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mercredi 11 décembre 2024
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Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, est arrivé en Chine, ce 28 mars 2023. Il a été accueilli à sa descente d'avion par Madame XIE Jing, Vice-Gouverneur de la province du Hainan. Selon les services de la Primature, M. Patrick Achi séjourne en Chine dans le cadre de la Conférence annuelle 2023 du Forum de Boao, qui portera sur les défis économiques post pandémie. Ce forum est prévu du 28 au 31 mars 2023 à Boao, ville de la province chinoise de Hainan.

A cette occasion, le Premier ministre ivoirien échangera avec les dirigeants asiatiques sur des questions économique, énergétique ou environnementale. Pour ce faire, le chef du gouvernement rencontrera plusieurs chefs d’entreprises chinois et des personnalités politiques de haut niveau, dont le Premier ministre chinois Li Qiang, l’ancien Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon et la Directrice générale du Fmi, Kristalina Georgieva.
Le Chef du gouvernement ivoirien, Patrick Achi va rencontrer son homologue chinois Li Qiang, le 29 mars prochain à Boao, en Chine. Les deux personnalités évoqueront la coopération économique entre la Côte d’Ivoire et la Chine qui s’est intensifiée ces dernières années dans des domaines variés.

Patrick Achi qui conduit la délégation ivoirienne au Bfa va également rencontrer l’ancien Secrétaire général des Nations-Unies, le sud-coréen Ban Ki-moon. Le Premier ministre prendra, en outre, la parole lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre de haut niveau.
La Conférence du Forum de Boao est une initiative portée par la Chine et mise en place en 2006 avec une vingtaine de pays asiatiques et l’Australie. Pour cette année le thème de la rencontre est, « un monde incertain : la solidarité et la coopération pour le développement face aux défis ».
Inspiré du modèle du Forum économique mondial de Davos, le Bfa vise à connecter les dirigeants et chefs d’entreprises asiatiques aux dirigeants de pays du monde entier pour évoquer des sujets d’intérêt internationaux tels que l’économie, l’intégration, l’environnement ou encore l’énergie. Inspiré du modèle du Forum économique mondial de Davos, le Bfa vise à connecter les dirigeants et chefs d’entreprises asiatiques aux dirigeants de pays du monde entier pour évoquer des sujets d’intérêt internationaux tels que l’économie, l’intégration, l’environnement ou encore l’énergie. Plusieurs chefs de gouvernements sont attendus à cette rencontre.
A Boao, le Premier ministre Patrick Achi est accompagné du ministre de la Promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré, du ministre délégué auprès du ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, de l'intégration africaine et de la Diaspora, Adom Kacou Léon et du ministre ivoirien auprès du Président de la République chargé des Affaires politiques, Cissé Ibrahima Bacongo
Ayoko Mensah ( Source : Primature)
Légende photo : Le Premier ministre Patrick Achi à son arrivée en chine( Ph : Primature)

Qui se cachent derrière la fronde contre le ministre Bouaké Fofana ? Qui agite les frondeurs ? L’avenir nous dira. La critique violente contre le président du Conseil régional du Worodougou, le ministre Bouaké Fofana devrait pouvoir s’estomper avec la sortie du Secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), Ibrahima Cissé Bacongo, le 22 mars 2022. Où il a animé une conférence de presse à la Rue Lepic au siège de la formation des houphouetistes. Cette rencontre clarifie tout sur le processus de désignation des futurs candidats du parti aux élections locales. Mais avant, il faut souligner qu’en ce qui concerne le Worodougou, des militants ont indiqué leur respect pour la discipline du parti.

Dans le Worodougou, suite à une sortie du ministre Bouaké Fofana, le 18 mars 2023, les interprétations sont allées bon train et ont fait les choux gras de la presse ivoirienne. « Je voudrais dire que la générosité, ce n’est pas une obligation. Si Dieu nous demande d’être charitables, d’être généreux, on a quand même le choix. Celui qui donne, peut avoir le choix de la personne à qui il donne. C’est Dieu seul, parce qu’il a la sagesse infinie, continue de donner à quelqu’un qui l’a insulté », avait déclaré le ministre Fofana.

Il n’en fallait pas plus pour que cette opinion du président du Conseil régional soit utilisée à des fins politiques. Selon de nombreux militants et cadres du parti présidentiel, ses propos ont été sortis de leur cadre pour servir à d’autres fins. A l’approche des élections locales, des conseillers régionaux auraient demandé le remaniement du conseil. Toute chose que le président Bouaké Fofana a refusé.

Pour ce qui est du processus pour retenir les candidats du Rhdp, le ministre Ibrahima Cissé Bacongo a indiqué, à cet effet, que c’est le présidium qui décidera de la liste des candidats retenus pour les élections municipales et régionales. Mais avant, il a soutenu qu’il n’y a pas de liste pour des candidats retenus. Et de préciser : « On a donné des noms à certains endroits où il y avait eu un consensus. C’est le cas de Cocody, Korhogo, Bouaké, Plateau, etc ».

Du côté du Worodougou, des militants du Rhdp estiment que lorsqu’on se réclame du parti, on ne devrait pas ramer à contre-courant des décisions arrêtées. Aussi ont-t-ils tenu à citer des exemples de militants disciplinés. Il s’agit, en l’occurrence d’Habib Sanogo directeur de l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) qui aspirait à un poste électif mais le parti ne l’a pas choisi. Il y a le cas de Ouattara Dramane dit OD au Plateau qu’on évoque également en terme d’exemple de militant discipliné.
Ayoko Mensah

En poste à Abidjan depuis six semaines, la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Davis Ba indique que la Côte d’Ivoire est en train de redevenir un hub régional pour son pays. Dans cette interview exclusive accordée à Abidjan.net, elle évoque un progrès dans le système démocratique ici en Côte d’Ivoire, tout en annonçant que le président américain Joe Biden a invité son homologue ivoirien au prochain sommet (le deuxième) de la démocratie aux Etats-Unis. Interview.

