Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): CACAO 1800 Fcfa / KgCAFE 1500 Fcfa / Kg

vendredi 28 mars 2025
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Le dernier conseil des ministres qui a eu lieu au Palais présidentiel d’Abidjan- Plateau, sous la présidence du Président Alassane Ouattara a été sanctionné par plusieurs mesures dont une relative à la durabilité des activités de l’Ips- Cnama. Surtout en ce qui concerne le recouvrement des cotisations pour une certaine catégorie de bénéficiaires. Ainsi, selon le communiqué du Conseil des ministres, « titre du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, en liaison avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère des Finances et du Budget, le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, le Ministère du Commerce et de l’Industrie et le Ministère de la Culture et de la Francophonie, Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités de recouvrement des cotisations dues au titre du régime général de base de la Couverture Maladie Universelle par les personnes redevables de la taxe communale de l’entreprenant. »
Selon le Ccm que nous avons consulté, « ce décret fixe le montant des cotisations et institue un mécanisme de prélèvement à la source pour leur recouvrement, en vue de mobiliser davantage de ressources pour assurer une prise en charge effective et continue des populations grâce à la Cmu. »
Aussi, ajoute la note, « le montant des cotisations mensuelles dues au titre du régime général de base de la Cmu par les personnes assujetties à la taxe communale de l’entreprenant est fixé à 1.000 francs Cfa. Ces cotisations sont perçues par les collectivités territoriales au moment du paiement de la taxe et sont reversées à l’Ips-Cnam. »
A noter que la Côte d'Ivoire a franchi une étape décisive dans la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (Cmu) en franchissant la barre de 17 millions de personnes enrôlées. Le 8 février 2025, le cap des 17 016 402 enrôlés a été officiellement atteint, marquant une avancée majeure vers l'objectif de 100 % de couverture de la population ivoirienne. La Couverture Maladie Universelle (Cmu) a été instituée par la loi n°2014-131 du 24 mars 2014.
Bamba Mafoumgbé


« L’histoire des relations entre la France et ses anciennes colonies est un fleuve tumultueux où se mêlent courants de coopération et tourbillons de tensions. Aujourd’hui, face aux mutations géopolitiques et à l’émergence de nouveaux pôles d’influence, ces relations doivent être repensées pour s’inscrire dans un véritable partenariat équilibré. »

Introduction : Une Histoire Partagée, Une Relation Contestée

Depuis les indépendances des années 1960, la France a conservé des liens privilégiés avec ses anciennes colonies africaines. Ces relations, marquées par des accords de coopération et une forte empreinte culturelle, ont oscillé entre aides substantielles, dépendances économiques et tensions politiques croissantes. La montée des contestations, notamment dans les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Mali, Burkina Faso, Niger – pose aujourd’hui la question d’un renouveau des relations franco-africaines.

Quels ont été les acquis et les écueils de cette coopération ? Quelles alternatives s’offrent aux États francophones face à la réorganisation géopolitique du continent ? Quelles solutions pour une relation équilibrée et mutuellement bénéfique ?


I. Lumières des Relations : Une Coopération Plurielle et Structurée

1.1. Soutien Économique et Financier : Entre Opportunités et Dépendance

Depuis 1960, la France a accompagné le développement de ses partenaires africains à travers l’aide publique au développement (APD), la présence de grandes entreprises françaises (Total, Bolloré, Orange) et le soutien aux institutions monétaires, notamment la zone CFA.

En 2022, la France a octroyé plus de 10 milliards d’euros d’APD aux pays francophones d’Afrique, faisant d’elle le premier bailleur bilatéral de la région.

La Banque Mondiale et le FMI, sous forte influence française, ont également structuré les politiques économiques de nombreux États via les programmes d’ajustement structurel (PAS) dès les années 1980.


1.2. Coopération Éducative et Culturelle : Un Pilier Durable

La promotion du français via l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) renforce l’influence culturelle de la France en Afrique.

Des partenariats académiques avec des institutions comme Campus France facilitent l’accès des étudiants africains aux universités françaises, bien que la politique migratoire stricte limite aujourd’hui ces opportunités.


1.3. Sécurité et Défense : Une Présence Contestée

La France a historiquement joué le rôle de garant de la sécurité régionale, avec des interventions militaires marquantes :

Opération Serval (2013) et Barkhane (2014) contre le terrorisme au Sahel.

