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Production d’électricité- Sangafowa-Coulibaly constate l’achèvement du barrage de Gribo-Popoli
Le parc de production d’électricité de la Côte d’Ivoire continue de s’agrandir. Bientôt le barrage hydro-électrique de Gribo- Popoli, dand le département de Soubré sera mis en service.
Mamadou Sangafowa-Coulibaly, ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, a effectué, le vendredi 02 mai, une visite sur le site du barrage hydro-électrique de Gribo-Popoli.
« Je suis en mission au nom du chef du gouvernement, le Premier ministre Robert Beugré Mambé, qui nous a instruit de nous assurer de l’achèvement du barrage hydroélectrique de Gribo-Popoli afin qu’à son tour, il puisse informer le Président de la République pour une mise en service officielle de cet ouvrage », a indiqué d’entrée Sangafowa-Coulibaly, lors de séance de travail avec Côte d’Ivoire Energies (CIENERGIES), l’entreprise Syno-Hydro, en présence de Philippe Légré, Ministre-Gouverneur du District autonome du Bas-Sassandra, du corps préfectoral, des cinq chefs de villages impactés par le projet et du maire de la commune de Soubré.
Au terme de sa visite, le ministre en charge de l’Energie s’est réjoui du respect des délais dans la réalisation du projet dont les travaux sont achevés à 100%. Il a adressé à cet effet, ses félicitations à l'équipe de Côte d'Ivoire Énergies qui a supervisé les travaux ainsi qu’à l’entreprise Sino-Hydro, filiale du groupe Power Construction Corporation of China (Power China) pour son professionnalisme hors pair dans la réalisation de cet ouvrage d’intérêt national voire international.
Sangafowa-Coulibaly, tout en saluant la qualité des travaux, a aussi noté que le barrage de Gribo-Popoli a ajouté quelques notes d'innovation. En effet les différents ouvrages du barrage ont été réalisés en considération du respect de l'environnement, de sorte que leur exploitation n'ait pas d'impact sur la biodiversité, l'activité agricole et la pêche autour desdits ouvrage. Il a été également impressionné par le processus technique de construction d’un ouvrage d’une telle nature, par le niveau de sécurité.
Au dire du ministre, trois autres barrages sont prévus au cours des prochaines années, sur le fleuve Sassandra. Il s’agit des barrages de Boutoubré, Louga 1 et Louga 2. Ce qui fera un total de 5 barrages sur le fleuve Sassandra.
« Gribo-Popoli est un ouvrage qui, comme le précédent, fait la fierté de notre pays mais démontre aussi à quel niveau notre Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, a décidé de placer notre pays. Et ce, dans tous les domaines. Je voudrais saluer son leadership éclairé. Je retourne satisfait », a souligné Sangafowa-Coulibaly.
Pour sa part, le Directeur général de Côte d’Ivoire Energie, Sidibé Noumory, a indiqué que les travaux ont effectivement démarré le 05 août 2021 pour s’achever en décembre 2024. Il a précisé que la mise en eau du réservoir a eu lieu du 02 au 17 mars 2024, suivie de la mise en eau du canal de restitution, le 22 mars 2024 et de la mise en service du poste de 225 kilovolts, le 27 mars 2024. Les trois groupes de production ont été mis en service, respectivement, le 30 mai, le 1er août et le 07 novembre 2024.
Au chapitre des indemnisations des populations impactées par le projet, le Dg de CIENERGIES a relevé qu’au total, 05 villages sont concernés. A savoir Gbaleyo, Gnakoragui, Galéa, Soubouo et Mabehiri 2. Le montant des indemnisations s’élève à 10,7 milliards Fcfa. A ce jour, 9,6 milliards de Fcfa ont été payés. Soit un taux d'indemnisation de 84,8%, représentant 1556 personnes impactées sur 1647. Le montant restant, soit environ 1 milliard de Fcfa pour à peu près 90 personnes, porte selon lui, sur des contentieux relevant de conflits internes opposant les enfants de familles impactées.
Sidibé Noumory a aussi annoncé la restructuration des réseaux HTA de la région pour soutenir le réseau de la ville de Soubré, de Méagui et des villages de la région de la Nawa.
