
Admin
Pour la prise en compte des producteurs dans la Cmu - Le Conseil café- cacao remet une chèque de 952 millions de FCfa à la Cnam
Lors de la cérémonie de la campagne intermédiaire qui a eu lieu le mercredi 02 Avril 2025, le Conseil du café cacao un chèque d’un montant de 952 millions de Fcfa a été remis à la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) dont le Directeur général est M. Bamba Karim.
La remise symbolique d’un chèque de 952.000.000 de Francs Cfa à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (Cnam), vise à offrir la couverture maladie universelle à 700.000 producteurs de café-cacao, qui sont à ce jour inscrits dans la base de données de la Cnam, autrement dit, les producteurs détenteurs de leurs cartes Cmu
Dans les détails, le ministre d’Etat Kobénan Kouassi ADJOUMANI a dit que : « Relativement à la prise en charge totale des cotisations sociales et du ticket modérateur de l’assurance maladie pour tous les producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire. La population cible visée par cette opération est estimée à 1.101.500 personnes, correspondant au nombre de producteurs de café-cacao effectivement recensés à ce jour par le Conseil du café-cacao. Le montant des cotisations sociales étant fixé à 1 380 Francs par mois, pour chaque bénéficiaire de la Cmu, c’est une enveloppe globale de 1.498.040.000 Francs cfa qui sera dégagée mensuellement, pour prendre en charge les frais de santé de l’ensemble des producteurs. Par an, le coût des prestations s’élève à 17.976.480.000 Fcfa »
.A l’occasion, il a exhorté les producteurs, à se rendre dans les sites d’enrôlement de la Cnam, pour se faire recenser, afin de bénéficier des avantages de cette couverture santé que nous offre le Président de la République, Sem Alassane OUATTARA, et de la couverture maladie universelle, pour offrir à tous nos producteurs de café-cacao, les meilleurs services de santé.
« Ce geste s’inscrit dans la promesse faite par le Président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara dans son discours annuel, soulignant l’engagement du gouvernement à améliorer l’accès aux soins de santé pour les producteurs », a indiqué le ministre Adama Kamara. Pour sa part, Dimba Ngouh le ministre de la santé, de l’Hygiène publique, a salué cette synergie d’action qui va beaucoup profiter aux producteurs de café cacao. Non sans annoncer que toutes les dispositions sont prises pour accueillir les bénéficiaires dans les centres de santé notamment de premiers contact.
Baamba M.
Pour la campagne intermédiaire- Le prix du Kg de cacao fixé à 2 200 Fcfa
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a annoncé une hausse significative du prix du cacao pour la campagne intermédiaire 2024-2025. Le prix a été fixé à 2 200 FCFA/kg, soit une augmentation de 22,2% par rapport à la campagne principale au cours de laquelle, le kg était à 1 800 Fcfa
Cette décision a été annoncée lors d’une cérémonie officielle qui s’est tenue le 2 avril 2025 à la Caistab, au Plateau, en présence des ministres Adjoumani Kobenan de l’Agriculture et développement rural et des productions vivrières, de Me Adama Kamara de l’Emploi et protection sociale et de Pierre Dimba de la Santé, hygiène publique et de la couverture maladie universelle.
Cette augmentation du prix du cacao est une bonne nouvelle pour les producteurs ivoiriens, qui représentent une part importante de la population active du pays. Elle devrait contribuer à améliorer leurs revenus et leurs conditions de vie.
Bamba M.
FOMCI 2025 - La cérémonie d’ouverture, c’est ce mercredi 02 avril à 09 heures au Parc des expositions d’Abidjan
Après l’édition à succès de 2023, la Foire du Made in Côte d’Ivoire, évènement biennal, signe son grand retour avec l’organisation de la 3ème édition dénommée FOMCI 2025, prévue du 02 au 06 avril 2025 au Parc des expositions d’Abidjan.
A l’ occasion, d’une rencontre avec la presse, Aimé Kablan Koizan, commissaire général de l’édition 2025 ; le représentant du ministère du Commerce et de l’industrie a présenté les enjeux de l’évènement. Il a indiqué que la FOMCI vise à encourager la production, la commercialisation et la consommation des produits « Made in Côte d’lvoire », source d’innovation dans différents secteurs. Elle va ainsi contribuer, a-t-il dit, à relever le niveau de compétitivité des entreprises ivoiriennes et à donner plus de notoriété aux produits manufacturés en Côte d’Ivoire. L’événement qui a pour thème : « Cap sur la compétitivité et l’innovation », se déroulera sous le Haut Patronage du Premier ministre, Chef du Gouvernement, ministre des Sports et du Cadre de vie, M. Robert Beugré MAMBE et le parrainage du Président de l’Assemblée Nationale, M. Adama BICTOGO. Les cérémonies d’ouverture, le mercredi 02 avril à 09h, à la Convention Center, et de clôture, le dimanche 06 avril, à 16h dans la salle de conférences au Hall 1.