Accords de défense avec plusieurs États, permettant une présence militaire permanente (Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon).


Pourtant, cette présence militaire est aujourd’hui fortement critiquée par des populations et gouvernements dénonçant un néocolonialisme déguisé.


II. Zones d’Ombre : Critiques et Contestations Croissantes

2.1. Dépendance Économique et Franc CFA : Une Emprise Persistante ?

Le Franc CFA, arrimé à l’euro et garanti par le Trésor français, est perçu comme un outil de contrôle monétaire limitant la souveraineté des États africains.

Plusieurs pays (Bénin, Côte d’Ivoire) restent attachés au CFA, tandis que d’autres comme le Mali ont amorcé une réflexion sur une monnaie nationale.


2.2. Sentiments Antifrançais : Une Montée des Contestations

Depuis les années 2010, un rejet croissant de la France s’observe dans plusieurs pays francophones :

Manifestations anti-françaises au Mali, Burkina Faso, Niger, accompagnées d’un rejet de la présence militaire.

Accusations d’ingérence politique et d’un soutien supposé à certaines élites corrompues.

L’influence de nouvelles puissances (Russie, Chine, Turquie) redessine les alliances traditionnelles.


2.3. Immigration et Réactions en France

La migration subsaharienne vers la France est devenue un sujet politique majeur, avec une perception souvent négative alimentant des tensions sociales et politiques.

En 2023, la France a adopté des restrictions accrues sur les visas pour les ressortissants africains, renforçant le malaise diplomatique.


III. L’Avènement de l’AES : Une Réorganisation Géopolitique en Cours

Les pays du Mali, Burkina Faso et Niger, regroupés sous l’Alliance des États du Sahel (AES), ont choisi de rompre avec la France, tant sur le plan militaire qu’économique.

Changement d’alliances avec un rapprochement fort vers la Russie (Wagner) et la Chine.

Recherche de nouveaux modèles économiques plus indépendants des institutions occidentales.

Réaffirmation de la souveraineté face à toute ingérence extérieure.


L’AES constitue un symbole fort du rejet des anciens schémas coloniaux, mais son succès dépendra de sa capacité à proposer une alternative économique et sécuritaire crédible.


IV. Solutions Concertées : Quel Avenir pour la Coopération France-Afrique ?

4.1. Redéfinir les Partenariats sur une Base d’Égalité

Réformer la coopération économique, en favorisant l’industrialisation locale et l’indépendance monétaire.

Développer des relations bilatérales sans interférence politique, en mettant fin aux accords jugés déséquilibrés.


4.2. Moderniser les Relations Sécuritaires

Plutôt qu’une présence militaire permanente, la France pourrait favoriser le renforcement des armées locales.

Développer une coopération en matière de renseignement et d’équipements, plutôt qu’une intervention directe.


4.3. Construire une Diplomatie de Proximité

Écouter et comprendre les aspirations africaines, au lieu d’imposer des modèles exogènes.

Développer un dialogue intercontinental équitable, où les pays francophones africains sont de véritables partenaires et non des dépendants.


Conclusion : Vers un Nouveau Chapitre des Relations Franco-Africaines ?

Les relations entre la France et les États francophones sont à un tournant historique. L’heure n’est plus à la coopération paternaliste, mais à un partenariat repensé sur la base du respect mutuel, de l’indépendance et du pragmatisme. L’émergence de l’AES et la diversification des alliances africaines montrent que les schémas du passé sont révolus.

Pour que la France conserve une place dans le nouvel échiquier africain, elle devra réinventer son approche, en abandonnant l’ingérence et en proposant des solutions adaptées aux réalités africaines. Le futur des relations franco-africaines se jouera dans la capacité des deux parties à co-construire une coopération renouvelée, acceptée par tous et fondée sur un respect réciproque.


