> « Quand deux buffles s'affrontent, ce sont les fourmis qui souffrent. »
Le peuple ivoirien ne mérite pas de payer le prix des ambitions personnelles et partisanes.
III. À la croisée des chemins : Planter les graines de la paix
1. Avant l’élection : Préparer une terre fertile
La CEI doit être comme un juge impartial, sans parti pris, ni faveur. Car, comme le dit la sagesse ivoirienne :
> « Le chasseur qui ne connaît pas la forêt perd son gibier. »
Une liste électorale juste est comme une semence saine ; sans elle, aucune récolte démocratique n’est possible.
Les discours haineux doivent disparaître. Le proverbe enseigne :
> « La parole est comme l’eau, une fois versée, elle ne se ramasse plus. »
2. Pendant l’élection : Garder le feu sans incendier la maison
Les forces de sécurité doivent se rappeler que leur mission est de protéger la maison commune, non de l’incendier.
Les médias, eux, doivent être des phares éclairant la nuit, non des torches qui embrasent tout sur leur passage.
Les citoyens et observateurs doivent être comme des veilleurs, attentifs et vigilants.
3. Après l’élection : Reconstruire ensemble après la pluie
Accepter le résultat, c’est comprendre que perdre une élection n’est pas perdre sa dignité. Rappelons-nous :
> « Celui qui accepte la défaite gagne la sagesse. »
Le dialogue inclusif est indispensable : comme le dit l’adage :
> « On ne construit pas une maison avec une seule main. »
IV. De la peur à l’espérance : Guérir la psychose sociale
Former les citoyens dès maintenant, c’est préparer l’esprit à l’avenir.
Des forums de dialogue réguliers sont nécessaires pour prévenir la violence. La sagesse dit :
> « C’est pendant la paix qu’on prépare la guerre. »
Une coalition nationale pour la paix doit réunir toutes les voix qui comptent : leaders religieux, artistes, enseignants. La diversité de voix est la plus belle musique de la paix.
La culture ivoirienne, ses contes, proverbes et alliances traditionnelles doivent être mobilisés pour retisser les liens sociaux.
V. Résonance spirituelle : La symphonie des voix religieuses
Les Évêques catholiques ne chantent pas seuls. Leur appel résonne avec celui des autres communautés religieuses, comme les instruments d’un même orchestre jouant la partition de la paix.
Face au silence complice qui nourrit les crises, il est urgent d’élever les voix de tous les leaders spirituels pour rappeler cette vérité universelle :
> « Dieu ne fait pas de différence entre ses enfants. »
Conclusion : Que la Côte d’Ivoire se lève comme un soleil nouveau
Octobre 2025 est un rendez-vous historique avec notre conscience collective.
Le message des Évêques est un flambeau éclairant le chemin vers la paix. Il ne condamne personne, mais interpelle tout le monde : gouvernants, opposants, citoyens, jeunes et anciens.
À ceux qui recherchent le pouvoir, rappelons que le pouvoir passe, mais la paix reste.
Aux citoyens, disons que le vote n’est pas une arme mais une responsabilité.
À la communauté internationale, affirmons que son rôle est d’accompagner, jamais d’imposer.
Ensemble, répondons à l’appel de la sagesse.
Que cette terre d’espérance retrouve son plus beau visage, celui d’une Côte d’Ivoire où l’unité triomphe enfin des tempêtes électorales.
> « Fiers Ivoiriens, le pays nous appelle ! »
Que cette élection soit celle où notre peuple se relève, uni et réconcilié, pour éclairer de nouveau l’histoire des nations.
Norbert KOBENAN
Adzopé célèbre les femmes- Une conférence inspirante pour l’autonomisation économique
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la mairie d’Adzopé a organisé une conférence sur le thème « Autonomisation économique de la femme : défis et opportunités pour le développement d’Adzopé ». Cet événement a rassemblé, le 21 mars 2025, des femmes de divers secteurs, toutes déterminées à partager leurs expériences et à impulser une dynamique de changement.