A noter que le troisième jour, dans la matinée, dans le cadre d’un petit- déjeuner- débat, M. Souleymane Diarrassouba , ministre du Commerce et de l’industrie échangera avec des chefs d’entreprises.
Plus de 150 exposants et 50 000 visiteurs sont attendus à la FOMCI 2025. La FOMCI est une plateforme par excellence pour la promotion des produits et services fabriqués en Côte d’Ivoire qui réunira des entreprises, des consommateurs, des investisseurs et des décideurs.
Bamba M.
Affaire un avion d’Aircotedivoire contraint de faire demi-tour- Les précisions du service de communication
« Un avion a eu un souci technique et a dû faire demi-tour selon la procédure. Il a été remplacé et les passagers sont répartis avec un autre avion. ». Réaction du service de communication d’AirCotedivoire, joint ce mardi matin par la rédaction du site www.afikchallenges.info. Ce, suite à la publication par CIV225, d’informations relatives à un vol de la compagnie AirCotedivoire.
« Un vol de la compagnie Aircotedivoire reliant Abidjan à Dakar a été contraint de faire demi-tour ce lundi après son décollage à 13h10 (heure locale). Environ 30 minutes après le départ, une forte odeur de carburant s’est répandue dans la cabine, accompagnée de turbulences intenses. » Rapporte la source. Qui ne manque d’ajouter que face à la situation, les passagers, paniqués, ont enfilé leurs gilets de sauvetage, certains en pleurs tandis que d’autres chantaient des prières. « L’appareil a finalement atterri en urgence à Abidjan à 13h40, où des camions de pompiers étaient déployés sur le tarmac. Plusieurs passagers, encore sous le choc, ont été pris en charge. Les causes de cet incident restent à déterminer »
Bamba Mafoumgbé.
Transport / Activité syndicale - LeSyntt-CI) redynamise sa section de Taabo
« (...) L’on a coutume de dire que la route précéde le développement. A cela, moi j’ajoute que le transport précède le développement. Car, on a beau eu de bonnes routes, s’il n’y a pas de transport, le développement ne suit pas. Alors, le transport est l’épicentre de tout pôle de développement ». Cette affirmation, doublée de conviction est de André Martin Kakou, Préfet du département de Taabo, localité située au Sud de la Côte d’Ivoire, dans le District des Lagunes à un peu plus de 160 km d’Abidjan, capitale économique du pays. Il l’a faite le mardi 25 mars 2025. C’était à l’occasion de sa rencontre de civilité avec Abou Diallo, le président du Syndicat national des transporteurs terrestres de Côte d’Ivoire (Syntt-CI) qui effectuait une mission de redynamisation de sa structure à Taabo. Convaincu de la pertinence de ses propos, le Préfet a demandé aux acteurs du transport de tourner le dos aux désordres et de résolument faire face au professionnalisme avec un point d’honneur au niveau de la sécurité routière. Selon lui, les valeurs de paix, d’entraide, de solidarité doivent avoir pion sur le désordre et la mésentente. Il a également mis sur la table, la question de la vétusté du parc-auto. « (...) Ici à Taabo, le transport continue de souffrir du vieillissement de son parc-auto. A preuve, certaines lignes sont toujours desservies par les vielles 504. Alors que la nouvelle génération a besoin de véhicules de transport avec assez de confort. Je crois que le Haut Conseil doit y penser », a-t-il indiqué. Ses propos ne sont pas tombés dans des oreilles de sourds, car au-delà d’être président du Syntt-CI, Abou Diallo est par ailleurs premier vice –président du Haut Conseil. A ce titre, il fait partie des personnes les mieux placées pour porter la voix du Préfet au plus haut sommet. Après les civilités chez le Préfet, Abou Diallo et sa délégation se sont rendus à la Mairie où, en l’absence du maire, ils ont été reçus par la 1ère adjointe au maire Kocoh Jocelyne Sandra. Intervenant au nom du maire, elle a, au nom de celui-ci, exprimé sa profonde gratitude à ses hôtes, non sans émettre son souhait de voir les acteurs du transport de sa circonscription travailler ensemble, la main dans la main en vue d’un développement structurant et structurel de leur secteur d’activité, qu’elle a du reste qualifié d’ultra- vital. Idem pour le président Abou Diallo qui a insisté sur l’entente, la cohésion et la paix entre tous les acteurs du transport à Taabo.
Koné De Sayara.
Les Mardis de NK/ Transition écologique et développement durable- Quelle stratégie pour une Côte d’Ivoire résiliente ?
