Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mercredi 15 mai 2024
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Le Directeur général des cultes (Dgc), M. Messamba Bamba, a dans un communiqué dont copie nous est parvenue, mis en garde des opérateurs privés non agréés qui enrôlent clandestinement des candidats au Hadj. (Ci-dessous le communiqué du Dgc).
« Il me revient de façon récurrente que des opérateurs privés non agrées procèdent à l’enrôlement de candidat pour l’édition 2024 du Hadj en dehors de toutes les directives des autorités saoudiennes et des procédures légales en la matière.
Je voudrais rappeler à toute fin utile que les personnes inscrites dans ce cadre ne bénéfice que « d’un visa tourisme » qui ne donne pas accès au circuit rituel, privilège réservé aux détenteurs du visa Hadj.
Par conséquent, je tiens à relever que tout promoteur d’agence de voyage et individue que se rendra coupable de cette pratique, clandestine, s’expose à la rigueur de la loi »
Cette mise en garde du Dg des Cultes vient à propos. Car, depuis le 09 Mai 2024 , les autorités saoudiennes ont rappelé l’importance de la carte « Nusuk » pour les pèlerins réguliers.
« Le ministère saoudien du Hadj et de la Omra a confirmé, par un communiqué publié le jeudi 9 mai 2024, que la carte intelligente « Nusuk » pour les pèlerins réguliers de l'année 1445-2024 est obligatoire pour tous ceux qui souhaitent entrer dans les lieux saints, qu'ils soient pèlerins, organisateurs s'occupant des affaires des pèlerins ou travailleurs.
Le ministère saoudien avertit « qu'il n'y aurait aucune exception à cette mesure, et ceux qui la contreviennent s'exposent à des sanctions conformément aux règles et aux directives du Hadj »
Par ailleurs, le ministère saoudien du Hajj et de la Omra a lancé, la semaine dernière, deux versions de la carte intelligente « Nusuk » : une version papier que les pèlerins portent et une version numérique accessible en scannant le code présent sur la carte papier à l'aide de la caméra du téléphone.
B. Mafoumgbé

 

Du 14 au 16 mai 2024, Londres, la capitale anglaise, accueille le prestigieux Africa Energies Summit (AES), réunissant les principaux acteurs de l'industrie énergétique africaine. Parmi les éminents participants figure la Directrice Générale de la Société Nationale d'Opérations Pétrolières de la Côte d'Ivoire (PETROCI), Madame Fatoumata Sanogo.

Pour cette édition 2024 de l’AES, outre la Directrice Générale de PETROCI, on enregistre la participation de M. Joachim Beugré, Président du Conseil d’Administration, et de M. Samuel Essoh, Directeur de la Géoscience.

Organisé par Frontier Energy, l’Africa Energies Summit (AES) est un événement qui s'est imposé au fil des années comme le sommet de référence pour le marché européen dans le cadre de l'investissement dans les hydrocarbures et l'énergie en Afrique.

Offrant une scène internationale pour l’industrie énergétique africaine, ce sommet a pour objectif de promouvoir le potentiel énergétique et les opportunités en Afrique à l’échelle mondiale.

La présence de PETROCI à ce rendez-vous de haut niveau représente une belle opportunité de rencontrer directement les principaux acteurs de l'énergie qui investissent sur le continent, ainsi que les décideurs issus d'entreprises opérant en Afrique, de start-ups émergentes, de sociétés financières et juridiques, de fournisseurs de services, de gouvernements africains et de compagnies nationales en quête d'investisseurs. A ce titre, plusieurs rencontres B2B avec des décideurs des compagnies pétrolières internationales sont prévues dans l’agenda de la Directrice Générale de PETROCI, au cours de ces trois jours de sommet.

Par ailleurs, à l’occasion de cette rencontre internationale, la Directrice Générale de PETROCI prendra la parole devant ses pairs pour une présentation des opportunités d’exploration dans le bassin sédimentaire de la Côte d’Ivoire lors de la session consacrée aux Gouvernements et Compagnies Nationales Africains (GOVERNMENT/NOC SHOWCASE).

De plus, Madame Fatoumata Sanogo prendra une part active à la table ronde « WOMEN IN ENERGY LUNCHON AND ROUNDTABLE » à laquelle participeront également des femmes-décideurs de grandes entreprise pétrolières mondiales telles que Chevron, Equinor, SLB, et TotalEnergies.