Dans son discours d’ouverture, Madame le Maire, Florence Achi a rappelé avec conviction : « Comme nous le savons tous, aucune nation, aucune communauté ne peut prospérer sans l’émancipation économique de ses femmes. En effet, femmes d’Adzopé, notre autonomie n’est pas seulement une question de justice sociale, mais un levier puissant pour le développement durable de notre commune. » Elle a insisté sur le fait que la réussite des femmes est essentielle pour le développement de la commune, et qu’il est impératif de leur offrir les outils et les opportunités nécessaires pour atteindre l’indépendance économique.
Des interventions inspirantes pour encourager l’autonomisation des femmes
La conférence a été marquée par les témoignages percutants de plusieurs intervenantes de renom, chacune apportant un éclairage sur les défis et les opportunités liés à l’autonomisation des femmes :
- Leïla Ben Braiek, CEO de SLPI - Société Le Progrès Industriel (Tunisie), a partagé son expérience dans le secteur de la construction métallique et mécanique, un domaine traditionnellement dominé par les hommes. Son parcours a démontré avec force que les femmes ont toute leur place dans les domaines techniques et industriels.
- Madame Yapo Akora, experte en Genre et Développement et conseillère technique au Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a insisté sur l’importance de la formation et de la protection des femmes pour leur permettre de s’imposer dans la société et de saisir les opportunités économiques.
- Madame Solange Aguia, 2ᵉ adjointe au maire et Conseillère Technique du Ministre de la Fonction Publique, a exposé sur le fonctionnement et les opportunités offertes par la fonction publique, encourageant les jeunes filles à aspirer à des postes à responsabilité.
- Madame Carine Ouattara, Ambassadrice de Paix et coach en développement personnel, a livré un message puissant sur le leadership féminin, soulignant la nécessité de toujours aller plus loin dans l’accomplissement de soi. Elle a encouragé les femmes à se soutenir mutuellement, à se former continuellement et à travailler avec acharnement, rappelant que « le travail libère ».
Cette conférence a offert aux participantes l’opportunité d’échanger, de s’inspirer et d’acquérir des outils concrets pour renforcer leur autonomie. Parmi les participantes figuraient :
- Les conseillères municipales
- Le personnel féminin de l’ONPC
- La seule femme mécanicienne de la commune d’Adzopé
- Les femmes de la police nationale
- Les cheffes de services
- Le personnel féminin de la mairie
- L’association des coiffeuses et des couturières
- Des élèves et des représentantes de coopératives et associations de femmes
Cette diversité de profils a enrichi les discussions, témoignant des réalités, des ambitions et des défis rencontrés par les femmes d’Adzopé. Chacune a pu partager son expérience, créant ainsi une dynamique collective porteuse d’espoir et d’action.
Une dynamique à poursuivre
En clôturant l’événement, Madame le Maire a appelé à une mobilisation collective : « L’autonomisation des femmes n’est pas un combat solitaire, mais une responsabilité partagée. Ensemble, nous pouvons construire un avenir où chaque femme d’Adzopé aura les moyens de réaliser pleinement son potentiel. »
Source : www.fratmat.info
Mines, pétrole, énergie -La Côte d’Ivoire achève son roadshow sur des notes positives à Washington
Après Houston et New York, la Côte d’Ivoire a poursuivi sa tournée économique à Washington DC, dernière escale de son roadshow de promotion du secteur extractif. Institutions financières, think tanks, secteur privé: Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, y a reçu un accueil de haut niveau, témoignant de l’intérêt croissant des États-Unis pour un pays qui se positionne comme un acteur majeur des ressources extractives en Afrique. Le 18 mars, au State Department, l’équivalent du ministère des Affaires étrangères américain, le ministre a mis en avant le potentiel du sous-sol ivoirien, présentant la carte géologique du pays et soulignant les ambitions de la Côte d’Ivoire de figurer parmi les cinq plus grands producteurs de pétrole du continent et le premier producteur d’or d’Afrique dans la prochaine décennie.
