Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): CACAO 1800 Fcfa / KgCAFE 1500 Fcfa / Kg

mercredi 11 décembre 2024
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Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale publié hier, l’accès limité et inégal à l’emploi, au financement et aux services publics tels que l’éducation et les soins de santé, a accru les inégalités et entravé la réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne. A appris afrikchallenges.info, de sources officielles de la Banque mondiale à Abidjan.
Selon la source, le rapport, intitulé « Partir sur un pied d’égalité : éliminer les inégalités structurelles pour accélérer la réduction de la pauvreté en Afrique », explique que les inégalités structurelles, fondées sur des facteurs tels que le lieu de naissance, l’origine ethnique, le sexe et l’origine parentale, ainsi qu’aux distorsions du marché et des institutions qui favorisent une minorité au détriment de la majorité.
En conséquence, l’Afrique est aujourd’hui la deuxième région la plus inégalitaire du monde après l’Amérique latine, et la seule où la réduction de l’extrême pauvreté a stagné ces dernières années. Alors que l’extrême pauvreté définie comme le fait de survivre avec moins de 2,15 dollars par personne et par jour a diminué rapidement à l’échelle mondiale, tombant en-dessous des 10 %, le taux d’extrême pauvreté en Afrique reste le plus élevé de toutes les régions, s’élevant à 38 % en 2022. Actuellement, 60 % de la population mondiale vivant dans l’extrême pauvreté se trouve en Afrique subsaharienne, une proportion qui pourrait atteindre 87 % d’ici 2030, en l’absence de réformes significatives.
Le rapport préconise des stratégies de réduction de la pauvreté axées sur le développement d’opportunités équitables. Depuis le début des années 2000, par exemple, l’Éthiopie a élargi les droits d’utilisation des terres, contribuant ainsi à promouvoir l’investissement dans l’agriculture. Au Kenya, les produits financiers favorables au marché, tels que l’argent mobile ont permis de renforcer l’inclusion financière et la résilience des ménages à faire face aux chocs. Au Ghana, les investissements dans l’éducation primaire ont permis d’augmenter les taux d’achèvement scolaire, tandis que la libéralisation partielle du marché du cacao combinée à des investissements dans la recherche, la lutte contre les maladies et les programmes de crédit, ont entraîné une hausse des revenus agricoles.
« Les inégalités structurelles n’ont rien d’inéluctable. Comme le montrent les réussites de certains pays, il est possible de lever les obstacles aux opportunités grâce à des politiques bien conçues qui permettent à chacun de renforcer ses capacités productives et d’accéder aux emplois et aux marchés », souligne Nistha Sinha, co-autrice du rapport.
Dans l’ensemble, la région peine à transformer la croissance économique en réduction de la pauvreté, en raison des fortes inégalités. Le rapport souligne que de nombreuses personnes naissent dans des circonstances qui limitent considérablement leurs perspectives. Ainsi, les enfants nés parmi les 20 % les plus pauvres de la population sont les moins susceptibles de terminer l’école à temps. En moyenne, seuls 32 % des ménages pauvres ont accès à l’électricité, contre près de 70 % pour les ménages non pauvres. Ces différences sont aggravées par des distorsions du marché et des institutions qui freinent le potentiel productif des individus, perpétuant ainsi les cycles de pauvreté, et contraignant les jeunes défavorisés à accepter des emplois précaires et mal rémunérés dans le secteur informel.
Le rapport identifie quatre domaines prioritaires pour lutter contre les inégalités structurelles :
Il s’agit de renforcer les fondations économiques et institutionnelles afin d’éliminer les obstacles à la concurrence et de protéger les droits de propriété d’une part, et
D’autre part, d’investir dans l’éducation, la santé et les infrastructures pour renforcer les capacités productives.
Sans oublier la facilitation de la création d’emplois par les marchés en améliorant l’accès aux capitaux, aux technologies et aux marchés et d’assurer une utilisation équitable des ressources publiques grâce à une fiscalité progressive et à des dépenses publiques efficaces.
« Ces priorités doivent être abordées de manière intégrée, car elles se renforcent mutuellement : Ensemble, elles permettent à la fois d’établir des conditions équitables pour tous et de développer la capacité de production de la région », explique Gabriela Inchauste, co-autrice du rapport.