 

 

Abidjan.net - Pour 2023 et avec votre arrivée en Côte d’Ivoire, quelles sont les priorités des États-Unis pour le pays ?
Jessica Davis Ba. Les priorités pour les États-Unis ici en Côte d’Ivoire, ce sont les mêmes qu’on avait depuis des années. Nous poursuivrons notre investissement dans le social, la paix et la prospérité. Nous sommes en train de continuer d’être le partenaire de choix pour la Côte d’Ivoire parce qu’avec les États-Unis, les partenariats sont basés sur le respect mutuel dans tous les domaines et la création d’un avenir ensemble dans la région et dans le monde. Nous sommes en train de regarder le Plan national de développement (Pnd) et confirmer que tous nos partenariats visent à continuer à élargir nos programmes dans tous les domaines.

 

Vous avez évoqué le Pnd, est-ce que les États-Unis sont engagés dans ce programme ?

 

Nous faisons une contribution au niveau de tous les piliers du Plan national de développement (Pnd) de la Côte d’Ivoire. On ne fait pas des soutiens budgétaires comme ça. Notre assistance se fait plutôt à travers des programmes...

 

Quelles sont les principales aides financières et économiques que les États-Unis apportent à la Côte d’Ivoire ?

 

Nous avons des programmes dans tous les domaines ici en Côte d’Ivoire. Depuis ces dernières années, financièrement, nos programmes sont plus importants dans le secteur de la santé.

 

Les États-Unis ont investi plus de 2 milliards de dollars dans le secteur de la santé pour traiter les personnes malades du Vih-Sida. Ensemble, nous sommes en train de travailler avec la Côte d’Ivoire et notre partenariat est reconnu partout dans le monde avec le progrès que nous avons fait avec le contrôle de cette maladie. Nous sommes en train d’engager aussi le combat contre le paludisme. La semaine dernière, j’étais à Abengourou avec le coordinateur mondial de lutte contre le paludisme pour le président des États-Unis. Nous sommes en train de travailler maintenant avec la Côte d’Ivoire pour encourager plus d’investissements dans le système primaire. Ça veut dire que les personnes qui travaillent dans le secteur de la santé au sein de la communauté.

 

Investir dans la santé, c’est investir dans le peuple ivoirien et avec cet investissement, nous sommes en train de travailler sur la résilience des communautés. Nous avons un programme dans presque toutes les communes ici en Côte d’Ivoire et cet investissement garantit un peuple sain pour qu’il puisse réagir dans tous les autres domaines. Nous avons d’autres investissements dans beaucoup de domaines. Nous sommes extrêmement fiers de ce partenariat et aussi du partenariat que nous avons aussi maintenant dans le domaine des infrastructures du transport, de l’éducation à travers le Millennium Challenge Corporation (MCC).

 

Nous avons une enveloppe de presque 600 millions de dollars avec ce projet et nous sommes en train de négocier avec la Côte d’Ivoire pour un deuxième programme Compact dans le secteur de l’énergie pour élargir l’électricité, pas seulement pour les Ivoiriens, mais pour la région ouest africaine aussi.

Quels sont les principaux défis auxquels la Côte d’Ivoire est confrontée en ce moment et qui bénéficient du soutien des États-Unis ?

 

Notre soutien, c’est un soutien et un partenariat multidimensionnels. Je voudrais insister sur le mot partenariat parce que l’assistance, c’est dans un seul sens. Les États-Unis et la Côte d’Ivoire sont en relation d’échanges. Nous sommes tous les deux en train d’apprendre et d’échanger mutuellement. C’est un partenariat de diplomatie, de développement et de défense. Donc, nous avons la même vision que la Côte d’Ivoire. Il faut traiter le développement et soutenir le peuple pour savoir ses besoins. Il faut le soutenir pour savoir ses opportunités. Notre partenariat vise l’investissement dans le peuple ivoirien.

 

 

Quelles sont les perspectives des relations entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis ?

 

Je suis là depuis six semaines et ce que je vois, c’est un partenariat tellement fort que chaque jour, ça devient de plus en plus fort, profond et élargi. Nous avons les mêmes visions pour l’avenir. Notre vision est en train de grandir et de s’élargir. La Côte d’Ivoire est en train de redevenir un hub régional pour les États-Unis.

 

Vous avez rencontré, cette semaine, le Vice-président ivoirien. Avant lui, vous aviez rencontré le président de la République. Qu’est-ce que vous leur avez dit ?

 

Vous savez, le président de la République et le Vice-président ainsi que les ministres avec qui j’ai déjà échangé, chaque fois, je suis tellement impressionnée qu’il y ait beaucoup de personnes au plus haut niveau qui ont été formées aux États-Unis. Ils ont investi aux États-Unis très tôt dans leur carrière. Nous avons investi très tôt dans leurs carrières, même dans l’armée et la police. Donc, chaque fois que j’ai une rencontre au plus niveau, je suis totalement impressionnée avec l’initiative, avec la créativité, avec l’intérêt de continuer à faire plus et ensemble. Chaque fois, j’apprends quelque chose dans chaque conversation. C’est une façon dynamique. Le président de la République et moi, nous avons fréquenté la même université à Philadelphie. Lui, un tout petit peu avant moi, mais, c’est la même université. Donc, nous avons cette expérience en commun et ça, c’est une expérience que j’ai pu partager avec eux. Mais, c’est aussi une expérience partagée pour beaucoup d’ivoiriens qui vivent ici en Côte d’Ivoire et des Ivoiriens américains qui sont aux États-Unis. C’est une vision partagée. Ce sont des idées que nous partageons pour l’avenir.

 

 

Quel est l’engagement des États-Unis dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’ouest ? Des pays voisins de la Côte d’Ivoire connaissent des attaques terroristes depuis plusieurs années…

 

Nous reconnaissons le défi des menaces du terrorisme dans la région et en Côte d’Ivoire. Heureusement, la Côte d’Ivoire n’est pas touchée au même niveau que ses voisins. Mais, ça aussi, c’est parce que la Côte d’Ivoire a une gouvernance très forte. La Côte d’Ivoire investit dans les relations entre les forces de sécurité, dans les communautés et surtout dans les régions marginalisées. Nous avons beaucoup parlé de la situation régionale. Nous sommes en train de travailler en partenariat avec la Côte d’Ivoire d’une façon bilatérale et aussi régionale pour lutter contre ce fléau. En même temps, investir dans les racines de ce problème. Ça veut dire le développement et les besoins socio-économiques. Les États-Unis saluent la Côte d’Ivoire pour les investissements que ce pays a faits avec ses propres ressources pour soutenir et donner une résilience aux communautés.