Norbert KOBENAN

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années », dit l’adage que la Coalition des conducteurs professionnels de Côte d’Ivoire, veut s’approprier. En effet, à peine portée sur les fonts baptismaux le 7 décembre 2024 dernier, cette organisation professionnelles, présidée par Coulibaly Yacouba est présente à tous les grands rendez-vous. Et le tout dernier qu’on retient, c’est la célébration de la Journée internationale de la femme à l’échelle mondiale. Au niveau national, cet évènement n’a pas échappé au président Coulibaly Yacouba et son équipe. Ils l’ont célébré avec faste et enthousiasme au stade Sidi Diallo de Koumassi le 8 mars dernier.
A cette occasion, le bureau exécutif de cette organisation professionnelle, la toute dernière-née du secteur du transport terrestre, a apporté le sourire aux lèvres de 17 femmes, toutes membres de leur structure. C’était en présence de responsables d’autres organisations professionnelles sœurs, exerçant dans le secteur des assurances. C’est le cas de Mme Valérie Kouamé d’une maison d’assurance. Après avoir apprécié à sa juste valeur cette cérémonie qui met en relief les prépondérants rôles de la femme vis-à-vis de leurs droits, elle a adressé son infinie gratitude aux organisateurs de l’évènement. Elle les a encouragés à toujours être aux côtés des femmes en général, mais en particulier celles de leur organisation professionnelle. Sans toutefois omis de les exhorter à l’assurance : «(…) Je dis merci à la Coalition pour sa grande vision et cette générosité envers les femmes. Au-delà des remerciements, le plaidoyer que je fais, c’est l’assurance. En effet, c’est vrai que les conducteurs ont une place prépondérante dans le métier de la conduite, mais ils doivent être assurés », a-t-elle insinué. Quant aux femmes bénéficiaires, elles ont exprimé leurs entières satisfactions au président Coulibaly et toute son équipe. Intervenant à son tour pour boucler la série des allocutions, le patron de la Coalition a, au nom de tous les membres de ladite organisation a indiqué que la distinction des 17 femmes vise à les encourager et exhorter par la même occasion d’autres femmes à la discipline au volant. D’où son appel au strict respect du code de la route en vue d’éradiquer les accidents sur les routes Ivoiriennes.
Koné De Sayara
Légende : Une vue du bureau de la Coalition.

 Le Comité national Côte d’Ivoire de l’Alliance Borderless a ouvert ses activités pour l’exercice 2025, le mardi 11 mars 2025 à Abidjan Plateau. Ce   à l’occasion d’un atelier sur « la compétitivité des corridors de transit et fluidité de la desserte des ports ».

Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, les corridors Abidjan-Pôgô et San Pedro Tengrela sont jalonnés par des pratiques qui font gravement entrave à la libre circulation.

 Selon le président de l’Alliance Borderless, Jonas Lago, il faut que les autorités parties prenantes dans la facilitation du commerce y jettent un regard au plus vite. Dans le cas contraire, c’est la compétitivité des deux ports ivoiriens qui en partirait.

Pour preuve plusieurs postes d’observation qui se transforment en postes de contrôle et annexent l’autoroute du Nord. Au moins 45 points de contrôle sont alignés sur le corridor Abidjan-Ouangolo-Pôgô d’environ 700km. A distance presqu’égale, le corridor Lomé-Cinkansé (650km) reliant le Togo au Burkina Faso ne compte que cinq postes de contrôle.

A la multiplicité des barrages s’ajoutent d’importantes sommes d’argent prélevées aux transporteurs par les forces de sécurité, comme faux frais, et une zone de « no mans land » entre Laléraba à Niangologo où règne la totale insécurité. L’étude réalisée par le Comité national de l’Alliance Borderless déplore également le mauvais état de la route en particulier les axes Kani-Séguéla ; Séguéla- Daloa et Issia-Soubré et le non-respect de la réglementation par les acteurs du transport routier. Ce qui expose ces derniers à toute sorte de racket. Ce constat a été présenté au premier panel de l’atelier, dans la salle de conférence de la Chambre de commerce et d’industrie (Cci-CI), institution hôte de l’organisation.

« L’Alliance Borderless souhaite des propositions concrètes et pratiques des acteurs publics et privés afin de rendre les corridors Abidjan-Ouangolo-Pogo et San-Pédro-Tengrela qui supportent plus de 90% de la déserte par voie routière de trafics des marchandises, plus compétitifs », a conclu M. Lago.

 

Des transporteurs épuisés par le racket

 Pour leur part,   MM. Hamed Doumbia et Bamba Daouda, respectivement président national de la Confédération des syndicats des conducteurs routiers d’Afrique de l’Ouest (Cscrao) et Secrétaire général de l’Union des conducteurs routiers d’Afrique de l’Ouest Mauritanie et Maroc (Ucrao). M. Bamba a particulièrement déploré la mauvaise publicité que font supporter les faux frais à la compétitivité des ports ivoiriens.