Un plaidoyer pour capter des financements américains
La veille, la délégation ivoirienne a tenu une série de réunions stratégiques avec EXIM Bank, la banque américaine d’import-export, et la Development Finance Corporation (DFC), institution spécialisée dans le financement du développement. L’objectif était de mobiliser des fonds pour soutenir les entreprises américaines intéressées par le marché ivoirien, mais aussi pour financer des infrastructures essentielles à la croissance du secteur extractif. La Côte d’Ivoire souhaite obtenir des financements non seulement pour des projets économiquement rentables, mais aussi pour des infrastructures structurantes permettant de moderniser toute la chaîne de valeur de l’industrie minière et pétrolière. La DFC s’est engagée à poursuivre les discussions via sa représentation régionale à Abidjan, afin de finaliser des accords dans les meilleurs délais.
Séduire le secteur privé américain
Parallèlement aux discussions institutionnelles, Mamadou Sangafowa Coulibaly a échangé avec la communauté d’affaires américaine, lors d’une table ronde organisée à l’US Chamber of Commerce, la plus grande organisation patronale mondiale. L’objectif était de présenter les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire et d’accélérer les discussions en cours avec plusieurs entreprises américaines. Le ministre a rappelé que la production pétrolière ivoirienne, actuellement de 60 000 barils par jour grâce au gisement Baleine, pourrait dépasser les 200 000 barils d’ici 2027, et que l’industrie minière connaît une croissance accélérée.
Lors de cette rencontre, Kendra Gaither, présidente de l’US-Africa Business Center, a souligné que la Côte d’Ivoire constitue une destination de plus en plus attrayante pour les investisseurs américains, notamment en raison de ses réformes économiques et réglementaires. Elle a mis en avant l’intérêt croissant des entreprises américaines pour les minéraux critiques, un enjeu majeur dans la transition énergétique mondiale et un domaine où la Côte d’Ivoire commence à se positionner stratégiquement. Dr Guevera Yao, vice-président de l’US-Africa Business Center, a insisté sur l’importance de cette tournée ministérielle, qui favorise une meilleure compréhension du marché ivoirien et attire un nombre croissant d’investisseurs américains, traditionnellement tournés vers les pays anglophones du continent.
Affiner la stratégie avec les think tanks américains
En parallèle de ses rencontres économiques, Mamadou Sangafowa Coulibaly a approfondi les réflexions stratégiques sur la gouvernance des ressources extractives avec le Brookings Institute, l’un des think tanks les plus influents au monde. Accompagné de Brahima Coulibaly, vice-président du programme Économie mondiale et développement, et du professeur Landry Signé, spécialiste de l’Afrique, il a exploré les meilleures pratiques internationales en matière d’exploitation des ressources naturelles et discuté des moyens d’optimiser l’impact de l’industrie extractive sur le développement économique. Brookings s’est engagé à partager ses recherches avec la Côte d’Ivoire et à examiner les opportunités de soutien financier pour les projets stratégiques du pays.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des échanges initiés avec Atlantic Council, un autre centre de réflexion influent. Le 17 mars, le ministre avait déjà rencontré Rama Yade, directrice de l’Africa Center, qui avait exprimé la volonté d’Atlantic Council de collaborer avec la Côte d’Ivoire, en particulier sur les enjeux liés aux ressources naturelles.
Un roadshow réussi, des perspectives prometteuses
Avec cette dernière étape à Washington, la Côte d’Ivoire a consolidé son attractivité auprès des institutions financières, des investisseurs et des décideurs américains. Le roadshow du ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly a permis d’ouvrir des discussions stratégiques sur des projets clés, aussi bien avec des entreprises privées qu’avec des organismes de financement, pour soutenir la croissance du secteur extractif ivoirien. Des échanges qui augurent de bonnes perspectives pour le pays.
Bamba M avec sercom
Intelligence artificielle et son impact sur la paix, la sécurité et la gouvernance en Afrique- Réunion ministérielle, sous Présidence marocaine, du CPS-UA
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, présidera, jeudi par visioconférence, une réunion ministérielle du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine (CPS-UA) sur “L’intelligence artificielle et son impact sur la paix, la sécurité et la gouvernance en Afrique”.
