Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): CACAO 1800 Fcfa / KgCAFE 1500 Fcfa / Kg

mercredi 11 décembre 2024
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Eni, le géant pétrolier italien, a renforcé sa position en Côte d’Ivoire en signant le 27 Novembre 2024 à Abidjan un accord avec le ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie pour l’acquisition de quatre nouveaux blocs d’exploration dans l’offshore ivoirien. Cet événement marque une étape significative lors de la première édition du SIREXE, le Salon International des Ressources Extractives et Energétiques, qui se tient dans la capitale économique ivoirienne.

Les nouveaux blocs, nommés CI-504, CI-526, CI-706 et CI-708, s’étendent sur environ 5 720 kilomètres carrés, avec des profondeurs d’eau variant entre 1 000 et 3 500 mètres. Leur localisation stratégique à proximité du champ de Calao, découvert dans le bloc CI-205, offre à Eni l’opportunité de développer des synergies et d’optimiser les explorations dans cette zone prometteuse. Selon les termes de l’accord, Eni a la possibilité d’explorer ces blocs pendant une période maximale de 9 ans.


Actif en Côte d’Ivoire depuis 2015, Eni produit actuellement environ 22 000 barils équivalent pétrole par jour, et gère déjà six blocs dans les eaux profondes du pays, en collaboration avec Petroci Holding. Eni a à son actif les deux plus grandes découvertes de pétrole en Côte d’Ivoire, Baleine et Calao, et s’engage dans une expansion continue de sa production. Un an après la mise en service de la phase 1 du champ Baleine, la société se prépare à lancer la phase 2, prévue pour décembre 2024, augmentant ainsi la production à 60 000 barils de pétrole par jour, accompagnée de 70 millions de pieds cubes de gaz associé. Une phase 3 en cours d’étude devrait porter la production totale à 150 000 barils de pétrole par jour et 200 millions de pieds cubes de gaz associé.

Avec ces nouvelles acquisitions, Eni confirme son rôle essentiel dans le développement énergétique de la Côte d’Ivoire et sa volonté d’explorer davantage les ressources sous-marines du pays. Cette initiative souligne également l’engagement continu d’Eni envers des pratiques durables et une coopération étroite avec les autorités ivoiriennes.
Bamba M.


Le Groupe industriel Eranove, spécialisé dans la gestion des services publics et la production d’eau et d’électricité, annonce sa participation en tant que sponsor officiel au Salon International des Ressources Extractives et Énergétiques (SIREXE) 2024, prévu à Abidjan du 27 novembre au 2 décembre. Sous le thème "Développement durable des industries extractives et énergétiques : quelles politiques et stratégies ?", le salon verra la présence notable des dirigeants de Eranove et de ses filiales telles que CIE, CIPREL, Atinkou, Eranove Academy et Smart Energy.

Ces entités, au cœur de l'innovation et de la stratégie énergétique en Côte d'Ivoire, partageront leurs expertises sur les défis actuels et futurs du secteur, illustrant ainsi l'engagement de Eranove envers un développement énergétique durable et inclusif en Afrique.

Un engagement au carrefour de l'innovation et de la transformation sectorielle :

Au cœur du SIREXE 2024, Eranove se positionne comme un acteur de référence dans le secteur de l’énergie en Afrique à travers ses solutions innovantes et durables. Le Groupe et ses filiales mettront en avant des projets novateurs qui visent à améliorer l'efficacité énergétique, contribuant ainsi aux performances du secteur de l’énergie électrique sur toute la chaîne de valeur, sur les segments de la production, du transport, de la distribution et de la commercialisation de l’électricité.

Le groupe est présent à ce salon international pour partager et proposer le savoir-faire, l’expérience et l’expertise développés par ces filiales, œuvrant à étendre l'accessibilité de l'électricité en Côte d’Ivoire et sur tout le continent. Eranove souligne ainsi son rôle moteur dans le développement socio-économique de l'Afrique.

Ces efforts sont ancrés dans une stratégie de responsabilité environnementale, sociale et de gouvernance (ESG), reflet de l'engagement de Eranove envers un développement durable panafricain.