 Ce sont, d'après l'intervenant, entre 28 000 et 30 000 Fcfa qui sont exigés par camion à chaque barrage. Des frais qui sortent le plus souvent des poches des conducteurs de poids lourds. « Aujourd’hui quand on dit à un transporteur de l’hinterland que sa prochaine destination est la Côte d’Ivoire, il est aussitôt envahi par la crainte ».

Comme solutions à cet état de fait, le Directeur général adjoint du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier (HCPETR-CI), Salif Samaké, a demandé un soutien collectif, en vue de la sensibilisation et du renforcement des capacités des transporteurs.

Tout en disant prendre acte, le représentant de la police nationale, le Commissaire principal Irié Bi S. Etienne, a expliqué la présence des forces de sécurité sur les axes routiers par le souci de dissuader les coupeurs de routes, surtout sur les tronçons fortement dégradés du corridor San Pedro-Tengrela. Il a fait remarquer que les choses « s’améliorent », notamment en raison de la réhabilitation de certaines voies.

 

 

Par la voix de M. Coulibaly Vincent, Directeur des transports routier et ferroviaire, le ministère des transports a porté la caution solennelle à ce temps de travail et d’échanges. Il a souligné qu’il est temps pour la Côte d’Ivoire de redoubler de vigilance et de ne pas tourner le dos aux clients traditionnels que sont le Mali et le Niger, si le pays ne veut pas se laisser distancer par les ports concurrents.

« Le ministère se fera fort de faire avancer des choses et nous restons ouverts. Nous devons nous donner les mains pour trouver les solutions et aider les transporteurs », a-t-il conseillé.

 

L’atelier a réuni une bonne palette de représentants d’organisations communautaires comme la Cédéao et d’institutions publiques dont le ministère des affaires étrangères et de l’intégration africaine, de même que l police nationale et les Douanes. L’Office ivoirien des chargeurs (Oic), l’Observatoire de la fluidité des transports (Oft) les communautés portuaires d’Abidjan et de San Pedro, les entreprises privées telles que la Sitarail, Sotaci et l’Union des grandes entreprises et industrie de Côte d’Ivoire (Ugeci)ont pris une part très active à cette rencontre

B. M avec sercom

En cette période sacrée du Ramadan, synonyme de partage et de générosité, Cody’s Côte d’Ivoire a eu l'honneur de réaliser un important don de vivres et de non-vivres au siège du Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires Islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM), situé à Bingerville Akandjé Feh Kessé.
Le don comprenait des cartons de boissons de la marque telles que Cody's Malta, les quatre saveurs de Cody's Energy, ainsi que le thé Al Fina, accompagnés de denrées alimentaires essentielles telles que du couscous Sipra, du sucre, du riz et du lait, destinés à soutenir la communauté pendant cette période de jeûne et de spiritualité.
« Le Ramadan est un mois de générosité, de bienveillance et de fraternité, des valeurs que nous portons fièrement chez Cody’s. Cette action s’inscrit dans notre démarche de responsabilité sociale et traduit notre volonté d’être proche des besoins des populations », a déclaré Madame Odina Brou, Directrice Communication et Marketing chez Cody's.
Le Cosim a chaleureusement accueilli cette initiative, saluant l'engagement de cette entreprise à soutenir les actions de solidarité pendant le Ramadan. Les imams ont exprimé leur gratitude en formulant des prières de bénédictions pour Cody's, marquant ainsi un moment fort de reconnaissance et de spiritualité. Cet échange a été marqué par des moments de partage et de convivialité, renforçant les liens entre la marque et la communauté.
Cette entreprise réaffirme ainsi son engagement à avoir un impact positif dans la société, en étant présent aux côtés de ceux qui en ont besoin, et en portant haut les valeurs de solidarité et de partage. Ensemble, cultivons le partage et la solidarité. A. Mensah