Cette réunion, qui se tiendra sous la Présidence marocaine du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine pour le mois de mars 2025, connaîtra la participation des ministres des Affaires étrangères des pays membres du CPS, ainsi que des experts et des représentants d’institutions spécialisées, afin d’examiner les opportunités et défis liés à l’intelligence artificielle et son impact sur la paix, la sécurité et la gouvernance en Afrique.
Première de son genre au niveau ministériel, cette réunion intervient dans le prolongement, au niveau africain, des efforts déployés par le Royaume à l’échelle internationale en faveur de l’utilisation rationnelle et responsable de l’intelligence artificielle au service de la paix, de la sécurité et du développement.
Ces efforts ont été couronnés par l’adoption, en 2024, de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies N°A/78/L.49 sur cette thématique, à l’initiative conjointe du Maroc et des Etats-Unis.
Se positionnant comme un acteur majeur dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), le Maroc a progressé de 11 places en 2024 dans le classement mondial du Global Digitalization Index, et nourrit l’ambition de figurer, d’ici 2030, parmi les leaders africains en la matière.
Les percées du Maroc dans le domaine de l’IA lui confèrent une grande visibilité sur le continent africain, et le prédispose à devenir un hub de l’IA et du numérique au niveau du continent.
MAP EXPRESS
Présidence marocaine du CPS- Consultations informelles avec les pays en transition politique
Le Maroc qui préside le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS ) de l’Union africaine (UA) pour le mois de mars, a convoqué mardi à Addis-Abeba, des consultations informelles avec le Burkina Faso, le Gabon, la Guinée, le Mali, le Niger et le Soudan.
« C’est avec un profond sens de responsabilité et un engagement sans faille en faveur de l’unité, de la paix, de la stabilité et du progrès de notre cher Continent que le Royaume du Maroc, en sa qualité de Président du CPS, a convoqué ces consultations informelles avec nos frères du Burkina Faso, du Gabon, de la Guinée, du Mali, du Niger et du Soudan », a souligné l’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui présidait une réunion par visioconférence du CPS consacrée à ces consultations.
M. Arrouchi a rappelé que ces échanges s’inscrivent pleinement dans le cadre du mandat du CPS, tel que défini par son Protocole, en particulier son Article 8 aliéna 11, qui prévoit la tenue de consultations informelles avec les parties concernées par une situation qu’il examine, chaque fois que cela est requis.
En mettant en œuvre cette disposition clé du Protocole, “notre réunion vise à renforcer le dialogue avec les États en transition politique, à les écouter et à explorer ensemble les meilleures voies pour favoriser la stabilité, la paix et leur retour à l’ordre constitutionnel, ouvrant ainsi la voie à leur pleine réintégration de notre organisation continentale”, a affirmé le diplomate marocain.
Ce cadre informel “nous offre, donc, l’opportunité d’aborder, en toute franchise et dans un esprit constructif, les défis et les attentes de ces pays frères, en tenant compte des réalités qui sont les leurs, leurs spécificités nationales et des dynamiques régionales dans lesquelles elles évoluent”, a mis en avant l’Ambassadeur.
Cette réunion se veut donc une étape essentielle pour renforcer le dialogue entre les pays en transition politique et les institutions de l’UA et identifier des pistes de convergence et renforcer la coopération interafricaine pour une paix et une stabilité durables, a ajouté M. Arrouchi.
“Notre action collective envers nos frères en transition doit être guidée par une approche multidimensionnelle, ancrée dans la coopération et la solidarité, afin d’identifier des solutions durables et adaptées aux contextes spécifiques de chaque pays”, a souligné l’Ambassadeur, notant que “cette réunion marque une avancée significative vers des solutions concertées et durables au service de la paix, de la stabilité et du progrès en Afrique”.
Source : MAP EXPRESS