« Le SIREXE 2024 représente une opportunité de promouvoir des solutions énergétiques adaptées à chaque pays, notamment en contribuant à la transition vers des sources d'énergie plus propres et renouvelables, prenant en compte la dimension environnementale et climatique, tout en facilitant, bien évidemment, l’accès à l’énergie électrique au plus grand nombre. »

— Marc Albérola, Directeur Général du Groupe Eranove

Les thématiques portées par le Groupe et ses filiales au SIREXE 2024 :

Développement durable : Eranove rappelle le sens de son engagement et l’intégration des dimensions environnementales et sociales dans l’ensemble de ses opérations, s'efforçant ainsi de minimiser son empreinte écologique tout en maximisant l'impact positif sur les communautés locales.

Innovation : De la digitalisation des réseaux d'énergie à l'introduction de solutions avancées pour améliorer l'efficacité et moderniser les infrastructures existantes, assurant ainsi une fourniture d'énergie plus fiable et efficace, le Groupe présente ses dernières innovations.

Expertise métiers : Eranove valorise l'expertise technique de ses filiales, qui jouent un rôle moteur dans l'élaboration et la mise en œuvre de projets énergétiques d'envergure en Côte d’Ivoire. Ces compétences sont la pierre angulaire de l'engagement du groupe pour l'excellence et l'innovation en Afrique.

Formation : par le biais de sa filiale Eranove Academy, le groupe souligne son engagement pour le développement de formations professionnelles dans le secteur industriel, qui est sans nul doute l’une des clés du succès de ses performances au sens large du terme.
Le Village Eranove, une expérience immersive :

Au cœur du Hall n°1 du Parc des Expositions, le Village Eranove promet une expérience immersive où les visiteurs pourront interagir directement avec les experts du groupe. Les filiales CIE, CIPREL, Atinkou, Smart Energy, et Eranove Academy y animeront des panels thématiques, des démonstrations interactives et des ateliers.
B. Mafoumgbé