Il est à noter que PETROCI/DGH et sa Directrice Générale ont été retenues finalistes de la 28è édition des Big Five Awards 2024. Ces prix ont été créés pour célébrer les meilleures contributions individuelles et d’entreprises au secteur énergétique du continent.

Il est clair que depuis son arrivée à la tête de PETROCI en juillet 2023, Madame Fatoumata SANOGO a multiplié les actions en vue de mettre l’entreprise aux standards internationaux et surtout d’en faire une institution forte avec les règles de gouvernance. Cette nouvelle vision stratégique de PETROCI est renforcée par les récentes découvertes qui ont boosté les réserves nationales d’hydrocarbures, faisant de notre pays un acteur de référence dans l’écosystème énergétique ouest-africain.
Bamba Mafoumgbé

Le ministère saoudien du Hajj et de la Omra a confirmé, par un communiqué publié le jeudi 9 mai 2024, que la carte intelligente « Nusuk » pour les pèlerins réguliers de l'année 1445-2024 est obligatoire pour tous ceux qui souhaitent entrer dans les lieux saints, qu'ils soient pèlerins, organisateurs s'occupant des affaires des pèlerins ou travailleurs. L’information est de l ’Agence nigérienne de presse,(Anp)
Selon cette source, le ministère saoudien avertit « qu'il n'y aurait aucune exception à cette mesure, et ceux qui la contreviennent s'exposent à des sanctions conformément aux règles et aux directives du Hajj »
Il précise par la même occasion que « la carte intelligente « Nusuk » peut distinguer les pèlerins réguliers et non réguliers », ajoutant que « ceux qui ne possèdent pas la carte ne seront pas autorisés à entrer dans les lieux saints ».
Par ailleurs, le ministère saoudien du Hajj et de la Omra a lancé, la semaine dernière, deux versions de la carte intelligente « Nusuk » : une version papier que les pèlerins portent et une version numérique accessible en scannant le code présent sur la carte papier à l'aide de la caméra du téléphone.
Notons que les deux versions de cette carte ont été lancées récemment. La carte « Nusuk » est dotée de plusieurs caractéristiques en vue de bien et mieux servir les pèlerins tout en facilitant et fluidifiant leurs déplacements, a souligné le ministère, précisant que ladite carte leur permet également, en temps réel, de recevoir les notifications importantes, notamment les informations relatives à la répartition par groupes des pèlerins et elle leur permet d'évaluer les services qui leur sont fournis et de déposer des plaintes.
Le ministère saoudien du hadj et oumra réitère son avertissement concernant les escroqueries liées au pèlerinage, qui sont annoncées sur les réseaux sociaux dans plusieurs pays.
Il a souligné que « la venue pour accomplir le devoir du Hajj ne peut se faire qu'après l'obtention d'un visa de Hajj délivré par les autorités compétentes du Royaume d'Arabie saoudite, en coordination avec les bureaux des affaires du Hajj dans ces pays ou via la plateforme « Nusuk Hajj » pour les pays qui ne disposent pas des missions de Hajj.
Au niveau de la Côte d’Ivoire par exemple, on s’active au respect très stricte de cette disposition du gouvernement saoudien pour lutter efficacement contre la présence de pèlerins irréguliers en terre sainte. « Toutes les dispositions sont prises dans ce sens pour non seulement détecter les candidats irréguliers, mais éviter que certains ne se retrouvent en Terre sainte et occupent illégalement des sites que devraient occuper, les candidats régulièrement inscrits », nous a indiqué une source très officielle de la Direction générale des Cultes.
Pour le Hajj 2024, le quota de l'Etat ivoirien est fixé à 10 000 pèlerins dont 7000 pour le contingent étatique. Les opérateurs privés se partageront les 3000 places. Sur l'effectif de 7000 places du contingent étatique, 5000 ont été mises en vente au grand public, les 2000 étant réservées aux institutions de la République.
Mafoumgbé Bamba

L’ambiance était bon enfant le vendredi 10 mai 2024. En effet, le chef du gouvernement ivoirien a accordé une audience au ministre gouverneur du District d’Abidjan. Robert Beugré Mambé a profité de la solennité de l’occasion pour féliciter chaleureusement le locataire de l’hôtel du District d’Abidjan plateau. Faisant d’une pierre deux coups, le Premier ministre a saisi l’occasion pour adresser ses vives félicitations aux vice-gouverneurs nommés il y’a à peine une semaine. Et ce, au nom du numéro un ivoirien. Il faut souligner à toutes fins utiles que Ibrahim Cissé Bacongo était accompagné par les vice-gouverneurs Danho Paulin, Nassalatou Diaby, Éric Taba et El Hadj Ibrahim Konaté. Ces derniers ont réitéré leur infinie gratitude au numéro un ivoirien et ont exprimé urbi et orbi leur farouche détermination à servir avec abnégation, dévouement et rigueur la nation. C’est dans un climat convivial que le locataire de la Maison Blanche a raccompagné ses hôtes.
Sam-Ibrahim Sidibé( correspondance particulière)