En s’attaquant aux inégalités structurelles, l’Afrique subsaharienne a non seulement le potentiel de favoriser une croissance inclusive, mais aussi de réduire la pauvreté et créer de nouvelles opportunités pour des millions de personnes.
Selon Belmonde Dogo, ministre ivoirien de la solidarité, de la cohésion nationale et de la lutte contre la pauvreté qui participait au lancement, « Ce rapport arrive à point nommé pour la plupart des pays africains, comme la Côte d'Ivoire, qui sont prêts à lutter contre la pauvreté et les inégalités car il nous incite à être plus stratégiques et à aborder les causes profondes des inégalités. La Côte d'Ivoire s'appuiera sur ses conclusions pour élaborer son nouveau plan de développement 2025-2030 ».
Bamba M afoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Du renforcement des capacités des acteurs économiques ivoiriens, en passant par la digitalisation des services aux usagers et à la bonne gouvernance, le Directeur général de l’Office ivoirien des chargeurs(Oic), M. Sidibé Issouf et son staff management sont à la manœuvre depuis quelques années. On peut le dire sans se tromper, que l’Oic continue de monter en puissance.
Au-delà de sa mission d’assistance et du suivi et des trafics routiers, l’Office ivoirien des chargeurs a mis un point d’honneur ces dernières années, au renforcement des capacités des acteurs et opérateurs économiques sur les rudiments du Commerce international.
Ainsi, en ce qui concerne le renforcement des capacités des usagers et acteurs économiques, l'Office ivoirien des chargeurs a organisé au titre de son programme de formation huit séminaires depuis 2023 avec plus de 160 auditeurs formés par des experts de qualité. Le dernier séminaire de formation au titre de l’année 2024 avait pour thème : « la Maitrise des procédures et régimes douaniers dans le circuit du commerce international » a eu lieu du 27 au 28 novembre 2024 à Abidjan- Plateau.
Selon une note à la presse du département communication de l’Oic, cette formation, a porté sur des aspects spécifiques des régimes douaniers appliqués dans le commerce international, notamment la gestion des différentes formalités douanières.
Aussi, cette session de formation permettra aux participants de mieux comprendre, non seulement, les mécanismes douaniers complexes et les procédures à suivre pour garantir la conformité afin d’éviter les erreurs susceptibles d’entrainer des sanctions, mais également d’aborder l’optimisation des couts et les délais de dédouanement. Par ailleurs sur une page facebook dédiée, les chargeurs sont informés en temps réel, sur les innovations au niveau des différents services à la clientèle.
L’Office ivoirien des chargeurs remporte le super prix de la 6ème édition du prix d’excellence
Tout bon travail doit être reconnu, au titre de la gouvernance de l’entreprise, les choses se passent bien et le mérite est reconnu par le gouvernement ivoirien. A l’occasion de l’édition 2024, du Prix d'excellence de la gouvernance des entreprises publiques qui vise à soutenir les efforts d’amélioration de la performance des entreprises publiques à participation financière, l’Oic est arrivé sur la plus haute marche, avec le super prix d'excellence de la gouvernance des entreprises publiques édition 2024, doté d’une enveloppe de 10 millions de Fcfa et d’un trophée, a été décerné à l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), le mercredi 02 octobre 2024 à Abidjan Sofitel hôtel ivoire.
Le Dg Issouf Sidibé, a à l’occasion dédié ce prix aux chargeurs et à ses collaborateurs respectivement pour la confiance et la qualité du service aux acteurs du secteur des transporteurs. Mais aussi et surtout à sa tutelle technique. Dans le secteur marchand, trois prix ont été aussi décernés et l’Oic, a remporté le 2ème prix, juste après le Port autonome d’Abidjan. Ce bon travail doit continuer et le cap doit être maintenu. A noter que ce prix d’excellence qui est organisé par la Direction générale du Portefeuille de l'État (Dgpe), le Prix d'excellence de la gouvernance des entreprises publiques qui en est à sa 6ème édition.
Il est à rappeler que l’Oic, certifié par l’organisme de certification Afnor, dans le management de la qualité des services, a consolidé en 2022, avec brio et maestria ses acquis en la matière, après les Certificats ISO 9001 version 2015 obtenus en 2020 et renouvelé en 2022- ISO 27001 version 2017.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'Office ivoirien des chargeurs (Oic), a organisé au titre de son programme de formation 2024, son huitième et dernier séminaire de formation au titre de l’année 2024 sur le thème : « la Maitrise des procédures et régimes douaniers dans le circuit du commerce international » du 27 au 28 novembre 2024 à Abidjan- Plateau.