M. Eric Limasset est le président de Layher France et Layher Côte d’Ivoire, une entreprise familiale allemande qui est le premier fabricant d’échafaudage dans le monde. Rencontré dans le cadre du Salon international des ressources extractive et énergétique ( Sirexe), M. Erci Limasset nous a indiqué que Layher France a en charge du développement en Afrique du Nord et en Afrique de l’Ouest.
« La filiale ivoirienne a été créée en 2015 et son siège situé à Grand Bassam en face de Lycée d’Excellence. Nous mettons à la disposition des entreprises, une école de formation, un bureau d’étude et un stock de matériels de qualité en vente ou en location », a-t-il indiqué lors d’une rencontre avec la presse dans son stand au pavillon énergie du Parc des Expositions d’Abidjan
« C’est du matériel made in Germany qui dure plus de 20 à 30ans et nous formons également les monteurs dans nos ateliers d’une part et nous avons des logiciels qui nous utilisons dans le cadre de la conception d’autre part. Au niveau de la Côte d’Ivoire, que ce soit les poseurs à la Société ivoirienne de raffinage, en offshore et dans les mines les choses se passent bien », a-t-il ajouté
Dans le domaine pétrolier quelle est la garantie que vous offrez à vos clients ou éventuels clients ?
S’agissant de la sécurité des ouvriers sur les chantiers, estime qu’il est temps de travailler par exemple dans le secteur du bâtiment, avec des équipements de qualité. Car selon lui, « il n’est pas normal de travailler avec des vieux équipements faits de planches et de bois. Cela ne garantit pas la sécurité des ouvriers. Un échafaudage doit avoir un planché tous les deux mètres avec un garde de corps. Il faut que les préventeurs poussent les entreprises à investir dans du matériel de qualité. » , précise-t-il.
Terminant, il ajoute que les dernières découvertes aussi bien dans le secteur pétrolier et minier « donnent du sourire car cela montre qu’il y a du potentiel et les entreprises vont travailler avec du matériel de qualité. Nous sommes très optimistes sur nos activités en Côte d’Ivoire. »
« Nous avons signé un partenariat avec le ministère de la Jeunesse et promotion du service Civique à travers l’école de la deuxième chance. Nous formons des jeunes désœuvrés aux métiers de l’échafaudage. Si nous formons cent jeunes, ce sont cent familles qui trouvent du travail. On ne vient pas seulement vendre du matériel en Côte d’Ivoire, mais nous formons les jeunes de ce pays pour qu’ils soient les acteurs de demain. », a conclu M. Eric Limasset qui salue l’avènement du Sirexe et surtout l’engouement que cela suscite avec les pays africains qui sont présents sur les différentes filières de l’industrie extractive.
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La Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats unies d’Amérique(Usa), les industriels du cacao et du chocolat, sont passés à une autre étape majeure dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture. La Première Dame, Madame Dominique Ouattara a présidé la cérémonie de signature du nouveau cadre d'action de lutte contre le travail des enfants dans la production du cacao en Côte d'Ivoire et le Ghana C’était le mardi 27 Novembre à son cabinet à Cocody.
Ce partenariat a pour but de coordonner et accélérer les actions visant à contribuer à la prévention et à l’élimination progressive du travail des enfants dans les communautés cacaoyères de Côte d’Ivoire et du Ghana.
La première Dame, Dominique Ouattara, par ailleurs présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(Cns), a annoncé qu’à travers cette signature, plusieurs actions seront menées, à savoir : « Renforcer et étendre les systèmes publics et privés de suivi du travail des enfants, de même que les systèmes de traçabilité du cacao, pour identifier, prévenir et remédier à ce fléau , renforcer l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle de qualité pour tous nos enfants, avec une attention particulière portée aux besoins spécifiques des filles, renforcer l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, notamment par l’extension des mécanismes d’enregistrement des naissances et des services de santé, mais aussi de contribuer à l’amélioration des revenus des cacaoculteurs et de soutenir l’autonomisation des femmes, afin de lutter contre la pauvreté et accroître les capacités économiques et financières des familles à faire face aux charges courantes de leur ménage. »
Représentant Thea Lee, sous-secrétaire adjointe aux Affaires internationales, département du travail des Etats-Unis, l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Ba Davis, a fait savoir que ce cadre d’action place les plans nationaux de la Côte d’Ivoire et Ghana au centre du travail, tout en soulignant le rôle essentiel que jouent les entreprises dans la promotion de la diligence raisonnable et de la transparence dans les chaînes d’approvisionnement.
Pour le président de la World cocoa foundation, Chris Vincent, le cadre d’action 2024-2029 du CLCCG représente une avancée significative dans la mission commune de lutte contre le travail des enfants dans les communautés productrices de cacao. A noter qu’à l’occasion Jessica Davis Ba annoncer que les Usa ont décidé d’allouer un million de dollars soit environ 600 millions de Fcfa supplémentaires aux deux projets en cours en Côte d’Ivoire et au Ghana. Le gouvernement de ce pays était représenté par Daouda Ibrahima, représentant l’Honorable Ignatus Baffour Awuah, ministre de l’emploi et des relations du travail du Ghana.
Cette signature a enregistré la présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, par ailleurs président du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(Cim) et la ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, par ailleurs Secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre la traite des personnes. Mais aussi et surtout M. Koné Yves Brahima, Directeur général du Conseil Café-cacao et plusieurs responsables de présidents de sociétés cooperatives.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

« Mesdames et MessieursJe suis particulièrement heureuse d’être avec vous cet après-midi, à l’occasion de la signature du nouveau cadre d’action entre la Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats-Unis et l’Industrie du cacao et du chocolat, dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture.
Je voudrais avant tout propos saluer l’ensemble des membres du Gouvernement qui sont présents à nos côtés à cette cérémonie.
Je remercie tout particulièrement Monsieur Adama Kamara, Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Président du Comité Interministériel de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants et Madame Nassénéba Touré, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Vice-Présidente du même comité, pour leur implication personnelle dans la lutte contre le travail des enfants dans notre pays.
Je salue également Monsieur Kacou Léon ADOM, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, qui est avec nous cet après-midi, pour manifester son soutien à nos efforts de lutte contre le travail des enfants.