 

 

Quel bilan faites-vous du dernier exercice militaire des forces américaines et certains pays africains ici en Côte d’Ivoire à Jacqueville ?

 

Le Flintlock, c’est un exercice annuel que nous menons avec nos partenaires africains. L’année dernière, la Côte d’Ivoire était l’hôte et cette année, on était tellement bien accueilli qu’on a fait encore ici et ça, c’est rare. Cette année, nous avions organisé le Flintlock au Ghana et en Côte d’Ivoire. En Côte d’Ivoire, on a fait une innovation pour inviter les gendarmes. Donc, il y avait vraiment une collaboration avec les militaires et les civils. On a accueilli dans cet exercice 1300 participants venus de 29 pays. Ça, c’est un très grand échange des meilleures pratiques et d’expériences pour améliorer l’interopérabilité de tous nos pays avec des partenaires dans la région et aussi des partenaires internationaux. Et à Jacqueville, on a vu aussi une institution très performante pour accueillir ce type de formation.

 

 

Est-ce que ce genre d’opérations est la preuve que la menace terroriste est forte dans la région ?

 

Cet exercice, c’est la preuve que la coopération est très forte. Parce qu’on aura toujours des menaces. La question, c’est est-ce que nous sommes préparés ? Et les menaces peuvent être les menaces terroristes, mais aussi, il y a une pandémie et il y a une question de sécurité sanitaire. Et tout cela est lié. Les exercices comme ça, même si quelqu’un peut voir ça comme un exercice militaire, c’était une occasion de tisser les liens et d’approfondir les partenariats.

 

 

La situation s’enlise en Ukraine malgré les appels à la fin de la guerre. Est-ce qu’il faut désespérer quant à une issue pacifique de la guerre en Ukraine ?

 

On ne peut jamais désespérer. Notre travail, c’est le travail de l’espoir. La guerre en Ukraine peut être arrêtée aujourd’hui si la Russie l’arrête.

 

Est-ce que ce n’est pas l’option de l’OTAN de soutenir militairement l’Ukraine qui enlise cette guerre ?

 

Tout ça, ce sont des arguments qui n’ont rien à voir avec l’agression de la Russie. La Russie a commencé cette guerre. Elle a commencé à tuer les civils avec une inhumanité qui est inimaginable aujourd’hui. La Russie ou les autres essaient de donner d’autres raisons pour leurs actions. Il n’y a aucune raison pour expliquer qu’un pays ne respecte pas du tout la souveraineté des autres pays, ne respecte pas les vies des civils et des enfants et qui continue cette guerre qu’il peut arrêter aujourd’hui’.

 

La fin de cette guerre relève de la volonté de Vladimir Poutine ? N'y a-t-il pas d’autres solutions ?

 

Il n’y a pas d’autres solutions. Je ne connais pas les motivations de M. Poutine. L’impact de cette guerre sur le monde, c’est un désastre.

 

Avec les crises régulièrement entre les puissances mondiales, la Chine, les États-Unis, la Russie, la France. N’est-il pas temps d’envisager un nouvel ordre mondial parce que l’ordre qui est établi actuellement a été fait au lendemain de la deuxième guerre mondiale ?

 

Avec ces pays, ce ne sont pas seulement les conflits, c’est aussi une coopération. Il y a aussi beaucoup de conflits avec les autres pays que vous n’avez pas mentionnés. C’est clair que le monde a changé depuis la deuxième guerre mondiale et les États-Unis, nous sommes en train d’essayer à chaque niveau, dans tous les domaines y compris dans le gouvernement et surtout dans les secteurs privé et public d’être innovants avec le nouveau monde. Nos infrastructures, nos systèmes, quelques fois, et presque partout au monde, n’évoluent pas au même rythme du monde. C’est pour cela que les États-Unis sont champions du dialogue pour les réformes des institutions y compris les Nations-Unies pour faire un dialogue mondial afin que tous les pays puissent participer à ce dialogue et créer des institutions pour l’avenir.

 

Concernant l’actualité politique en Côte d’Ivoire, avant la fin de cette année 2023, on aura des élections locales, quel est votre regard sur la situation politique du pays ?

 

Je peux vous dire que les États-Unis reconnaissent le progrès dans le système démocratique ici en Côte d’Ivoire. Le président Joe Biden a invité le président Alassane Ouattara à participer au deuxième sommet de la démocratie la semaine prochaine (Ndr : cette semaine). A ce sommet mondial, la Côte d’Ivoire a été invitée parce que les États-Unis reconnaissent les progrès au niveau de la démocratie et la bonne gouvernance. Et les États-Unis reconnaissent les efforts et l’investissement que les Ivoiriens ont fait dans leur propre système politique. Nous avons l’espoir que les élections municipales donnent l’occasion à tous de participer y compris aux personnes qui n’ont jamais participé à ce processus. Nous encourageons une participation de tous dans la paix et la transparence et pour tout le monde, parce que c’est ça la démocratie.

 

Quel est votre sentiment du peuple ivoirien ?

 

Je connais l’Alloco, l’Attiéké, le poulet, le poisson braisé, etc. Je commence à connaître le peuple ivoirien en commençant avec mon équipe à l’ambassade car la plupart de mes collaborateurs sont des Ivoiriens. C’est avec eux que je commence à apprendre à connaître ce pays. Donc, honnêtement, je suis très contente et le mot « Akwaba » (Bienvenue) pour moi est un sentiment et non seulement un mot qui me touche tous les jours. Dans toutes mes actions, j’essaie de réciproquer et de dire merci pour « l’Akwaba ». Et je me demande ce qu’on peut faire ensemble. Je suis là, il y a seulement six semaines, mais j'ai l’impression que je suis là depuis très longtemps.