 Selon une note à la presse du département communication de l’Oic, cette formation, a porté sur des aspects spécifiques des régimes douaniers appliqués dans le commerce international, notamment la gestion des différentes formalités douanières.

Aussi, cette session de formation permettra aux participants de mieux comprendre, non seulement, les mécanismes douaniers complexes et les procédures à suivre pour garantir la conformité afin d’éviter les erreurs susceptibles d’entrainer des sanctions, mais également d’aborder l’optimisation des couts et les délais de dédouanement.

Ainsi, les bonnes pratiques pour traiter les formalités d’importation et d’exportation tout en respectant les règlements douaniers locaux et internationaux, seront désormais maitrisées.

Ce séminaire de formation a été encadré par le Consultant-Formateur, le Colonel LOBOGNON Benoît, et a enregistré la participation de 17 auditeurs venant  des entreprises ci-après :SOGB – SELECTYS -  MBSGI COOPRAMOVIT – FAFE – CAS – FADCO COMPANY – MEDLOG CI- ATLANTIQUE ASSURANCE – NBCI – CAS EQUIPEMENT -  LOGISTICS IMINA SCE – GROUPE MODESTY SARL - LOGISTICS IMINA SCE - MEDLOG CI – FADCO COMPAGNY – AFRIMAT – GREENWAYS TRANSIT.

Les auditeurs sont repartis suffisamment satisfaits au regard du résultat de l’évaluation effectuée séance tenante.           

  B.Mafoumgbé

Le Président du conseil d'administration du Conseil du coton et de l'anacarde, M. Ouattara Blidia Alain Hyacinthe, en sa qualité de président du comité de pilotage du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l'Anacarde (Ppca) a effectué le 29 novembre 2024, une visite de terrain dans la zone agro-industrielle de Séguéla, dédiée à la transformation de l'anacarde, en cours d'aménagement. Il était accompagné des administrateurs Soro Moussa, représentant l'interprofession du coton et Soro Bèh, représentant l'interprofession de l'anacarde, ainsi que des coordinateurs adjoints du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l'Anacarde.

Cette visite avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement des travaux de cette importante infrastructure, qui constitue un élément stratégique pour le développement de l'industrie de la filière anacarde en Côte d’Ivoire. Selon les équipes techniques sur place, les travaux affichent un taux d’exécution de 96%, témoignant d’une progression notable et respectant les délais fixés. La finalisation de l’ensemble des travaux est prévue pour le 29 décembre 2024
Bamba M. et Sercom CCA

Le Président du conseil d'administration du Conseil du coton et de l'anacarde, M. Ouattara Blidia Alain Hyacinthe, en sa qualité de président du comité de pilotage du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l'Anacarde (Ppca) a effectué le 29 novembre 2024, une visite de terrain dans la zone agro-industrielle de Séguéla, dédiée à la transformation de l'anacarde, en cours d'aménagement. Il était accompagné des administrateurs Soro Moussa, représentant l'interprofession du coton et Soro Bèh, représentant l'interprofession de l'anacarde, ainsi que des coordinateurs adjoints du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l'Anacarde.