J’associe à ces salutations Madame Myss Belmonde Dogo, Ministre de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la lutte contre la Pauvreté, Secrétaire Exécutive du Comité National de lutte contre la Traite des Personnes, qui est également à nos côtés.
Je voudrais à présent saluer Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques accrédités en Côte d’Ivoire, venus nous témoigner leur soutien, à cette importante cérémonie.
Je salue tout particulièrement les différentes parties prenantes signataires de cet accord, à savoir les Etats-Unis, représentés par Madame Jessica Davis Ba, Ambassadeur des Etats-Unis, représentant Madame Thea Lee, Sous-Secrétaire Adjointe chargée des affaires internationales du travail de l’USDOL.
Je voudrais vous demander de lui adresser nos remerciements pour le chaleureux message qu’elle nous a envoyé.
Je souhaiterais saluer également Monsieur Daouda Ibrahima, représentant l’Honorable Ignatus Baffour Awuah, Ministre de l’Emploi et des relations du Travail du Ghana, ainsi que toute la délégation qui l’accompagne. Merci pour votre présence très appréciée.Je salue aussi, Monsieur Chris Vincent, Président de la Fondation Mondiale du Cacao, ainsi que tous les industriels du Cacao et du Chocolat qui se sont engagés dans la mise en œuvre de ce nouveau cadre d’action. Je les remercie tous pour leur présence à cette cérémonie.
Je voudrais ensuite, saluer Monsieur Matthias Lange, Directeur Exécutif de la Fondation ICI, que je remercie pour son rôle de facilitateur, tout au long du processus qui à permis d’aboutir à l’élaboration du présent cadre d’action.
J’aimerais également saluer Madame Coumba Diop, Directrice Pays de l’OIT. Merci pour votre présence. »
J’associe à ces remerciements, les équipes de l’UNICEF et de l’OIT que je remercie pour leur assistance technique et leur contribution, ainsi que toutes les organisations du système des nations unies qui nous accompagnent dans la lutte contre le travail des enfants. Je salue particulièrement, Monsieur Michel Arrion, Directeur Exécutif de l’ICCO qui est avec nous.

 

Je salue également, les membres du corps préfectoral ici présents, avec à leur tête Monsieur Andjou Koua, Préfet d’Abidjan que je remercie d’être avec nous.

J’adresse à présent mes salutations et mes remerciements tout particuliers à Monsieur Yves Brahima Koné, Directeur Général du Conseil Café-Cacao, pour tous les efforts qui sont mis en œuvre pour éliminer le travail des enfants dans notre pays.
Je salue également, toutes les personnalités qui ont bien voulu honorer cette cérémonie de leur présence.
Je n’oublie pas de saluer les Organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs, les ONG nationales et internationales, les Organisations de la société civile, les Sociétés coopératives de producteurs de café-cacao, ainsi que tous nos amis de la presse qui sont avec nous cet après-midi.
Mesdames et Messieurs,
L’évènement qui nous réunit cet après-midi marque une étape importante dans la structuration de nos efforts collectifs, pour lutter contre le travail des enfants dans la production du cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana.
En effet, ce cadre d’action qui clarifie le contexte et définit les perspectives de notre collaboration, permettra de répondre plus efficacement au défi persistant de l’élimination du travail des enfants dans la chaîne d’approvisionnement du cacao dans nos deux pays.
Il s’agit d’un partenariat public-privé dans lequel la Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats-Unis et plusieurs entreprises du cacao et du chocolat conjuguent leurs efforts et se donnent des indicateurs communs de résultats, pour mesurer ensemble leur progrès.

Mesdames et Messieurs, Ce nouveau cadre d’action 2024-2029 intervient après celui de 2010 et nous ouvre de nouvelles perspectives, pour un engagement collectif plus fort contre le travail des enfants.