 

Source : www.abidjan.net

 

Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi va rencontrer son homologue chinois Li Qiang, le 29 mars prochain à Boao, en Chine. Les deux personnalités évoqueront la coopération économique entre la Côte d’Ivoire et la Chine qui s’est intensifiée ces dernières années dans des domaines variés.
Cette rencontre entre les deux Chefs de gouvernement aura lieu en marge de la Conférence annuelle 2023 du Forum de Boao pour l’Asie (BFA) prévue du 28 au 31 mars 2023 dans la ville chinoise.
Patrick Achi qui conduit la délégation ivoirienne au BFA va également rencontrer l’ancien Secrétaire général des Nations-Unies, le sud-coréen Ban Ki-moon. Le Premier Ministre prendra, en outre, la parole lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre de haut niveau.
La Conférence du Forum de Boao est une initiative portée par la Chine et mise en place en 2006 avec une vingtaine de pays asiatiques et l’Australie. Pour cette année le thème de la rencontre est, « un monde incertain : la solidarité et la coopération pour le développement face aux défis ».
Inspiré du modèle du Forum économique mondial de Davos, le BFA vise à connecter les dirigeants et chefs d’entreprises asiatiques aux dirigeants de pays du monde entier pour évoquer des sujets d’intérêt internationaux tels que l’économie, l’intégration, l’environnement ou encore l’énergie.
Plusieurs chefs de gouvernement sont attendus à cette rencontre. Celle-ci verra également la participation de la Directrice générale du Fonds Monétaire international (FMI) avec qui le Premier Ministre ACHI aura une audience le jeudi 30 mars 2023.
A Boao, le Premier Ministre Patrick Achi sera accompagné du Ministre de la Promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré, du Ministre délégué auprès du Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de l'Intégration Africaine et de la Diaspora, Adom Kacou Léon et du Ministre ivoirien auprès du Président de la République chargé des Affaires politiques, Cissé Ibrahima Bacongo.
Bamba Mafoumgbé ( Source : Primature

« MAÎTRISE DES PROCÉDURES DES RÉGIMES DOUANIERS ET DE LA VALEUR EN DOUANE DANS LE CIRCUIT DU COMMERCE INTERNATIONAL »
C’est le thème du deuxième séminaire de formation que l’Office ivoirien des chargeurs( Oic), organise du 28 et 29 Mars 2023 de 08H à 14H à Ivotel Plateau. Selon les initiateurs, plusieurs opérateurs abandonnent leurs marchandises au port à cause des coûts de dédouanement dont ils n'ont souvent aucune maîtrise. Les plus chanceux les vendent à vil prix et arrivent à faire face aux frais d'importation. D'où tout l'intérêt de la maîtrise des régimes et procédures douaniers pour permettre aux opérateurs du commerce international de rentabiliser leurs activités durablement. Il faut donc les aider à surmonter cet obstacle. A travers une maitrise des procédures en la matière.
Comment faire connaître les régimes et procédures douaniers aux chargeurs de sorte à leur faire éviter les nombreuses amendes douanières qui amenuisent le résultat de leurs activités. l'issue de ce séminaire, les auditeurs devront être capables de connaître les différents régimes douaniers, maîtriser les règles d'évaluation en douane et les recours en cas de contestation de la valeur en douane. Mais aussi et surtout comprendre le mécanisme de fonctionnement du SYDAM et du GUCE sans oublier le mécanisme pour éviter les amendes douaniers , la maîtriser les procédures douanières et la connaissance des circuits de dédouanement des marchandises.
A noter que les personnes ciblées pour ce séminaire de formation sont entre autres : les chefs d'entreprise, Cadres d'entreprises, Importateurs, Exportateurs, Transitaires, Commissionnaire de transport, Responsable logistique, toute personne intéressée par les activités d'importation et d'exportation. Le formateur qui n’est plus à présenter n’est autre que le Colonel LOBOGNON, formateur à la Douane. Pour les conditions de participation, voir pub. Le Coût de la formation est de 236 000 F Ttc . Cetarif couvre la formation (cours et documentation), les pauses cafés et déjeuners. Des supports de formation, des kits pédagogiques et un Certificat seront remis à chaque participant.
Bamba M.
Nb : Contacts: 07 08 49 00 63 / 01 01 50 61 81


Cela fait à peine deux ans que Patrick Achi est à la Primature ivoirienne, donc Premier ministre et Chef du Gouvernement ivoirien. Depuis, sous la haute hégire du Président Alassane Ouattara, les choses sont en train de bouger dans le bon sens et la cadence est bonne. De la lutte contre la cherté de la vie, en passant par la gestion des finances publiques à l’exécution des grands chantiers structurants de l’Etat de Côte d’Ivoire, le gouvernement Achi Patrick est au travail. Même si sur le premier volet, les populations demandent plus, du travail est fait. Surtout quand cette lutte contre la cherté de la vie intervient dans un contexte de survenance de la crise Russo- Ukrainienne après une pandémie mondiale à Coronavirus, qui a déglingué les systèmes de production et d’approvisionnement dans le commerce mondial, le pari n’était pas gagné d’avance.
Lutte contre la cherté de la vie : Les chiffres du gouvernement
Selon les chiffres du gouvernement ivoirien et donc officiels, pour faire face à la flambée des prix à la consommation, l’Etat a fait de gros efforts. Interrogé par les confrères de Rti1, le Chef du gouvernement ivoirien a dit : « Personnellement, je ressens cette cherté de la vie. Au-delà de faire des visites de marché, de discuter avec les commerçants et les marchands qui me situent sur les prix des produits avant et maintenant ; au-delà des statistiques que me donne le ministre du Commerce et de l’Industrie qui suit régulièrement les prix de près, je ressens cette cherté de la vie. Effectivement lorsque je me rends aux côtés des familles, chose que je fais régulièrement, elles m’expliquent les coûts des produits d’avant et maintenant, selon les types de repas et la proportion consacrée à l’alimentation dans leur ménage. Oui, je le ressens personnellement et à travers mon entourage immédiat parce que comme vous le savez, parmi ces populations se trouvent nos parents, nos collaborateurs, nos amis. Donc nous sommes en permanence au milieu des populations. C’est pour cela que nous ne restons pas indifférents et que le Chef de l’Etat a donné des instructions claires et fermes pour que ce phénomène soit jugulé dans les meilleurs délais et de la meilleure manière possible afin de réduire la pénibilité qu’il pourrait constituer. »
Pour atténuer les souffrances des ménages, « ce sont près de 400 milliards de Fcfa que cela a coûté à l’Etat. En plus des subventions l’Etat a procédé au plafonnement des prix. « Ce plafonnement prend en compte environ 21 produits. Initialement ce n’était que 4 produits, mais on l’a élargi, dans le cas de cette crise, à 21 produits plafonnés. Ce sont les produits comme l’huile, le sucre, le lait, la farine boulangère, tout un certain nombre de produits. », avait précisé Patrick Achi, nommé par Alassane Ouattara, le vendredi 26 mars 2021, au poste de Premier ministre et Chef du gouvernement ivoirien.
Quid des grands chantiers de l’Etat ?
Que ce soit aussi bien ceux du quatrième pont que ceux du pont de Cocody- Plateau et la Y4 au niveau du District d’Abidjan, les chosent avancent tant bien que mal. Le chef du gouvernement ivoirien connait bien ces projets structurants , pour avoir été ministre des Infrastructures économiques, pendant plus de dix ans. Il ne manque pas de mettre la pression douce sur son ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amédée Koffi Kouassi. Qui a son tour, actionne les adjudicataires desdits chantiers à tenir les délais de livraisons de ces ouvrages très attendus dans le cadre de l’organisation de la prochaine CanFoot prévue en Janvier 2024. Il n’oublie les chantiers de l’intérieur de pays dont la réfection lourde de « La côtière », reliant Abidjan à San pedro. Cette ville ; la station balnéaire va loger un groupe de nations participantes aux compétitions. Il en va de même pour les travaux du prolongement de l’autoroute du nord jusqu’à Bouaké où sera logé un autre groupe.