Cette visite avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement des travaux de cette importante infrastructure, qui constitue un élément stratégique pour le développement de l'industrie de la filière anacarde en Côte d’Ivoire. Selon les équipes techniques sur place, les travaux affichent un taux d’exécution de 96%, témoignant d’une progression notable et respectant les délais fixés. La finalisation de l’ensemble des travaux est prévue pour le 29 décembre 2024
Bamba M. et Sercom CCA

L’Association professionnelle des sociétés de gestion et d’intermédiation (Apsgi) de l’Union économique et monétaire ouest-Africaine (Uemoa organise Les Rendez-Vous de l’Apsgi les 12 et 13 décembre 2024 à La Maison de l’Entreprise, siège de la Cgeci-Patronat ivoirien et du World Trade Center, à Abidjan Plateau. Mais avant, une conférence de presse de lancement, est prévue mercredi 04 décembre 2024, à 14h30, à l’immeuble Crrae-Umoa, à la Riviera Bonoumin Cocody. Nous a indiqué le Directeur exécutif, Soualiou FADIGA
Il est à préciser que cette rencontre réunira tous les intervenants des marchés financiers, ainsi que les pouvoirs publics, les concepteurs et promoteurs d’outils de digitalisation, les média et surtout le grand public autour de la thématique « Avec la bourse, investir aujourd’hui pour mieux vivre demain ».
Au programme de ce Rendez-Vous de l’Apsgi, des panels, une exposition et des rencontres bilatérales qui permettront d’analyser le contexte règlementaire, apprécier les avancées et découvrir les produits et services innovants destinés à dynamiser et à promouvoir le marché financier régional, tout en poursuivant sa mission d’éducation financière auprès des populations de l’Union.
Bamba M.

Le parc des Expositions d’Abidjan a accueilli, le 30 novembre 2024, la 8e édition de la Caravane de l’entrepreneur. Placé sous le thème « Je saisis les opportunités d’affaires dans les secteurs des ressources extractives et énergétiques », c’est un événement majeur qui s’inscrit dans la dynamique du 1er Salon international des ressources extractives et énergétiques (SIREXE)qui a ouvert ses portes il y a quelques jours.
Initiée par la Fondation Kaydan qui fait la promotion de la culture entrepreneuriale, ce sont plusieurs décideurs, des structures sous tutelle, des entreprises et faîtières, les étudiants qui se sont réunis pour évoquer le présent et l’avenir d’un secteur clé de l’économie ivoirienne, avec en toile de fond les opportunités existantes et la volonté de susciter des générations entières d’entrepreneurs.
Docteur Rachel Koffi, commissaire générale de cette édition, a rappelé les valeurs qui guident la Caravane de l’Entrepreneur, et est revenue sur la mobilisation exceptionnelle qui a prévalu. Ce sont près de 2000 participants qui y ont pris part. Au regard de l’enthousiasme certain constaté à chacune des éditions, elle a annoncé l’installation, en janvier 2025, du Kaydan Club Entrepreneurial à l’Université Polytechnique de Man.
Présidée par le ministre Mamadou Sangafowa-Coulibaly, en charge des mines, du pétrole et de l’énergie, cette 8e édition de la Caravane de l’Entrepreneur a donné lieu à des panels animés par des entrepreneurs locaux confirmés et dirigeants d’entreprises, des formations, des interactions et un réseautage. La richesse des échanges a mis en lumière le dynamisme d’un secteur d’activités en plein essor. Au nombre des intervenants, Laetitia Gadegbeku Ouattara, Kamel Koné, Sébastien Kadio-Morokro et Fatoumata Sanogo. Déclinées en deux panels, leurs interventions ont porté successivement sur les opportunités d’affaires dans les secteurs des mines, du pétrole et de l’énergie, ainsi que leur écosystème, en panel 1, et sur l’expérience d’un entrepreneur dans les secteurs des mines, du pétrole et de l’énergie, en panel 2.
Dans son allocution, le président de la cérémonie a rappelé les innovations engagées par le chef de l’Etat, notamment la loi sur le contenu local conçue pour faciliter le succès des entreprises ivoiriennes, et exhorté les étudiants à se faire l’écho des retombées positives d’une telle initiative : « Chers jeunes, que cette rencontre vous inspire encore plus à saisir les opportunités qu’offre notre pays, et le SIREXE a montré que des opportunités réelles existent, en relevant un fort potentiel. Ensemble, poursuivons la transformation de notre économie, car c’est par l’entrepreneuriat que nous bâtirons une Côte d’Ivoire prospère et résiliente. »
Dans l’élan d’une Côte d’Ivoire qui aspire et œuvre à devenir un hub minier, énergétique et pétrolier, Alain Kouadio, président de la Fondation Kaydan, a lancé un appel à l’action aux participants afin qu’ils investissent pleinement, sous la casquette d’entrepreneurs, dans les ressources extractives et énergétiques : « Plus que jamais, la Côte d’Ivoire présente des opportunités extraordinaires pour que vous puissiez les saisir. Ne lâchez rien. Soyez boulimique, parce que cette Côte d’Ivoire doit être une nation d’entrepreneurs. Le moment est favorable, et ce moment, c’est maintenant, avec vous et pour vous. »
En marge des panels, plusieurs autres sujets ont été traités, notamment la stratégie d’émergence des champions nationaux dans les ressources extractives, les enjeux de durabilité et d’inclusion, mais également le transfert de compétences. La Caravane de l’entrepreneur consiste à aller à la rencontre des élèves et étudiant, en sillonnant les lycées, universités et instituts de formation pour partager les expériences d’entrepreneurs reconnus.
Bamba Mafoumgbé (Sercom)