Le 11 mars 2025, à Adzopé, chef-lieu de la région de la Mé, un tournant majeur a été franchi pour la professionnalisation de la cacaoculture et la traçabilité des fèves de cacao. La Coopérative agricole de Yakassé-Attobrou (Cayat) a inauguré son nouveau centre de formation "Yves Ibrahima Koné", du nom du Directeur Général du Conseil du Café-Cacao, parrain de la cérémonie.
Ce centre est destiné à former les producteurs, qu'ils soient membres de Cayat ou issus d'autres coopératives agricoles, et constitue un pilier pour le renforcement des compétences dans le secteur.
L'inauguration de ce centre se déroule dans un contexte où les enjeux liés au changement climatique sont de plus en plus pressants, et où des normes strictes sont mises en place pour assurer une production de cacao durable. Le centre a pour vocation de former chaque année un nombre croissant d'agriculteurs et de professionnels afin d'améliorer leurs pratiques agricoles. Les objectifs sont multiples : réduire l'impact environnemental de l'agriculture, améliorer les rendements tout en préservant les écosystèmes, faciliter l'accès au financement et aux marchés, et promouvoir la souveraineté alimentaire à travers l'autoproduction et la diversification des cultures.

Un panel de formations en lien avec l’agriculture durable 

Les formations dispensées couvrent un éventail de compétences cruciales pour une agriculture moderne et durable. Parmi les modules proposés, on trouve des formations sur l'agriculture durable, la gestion des sols, les techniques d'irrigation, l'agroforesterie, ainsi que sur la gestion des ravageurs et des maladies. Des modules sont également prévus sur la transformation et la commercialisation des produits agricoles, l'entrepreneuriat, la gestion d'exploitations agricoles durables, l'utilisation des énergies renouvelables, la mécanisation agricole, et les technologies de l'information et de la communication (Tic) appliquées à l’agriculture. La première session de formation, qui va accueillir 1000 apprenants pendant trois mois, sera validée par une attestation.
En outre, pour garantir la disponibilité des producteurs et leur offrir un cadre propice à la formation, une crèche-garderie a été aménagée au sein du centre pour accueillir les enfants pendant les heures de formation des parents.

 Le préfet de la région de la Mé, Gueu Zro Simplice, a salué cette initiative qu'il considère comme un modèle à suivre. Il a encouragé d'autres coopératives à s'inspirer de l'exemple de Cayat pour assurer le développement d'une agriculture durable et prospère. Le parrain de l’événement, Yves Ibrahima Koné, a souligné que le centre répond aux nouvelles exigences du marché et a exprimé sa satisfaction quant aux avancées réalisées au sein de la coopérative. Il a également insisté sur l'importance d'innover et d'adopter des pratiques agricoles durables pour faire face aux défis du changement climatique et de la dégradation des sols.
Pour sa part, Mme Traoré Awa, Directrice générale de Cayat, a rappelé que ce centre incarne l'engagement profond de la coopérative à soutenir le développement des producteurs. Selon elle, la formation est un levier clé pour améliorer la productivité, la qualité des produits et assurer la pérennité de la coopérative. Elle a également annoncé la transformation de Cayat en « Union de Coopératives » (U CAYAT), un projet visant à renforcer la coopération et l'unité des acteurs agricoles pour un impact plus large et plus structuré.

 Mme Esther Kouamé, conseillère du Directeur général du Groupement interbancaire monétique de l'Uemoa (Gim-Uemoa), a précisé que le centre de formation fait partie d’une initiative essentielle pour renforcer la compétitivité et la durabilité des producteurs. Elle a souligné l'importance de l'inclusion financière et de l'accès aux outils numériques, qui sont des facteurs déterminants pour améliorer la productivité agricole et la résilience des producteurs face aux fluctuations du marché.
Dans le cadre de cette initiative, la coopérative a également inauguré un studio radio tout équipé, qui servira de support pour diffuser les formations et informations nécessaires aux producteurs. Cette station, qui existe depuis 2018, constitue un relais précieux pour la sensibilisation et la formation continue des membres de la coopérative.

 Fondée en 2010 avec 283 membres, Cayat connaît une croissance impressionnante et compte aujourd'hui plus de 3 300 affiliés. Certifiée "Commerce équitable", "Agriculture durable", et "4C Association", Cayat a récemment reçu le Prix d'Excellence de la Meilleure Coopérative Agricole de Forme Civile de Cultures Pérennes et Exportations, remis par le Vice-président de la République, Koné Tiémoko Meyliet, lors d'une cérémonie tenue le 5 août 2024
Bamba Mafoumgbé avec Sercom
Le Dg du Conseil café cacao, M. Yves Koné Brahima coupe ici le ruban symbolique du centre de formation de Cayat

La ville, Houston. Capitale du Texas, Etat pétrolier des Etats- Unis. C’est ici qu’a démarré le 10 mars 2025, la 43ᵉ édition du CERAWeek, l’un des plus grands rendez-vous mondiaux de l’énergie.