D’une puissance installée de 112 Mégawatts, avec une capacité de production annuelle estimée à 580 Gigawattheure, le barrage de Gribo-Popoli est construit sur le fleuve Sassandra, en aval du barrage de Soubré. Le coût du projet est de 247 283 000 000 Fcfa dont 171 587 000 000 Fcfa financés par Eximbank Chine et plus de 75,7 milliards par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Bamba Mafoumgbé ( Source : Sercom Mmpe)
Une vue du barrage hydroélectrique de Gribo- popoli
Contribution N. 5/Fête du travail du 1er MAI 2025- La déclaration de la Confédération Patronale Unique des Pme de Côte d'Ivoire
La fête du Travail, célébrée chaque 1er mai trouve ses racines dans les luttes ouvrières du XIXe siècle, notamment aux États-Unis, où la revendication majeure était la journée de travail de huit heures. Cette date est devenue un symbole international de la défense des droits des travailleurs. En Côte d'Ivoire, cette célébration coïncide avec les réalités économiques complexes que vivent les petites et moyennes entreprises (Pme), essentielles au tissu économique national. La Confédération Patronale Unique des Pme de Côte d'Ivoire (CPU-PME.CI), à travers son président Dr Elias Farakhan Moussa Diomandé, apporte un regard critique et constructif sur cette journée, en soulignant les défis actuels et les perspectives d'avenir pour les PME ivoiriennes.
Historique et Avancées de la Fête du Travail
La fête du Travail a été instituée pour commémorer les luttes ouvrières visant à réduire la durée du travail à huit heures, un combat majeur mené notamment lors du 1er mai 1886 aux États-Unis. En 1889, la IIe Internationale socialiste a officialisé cette date comme journée internationale de revendication. En France, bien que la fête ait été instaurée dès 1793, c’est en 1948 que le 1 er mai a été officiellement nommé « fête du Travail ».
Sentiment des PME ivoiriennes face à la célébration
La CPU-PME.CI souligne un décalage important entre la célébration officielle et la réalité vécue par les PME Ivoiriennes.
Ces dernières sont confrontées à de nombreuses difficultés :
• Problèmes financiers majeurs, empêchant toute forme de célébration digne de
ce nom ;• Fermeture d’entreprises et incapacité à couvrir les charges essentielles comme
l’électricité ;Concurrence déloyale, notamment face aux entreprises étrangères qui captent
des parts de marché sans intervention efficace des autorités ;• Exclusion des PME Ivoiriennes des zones industrielles de notre Pays ;
• Local content inopérant etc.
Ce contexte génère un sentiment de frustration et d’exclusion chez les PME, qui se sentent marginalisées dans les politiques économiques et sociales, ainsi que dans les instances décisionnelles telles que les conseils d’administration des grandes structures économiques.
Perspectives et propositions de la CPU-PME.CI
Face à ces défis, la CPU-PME.CI appelle à une prise de conscience collective et à des actions concrètes :
• Adoption d’une nouvelle loi du travail adaptée aux réalités économiques
actuelles, intégrant les nouvelles technologies et les exigences de la transition écologique ; Renforcement de la formation et du développement du capital humain pour améliorer la compétitivité et l’innovation au sein des PME ;
• Le président Dr Diomandé insiste également sur la nécessité d’une solidarité accrue, notamment par la réduction du coût de la vie (électricité, carburant, denrées de première néccessité), et un soutien accru aux PME à travers des programmes adaptés.
Conclusion
La CPU-PME.CI, tout en reconnaissant l’importance historique et symbolique de la fête du Travail, interpelle sur le décalage entre cette célébration et la réalité difficile des PME Ivoiriennes. Elle invite à dépasser les simples commémorations pour engager des réformes profondes et des actions concrètes afin d’assurer un avenir prospère et inclusif pour ce secteur vital de l’économie ivoirienne. Le message est clair : il est temps d’agir pour que la fête du Travail soit aussi une fête de l’espoir et du renouveau pour les petites et moyennes entreprises du pays.
Le Président
Dr Moussa Élias Farakhan DIOMANDÉ
Nouveau code des douanes- L’Oic forme des chargeurs sur le contentieux
Conformément à son axe de communication « une assistance dynamique au service des opérateurs économiques sur la chaine des transports » , l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), à travers son Directeur général Sidibé Youssouf, continue avec constance la formation des chargeurs et transitaires.
C’est dans ce cadre qu’une formation à l’attention des chargeurs a été organisée les 29 et 30 avril 2025. Ce sur le thème : « Les dispositions du nouveau code des douanes pour un meilleur suivi des contentieux douaniers ». Ce module était au centre de cette formation qui a regroupé 24 participants.
En 48 heures, ils ont été entretenus sur ce sujet par un consultant en la matière, le Colonel Lobognon Benoît. La première journée s’est articulée autour des chapitres relatifs aux dispositions du nouveau code des douanes, les différents régimes et les différentes infractions et enfin l’étude de cas pratiques. Quant à la seconde journée, il s’est agi des dispositions du code des douanes permettant de se prémunir et de régler un contentieux en douane, les cas pratiques, les échanges, les recommandations et les conseils de l’expert.