Que dire de la mise en œuvre du Ps Gouv 2 et du Pj Gouv ?
Beaucoup de promesses mais du concret aussi. Le Coordonnateur général du Psgouv, M. Non Karna Coulibaly, par ailleurs Conseiller spécial du Premier Ministre, le 19 septembre 2022 à Bouna, se félicitait de la mise en œuvre du PS-Gouv 2 dans les six régions frontalières du Nord (Poro, Folon, Kabadougou, Bagoué, Tchologo et Bounkani) où de nombreux projets ont été réalisés au premier semestre 2022. Doté d’une enveloppe de 3 182,4 milliards de FCFA, le Psgouv 2 a permis la réalisation de plusieurs infrastructures sociales de base dans les six régions frontalières du Nord (Poro, Folon, Kabadougou, Bagoué, Tchologo et Bounkani) au premier semestre 2022.
Au niveau de l’accès à l’électricité, 68 localités des six régions frontalières du Nord ont été déjà électrifiées sur 704 prévues. Pour l’accès à l’eau potable, le Psgouv 2 a favorisé la maintenance de 2 350 Pompes à Motricité humaine (Pmh) sur un total de 2 350 prévues, la réparation de 337 Pmh sur 1000 prévues et la réalisation de 700 forages positifs équipés de PMH sur un total de 700 prévus.
Dans le domaine de l’éducation, 7 596 034 kits scolaires seront distribués aux élèves des six régions frontalières du Nord pour la rentrée scolaire 2022-2023. Des milliers de latrines écoles ont été construites. Pendant que dans le secteur de la santé, notamment au titre de la gratuité ciblée, 186 658 cas de paludisme ont été pris en charge et plus de 10 000 kits d’accouchement et 660 kits de césarienne et d’anesthésie générale ont été distribués. Pour faciliter l’accès au sang, 7 699 poches de sang ont été distribuées dans ces régions.
Dans le cadre de la vaccination de routine, 182 627 vaccins (tétanos, Penta 3, HPV, rougeole) ont été administrés sur un objectif de 234 764.