Assurément la journée d’hommage au numéro un ivoirien prévue pour le samedi prochain au stade Amadou Gon Coulibaly polarise l’attention des éminents cadres du parti logé à la rue Lepic. En effet, pour battre le rappel des troupes, El Hadj Ibrahim Konaté d’une part et l’honorable Abel Djohoré Gbakayoro ont mis en branle les militants. Fraîchement nommé Vice-gouverneur du district d’Abidjan, El Hadj Ibrahim Konaté entend saisir l’aubaine pour témoigner toute sa gratitude au président des ivoiriens. Idem pour l’honorable Abel Gbakayoro Djohoré, président du conseil d’administration de la Sodexam qui ne rate aucune occasion pour magnifier et célébrer son mentor. L’un mobilise à port Bouet et l’autre tenez-vous bien à Ouragahio. « Cette fête est la nôtre et nous mettrons nos modiques moyens pour qu’elle soit historique, dixit l’ancien député de Ouragahio. Pour ce faire, un convoi est prévu pour rallier la capitale du Poro.
Sam-Ibrahim Sidibé( Correspondance particulière)

La vingt-et-unième (21è) Assemblée générale annuelle de l’Association des fonds d’entretien routier africains (Afera) s’est ouverte le lundi 13 mai 2024 à Abidjan sur le thème : « Vers un financement durable des fonds routiers pour un meilleur entretien du réseau routier » au cours d’une cérémonie présidée par le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé.
Ces assises de réflexion sur le financement de l’entretien routier en Afrique enregistrent la participation de 130 délégués et l’ensemble des acteurs de l’écosystème de l’entretien routier provenant de 35 pays africains membres de l’Afera.
Annick Tohé Lasmel, la directrice générale du Fonds d’entretien routier ( Fer), a estimé que la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie pour la préservation de ses routes.
« En 2011, plus de 80% des routes revêtues de notre réseau routier avaient dépassé leur durée de vie . En 10 ans, la Côte d’Ivoire a été complètement transformée. De 2012 à 2022, la Côte d’Ivoire a mis en œuvre six programmes d’entretien routier », s’est satisfaite, à son tour, Mme Lasmel.
Cependant, la directrice générale du Fer a déploré elle-aussi que malgré tous les efforts consentis par les États, le financement de l’entretien routier demeure un défi majeur.
Pour sa part, Aubin Essaie Moussa, le président de l’Afera a dit sa gratitude aux autorités ivoiriennes expliquant que son organisation assure une politique de plaidoyer auprès des gouvernements pour un financement de l’entretien routier.
En outre, M. Essaie a indiqué que L’Afera vise le partage d’expériences et le renforcement des capacités.
Au nom du gouvernment ivoirien, M. Beugré Mambé le Premier ministre , ministre des sports et du cadre de vie, a félicité les organisateurs des assises pour le choix porté sur Abidjan, pour abriter leurs travaux.
« Le président de la République de Côte d’Ivoire fait de la route la priorité de son vaste programme de développement socio-économique de notre pays convaincu que la route précède le développement . En Côte d’Ivoire, nous disposons aujourd’hui d’un réseau routier d’un linéaire d’environ 82 mille km dont 8100 km de routes interurbaines revêtues. Outre les routes tracées, le réseau routier ivoirien comprend 5000 km de voiries urbaines et un peu plus de 200 mille km de routes rurales non classée » a dit Robert Beugré Mambé, le chef du gouvernement ivoirien dans un discours d’ouverture de ces assises.
« Au total ce sont plus de 3000 milliards Fcfa qui sont investis depuis 2011 dans la construction, l’extension et la modernisation du réseau routier. De 2012 à 2023, l’État de Côte d’Ivoire a engagé plus de 1700 milliards FCFA de travaux financés par le fonds d’entretien routier sur toute l’étendue du territoire national améliorant l’état du réseau », a ajouté M. Mambé.
Par ailleurs, il a fait savoir qu’à ce jour, la Côte d’Ivoire dispose de 10 postes à péage fonctionnels dont neuf sont gérés par le Fer et un par le secteur privé.
Poursuivant, le premier ministre ivoirien a regretté que les budgets alloués aux fonds d’entretien routier ne permettent pas de couvrir les besoins annuels pour entretenir convenablement l’ensemble du réseau routier.
« Nous attendons de cette rencontre des recommandations fortes et opérationnelles qui permettront à nos gouvernements respectifs d’améliorer qualitativement les indicateurs de gestion du réseau routier », a dit M. Mambé appelant les populations à avoir un comportement citoyen vis-à-vis des routes.
Anoter que ces assises de l’Afera qui s’achèveront le 16 mai prochain, mobilisent 12 présidents d’association, 24 directeurs généraux de fonds d’entretien routier et 130 délégués provenant des 35 pays membres de l’Afera.
B. Mafoumgbé