En termes de conseils justement, le Colonel en a prodigué plusieurs. Il a par exemple fait entendre que lorsqu’un recours introduit devant l’autorité douanière est rejeté, le requérant a le droit d’introduire un nouveau recours devant le Comité chargé des litiges douaniers. Il a également conseillé qu’il n’obtient pas gain de cause, le requérant dispose d’un droit de recours devant les autorités judiciaires compétentes.
A l’issue de cette séance de formation, s’en est suivie la clôture marquée par la présence Mme Roland Nelly Christiane, directrice de l’assistance aux chargeurs. Au nom du Directeur général de l’Oic, Sidibé Youssouf, elle a témoigné sa reconnaissance et toute sa gratitude aussi bien au formateur, que ceux qui ont reçu la formation.
Selon elle, dans un monde en constante évolution, il est de l’engagement de l’Oic d’accompagner les acteurs sur le chemin de cette évolution. Au nom du Dg, elle n’a pas non plus manqué d’apprécier l’expertise de Colonel Benoit. Selon elle, ses enseignements ont apporté beaucoup aux acteurs qui devront en faire bon usage. Pour sa part, Kouassi Benito Edia, le porte-parole des participants a exprimé sa reconnaissance à l’Oic et à l’expert, le Colonel Lobognon Benoit. Qui a tout simplement souhaité la bonne mise en application de tout ce qu’il a enseigné.
Koné S.
Bafing/ Electrification, santé, eau potable, éducation -Moussa Sanogo soulage les populations
La politique de développement du Président Alassane Ouattara continue de transformer les conditions de vie des populations du Bafing, grâce à des infrastructures de base dans divers domaines.
Du 25 au 27 avril 2025, le ministre du Patrimoine, du Portefeuille de l’Etat et des Entreprises publiques, Moussa Sanogo, accompagné de nombreux cadres et élus de la région, a multiplié les inaugurations. En matière d’électrification, deux villages ont été raccordés au réseau électrique : Sakofé dans le département de Ouaninou, le vendredi 25 avril, et Godoufouma dans la Sous-préfecture de Touba, le dimanche 27 avril 2025.
Le ministre s’est réjoui de voir les conditions de vie des populations s’améliorer, soulignant que cette avancée marque le début du progrès pour des localités longtemps privées de lumière. Il a rappelé qu’en 2011, seules 27 localités du Bafing étaient électrifiées, contre 211 en 2024, un chiffre en constante augmentation. A Dioman, commune du département de Touba, un centre de santé a été inauguré le dimanche 27 avril, répondant à une doléance des populations.
« (...) La santé est le plus grand bien de l’homme, nous devons en prendre soin. Donner aux populations l’opportunité de se soigner dans de bonnes conditions est une priorité essentielle », a déclaré le ministre.
Le samedi 26 avril, aux côtés du ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana, le ministre Moussa Sanogo a participé à la mise en service de deux infrastructures hydrauliques majeures. Dans la matinée, le système de renforcement de l’alimentation en eau portable de Touba, d’un coût de réalisation de 10 milliards Fcfa, a été inauguré. Ce dispositif comprend une usine de traitement de 300 m3/h, une station de reprise, un château d’eau de 1 000m3 et des canalisations, garantissant un approvisionnement sans pénurie jusqu’en 2045, avec un excédent de production de 40%.
Dans l’après-midi, le château d’eau de Foungbesso, dans la Sous-préfecture de Touba, a également été mis en service. D’une capacité de 50 m3, il dispose d’un forage de 7 m3/h et couvre les besoins en eau portable des populations jusqu’en 2037. Le ministre Bouaké Fofana s’est réjoui de livrer à ses parents du Bafing ces ouvrages qui apportent une réponse globale et pertinente à la problématique de l’accès à l’eau potable à Touba, et participent à la construction de la Côte d’Ivoire solidaire. De son côté, le ministre Moussa Sanogo a exprimé, au nom des populations, sa reconnaissances et sa gratitude envers le Président Alassane Ouattara., qui a permis au Bafing de faire un bond significatif en matière de développement.
« l’eau, à la santé, aux routes », a-t-il déclaré. Pour le ministre, faire le développement, c’est régler les problèmes des populations au quotidien. Les populations n’ont pas caché leur grande joie et leur soulagement de bénéficier de toutes ces infrastructures de base qui rendent leur quotidien moins pénible et améliorent leurs conditions de vie.