S’agissant du Pj Gouv, présent le vendredi 24 Mars 2023 à Botro dans la Région du Gbêke, Patrick Achi a levé un coin de voile sur ce que le gouvernement prévoit pour la jeunesse. Surtout que l’année 2023 est déclarée « année de la jeunesse »
Le Premier ministre a procédé à l’inauguration du Centre de service civique de Bouaké et au lancement des travaux du Lycée professionnel sectoriel (Lps) de formation aux métiers agricoles de Botro, le vendredi 24 Mars 2023. Cette infrastructure dédiée à la formation civique et citoyenne des jeunes s’inscrit pleinement dans les objectifs du PJ Gouv. Qui, faut-il le rappeler est doté d’un montant de plus de 1000 milliards de Francs Cfa et est conçu autour de 3 grands axes qui sont, l’accélération de la formation, de l’insertion professionnelle et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes ; le renforcement de l’engagement citoyen et de l’éthique sociale de la jeunesse ; et l’amélioration des conditions d’épanouissement et de bien-être des jeunes. Il va s’étendre sur la période 2023-2025 et est né de la décision du Président de la République, Alassane Ouattara de consacrer l’année 2023 à la jeunesse. D’ici 2025, les jeunes ivoiriens auront le temps de juger le gouvernement à la tâche.
La gestion des finances publiques dans tout ça ?
A la fin des consultations de 2021 au titre de l’article IV, le Conseil d’Administration du Fmi avait fait des recommandations au gouvernement ivoirien. (Finances publiques// Côte d’Ivoire- Fmi// Fin des consultations de 2021 au titre de l’article IV. (Ce que le Conseil d’Administration dit de la gestion de Patrick Achi (Voir afrikchallenges.info, 16 Aout 2021)
Le Fmi avait dit entre autres : « Ils soulignent qu’il est urgent d’accroître considérablement les recettes intérieures pour créer l’espace budgétaire indispensable aux dépenses productives et sociales, en rationalisant les dépenses fiscales, en élargissant l’assiette de l’impôt et en renforçant l’administration fiscale. Les administrateurs encouragent à continuer les efforts pour renforcer la gestion des finances publiques, favoriser la transformation numérique et améliorer la transparence budgétaire. Des efforts complémentaires s’imposent aussi pour améliorer les dispositifs de protection sociale en mettant en place des politiques sociales volontaristes »
Cette note en date du 21 juillet 2021 précisait que : « La Côte d’Ivoire a fait preuve d’une forte résilience face à la pandémie. Même si la croissance économique devrait être inférieure de quelque 4½ % par rapport aux prévisions pré-Covid-19, elle est toutefois estimée à 2 % pour 2020, ce qui classe le pays parmi les pays préé mergents d’Afrique subsaharienne les plus performants ».
Aussi, ledit document ajoutait que « Ces résultats ainsi que la résilience de l’économique ont été portés par la solidité des paramètres fondamentaux d’avant la crise, la rapidité des mesures prises par les autorités face à la pandémie, une relativement faible dépendance à l’égard des secteurs qui en général ont été les plus gravement touchés ailleurs, ainsi que par le soutien de la communauté internationale, notamment du Fmi » Non sans ajouter que l’économie ivoirienne devrait renouer avec une trajectoire de forte croissance, sous réserve d’un recul de la pandémie. Le rebond de l’activité qui a débuté au second semestre de 2020 reste solide et la croissance est projetée à 6 % pour 2021, grâce à une reprise des exportations et des investissements à mesure que s’apaisent les vents contraires de la pandémie, et malgré les pénuries d’électricité à court terme. L’inflation connaît une hausse provisoire, également portée par les ruptures d’approvisionnement dues à la pandémie et par les pénuries d’électricité.
Aussi, poursuivait la note, « Les autorités maintiennent leurs mesures de soutien économique et social et redoublent d’efforts pour obtenir des vaccins et assurer leur distribution. La croissance continue du stock de capital, ancrée dans l’ambitieux projet de plan national de développement, la solide consommation intérieure et la poursuite du programme de réformes en cours devraient maintenir la croissance autour de 6-6½ % au cours de la période 2021-26, et ce malgré un assainissement progressif des finances publiques »
Le déficit budgétaire a atteint 5,6% du Pib en 2020, car les autorités ont à juste titre augmenté les dépenses pour venir en aide aux entreprises et aux ménages touchés par la pandémie. La dette publique, garanties comprises, a augmenté à 49,8 % du Pib. Le déficit des transactions courantes devrait s’être creusé pour atteindre 3,5 % du Pib en 2020, en raison essentiellement du repli de la demande mondiale.
Toutefois, le gendarme de la finance mondiale avait attiré l’attention d’Abidjan sur « des risques de détérioration qui persistent. »
En effet, le Fmi indiquait que « la pandémie pourrait s’avérer plus difficile à endiguer en raison de nouveaux variants ou d’un déploiement de la vaccination très lent, qui affaibliraient la reprise mondiale. Une forte hausse des primes de risque mondiales pourrait compliquer l’accès aux marchés internationaux. Sur le plan intérieur, une éventuelle prolongation des pénuries d’énergie et des retards dans les réformes pourraient saper la confiance et freiner l’investissement privé, tandis que les indicateurs d’endettement pourraient se fragiliser si l’augmentation des recettes ne se concrétisait toujours pas. La situation sécuritaire à la frontière nord pourrait se détériorer. »
Sur ce point, le gouvernement ivoirien a entrepris des actions en faveur des jeunes vulnérables dans les régions Nord du pays comme indiqué plus haut. A Tougbo, région du Bounkani, le 22 janvier 2022, le Premier ministre, Patrick Achi a procédé, le 22 janvier 2022 à Tougbo dans la région du Bounkani, au lancement d’un programme d’appui à l’insertion des jeunes des zones frontalières du nord, partie intégrante de l’axe 1 du Programme Social du Gouvernement relatif à la « Lutte contre la fragilité des zones frontalières du Nord ».

Ce Programme spécial, a expliqué le ministre de la promotion de la jeunesse, de l’emploi jeunes et du Service civique, Touré Mamadou, vise à amplifier les interventions de l’Etat en matière d’insertion et d’emploi des jeunes des Régions du Bounkani, du Tchologo, du Poro, de la Bagoué, du Kabadougou et du Folon.
Ce Programme spécial, dont le coût global est de 8 602 216 030 deFca, permettra d’offrir des opportunités de formation et d’insertion à 19 812 jeunes. Ainsi, 1 800 jeunes seront recrutés pour les Travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre (Thimo) pour un coût de 1,035 milliards de Fcfa. 3 350 autres bénéficieront de formations qualifiantes complémentaires, d’apprentissage et de permis de conduire pour un coût de 1,341 milliards de Fcfa.
Le gouvernement n’a pas oublié le renforcement des capacités du dispositif sécuritaire de l’armée nationale, dans cette partie du pays, tant en moyens logistiques que humains. Ceci pour faire face crânement aux attaques terroristes.
Du côté positif, la mise en œuvre d’un solide programme de réformes, à définir dans le cadre du prochain plan national de développement, continuerait de stimuler la croissance et l’investissement. Nous sommes en Mars 2023. Soit environ deux ans.
Que dit le Fmi sur les finances publiques ivoiriennes ?
Une mission du Fonds monétaire international (Fmi) dirigée par M. Olaf Unteroberdoerster, s'est rendue à Abidjan du 1er au 14 mars 2023, pour discuter du soutien financier potentiel du Fmi au programme de politiques et de réformes économiques des autorités.
Selon le communiqué remis à la presse, « Les discussions sur un nouvel accord financier mixte dans le cadre de la facilité élargie de crédit (Fec) et du mécanisme élargi de crédit (Medc) du Fmi pour soutenir le programme économique des autorités ont été très productives et j'ai le plaisir d'annoncer qu'un accord a été atteint sur tous les objectifs de politiques publiques et les mesures de réforme. Nous prévoyons de finaliser dans les prochains jours un accord au niveau des services, y compris sur le niveau d'accès aux ressources du Fonds d'au moins 300 % de la quote-part (équivalant à environ 2,6 milliards de dollars américains) »
Aussi, la source ajoute que : « L'économie ivoirienne a bien résisté à la pandémie, mais le rebond économique s'est atténué en raison des retombées négatives de la guerre en Ukraine et du resserrement monétaire mondial. Les subventions directes et indirectes visant à réduire les pressions sur les prix, l'augmentation des dépenses de sécurité, et la détérioration des termes de l'échange dans un contexte de demande intérieure soutenue ont entraîné une aggravation des déséquilibres macroéconomiques en 2022 »
Dans ce contexte difficile, les autorités ivoiriennes ont demandé l'aide du Fonds dans le cadre d'un accord mixte Fec/Medc pour leur programme économique. Ce programme vise à préserver la viabilité des finances publiques et de la dette et à ancrer le Plan national de développement (Pnd) 2021-25 dans des priorités structurelles clés afin de promouvoir une croissance plus inclusive menée par le secteur privé et de faciliter la transition de la Côte d'Ivoire vers un pays à revenu intermédiaire.
« Les services du Fmi soutiennent les priorités du programme des autorités. Les discussions ont porté sur le renforcement de la mobilisation des recettes afin de préserver la stabilité macroéconomique et de créer un espace budgétaire pour les dépenses sociales essentielles, la sécurité et les besoins d'investissement. Les réformes structurelles clés comprennent le renforcement de la protection sociale pour les ménages vulnérables, l'amélioration de la gestion des finances publiques et de l'efficacité des investissements, et la promotion d'une croissance menée par le secteur privé et plus inclusive en créant de nouvelles opportunités d'emploi, y compris pour l'importante population jeune de Côte d'Ivoire. »
Des bonnes notes et des recommandations en sommes qui invitent à une poursuite des efforts du gouvernement ivoirien, en matière de transparence et de bonne gouvernance. Mais quelles seront concrètement les prochaines étapes ? Le Premier ministre Patrick Achi et son gouvernement sont très attendus par les populations ivoiriennes.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Le Premier ministre Patrick Achi, chef du gouvernement. Même sous la pluie, il est aux côtés des populations