C’est ici aussi qu’a commencé la grande offensive du ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly en charge des Mines, du Pétrole et de l’Énergie. Il est à Houston pour présenter au forum les potentialités économiques de la Côte d’Ivoire. In fine, attirer de nouveaux investisseurs et partenaires. C’est toute l’industrie extractive et énergétique qui est visée.

La délégation ivoirienne conduite par le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly est à la tâche aux Etats- Unis. Elle prépare le prochain grand bond en avant du pays d’Alassane Ouattara. Un pays qui a réussi merveilleusement son Salon international des ressources extractives et énergétiques, le Sirex 2025.

Le CERAWeek, l’un des plus grands rendez-vous mondiaux de l’énergie, rassemble chaque année les acteurs clés du secteur, dirigeants industriels, experts et décideurs politiques, pour débattre des défis et opportunités du marché énergétique

Bamba M.

C’est avec faste et enthousiasme, relevés d’une conférence assaisonnée portant sur le thème : « Leadership féminin et les défis du 21ème siècle », développé par la très dynamique Danielle Lidégoué épouse Cissé, que les vaillantes femmes de l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), ont célébré la 48e journée internationale des droits de la femme le lundi 10 mars 2025 à leur siège.
En l’absence de M. Sidibé Ysssouf, le Directeur général de l’Oic, c’est son conseiller technique M. Anelone Edmond qui a officié cette sympathique cérémonie animée de main de maître par Viviane Dogbo du service communication. La série des allocutions a été ouverte par madame Thiam Fatou, la présidente de l’Amicale des femmes de l’Oic (Af-Oic). Dans son adresse, elle a, au nom de toutes les femmes de l’entreprise, traduit son infinie gratitude à leur Directeur général qui ne ménage aucun effort à leur donner entièrement satisfaction.
Ensuite, donnant son avis sur le thème national relatif au bilan de trente ans de célébration en Côte d’Ivoire, elle a reconnu que beaucoup d’efforts ont été faits avec des avantages indéniables, non sans estimer que beaucoup reste à faire. Cependant, elle a expliqué qu’ensemble, assez peut encore se réaliser. Quant à Anelone Edmond, parlant au nom de son Directeur général, il a tenu un discours d’anthologie, rappelant que le thème national de cette année résonne avec les valeurs de l’Oic, l’exhortant et l’encouragent davantage à un transport plus efficace et plus inclusif.
C’est pourquoi, au nom du Dg l’Oic, Anelone a affirmé sans ambages que cette structure s’engage à résolument accompagner les femmes afin qu’elles puissent accéder à plus de postes encore. Dans la mesure où, selon lui, lorsque les femmes progressent, c’est toute la société qui avance.
Dégustant sa conférence, madame Danielle Lidégoué épouse Cissé, Mme Danielle CISSÉ Bacongo, a d’emblée fait l’historique de la journée internationales des droits des femmes.
Si elle a expliqué que des droits ont longtemps été réservés aux hommes, elle n’a pas non plus omis de souligner les avancées notables réalisés jusqu’à ce jour. S’agissant des défis à relever, elle a évoqué les dix-sept Objectifs du millénaire pour le développement durable qui convergent tous vers un monde idéal où le travail décent pour les deux genres et la réduction des inégalités se côtoient au quotidien.
Koné De Sayara

 

La Première Dame, Madame Dominique Ouattara, a reçu en audience Madame Marie Chantal Uwanyiligira, Directrice Pays de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, le mardi 11 mars 2025, à ses bureaux à Cocody. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux femmes d’échanger sur des sujets d’intérêt commun, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’entrepreneuriat.  A appris le site afrikchallenges.info    des services du Cabinet de la Première Dame.

Selon cette source officielle, à l’issue de cette audience, Madame Marie Chantal Uwanyiligira a salué l’engagement et les actions de la Première Dame à travers sa Fondation Children of Africa, qui œuvre depuis plus de 25 ans en faveur des populations vulnérables, en particulier des enfants et des femmes. Elle a exprimé son admiration pour l’ampleur du travail accompli et la pertinence des initiatives mises en place.