Koné De Sayara
Journée mondiale de l’hygiène des mains- Une séance de sensibilisation à l’INHP de Treichville
À l’occasion de la Journée mondiale de l’hygiène des mains, l’Institut National d’Hygiène publique (INHP) organise une séance de sensibilisation le lundi 5 mai 2025 à l’amphithéâtre GASTON BINSON. L’évènement vise à promouvoir de bonnes pratiques d’hygiène, notamment l’hygiène des mains comme geste essentiel pour prévenir les infections et les Maladies d’Origine Alimentaire (MOA).
Placée sous le thème : « Des mains propres pour une alimentation saine et une santé optimale », cette initiative cible notamment tous ceux qui sont concernés de près ou de loin par l’hygiène en cuisine. Selon le Service nutrition et hygiène alimentaire de l’Institut National d’Hygiène publique (INHP)
« Les Maladies d'Origine Alimentaire principalement transmises par une mauvaise hygiène des mains et la consommation d'eau ou d'aliments contaminés, ont un impact sur le statut nutritionnel des populations. Les mains sales sont également à l'origine de contaminations par les vers intestinaux responsables d'anémie ferriprive ; première cause d'anémie nutritionnelle. »
L’OMS estime que chaque année dans le monde, ce sont près de 600 millions de cas de maladies d'origine alimentaire qui sont recensés, causant environ 420 000 décès, dont une grande partie est liée à de mauvaises pratiques d'hygiène, notamment des mains contaminées (OMS, 2015).
En Afrique, le fardeau des maladies d'origine alimentaire est particulièrement élevé. L’OMS estime que la région africaine compte 91 millions de cas de maladies alimentaires et 137 000 décès par an, soit plus de 30 % du fardeau mondial (OMS, 2015).
En Côte d’Ivoire, d’après le Programme National Eau, Hygiène et Assainissement (PNEHA, 2022), seulement 25 % des ménages disposent d’un dispositif fonctionnel de lavage des mains avec de l'eau et du savon à domicile. Et une recrudescence des Toxi-Infections Alimentaires Collectives (TIACs) a été observée ces dernières années : 75 cas en 2021 dont 8 décès (11%), 348 cas en 2022 dont 7 décès (2%) et 196 cas en 2023 dont 29 décès (15%). Ces chiffres soulignent l'importance cruciale de sensibiliser les populations à l’hygiène des mains et de promouvoir des pratiques d'hygiène adéquates pour réduire l'incidence des maladies d'origine alimentaire en Côte d'Ivoire.
Bamba M .
Premier Mai- Les entités AGL en Côte d’Ivoire célèbrent une Fête du Travail dans la ferveur
Ce jeudi 1er mai 2025, plus de 1 000 collaborateurs des entités AGL en Côte d’Ivoire se sont rassemblés au stade Aziz Thiam de Sitarail, en plein cœur du Plateau, pour une célébration vibrante et fédératrice de la Fête du Travail.
Dans une ambiance festive et survoltée, les équipes de Sitarail, AGL Côte d’Ivoire, Abidjan Terminal, Côte d’Ivoire Terminal, PACOCI, Ascens, CARENA et SUV ont répondu présentes, par un important défilé, démontrant une fois encore l’unité et la force du collectif AGL.
Représentant Mme Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale AGL CI-BF, Mohamed Diao, Directeur Financier Régional CI-BF, a salué la mobilisation exceptionnelle des équipes :
« Ce 1er mai n’est pas seulement une célébration. C’est le reflet de notre engagement commun, de notre esprit d’équipe et de notre fierté d’appartenir à un groupe qui valorise l’humain autant que la performance. »
À ses côtés, Simplice Essoh, Directeur Général de Sitarail et hôte de la cérémonie, a souligné l’importance de ces moments de cohésion :
« Cette journée illustre la force de notre diversité et de notre solidarité. C’est l’occasion pour nous de rendre un hommage franc, sincère et mérité aux efforts et aux contributions de nos collaborateurs, ainsi qu’à leurs réalisations sur les plans social et économique.
. », a-t-il indiqué.
Moment fort de cette journée, les délégués du personnel ont profité de l’occasion pour formuler et partager les doléances des collaborateurs. Ces préoccupations ont été écoutées avec attention par la direction régionale, qui a assuré qu’un regard attentif leur serait porté, dans un esprit d’amélioration continue du dialogue social.