 

 

A ce titre, il contient des ambitions plus prometteuses pour tous les enfants qui sont victimes du travail des enfants, dans les villes, les villages et hameaux reculés, et dont l’avenir semble ne réserver aucune issue.
A tous ces enfants et adolescents, nous voulons dire que nous ne les abandonnerons pas, que nous comptons honorer notre engagement envers chacun d’entre eux, et les mettre à l’abri de la traite, de l’exploitation et du travail des enfants.
C’est dans cette optique que nous avons décidé d’agir ensemble, de manière plus coordonnée, et de faire converger nos moyens matériels et financiers, afin de mieux lutter contre le phénomène.
A cette fin, nous allons :renforcer et étendre les systèmes publics et privés de suivi du travail des enfants, de même que les systèmes de traçabilité du cacao, pour identifier, prévenir et remédier à ce fléau.
renforcer l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle de qualité pour tous nos enfants, avec une attention particulière portée aux besoins spécifiques des filles, à travers la construction de salles de classe, de cantines scolaires, de logements pour les enseignants, ainsi que des classes passerelles pour donner une chance aux enfants non scolarisés ou déscolarisés d’aller à l’école. renforcer l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, notamment par l’extension des mécanismes d’enregistrement des naissances et des services de santé.Il faut également renforcer les régimes de protection sociale des travailleurs indépendants, ainsi que les mesures de santé et sécurité au travail
Enfin, notre priorité sera aussi de contribuer à l’amélioration des revenus des cacaoculteurs et de soutenir l’autonomisation des femmes, afin de lutter contre la pauvreté et accroitre les capacités économiques et financières des familles à faire face aux charges courantes de leur ménage.

Notre objectif est également de répondre aux exigences relatives à la durabilité économique, sociale et environnementale de la chaîne d’approvisionnement du cacao, pour nous permettre de soutenir une économie cacaoyère performante en Côte d’Ivoire et au Ghana.
Mesdames et Messieurs,
Malgré notre engagement, il n’en demeure pas moins que nous restons conscients que la tâche ne sera pas aisée, car de multiples facteurs externes existent et pourraient entraver nos efforts dans la réalisation de nos objectifs.
Il s’agit entre autres, du défi lié à la forte migration dans nos pays, des populations vulnérables, en majorité constituées de femmes et d’enfants, qui fuient la menace terroriste dans leur pays d’origine.
Ce mouvement massif de population, comporte le risque d’accroitre le nombre d’enfants exposés au travail des enfants dans la production du cacao. C’est pourquoi, nous devons agir en urgence et avec plus de détermination et de fermeté, pour contrer l’expansion et la propagation du travail des enfants dans les zones de production du cacao.
Mesdames et Messieurs,
A ce stade de mon propos, je voudrais réitérer mes sincères remerciements aux entreprises du cacao et du chocolat, qui ont décidé de soutenir la mise en œuvre de ce partenariat, notamment, Barry Callebaut, Cargill, Ferrero, Guittard Chocolate, Hershey, Lindt, Mars, Mondelēz, Nestlé, Olam, Sucden et Blommer. Merci chers partenaires, pour votre engagement continu dans la lutte contre le travail des enfants.
Je tiens aussi à remercier l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans ce combat, en particulier l’OIT, l’UNICEF et la Fondation ICI.
Je veux enfin remercier le Département du Travail des Etats-Unis et le Gouvernement du Ghana, ainsi que la World Cocoa Foundation qui sont les parties prenantes clés de cette initiative conjointe.

Mesdames et Messieurs,
Je souhaiterais pour terminer, lancer un appel solennel à tous les acteurs de la chaîne de valeur du cacao à nous rejoindre dans ce combat contre le travail des enfants, car leur bien-être et leur épanouissement réside dans notre responsabilité à prendre ensemble les bonnes décisions pour leur avenir.