Et pourtant, en Mai 2001, juste après sa désignation par appel à candidature à la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (Dgtcp), comme Directeur général, Diby Koffi Charles ne s’ouvrait pas beaucoup à la presse.
Pour les illustrations de nos premiers articles sur lui, il demandait d’utiliser la photo du siège du Trésor public, pas la sienne ! Nous ne comprenions pas trop au départ. Mais, nous avons fini par comprendre qu’en fait, l’homme était la discrétion toute faite. Par la suite, il a compris qu’on ne peut diriger une régie financière aussi stratégique qu’est le Trésor public de Côte d’Ivoire, sans s’ouvrir à la presse et sans se faire accompagner par la presse.
Progressivement, le Dg Diby Koffi Charles, a démocratisé les informations sur cette régie financière. Ce qui était pour nous autres hommes et femmes de presse, une révolution et une première. Nous nous souvenons encore comme hier, avoir reçu une copie physique d’un document sur le progiciel ASTER et avons été associés à une rencontre entre une délégation du Trésor public de France et le staff management de la Dgtcp. Ce jour-là,(une Samedi), nous avons été témoin de plusieurs vérités stratégiques notamment sur « l’affaire des 18 milliards de Fcfa de l’Ue ». Nous n’en dirons pas plus.
Toutes les performances et contre-performances (Emprunts publics) du Trésor public sur le marché financier, étaient transmises par lui-même à la presse ou via le service communication. La presse ne pouvait pas demander mieux. Certainement que le Ministère d’Etat, ministère de l’économie et des finances, dirigé alors par Paul Antoine Bohoun Bouabré avait donné le feu vert dans ce sens depuis le 16e étage de l’immeuble Sciam.
Au Mef il a continué à travailler en bonne intelligence avec la presse
Devenu ministre délégué à l’Economie pour épauler le Premier ministre Charles Konan Banny(fin 2007), puis ministre de l’Economie et des finances, il a continué à travailler en bonne intelligence avec la presse. (Charles Koffi Diby fut ministre délégué chargé de l'Économie et des Finances dans le gouvernement de Charles Konan Banny, il a occupé le poste de ministre de l'Économie et des Finances dans les gouvernements de Guillaume Soro et Jeannot Kouadio-Ahoussou.)
Durant ce parcours,la bonne collaboration va continuer avec le monde de la presse. Le processus de l’atteinte du Point de décision par la Côte d’Ivoire de l’Initiative des pays pauvres très endettés (Initiative Ppte), en Mars 2009 et le point d’achèvement après la fin de la douloureuse crise militaro-politique, en juin 2012 doit aussi son succès en partie, grâce à l’implication positive des journalistes.
L’appel de Diby Koffi Charles aux ivoiriens
En interpellant les ivoiriens, il avait dit : « L’obtention du Ppte n’est pas une valise d’argent à destination de la Côte d’Ivoire. Mais, lorsque vous consacrez le 1/3 de votre budget à payer la dette extérieure et que vous vous battez pour que cette dette soit annulée, ce que vous utilisez pour payer la dette extérieure, vous l’utiliserez désormais pour investir, pour créer le patrimoine et de la richesse dans le pays. Voilà pourquoi le Ppte est important. Le Ppte n’est pas le point d’achèvement de nos problèmes. Mais, c’est une plate-forme que nous devons utiliser pour que ce pays rebondisse et que nous ayons un niveau de croissance qui soit inclusif. Quand je parle de croissance inclusive, c’est la croissance qui doit toucher d’abord les plus pauvres. Faire en sorte que dans le milieu rural, le paysan ait un revenu normal, correct »
En clair, l’après Ppte est l’étape la plus difficile à gérer. Il faut des investissements importants pour que tous les ivoiriens en profitent. Nous y sommes.