Entre chants, danses et éclats de rire, le stade s’est transformé en un espace de communion, révélant des liens profonds et une solidarité tangible entre collaborateurs. Au-delà de la fête, cette journée a incarné les valeurs fondamentales du groupe : engagement, excellence, esprit de famille et ambition partagée. Une célébration à la hauteur de l’implication quotidienne des équipes, et une promesse renouvelée : continuer à grandir ensemble.
Bamba Mafoumgbé
Fête du travail /Soro Mamadou(Sg Humanisme)- « Humanisme appelle la classe politique toute tendances confondues, à privilégier les voies du dialogue, pour une élection apaisée »
« Mes premiers mots sont des mots de gratitude à l’endroit de S.E Monsieur le Président de la République pour avoir permis que se tienne, dans d’excellentes conditions, à Grand-Bassam, du 22 février au 02 mars 2025, le 15ème Forum de la Rentrée Syndicale de la Confédération Syndicale Internationale Région Afrique, sous le thème : « Employabilité, Salaire vital, Paix et Transformation Economique » certains pays a opté pour des reculs démocratiques. Face à cette situation, la Côte d’Ivoire qui tient bon, doit consolider la souveraineté de son territoire. Aussi en dépit des piques et flèches adressées à notre pays, nous exhortons nos autorités à continuer de promouvoir la paix avec les pays voisins et à garantir la paix intérieure.
En effet, c’est dans un environnement pacifique et stable qu’une transformation économique juste et inclusive est non seulement possible mais essentielle, comm el’ affirme le Secrétaire Général de la CSI-Afrique, Joel ODIJIE AKHATOR, dans son adresse du 1er mai 2025.
Le 1er mai 2025, se tient aussi à quelques mois de l’élection présidentielle qui suscite beaucoup de passions. HUMANISME appelle la classe politique toute tendances confondues, à privilégier les voies du dialogue, pour une élection apaisée.
La pertinence du dialogue social :
Le 08 août 2022, après onze mois de discussions, les ce pour la Justice Sociale en Afrique ».xxxx, les centrales syndicales et les faîtières des organisations syndicales de fonctionnaires, le G8, d’une part, et le gouvernement d’autre part, ont signé le protocole d’accords portant trêve sociale
2022-2027. Le but de cet accord, c’est de rechercher la résolution des préoccupations des travailleurs, par la voie de la négociation, une voie qui permet d’obtenir des victoires certaines sans effets collatéraux. Trois (03) ans après, l’on note que globalement les engagements ont été respectés, de part et d’autre, malgré quelques soubresauts, qui loin de remettre en cause la trêve sociale, indiquent qu’il s’agit bien de l’exception qui confirme la règle.
Aujourd’hui, nous sommes revenus à la table du dialogue social, pour construire ensemble le chemin de la résolution de la question de l’octroi d’une prime à l’ensemble des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte
Excellence, Monsieur Le Premier Ministre, la reconnaissance est la mémoire du cœur. C’est pourquoi, au nom des organisations syndicales affiliées de Côted’Ivoire, l’UGTCI, la CISL-DIGNITE, La FESACI-CG et HUMANISME, je vous prie de recevoir, nos sincères remerciements, pour votre présence effective qui a donné un cachet particulier à la cérémonie d’ouverture et qui a renforcé l’image de
la Côte d’Ivoire auprès des syndicalistes africains.
La promotion de la paix : 1er+ mai 2025 se déroule à un moment où la sous-région est confrontée à des problèmes sécuritaires qui ont amené cexx d’Ivoire, pour l’équité, une solution définitive et durable. Nous avons foi quant à l’aboutissement heureux de ces discussions.
Pour les effets collatéraux engendrés notamment, les sanctions intervenues à l’encontre de certains enseignants, au nom des organisations syndicales signataires de la trêve sociale, à savoir, l’UGTCI, la CISL-Dignité, la FESACI-CG, l’UNATRCI, HUMANISME, la PLATEFORME NATIONALE, l’ITCI et la COSYFOP,
le G8, humblement, voudrait vous prier Excellence Monsieur Le Premier Ministre, d’être notre avocat auprès de Son Excellence Monsieur Le Président de la
République et des populations pour :
1- Présenter des excuses pour les désagréments causés par nos actions de ces derniers temps.2- L’assurer que nous avons réaménagé les emplois du temps afin de rattraper les heures de cours manquées.
3- Plaider auprès de Son Excellence le reversement des salaires.
4- La grâce présidentielle en faveur du camarade ASSI GISLAIN dit DUGARI.
Excellence, Dans le cadre de ce dialogue social, nous serons attentifs à la réforme hospitalière,
Loi n°2019-678 du 23 juillet 2019, particulièrement, l’application de son article 91 qui prévoit certains avantages aux personnels de la santé.