«(…) Le secteur des taxis compteurs continue malheureusement de subir les assauts de la concurrence déloyale à lui livrer par le nouveau mode de transport de luxe qui a fait son apparition dans l’univers du transport urbain abidjanais en 2020 ». Cette information qui sonne comme un désespoir, est de Bakayoko Mamadou, le président de l’Association des chauffeurs et conducteurs de taxis compteurs (Atct). Il l’a livrée le samedi 11 mai 2024 dernier. C’était à l’occasion d’une conférence de presse tenue au siège de son organisation professionnelle en présence de plusieurs membres. Le conférencier dit ne pas comprendre pourquoi ce nouveau mode de transport n’est pas encore entré dans les rangs en dépit du Décret Présidentiel de 2021 signé par le Président de la République Alassane Ouattara. «(…) Pour nous acteurs des taxis compteurs, cela nous parait absurde de faire le constat de la non application jusqu’à ce jour du Décret du Président. On ne sait vraiment pas qui bloque son application. Nous disons que c’est grave et gravissime, parce que ce Décret qui clarifie tout, a du mal à être appliqué. Ce n’est pas normal », argumente-t-il. Avant de révéler que le secteur des taxis compteurs a payé et continue de payer un lourd tribu à ce phénomène, avec une perte drastique de son marché. «(…) Notre secteur a perdu près de 40 % part de marché. C’est dommage. Car, de près de 23 000 taxis compteurs en 2021, on est à moins de 20 000 aujourd’hui », a-t-il regretté. Et d’annoncer que ces véhicules roulent avec les assurances promenades affaires où en cas d’accidents, les usagers ne sont pris en compte. Pour lui, les taxis compteurs pourraient disparaitre si l’on n’y prend garde.
Koné De Sayara
Légende : Le président Bakayoko lors de son adresse.

Le Premier ministre nigérien a affirmé samedi que son pays maintenait sa frontière avec le Bénin fermée « pour des raisons de sécurité », n'écartant pas « une solution" pour exporter le pétrole nigérien via le port béninois de Sèmè Kpodji. L’Information est rapportée par l’Afp.
« C'est pour des raisons simples de sécurité (que) nous avons gardé cette frontière fermée », a indiqué Ali Mahaman Lamine Zeine lors d'un point de presse à Niamey. Une réponse aux autorités béninoises. Le président béninois Patrice Talon a appelé les autorités nigériennes à rouvrir leur frontière commune et à normaliser leurs relations, si Niamey veut exporter son pétrole depuis le port béninois de Sèmè Kpodji.
Le Bénin a rouvert sa frontière avec le Niger après l'annonce, fin février, de la fin des sanctions économiques imposées à Niamey par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). L'organisation régionale avait agi en réponse au coup d'Etat du 26 juillet 2023, qui a renversé le président Mohammed Bazoum.
Si le Niger a rouvert sa longue frontière avec le Nigeria, il a maintenu fermée celle avec le Bénin. « Nous avons souverainement décidé de garder notre frontière fermée avec le Bénin » car « sur le territoire du Bénin, il y a des bases françaises » et « sur certaines d'entre elles, on entraîne des terroristes qui doivent venir déstabiliser notre pays », a expliqué le Premier ministre nigérien.
A l'aide d'une carte satellitaire, il a désigné cinq zones censées abriter ces « bases » au Bénin, comme le parc du W, à cheval sur les frontières du Niger et du Burkina Faso.
Selon le chef d'état-major des armées françaises, le général Thierry Burkhard, cité par le site du gouvernement béninois lors d'une visite en décembre, « il n'y a pas de base militaire française au Bénin », et pas « non plus de mission militaire permanente ».
Le Niger sera « prêt à rouvrir » la frontière avec le Bénin, lorsque « nous aurons la certitude que notre territoire est en sécurité », a affirmé M. Zeine, entouré deux figures du pouvoir dont le ministre de l'Intérieur, le général Ahmed Toumba. En outre, M. Zeine a accusé les autorités béninoises d'avoir violé « une dizaine d'accords » bilatéraux et d'autres conclus entre le Niger, le Bénin et la Chine, au sujet du transport de pétrole nigérien des puits d'Agadem (est du Niger) vers le port de Sèmè. Il espère cependant qu’une solution sera trouvée « assurant que Niamey a demandé « à la partie chinoise » de « parler » avec les autorités béninoises.
Rappelons que c’est un montant de 400 millions de dollars (Soit environ 240 milliards de Fcfa) que va recevoir le Niger et dont le remboursement se fera sur la base des premières exportations et cela en 12 mois avec un taux d’intérêt de 7 %.
Pendant que le Benin, percevra des droits de transit et des recettes fiscales ( en milliards de Fcfa par an) par quantité de pétrole exporté. Le pipeline Export Niger-Bénin va aussi créer plus de 2000 emplois pour la partie béninoise.
Ayoko Mensah