 

Une convergence d’actions au service des jeunes filles

 

Madame Uwanyiligira a mis en avant les synergies possibles entre la Banque Mondiale et la Fondation Children of Africa, notamment pour le maintien des jeunes filles à l’école. Elle a souligné l’importance de l’éducation des filles en déclarant : « Une fille qui apprend est une fille qui gagne. » Cette vision rejoint celle portée par la Première Dame, qui a toujours œuvré pour la scolarisation et l’autonomisation des jeunes filles.

 

Selon la Directrice Pays de la Banque Mondiale, cette audience avait également pour objectif d’identifier des opportunités de partenariat afin de renforcer et d’amplifier les initiatives déjà en place. « Nous voulons utiliser sa plateforme pour toucher encore plus de bénéficiaires, notamment les populations les plus vulnérables », a-t-elle affirmé.

 

Un engagement commun contre la pauvreté

 

Madame Uwanyiligira a rappelé que la Banque Mondiale, dont la mission principale est la lutte contre la pauvreté, partage les mêmes préoccupations que la Première Dame, qui place la cause des plus démunis au cœur de ses actions. « Nous prêchons à une convertie », a-t-elle souligné avec enthousiasme, insistant sur le fait que la Première Dame et sa Fondation sont déjà très actives dans ces domaines.

 

Enfin, elle a exprimé sa satisfaction quant à l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et son admiration pour l’ampleur du travail réalisé par Madame Dominique Ouattara. « Je suis très heureuse de l’avoir rencontrée et très impressionnée par le travail qu’elle fait », a-t-elle conclu.

 

Cette audience marque ainsi une étape importante dans la collaboration entre la Banque Mondiale et la Fondation Children of Africa, avec pour ambition commune d’améliorer les conditions de vie des populations les plus fragiles et de promouvoir un avenir meilleur pour les jeunes filles de Côte d’Ivoire et de la région.

 Bamba M.

La Première Dame, Madame Dominique Ouattara, a reçu en audience Madame Marie Chantal Uwanyiligira, Directrice Pays de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, le mardi 11 mars 2025, à ses bureaux à Cocody. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux femmes d’échanger sur des sujets d’intérêt commun, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’entrepreneuriat.  A appris le site afrikchallenges.info    des services du Cabinet de la Première Dame.

Selon cette source officielle, à l’issue de cette audience, Madame Marie Chantal Uwanyiligira a salué l’engagement et les actions de la Première Dame à travers sa Fondation Children of Africa, qui œuvre depuis plus de 25 ans en faveur des populations vulnérables, en particulier des enfants et des femmes. Elle a exprimé son admiration pour l’ampleur du travail accompli et la pertinence des initiatives mises en place.

 

Une convergence d’actions au service des jeunes filles

 

Madame Uwanyiligira a mis en avant les synergies possibles entre la Banque Mondiale et la Fondation Children of Africa, notamment pour le maintien des jeunes filles à l’école. Elle a souligné l’importance de l’éducation des filles en déclarant : « Une fille qui apprend est une fille qui gagne. » Cette vision rejoint celle portée par la Première Dame, qui a toujours œuvré pour la scolarisation et l’autonomisation des jeunes filles.

 

Selon la Directrice Pays de la Banque Mondiale, cette audience avait également pour objectif d’identifier des opportunités de partenariat afin de renforcer et d’amplifier les initiatives déjà en place. « Nous voulons utiliser sa plateforme pour toucher encore plus de bénéficiaires, notamment les populations les plus vulnérables », a-t-elle affirmé.

 

Un engagement commun contre la pauvreté

 

Madame Uwanyiligira a rappelé que la Banque Mondiale, dont la mission principale est la lutte contre la pauvreté, partage les mêmes préoccupations que la Première Dame, qui place la cause des plus démunis au cœur de ses actions. « Nous prêchons à une convertie », a-t-elle souligné avec enthousiasme, insistant sur le fait que la Première Dame et sa Fondation sont déjà très actives dans ces domaines.

 

Enfin, elle a exprimé sa satisfaction quant à l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et son admiration pour l’ampleur du travail réalisé par Madame Dominique Ouattara. « Je suis très heureuse de l’avoir rencontrée et très impressionnée par le travail qu’elle fait », a-t-elle conclu.

 

Cette audience marque ainsi une étape importante dans la collaboration entre la Banque Mondiale et la Fondation Children of Africa, avec pour ambition commune d’améliorer les conditions de vie des populations les plus fragiles et de promouvoir un avenir meilleur pour les jeunes filles de Côte d’Ivoire et de la région.

 Bamba M.

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