Pour les halieutes, HUMANISME souhaite la continuation du dialogue social sur les avantages liés à leur emploi.
Bref, nous membres du G8, voulons rassurer les fonctionnaires et agents de l’Etat, de notre engagement à examiner les préoccupations des sept familles d’emplois que compte la Fonction Publique et d’y apporter des réponses concrètes. Monsieur le Premier Ministre, Messieurs les membres du Gouvernement, chers membres du patronat ivoirien, chers camarades travailleurs et travailleuses, notre vie est une constante négociation entre le rationnel, l’imaginaire et nos émotions.
Nous travaillerons ensemble, dans le cadre du dialogue social, pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit et pour donner l’espoir là où règne le désespoir.
Excellence, Alors que la cupidité des entreprises se renforcent, il est temps de rappeler que la croissance économique, aussi impressionnante soit-elle, doit se traduire par des améliorations continues dans la vie des travailleurs. Cela implique des salaires équitables, des conditions de travail sûres, une protection sociale et des opportunités égales pour tous, en particulier pour les femmes, les jeunes et les travailleurs du secteur informel.
La revalorisation du SMAG : Mesdames et Messieurs du patronat, depuis 2013, HUMANISME appelle à l’ouverture de discussions franches sur la revalorisation du Salaire Minimum Agricole Garanti (SMAG). Douze ans après, chers membres du patronat ivoirien, il est temps d’ouvrir les négociations pour la revalorisation du SMAG.Les discussions sur la revalorisation des salaires minima catégorielsDe même, nous appelons à la réouverture des discussions sur la revalorisationdes salaires minima catégoriels. Les dernières négociations ayant eu lieu en 2023,
il importe qu’avant la fin de l’année 2025, ces discussions puissent être engagées,étant entendu que nous devons nous retrouver tous les trois ans, à cet effet.
Les plateformes numériques de service :
Les plateformes numériques de travail (YANGO, GLOVO, VTC, Livreurs, etc.) offrent des milliers d’emplois aux jeunes et aux femmes. C’est un secteur dynamique en matière d’employabilité et de revenus. Malheureusement, ce secteur ne bénéficie pas d’un cadre législatif clair, de sorte que les travailleurs ne bénéficient pas de couverture sociale. Il importe qu’on puisse ouvrir le dialogue social sur le sujet, en vue d’adopter un cadre législatif adapté, dynamique et qui prévoit un dispositif de protection sociale pour lesdits travailleurs. En outre HUMANISME appelle le gouvernement, le patronat ivoirien et les affiliés, à soutenir l’adoption par l’OIT, d’une Convention et d’une Recommandation sur le travail dans les plateformes de service. Le secteur de la salubrité : La ville d’Abidjan est propre mais nous observons par endroits, quelques tas d’ ordures qui peuvent créer des désagréments aux populations, avec la saison des pluies qui s’annonce. Selon certaines informations, des factures impayées aux entreprises du secteur seraient la cause. Si cela était avéré, HUMANISME plaide
pour un règlement diligent de ces factures, afin de permettre aux entreprises d’assurer convenablement leur service et de garantir les salaires des travailleurs.
Les gens de maisons :
HUMANISME salue le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité pour avoir ouvert les négociations sur la situation des gens de maison. Nous l’encourageons à poursuivre sur cette lancée. Puisse, ces négociations permettre de leur assurer une évolution qui fasse que le salaire du début ne soit plus le même, trente ans après, en fin de carrière.
La médiation professionnelle : En l’état actuel des choses, pour vider un contentieux lié à un conflit professionnel, il faut au moins deux (02) ans. HUMANISME sollicite le gouvernement à l’effet d’élaborer un dispositif qui intègre la médiation professiionnelle qui, elle, permet de vider les contentieux professionnels, en six (06), tout au plus.
La maison du travailleur :
Si tout le monde s’accorde à reconnaitre les bienfaits des deux trêves sociales, intervenues de 2017 à 2022 et de celle qui court de 2022 à 2027, il faut aussi s’accorder sur le rôle prépondérant des Centrales Syndicales qui régulent l’ordre social, par l’organisation et encadrement des travailleuses et des travailleurs.
HUMANISME tient beaucoup à la qualité des analyses des travailleurs pour anticiper les conflits professionnels qui pourraient impacter négativement la paix sociale. C’est pourquoi, nous insistons, depuis sept (07) ans, sur la nécessité de la construction de la Maison du Travailleur, une institution qui devrait pouvoir faire la collecte de données auprès des travailleurs, mener des sondages d’opinions et
faire de la recherche, pour proposer des solutions aux grandes problématiques en relation avec le monde du travail et particulièrement dans le domaine du dialogue
social. La construction de cette institution marquerait, de fait, la reconnaissance du rôle majeur des centrales syndicales dans la préservation de la paix sociale.