Je reste convaincue que c’est tous ensemble que nous parviendrons à éradiquer durablement le travail des enfants dans la chaine de production du cacao. »

La Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats unies d’Amérique(Usa), les industriels du cacao et du chocolat, sont passés à une autre étape majeure dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture. La Première Dame, Madame Dominique Ouattara a présidé la cérémonie de signature du nouveau cadre d'action de lutte contre le travail des enfants dans la production du cacao en Côte d'Ivoire et le Ghana C’était le mardi 27 Novembre à son cabinet à Cocody.
Ce partenariat a pour but de coordonner et accélérer les actions visant à contribuer à la prévention et à l’élimination progressive du travail des enfants dans les communautés cacaoyères de Côte d’Ivoire et du Ghana.
La première Dame, Dominique Ouattara, par ailleurs présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(Cns), a annoncé qu’à travers cette signature, plusieurs actions seront menées, à savoir : « Renforcer et étendre les systèmes publics et privés de suivi du travail des enfants, de même que les systèmes de traçabilité du cacao, pour identifier, prévenir et remédier à ce fléau , renforcer l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle de qualité pour tous nos enfants, avec une attention particulière portée aux besoins spécifiques des filles, renforcer l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, notamment par l’extension des mécanismes d’enregistrement des naissances et des services de santé, mais aussi de contribuer à l’amélioration des revenus des cacaoculteurs et de soutenir l’autonomisation des femmes, afin de lutter contre la pauvreté et accroître les capacités économiques et financières des familles à faire face aux charges courantes de leur ménage. »
Représentant Thea Lee, sous-secrétaire adjointe aux Affaires internationales, département du travail des Etats-Unis, l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Ba Davis, a fait savoir que ce cadre d’action place les plans nationaux de la Côte d’Ivoire et Ghana au centre du travail, tout en soulignant le rôle essentiel que jouent les entreprises dans la promotion de la diligence raisonnable et de la transparence dans les chaînes d’approvisionnement.
Pour le président de la World cocoa foundation, Chris Vincent, le cadre d’action 2024-2029 du CLCCG représente une avancée significative dans la mission commune de lutte contre le travail des enfants dans les communautés productrices de cacao. A noter qu’à l’occasion Jessica Davis Ba annoncer que les Usa ont décidé d’allouer un million de dollars soit environ600 millions de Fcfa supplémentaires aux deux projets en cours en Côte d’Ivoire et au Ghana. Le gouvernement de ce pays était représenté par Daouda Ibrahima, représentant l’Honorable Ignatus Baffour Awuah, ministre de l’emploi et des relations du travail du Ghana.
Cette signature a enregistré la présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, par ailleurs président du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(Cim) et la ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, par ailleurs Secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre la traite des personnes. Mais aussi et surtout M. Koné Yves Brahima, Directeur général du Conseil Café-cacao et plusieurs responsables de présidents de sociétés cooperatives.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Salon international des ressources extractives et énergétiques d’Abidjan 2024 (Sirexe), a été officiellement ouvert ce mercredi 27 novembre 2024, au parc d’expositions d’Abidjan- Port -Bouet. En présence du Président ivoirien, Sem Alassane Ouattara.
Ce 1er Salon international des ressources extractives et énergétiques en Côte d’Ivoire (Sirexe) est organisé par le ministère des Mines, du pétrole et de l'énergie autour du thème : « Développement durable des industries extractives et énergétiques : quelle politique et quelle stratégie ? ».
Selon le ministre Mamadou Sangafowa-Coulibaly, 30 délégations ministérielles sont présentes à ce Salon qui accueille plus de 1500 délégués venus de 50 pays et plus de 300 exposants.
Avec comme pays invité d'honneur le Royaume de Norvège représentée par son ambassadeur en Côte d’Ivoire, Ingrid Mollestad. Le pays représente un modèle mondial en termes de gestion des ressources naturelles. Aussi, cette cérémonie d’ouverture a été rehaussé de la présence distinguée du Vice-Président de la République fédérale du Nigéria, Kashim Shettima Mustapha, dont le pays est un géant en Afrique et dans le monde en matière d'énergie extractive et énergétique.
Au nom du Chef de l’Etat ivoirien, le Vice- président Koné Tiemoko Meyliet, a salué cette initiative qui regroupe durant une semaine, les acteurs majeurs de l’industrie extractive africaine.
Le Sirexe marque une étape importante pour la Côte d’Ivoire, la sous-région et le continent Africain. Ce Salon, selon lui, est une occasion de promouvoir la pleine valorisation des potentialités minières, pétrolières et énergétiques, qui sont des réservoirs de croissance à peine explorés, et des piliers majeurs de développement
Pour relever les défis d’un développement durable et inclusif, indique le vice-président, il est impératif de diversifier les sources de croissance, à travers une exploitation judicieuse des ressources extractives et énergétiques, dont le continent regorge. Il s’agit, prioritairement dit-il, d’en faire des leviers stratégiques pour transformer les économies, réduire les inégalités et améliorer les conditions de vie des populations.