Pourquoi à un moment donné, Diby Koffi Charles a décidé de s’ouvrir à la presse et à la société civile ?
En fait, il s’agissait là pour lui, d’un choix délibéré dans le combat, face aux enjeux de transparence sur le chemin de l’obtention du Ppte d’une part, et d’autre part, pour la crédibilité du pays vis-à-vis des partenaires nationaux et internationaux
N’est-ce pas lui qui a choisi le risque d’exposer le budget de l’Etat devant la société civile et la presse à l’auditorium de la Caistab ? C’était lors de la rentrée budgétaire 2012 qui a eu lieu le 23 février 2012 à l’auditorium de la Caistab d’Abidjan- Plateau. Ce en présence de l’ensemble des acteurs des finances publiques, les institutions financières internationales, les partenaires au développement, de même que des représentants de la société civile ont pris part à cet important rendez-vous des finances publiques nationales.
Au ministère des Affaires étrangères, cette franche collaboration avec les hommes et femmes de média toute tendance confondue, n’a pas manqué. Bien au contraire ! Devenu Président du Conseil économique social, environnemental et culturel(Cesec),dont l’appellation séculaire a été rafraichie par ses soins, le Président Charles Diby Koffi a continué à travailler avec la presse. Ce qui a contribué sous sa mandature, à mieux fait connaitre les activités de cette institution étatique. En fin sociologue, le Président Diby a toujours su trouver une réponse positive aux nombreuses sollicitations des hommes et femmes de la presse.
Bamba Mafoumgbé