Deux ans après l’organisation de la 15ème Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la désertification et la sécheresse (COP15), le président du comité d’organisation, Abou Bamba a partagé, lors d’une conférence de presse, ce vendredi 10 mai 2024 à Abidjan-Cocody, le point de Abidjan Legacy Program ou Programme Héritage d'Abidjan. Rapporte le Cicg.

Encore appelé "Initiative d'Abidjan", ce Programme est une des décisions fortes de la COP15. Elle découle de l'Appel d'Abidjan lancé par une douzaine de Chefs d'État et de présidents d'organisations internationales, qui se sont engagés à investir 2,5 milliards de dollars dans la revitalisation agricole de la Côte d'Ivoire pour améliorer le bien-être des plus vulnérables.

Abidjan Legacy Program, lancé par le Président Alassane Ouattara, est un Programme qui vise à restaurer les écosystèmes dégradés et à promouvoir le développement durable. « Depuis près de deux ans, le Programme Héritage d'Abidjan s'emploie à promouvoir des modes de consommation et de production durables des produits de base, à protéger et restaurer les terres, les sols et les forêts tout en favorisant de nouvelles chaînes de valeur forestières, et à améliorer les moyens de subsistance pour assurer la sécurité alimentaire pour tous en Côte d'Ivoire », a indiqué Abou Bamba.

Selon lui, le Programme se réalise à travers quatre composantes principales. A savoir, le combat contre la déforestation et restauration des forêts et des paysages dégradés par l'agriculture ; le renforcement de la durabilité de la production vivrière pour garantir la sécurité alimentaire ; l’amélioration de la durabilité des chaînes de valeur existantes ; et l’identification de nouvelles chaînes de valeur pour l'avenir.
« Les premiers résultats du programme sont prometteurs. Nous avons commencé à nous déployer dans les régions du Poro, de la Bagoué, du Folon, du Tchologo, des Lacs et dans le District Autonome du Bas-Sassandra (San Pedro-Grand Béréby) afin de proposer aux populations rurales agricoles des options de développement durables et viables », a-t-il fait savoir.
Abou Bamba a exhorté à la mécanisation, à l’irrigation, à la stimulation, et à la modernisation de notre système de production. Ce qui permettra à la Côte d’Ivoire d'assurer sa sécurité alimentaire d'ici à 2030, a-t-il dit.
Pour perpétuer l’esprit du Abidjan Legacy Program, le Pco de la COP15 a procédé à une séance symbolique de planting d’arbres, reçus de l’Arabie Saoudite, dans l’enceinte du siège à Abidjan-Cocody.