La gestion de la Maison du Travailleur devrait être confiée aux travailleurs eux- mêmes ; en revanche, ils auraient l’obligation de rendre un bilan d’exercices ou HUMANISME est disposée à participer à la mise en place d’un comité d’études et de faisabilité, à tout moment, avec le Gouvernement et toutes les centrales syndicales reconnues.
La réhabilitation de la rue F35 menant au siège de HUMANISE
Excellence Monsieur Le Premier Ministre, HUMANISME a fait l’effort de construire dans la commune d’Adjamé, précisément à Williamsville, près de la CRS1, un siège social moderne qui participe à l’embellissement de la ville. Cependant la voie qui y mène, la Rue F35 ou encore Rue SEKOU BALLO, longue de 260 mètres, est totalement dégradée. HUMANISME plaide pour la réhabilitation de cette voie, ce qui favorisera davantage la mobilité des populations riveraines mais aussi des agents de la CRS 1 dont la caserne est mitoyenne.
Telle est l’économie en ce 1er mai 2025, du Cahier de Revendications transmis au
Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale. Encore une fois, Excellence Monsieur le Premier Ministre, Messieurs les membres du Gouvernement, chers membres du patronat ivoirien, chers camarades travailleurs et travailleuses, notre vie est une constante négociation entre le rationnel, l’imaginaire et nos émotions. Nous travaillerons ensemble, dans le cadre du dialogue social, pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit et pour donner l’espoir là où règne le désespoir. Je vous remercie. »
DISCOURS DU SECRETAIRE GENERAL de Soro Mamadou,
Fête du travail(1er MAI 2025)
Bouna/ Affaire 13 camions d’anacarde saisis échappe au contrôle de la gendarmerie- Le Commandant supérieur convoque ses éléments à Abidjan
Treize camions chargés de noix de cajou, saisis lundi 28 avril 2025 à 00h en partance pour le Ghana, ont échappé au contrôle de la gendarmerie lors de leur convoyage dans la ville de Bouna, suite à une intervention musclée d’un groupe de jeunes transporteurs en colère. L’information est rapportée par le correspondant local de l’Agence ivoirienne de presse,( Aip).
Selon le confrère, c’est vers 17h, alors que le convoi approchait le centre-ville, sous surveillance de la gendarmerie, près de 300 jeunes, circulant à motos, ont dressé un imposant barrage humain, empêchant la progression des camions escortés. Cette mobilisation soudaine et massive, qui a débordé les gendarmes en nombre inférieur, a occasionné la fuite de tous les 13 camions qui sont parvenus à se disperser dans les différents quartiers de la ville de Bouna, rendant leur localisation difficile.
« Les populations, témoins de ces événements, s’interrogent sur les motivations profondes de cette colère des jeunes transporteurs et sur le nombre aussi inférieur de gendarmes devant sécuriser ce long convoi. Les 13 camions avaient été interceptés par les forces de sécurité à Terguidouo à 7 km de Bouna, sur l’axe du Ghana. La mission du convoi était de les ramener à la caserne de l’escadron de gendarmerie de Bouna afin de les mettre à la disposition des services compétents pour les procédures d’usage. », ajoute le confrère.
Pour l’heure, cette affaire alimente l’actualité à Bouna, où rumeurs et supputations vont bon train, certains évoquant un deal qui aurait mal tourné entre les deux entités. Des informations recoupées aussi bien au niveau de la ville de Bouna qu’ à Abidjan que la piste de la complicité au niveau des éléments de la gendarmerie d’avec les jeunes n ‘est pas à écarter. « Le Commandant supérieur de la gendarmerie a convoqué ses éléments commis au convoyage de la cargaison pour explication à Abidjan », a appris une source très crédible basée à Bouna.
Faudrait-il s’attendre à des sanctions comme celles enregistrées il y a quelques mois dans le Tompki ? Les prochaines heures nous situerons un peu plus.