« Nous, personnels de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications réunis en association du personnel de l’Esmt avons observé 2 jours de grève, ces 22 et 23 mars 2023, pour nous opposer à toute tentative politique de reconduction du mandat des dirigeants, alors que les conclusions du rapport du cabinet chargé de l’évaluation des performances, recommandent formellement le non-renouvellement de leur mandat. »
Extrait d’un communiqué de presse émanant des grévistes. Qui se disent très déterminés. Le mouvement de grève a été très largement suivi par les personnels enseignants et administratifs et aucun enseignement ne s’est déroulé durant ces deux jours de grève. C’est une réussite totale. Rapporte la note.
« L’Association du personnel et la section syndicale Esmt du Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES/ESR) félicitent tous les collègues pour la forte mobilisation et les appellent à d’autres actions de grève », ajoute la source.
Pour rappel, nos revendications de l’association des personnels à l’endroit du Conseil des ministres de l’Esmt sont entre autres de mettre fin à la prolongation du mandat des dirigeants actuels et de ne pas les reconduire. Par ailleurs, « les grévistes préconisent la mise en en place une équipe de transition pendant toute la période de recrutement et de nomination de nouveaux dirigeants d’une part et exigent dorénavant des dirigeants élus, des résultats performants sur le plan de la gestion pédagogique, administrative et financière de l’école »
Soulignons que l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications, située à Dakar, a été créée en 1981à l’initiative de sept pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger,Sénégal, Togo), dans le cadre d’un projet du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), avec le soutien de l’UIT, et de la coopération française, canadienne et suisse. La Guinée Conakry a rejoint les membres fondateurs en 1998. Depuis 1986, un Accordde siège avec le Gouvernement du Sénégal lui donne un statut d’institution diplomatique. L’Esmt est une institution multinationale qui a pour vocation de former des diplômés (Techniciens supérieurs, Licences Professionnelles, Ingénieurs, Masters, Mastères spécialisés dans les domaines techniques et managériaux des télécommunications/TIC.
Ayoko Mensah

 

 

Le Programme Jeunesse du Gouvernement (PJ Gouv) entre dans sa phase active. A Botro dans la région du Gbêkê où il a séjourné ce vendredi 24 mars 2023, le Premier Ministre Patrick Achi a donné le coup d’envoi de cette initiative.
Et, c’est le lancement des travaux du Lycée professionnel sectoriel (LPS) de formation aux métiers agricoles de Botro, projet qui s’inscrit dans l’Axe 1 de ce programme dédié à l’accélération de la formation, l’insertion professionnelle et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes qui a mis en marche la machine. Ce lycée, d’un coût total d’environ 3,6 milliards de Francs Fcfa va offrir aux jeunes des formations dans les domaines de l’agriculture notamment.
A Botro, le Chef du gouvernement a notamment exhorté les jeunes à embrasser avec fierté les filières agricoles non sans les inviter au travail et à l’effort. « Soyez fiers de dire aux gens, nous sommes des agriculteurs, nous sommes des fermiers. Et nous en sommes fiers. Parce que tout métier qui vous permet de générer des revenus afin de vivre décemment est un bon métier », a dit le Premier Ministre.
Toujours dans le Gbêkê, le Premier Ministre a procédé à l’inauguration du Centre de service civique de Bouaké. Cette infrastructure dédiée à la formation civique et citoyenne des jeunes s’inscrit pleinement dans les objectifs du PJ Gouv. « Ici, on retrouve les 3 axes spécifiques du PJ Gouv. La formation sera donnée non seulement aux jeunes qui veulent se reconvertir, mais également à ceux qui sont sortis du système scolaire, mais cherchent à s'insérer. On va les recueillir et leur donner cette formation », a précisé Patrick Achi.
Le PJ Gouv, faut-il le rappeler est doté d’un montant de plus de 1000 milliards de Francs CFA et est conçu autour de 3 grands axes qui sont, l’accélération de la formation, de l’insertion professionnelle et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes ; le renforcement de l’engagement citoyen et de l’éthique sociale de la jeunesse ; et l’amélioration des conditions d’épanouissement et de bien-être des jeunes. Il va s’étendre sur la période 2023-2025 et est né de la décision du Président de la République, Alassane Ouattara de consacrer l’année 2023 à la jeunesse.
Preuve de l’engagement du gouvernement pour la cause de la jeunesse, le Premier Ministre avait à ses côtés pour cette cérémonie à Botro, le Ministre d'État, Ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, les Ministres Amadou Koné, en charge des Transports, Mamadou Touré, en charge de la Promotion de la Jeunesse et du Service civique, Siandou Fofana, en charge du Tourisme et Sidi Tiémoko Touré, en charge des Ressources animales et halieutiques.
Ayoko Mensah( sercom Primature)

 

 