« C’est dans cette optique que la Côte d’Ivoire, sous l’autorité d’Alassane Ouattara, a engagé des réformes importantes au cours de la dernière décennie, pour accroître de façon significative les investissements publics et privés dans ce secteur », a affirmé Tiémoko Meyliet Koné.
Il a fait savoir que ces réformes portent notamment sur la gouvernance dans les industries extractives, illustrée par l’adhésion et le maintien de la Côte d’Ivoire à l’initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (l’Itie).
« Elles incluent également l’adoption d’une loi sur le contenu local, qui met un accent particulier sur la prise en compte des communautés locales dans la répartition des richesses générées par l’exploitation de nos ressources », a-t-il soutenu.
Tiemoko Koné a relevé que les réformes parallèlement engagées ont été un levier important pour l’amélioration des conditions de vie des populations, à travers notamment, les avancées significatives observées en matière d’électrification.
« Aujourd’hui, 95% des localités en Côte d’Ivoire sont électrifiées, contre seulement 33% en 2011. Dans le même temps, des initiatives comme le Programme « Électricité pour Tous » ont facilité l’accès des populations défavorisées à l’électricité, grâce à de nombreuses subventions accordées aux abonnés sociaux. Nous visons désormais un accès universel à l’électricité d’ici 2030, tout en réduisant de manière significative notre empreinte écologique », a bonifié le vice-président.
En 2023, les actions d’efficacité énergétique ont permis de réduire de 75% nos émissions de gaz à effet de serre. Dans le domaine minier, en l’espace d’une décennie, notre production d’or a été multipliée par 4, celle du manganèse par 30, et la Côte d’Ivoire est devenue productrice de nickel.
Terminant, le Pv ivoirien a indiqué que ces résultats sont le fruit d’un effort collectif, associant l’administration publique et le secteur privé, qui a réalisé d’importants investissements, notamment pour l’exploration et l’exploitation des ressources extractives, avec plus de 10 000 milliards de Fcfa investis en 10 ans. A noter que plusieurs conférences et panels, des expositions d'acteurs du secteur se tiennent à ce Salon qui prend fin le 02 décembre 2024.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La 12ᵉ édition de la CGECI Academy a fin à Abidjan. Une cérémonie de clôture qui a eu lieu le mardi 26 novembre 2024, à la salle des fêtes de l’Hôtel Ivoire, à Abidjan. Dans une ambiance féérique, haute en couleur et à forte dose de leçons de résidences aussi bien de managers présents que de sportifs ivoiriens de niveau dont des Éléphants champions d’Afrique de la Can 2023.
C’était en présence du Docteur Aka Ahouélé, président de la Cesec, représentant le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara et du ministre du Commerce et de l’industrie.
Le Président de la CGECI, M. Ahmed Cissé, a exprimé sa gratitude envers le Président Alassane Ouattara pour son engagement constant en faveur du secteur privé, un pilier incontournable du développement économique national. Il n’a pas manqué de remercier également le Vice-Président, les membres du gouvernement et les partenaires institutionnels pour leur soutien indéfectible, renforçant ainsi un dialogue public-privé crucial pour l’avancée du pays.
Dans le tableau de reconnaissance, cette cérémonie a honoré des personnalités sportives qui ont fait rayonner la Côte d’Ivoire sur la scène mondiale. Les Éléphants, champions d’Afrique 2023 sous la houlette d’Emerse Faé et Guy Demel, ont été salués pour leur performance remarquable.
Des personnalités légendaires et inspirantes comme Murielle Ahouré, championne du monde en salle et quadruple vice-championne du monde, Oumar Koné, triple médaillé d’or paralympique, et Cheick Cissé, médaillé d’or olympique à Rio et champion du monde de taekwondo, ont été chaleureusement applaudies. Ces talents exceptionnels incarnent la résilience et l’excellence ivoirienne.
Il est important d’ajouter que les participants ont exploré le thème central de cette édition : « l’industrie des services comme levier de croissance économique en Afrique. »
Des discussions fructueuses ont mis en lumière l’importance stratégique du commerce des services, identifié comme le moteur clé du commerce mondial. Les réflexions ont débouché sur des propositions concrètes visant à moderniser ce secteur et exploiter son potentiel pour stimuler le développement du continent. (Nous reviendrons sur les recommandations)
Bamba M.