« (…) C’est un grand coup que Diakité Broulaye, le chef Central du Denguélé d’Andokoi, par ailleurs transporteur vient de réaliser en rendant un vibrant hommage à feu Kassoum Coulibaly, un grand icône du transport du pays. Et c’est avec une réelle satisfaction que j’ai pris part à cette cérémonie grandeur nature qui nous a tous rappelé les actes de générosité du président Kassoum. Que la terre lui soit légère ». Cette affirmation, doublée de satisfaction, est du Dr. Guédou Elie Ousmane, Directeur Général de la Mutuelle d’assurances des taxis Compteurs d’Abidjan (MATCA). Il l’a dite le mercredi 27 Novembre 2024 à l’occasion de la cérémonie d’hommage à l’endroit de feu Kassoum Coulibaly et Fah Touré organisée par Diabaté Broulaye, chef Central du Denguélé d’Andkoi. L’évènement a eu pour cadre ‘’la Terrasse’’ dans les encablures du Lycée Moderne de Yopougon Andokoi. Poursuivant ses propos, Guédou Elie Ousmane a indiqué que cette cérémonie de reconnaissance, vient à point nommé dans la mesure où feu Kassoum Coulibaly est l’un des pionniers du transport et la modernité actuelle de ce secteur tire ses origines dans les actions qu’il a laissées. «(…) Il nous appartient de continuer à moderniser davantage les lourds héritages qu’il a laissés dans le secteur. C’est pourquoi, au niveau de la MATCA, nous nous battons de jour comme de nuit à donner un éclat particulier, en faisant d’elle un modèle et un label », a rassuré Dr.Guédou Elie Ousmane. Pour Diabaté Broulaye, Kassoum Coulibaly et Fah Touré ont vraiment marqué sa vie professionnelle, voilà pourquoi, il leur rend cet hommage mérité. Il a aussi rappelé quelques grandes actions de ces illustres disparus. Pour lui, Kassoum Coulibaly a donné tout ce qu’il avait de meilleur au monde du transport. S’agissant du chef Bakary Touré communément appelé Fah Touré, Diakité Broulaye beaucoup connu sous le nom ‘’Abdoulaye Gesco’’, a notifié que son altruisme a été si légendaire qu’il restera pour longtemps gravé dans les mémoires des uns et des autres.

Koné De Sayara

A la faveur d’une table- ronde des bailleurs de Fonds, plus de 200 milliards d’intentions ont été annoncées pour le financement des projets d’énergie. Les représentants d'institutions financières nationales. Des bailleurs de fonds, des institutions financières et secteur privé ont participé à cette rencontre stratégique dans la mouvance du Sirex 2024. A cette occasion, la Banque mondiale a annoncé son engagement de 820 millions de dollars (508 605 000 000 de Fcfa), dont 370 millions (229 929 000 000 Fcfa), déjà disponible, afin de raccorder 4 millions de personnes à l’électricité. Des financements qui seront dirigés vers le développement d’infrastructures essentielles notamment l’interconnexion électrique, le stockage d’eau, l’amélioration de la numérisation du réseau.
Adama Moussa, représentant de la Banque africaine de développement (Bad), a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner la Côte d’Ivoire. Il a annoncé qu'environ 260 millions de dollars (soit plus de 161 265 milliards de Fcfa) qui ont été investis dans divers projets entre 2017 et 2022, permettant l'électrification de 8 500 villages. Il a également ajouté qu’il existe un projet d'électrification de 180 localités, en cours d'instruction, pour un coût total de 130 millions de dollars, soit plus de 80 632 500 000 Fcfa.
Du côté de la Banque ouest africaine de développement (Boad), M. Oumar Tembely, s’est félicitée pour sa part de l’excellente coopération entre la Côte d’Ivoire son organisme de financement et de développement. Il a rappelé que l’institution bancaire s’est engagée auprès de la Côte d’Ivoire dans le cadre du financement du Pnd 2021-2025. Même son de cloche au niveau de l’Ue. Laura Desmoulin, de la délégation de l’Union Européenne à Abidjan a pour sa part soulignée que la Côte d’Ivoire connaît une forte croissance ces dernières années, ce qui rassure les investisseurs. « Nous travaillons en forte collaboration avec nos Etats membres ainsi que la Banque d’investissement Européen.
L’accès à l’électricité étant un droit universel, Sangafowa Coulibaly, a appelé à des actions concrètes avec les partenaires au développement pour électrifier 30 millions de personnes d’ici 2020. Le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, Sangafowa Coulibaly, s’est dit heureux de l’intérêt que les partenaires techniques porte au secteur énergétique en Côte d’Ivoire à travers ses engagements pris lors de cette table ronde.
Ayoko Mensah

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