Depuis l’ouverture de la campagne de commercialisation de l’anacarde, il est signalé dans la région de la région du Bounkani, la sortie discrète de camions chargés d’anacarde en partance pour le Ghana par le pont sur le fleuve La volta noire ou le Burkina Faso par la localité de Kalamon. Ici, ( Kalamon) indique une étude de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire, ( Cnf-ci) « sévissent des groupes d’extrémistes violents… »
Ayoko Mensah
Exploitation minière artisanale - 730 kg d’or produits par le secteur en 2024
Le ministre des mines, du pétrole et de l’énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a lancé le lundi dernier à Abidjan, un atelier national autour du thème : « Quelle contribution de la petite mine au développement du secteur minier en Côte d’Ivoire ? ». L’objectif attendu de cadre d’échange entre experts de la chaîne des valeurs de la petite mine est de transformer l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE), encore marginalisée, en un moteur de développement local et national.
Dans son discours, le ministre a insisté sur le potentiel de l’EMAPE, un secteur largement dominé par des acteurs ivoiriens, mais dont l’impact reste très limité. En 2024, cette activité n’a représenté que 1,2 % de la production aurifère nationale, soit de la production aurifère nationale, soit 730 kg sur les 59 tonnes produites. Une performance bien inférieure à celles enregistrées dans les pays voisins, notamment au Mali (10,34 %), au Burkina Faso (15,17 %) et au Ghana (35 %).
Selon M. Sangafowa-Coulibaly, ce retard s’explique par divers obstacles structurels et institutionnels, mais aussi par une perception publique souvent négative de l’EMAPE, fréquemment associée à l’orpaillage illégal, à l’insécurité, à la désorganisation sociale et à la pollution environnementale liée notamment à l’usage de produits toxiques.
Face à ces défis, l’atelier se veut un cadre participatif et pragmatique visant à dresser un état des lieux précis du secteur, à analyser ses enjeux économiques, sociaux et environnementaux, et à proposer des recommandations concrètes. Parmi les axes prioritaires : renforcer la traçabilité, améliorer la fiscalité, protéger l’environnement et assurer une meilleure gestion communautaire autour des sites miniers.
Cette initiative s’inscrit dans la vision du président Alassane Ouattara de faire du secteur minier un levier de croissance inclusive. «Grâce à vos contributions, cet atelier peut devenir un tournant décisif pour bâtir des stratégies innovantes, inclusives et adaptées à nos réalités.» a déclaré Sangafowa-Coulibaly aux experts et acteurs de l’EMAPE, en concluant son allocution.
Le ministre a, par ailleurs, salué la participation du Président de la Chambre des Rois et Chefs traditionnels de Cote d’Ivoire, et des partenaires internationaux, soulignant l’importance d’un dialogue ouvert et constructif dans le cadre de cette initiative.
De son côté, le Directeur Général des Mines et de la Géologie, M. Coulibaly Seydou, a rappelé la nécessité de valoriser ce segment stratégique. Selon lui, la petite mine constitue une source importante d’emplois et de lutte contre la pauvreté, tout en étant proche des communautés locales. Toutefois, il a aussi souligné les pertes économiques dues à l’informalité du secteur, notamment à travers une fuite massive de capitaux estimée à plusieurs milliards de francs CFA chaque année. Notons que les travaux de l’atelier prendront fin le mercredi 30 avril après la restitution des travaux et la cérémonie d’ouverture.
Bamba Mafoumgbé avec sercom
Conseil Consultatif de Haut Niveau sur l'emploi- Patrick Achi participe à des panels aux Usa
L’ancien Premier ministre ivoirien, Patrick Ahi séjourne en ce moment aux Usa, où il participe à des panels de haut dont celui organisé par le Conseil Consultatif de Haut Niveau sur l'Emploi, dont il est l’un des 14 membres
« Je suis l’un des 14 membres du Conseil Consultatif de Haut Niveau sur l'Emploi, une initiative du Président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, coprésidée par le Président Tharman Shanmugaratnam et Michelle Bachelet, l'ancienne présidente du Chili. Avec 1,2 milliard de jeunes atteignant l’âge de travailler dans les pays émergents d’ici 2030, l’urgence est immense : trouver des solutions d’emploi durables et inclusives », nous apprend le Premier ministre Patrick Achi, sur sa page facebook.
Selon, lui face aux défis de l’emploi dans les pays du Sud, nous avons tenu une session de travail stratégique, axée sur l’impact de l’IA et la création d’emplois dans l’industrie manufacturière, l’un des cinq secteurs clés identifiés pour bâtir une prospérité durable.
« Former nos jeunes, dynamiser les PME, renforcer les chaînes de valeur compétitives : voilà les leviers pour transformer la crise de l’emploi en une opportunité de croissance inclusive et de stabilité économique. L’avenir appartient aux nations qui savent investir dans leur capital humain et leur capacité à innover », ajoute- il
Bamba M.