Le président du conseil d’administration (Pca) d’Air Côte d’Ivoire, le Général Abdoulaye Coulibaly, a annoncé l’ouverture, en 2025, d’une ligne intercontinentale reliant quotidiennement Abidjan à Paris. Selon plusieurs media ivoiriens, l’annonce a été faite lors de la cérémonie d’ouverture de la 130ᵉ assemblée générale de l’Association internationale des transporteurs aériens francophones (Ataf), tenue samedi 23 novembre 2024 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
Le Général Coulibaly a exprimé sa gratitude envers les autorités ivoiriennes pour leur soutien indéfectible, notamment durant la crise de la Covid-19. « Nous saurons nous montrer dignes de la confiance accordée par l’État, les actionnaires privés et nos clients », a-t-il déclaré, soulignant l’importance stratégique de cette nouvelle liaison pour le développement de la compagnie nationale.
A l’occasion, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, qui représentait le ministre des Transports, a mis en avant l’impact économique majeur du transport aérien. Il a rappelé que ce secteur génère plus de 87,7 millions d’emplois à l’échelle mondiale, dont 11,3 millions directs, et contribue à hauteur de 3,5 milliards de dollars au Pib mondial.
Le choix de la Côte d’Ivoire comme hôte de cette assemblée générale témoigne, selon le ministre, des progrès économiques, sociaux et politiques accomplis par le pays ces dernières années. Organisée par Air Côte d’Ivoire, cette 130ᵉ assemblée, placée sous le thème « Des chaînes d’approvisionnement aéronautiques », a réuni des acteurs majeurs du secteur aérien pour renforcer le dialogue et partager des innovations technologiques.
A noter que L’Ataf créée en 1950, joue un rôle clé dans le développement de l’industrie aéronautique en facilitant les échanges entre transporteurs aériens, soutenant ainsi la croissance du secteur en Afrique et au-delà.
Bamba Mafoumgbé

L’artiste chanteuse Roseline Layo a présenté son PRIMUD D’OR 2024 à la Première Dame, Madame Dominique Ouattara, le mardi 26 novembre 2024, à Cocody.
L’artiste-chanteuse était accompagnée de M. Gnahou David, son époux et manager. La chanteuse est venue présenter le PRIMUD D’OR qu’elle a remporté lors de l’édition 2024. Ce trophée, qui récompense le talent et le travail acharné, symbolise une étape marquante dans la carrière de l’artiste, aujourd’hui l’une des figures majeures de la musique ivoirienne.
Au cours de leur rencontre, Roseline Layo a exprimé sa profonde gratitude envers la Première Dame pour le soutien indéfectible et l’affection qu’elle lui a témoignés au fil des années. L’artiste a également profité de l’occasion pour partager ses ambitions et projets à venir, témoignant ainsi de son engagement à continuer de briller sur la scène artistique nationale et internationale.

Madame la Première Dame n’a pas manqué de féliciter l’artiste pour cette distinction bien méritée et de saluer la qualité de son travail, qui contribue au rayonnement culturel de la Côte d’Ivoire. Elle lui a renouvelé son soutien et formulé ses vœux de succès dans la poursuite de sa carrière artistique.

Cette rencontre, marquée par la convivialité et la reconnaissance mutuelle, illustre une fois de plus l’engagement de la Première Dame à accompagner et encourager les talents ivoiriens qui inspirent et unissent la Nation.
Ayoko Mensah

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