B. Mafoumgbé

Liv Hospital, hôpital turque de référence mondiale a organisé à Abidjan, le 10 mai 2024, un ensemble de conférences autour du thème central : « comment l’écosystème de la santé en Côte d’Ivoire peut réellement bénéficier des partenariats avec la Turquie ? ».
Cette initiative vise à créer une synergie entre les centres de santé turques et les acteurs clés du secteur de la santé en Côte d'Ivoire, avec pour objectif principal de développer des collaborations fructueuses, afin offrir des soins de qualité aux patients ivoiriens.
De même, cette conférence qui permettra des rencontres, des échanges et des partages d’expériences, va renforcer les liens entre les médecins de Liv Hospital et leurs homologues ivoiriens, dans la perspective d’une collaboration étendue, favorisant ainsi une approche collaborative dans le traitement des patients.
Ainsi, pourrait-on dire, l’hôpital turque renforce son engagement en Côte d'Ivoire avec une nouvelle stratégie orientée vers le développement de relations durables au sein de l'écosystème de santé ivoirien.

« En intégrant les médecins ivoiriens dans le processus de traitement des patients en Turquie, Liv Hospital s'engage à créer un réseau solide et diversifié. Cette collaboration transfrontalière vise à partager des connaissances et des compétences médicales, bénéficiant ainsi directement aux patients ivoiriens qui pourront profiter des meilleures pratiques médicales internationales », a indiqué Wissal Samlali, corporate Partenership Manager Africa, à Liv Hospital.

 Relativement à la formation, Wissal Samlali a expliqué qu'une plateforme dédiée permet aux médecins désireux de renforcer leurs capacités de soumettre leurs besoins.

 Durant le  panel d’ouverture, Pr Duygu Derine, Oncologue à Liv Hospital en Turquie, a présenté les opportunités qu’offre le système de santé turc en général et le groupe en particulier. De sa communication, il ressort que le traitement des différentes formes de cancer revient moins cher dans son pays qu’ailleurs en Europe.

Pour sa part, Pr Serdar Kahraman, neurochirurgien à Liv Hospital en Turquie, a présenté les dernières avancées dans son domaine d’intervention. L’expert a aussi évoqué les différentes opportunités de coopération entre spécialistes ivoiriens et turques.


Cette cérémonie de partage d’expérience riche en informations et enseignements a enregistré la participation de plusieurs médecins ivoiriens : Des Rhumatologues, Oncologue et Neurochirurgiens. Parmi ceux-ci citons : le professeur Haidara Aderehime Haïdara, chef de service de neurochirurgie du Chr de Bouaké. Ce dernier a exprimé sa satisfaction face à l’évolution du partenariat entre la partie ivoirienne, notamment la société ivoirienne de neurochirurgie enclenché depuis quelques années.
« Cette conférence est une très bonne initiative. Nous avons commencé cette collaboration depuis plus de deux ans maintenant. Personnellement, nous avons eu l’occasion de nous rendre dans les locaux de Liv hospital et nous avons eu l’occasion de constater les avancées technologiques en la matière  et la neuro-oncologie par exemple. Les choses avancent très vite dans notre spécialité. Avec eux nous avons établi des partenariats dans la prise en charge de nos patients », a indiqué le professeur Haidara qui n’a pas manqué de préciser que le partenariat entre les deux parties va se renforcer et se bonifier de plus belle.
A noter que les conférences seront suivies, ce samedi 11 mai 2024, à Abidjan, de séances de consultations gratuites, avec des médecins turques, dans les domaines de la neurochirurgie et de l’oncologie médicale (cancers du sein, des poumons, du colon, etc.).
Destination prisée pour les soins médicaux dans le monde, en raison de la qualité de ses hôpitaux, de ses plateaux techniques, et surtout de la qualité de ses médecins et spécialistes de santé, la Turquie a développé une expertise pointue dans les domaines de la neurochirurgie, la médecine dentaire, l’oncologie médicale, l’optométrie, l’orthopédie mais également dans la greffe de cheveux et la chirurgie esthétique. A noter que la Neurochirurgie est une spécialité récente en Côte d’Ivoire qui compte 24 spécialistes. Ils exercent à Abidjan, Bouaké et Yamoussoukro.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Bon savoir sur Liv Hospital

Offrant ses services depuis plus de 10 ans, le Groupe LIV HOSPITAL est un organisme de santé de référence en Turquie ainsi qu'à l'international en recevant des patients de plus de 167 pays étrangers. Au-delà de l’accueil et des traitements des patients, LIV HOSPITAL est la première institution à avoir une approche globale d’accompagnement de ses partenaires. En effet, le département africain et le concept LIV4AFRICA adoptent une démarche intégrée de tous les aspects de la santé. Grâce à son engagement en faveur de l’éducation, LIV HISPOTAL propose des formations médicales avec la délivrance de certificats reconnus.
B. Mafoumgbé

 

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