Le phénomène des placements financiers illicites ressurgit, sous d’autres formes. Le secteur des transports et plusieurs autres domaines sont notamment touchés, après la récente crise de l’agrobusiness. Le comité de veille sur les activités d’agrobusiness et assimilés, présidé par le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, M. ASSAHORE Konan Jacques, a consacré essentiellement sa session tenue jeudi 23 mars 2023, au 7e étage de l’immeuble Sogefiha Abidjan-Plateau à ce sujet qui inquiète.
Dans une déclaration face à la presse nationale et internationale, le président du Comité de veille s’est offusqué contre les nouvelles formes de placements illicites qui gagnent du terrain. « Les placements de revenus sont règlementés. On ne peut pas collecter l’argent de la population sans avoir reçu au préalable un agrément. Malheureusement beaucoup d’Ivoiriens se laissent encore tromper par des propositions alléchantes de revenus à la suite de placement d’argent. Ces types d’opérations ont tendance à dilapider l’épargne des Ivoiriens, à flouer les Ivoiriens », a dénoncé M. ASSAHORE Konan Jacques.
Le comité a donc décidé de mettre à nouveau le holà. « L’une décision arrêtée au terme de cette session est de convoquer l’ensemble des structures concernées par cette arnaque, de les entendre, voir si leur modèle économique s’inscrit dans les schémas existants. Si ce n’est pas le cas, nous allons alors leur demander de mettre fin à leurs opérations », a menacé M. ASSAHORE Konan Jacques. L’objectif, selon lui, est de protéger la population et son épargne.
C’est ainsi que le président du comité de veille sur les activités d’agrobusiness et assimilés a tenu à appeler les populations à la prudence face aux promesses de gains rapides et élevés d’argent. « Chaque fois qu’il y a une annonce avec des conditions de rémunération qui dépassent le montant de votre placement, il faut savoir que c’est quelque chose de suspect et porteuse de risques. C’est antiéconomique », a révélé le président du comité de veille. Qui a plutôt conseillé aux populations de s’orienter vers les canaux officiels pour effectuer des placements sains, sécurisés et rémunérateurs, tels que les DAT à la banque, les titres publics. Indiquant que le Trésor Public et l’Autorité des Marchés Financiers de l'Union Monétaire Ouest Africaine (AMF-UMOA) sont là pour les renseigner.
Créé par Arrêté N°035/MEF/du 27 janvier 2017. le comité de veille comprend le Trésor Public qui assure la présidence, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), la Direction de la Police Economique et Financière (DPEF), le Centre National de Recherche Agronomique, l’Office pour la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV), l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF-CI), l’Autorité des Marchés Financiers de l'Union Monétaire Ouest Africaine (AMF-UMOA), la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
B. Mafoumgbé ( sercom)

 

Le Président de la CGECI, M. Ahmed CISSE a reçu en audience, le 21 mars 2023, à La Maison de l’Entreprise, l’Ambassadeur des Emirats Arabes Unis, SEM Ali Youssef ALNUAIMI.

Cette visite de travail de l’Ambassadeur Emirati, dont la chancellerie existe en terre ivoirienne depuis seulement trois mois, s’inscrit dans le cadre de la série de rencontres entreprises avec les acteurs économiques et les autorités politiques de la Côte d’Ivoire. Rapporte une note à la presse des services de la Cgeci.

Au cours de l’audience, les échanges ont porté sur la mise en place d’une coopération permettant de capter les opportunités d’affaires qui existent et de saisir les possibilités de co-création d’entreprises par les acteurs économiques des deux pays.

L’hôte de la CGECI entendait également saisir l’occasion de cette rencontre pour indiquer clairement l’axe de coopération souhaité par son pays, qui se décline comme suit : Le renforcement des liens bilatéraux entre les deux pays, à travers la consolidation de la coopération économique et commerciale.
l’Ambassadeur Ali Youssef ALNUAIMI s’est voulu rassurant, par ailleurs, en indiquant clairement au Président de la CGECI, que c’est cette mission que son pays lui a confié.
Tout en notant l’importance et le poids économique de la Côte d’Ivoire en Afrique, SEM Ali Youssef ALNUAIMI reste très optimiste quant à la possibilité de coopération qui pourrait exister entre les secteurs privés des deux pays ; car pour lui, la Côte d’Ivoire offre plusieurs opportunités économiques dans plusieurs domaines et secteurs d’activités que les hommes d’affaires émiratis comptent saisir.
Il a,également relevé que cette volonté, clairement exprimée, s’inscrit dans une dynamique de rapprochement, en cours de formalisation, avec le Ministère des Affaires Etrangères,de l’Intégration Africaine et de la Diaspora , en vue de la signature prochaine d’un accord entre les acteurs économiques des deux pays.

Dans son intervention, le Président de la CGECI a indiqué la disponibilité de l’Organisation patronale a accompagné les entreprises du secteur privé émirati qui veulent s’installer en Côte d’Ivoire. Toutefois, au cours des échanges, M. Ahmed Cisséa insisté sur le fait que l’Organisation a vocation à permettre à ses membres de se développer sur tous les marchés, notamment à l’international dans le cadre de partenariats gagnant-gagnant. Il souhaite donc que la dynamique d’affaires entre les secteurs privés ivoirien et émirati débouche sur des joint-ventures et des modèles de co-construction. « C’est de cette façon que l’on peut avoir des relations d’affaires gagnant – gagnant entre les deux secteurs privés, des relations qui vont durer dans le temps et seront bénéfiques aux deux peuples » dixit le Président Ahmed CISSE.

Il a poursuivi en exprimant la disponibilité de la CGECI à jouer sa participation pour la facilitation des relations d’affaires entre les deux secteurs privés. Il a mis évidence les capacités des entreprises du Secteur privé ivoirien à accompagner les entreprises privées émiraties dont certaines, aux dires de l’Ambassadeur émirati marquent un intérêt particulier à faire des affaires avec la Côte d’Ivoire notamment dans les domaines de l’agro-industrie (précisément la transformation de la noix de cajou), les énergies renouvelables, la construction et les services.
Au terme des échanges, tout en partageant la vision du Président de la CGECI, l’Ambassadeur a pris l’engagement de faire un feed-back aux hommes d’affaires émiratis. Et, cela pourrait se concrétiser par la mise en place prochaine d’un cadre de collaboration entre les secteurs privés des deux pays, matérialisé par une mission économique en terre ivoirienne ou en terre émiratie avec la signature d’un MOU entre les différents secteurs privés.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire a signé, lors de la dernière édition du Dubaï expo, deux accords de partenariats avec les Emirats Royaumes Unis. Et tout récemment, un accord a été signé avec accord avec la société émiratie en vue d’étudier le développement de centrales solaires dans le pays.
B. Mafoumgbé( Sercom)

 

 

 

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