Introduction : L’urgence d’un nouveau paradigme
Le mardi 18 mars 2025, la Table Ronde organisée par Bloomfield Investment Corporation a levé le voile sur une réalité alarmante : si rien n’est fait, la Côte d’Ivoire pourrait perdre jusqu’à 13 % de son PIB d’ici 2050, voir 1,6 million de personnes basculer dans la pauvreté, et observer un effondrement de la production agricole (22,8 % de perte pour le cacao et 50,9 % pour le café en 2023) a fait observer le ministre en charge de ce Département, Jacques Konan ASSAHORÉ.
Face à ce constat, l’heure n’est plus aux tergiversations. L’action climatique doit être au cœur de la politique économique du pays. Mais comment transformer cette crise en opportunité ? Comment tirer des enseignements des expériences réussies ailleurs pour bâtir une Côte d’Ivoire verte, compétitive et inclusive ?
1. Défis climatiques et menaces pour l’économie ivoirienne
L’économie ivoirienne repose sur trois piliers vulnérables au changement climatique :
L’agriculture, premier pourvoyeur d’emplois, voit ses rendements menacés par l’irrégularité des pluies, la déforestation et la dégradation des sols.
Le littoral, moteur du commerce et des infrastructures, est rongé par l’érosion côtière, mettant en péril 60 % de son territoire.
Les populations, déjà confrontées à des défis socio-économiques, risquent de voir leurs conditions de vie s’aggraver sous l’effet de la raréfaction des ressources naturelles.
Si aucune transition écologique ambitieuse n’est enclenchée, ces tendances se transformeront en crise socio-économique majeure.
2. Apprendre des modèles internationaux réussis
Face à ces défis, d’autres nations ont su conjuguer croissance économique et action climatique. Quelques exemples inspirants :
Le Maroc : Leader africain des énergies renouvelables, le pays a lancé en 2016 la centrale solaire de Noor Ouarzazate, l’une des plus grandes au monde. Aujourd’hui, il vise 52 % d’énergie verte d’ici 2030.
Le Rwanda : Engagé dans une stratégie d’urbanisation durable, le pays impose des normes environnementales strictes et développe des villes intelligentes et résilientes aux changements climatiques.
Le Costa Rica : Grâce à une politique proactive, il est parvenu à produire 99 % de son électricité à partir d’énergies renouvelables et à instaurer des incitations fiscales pour les entreprises écoresponsables.
Leçon pour la Côte d’Ivoire : Un modèle hybride
La Côte d’Ivoire peut s’inspirer de ces stratégies et adapter un modèle hybride :
1. Miser sur les énergies renouvelables (solaire, biomasse, hydroélectricité).
2. Développer une agriculture résiliente et intelligente face au climat.
3. Réinventer l’urbanisation et la gestion côtière.
4. Créer des incitations fiscales et réglementaires pour encourager les industries vertes.
3. Propositions pour renforcer les politiques publiques
Les priorités du ministère doivent s’articuler autour des axes suivants :
1. Intégration du climat dans la planification économique
Obligation pour toutes les grandes infrastructures d’intégrer une évaluation de l’impact climatique.
Inclusion des critères environnementaux dans les marchés publics et les projets d’investissement.
2. Accélération de la transition énergétique
Renforcement du programme de centrales solaires, à l’image de Boundiali, et expansion de la biométhanisation (traitement des déchets en énergie).
Développement d’un cadre réglementaire pour l’auto-production d’énergie renouvelable (permettre aux entreprises et aux ménages de produire et revendre leur électricité verte).
3. Promotion d’une agriculture durable
Encourager l’agroforesterie pour améliorer la fertilité des sols et lutter contre la déforestation.
Développer des techniques de micro-irrigation et de cultures adaptées au stress hydrique pour minimiser les pertes agricoles.
4. Mobilisation des financements verts
Accès accru aux fonds climatiques internationaux (Fonds Vert pour le Climat, Banque Mondiale).
Création d’obligations vertes souveraines, permettant à l’État de lever des capitaux dédiés aux infrastructures durables.
Renforcement des partenariats public-privé pour attirer les investissements verts.
5. Protection des infrastructures et du littoral
Adoption d’un plan national d’adaptation côtière, avec des actions préventives comme la reforestation des mangroves et la construction de digues naturelles.
Promotion de bâtiments bioclimatiques et résistants aux aléas climatiques pour limiter les pertes en cas d’événements extrêmes.
4. Innovations technologiques et transition vers une économie verte
La transition écologique doit s’appuyer sur les nouvelles technologies pour être efficace et attractive.
Agriculture de précision : utilisation de drones et capteurs intelligents pour optimiser l’irrigation et réduire les pertes.
Fintech verte : Encouragement des startups spécialisées en finance durable, permettant aux agriculteurs et PME d’accéder à des financements écoresponsables.
Mobilité verte : Développement du transport électrique et des infrastructures de recharge, à l’instar de l’Éthiopie qui investit massivement dans les bus électriques urbains.
Blockchain pour la traçabilité agricole : garantir une chaîne d’approvisionnement transparente, limitant le gaspillage et valorisant les pratiques durables.
5. Un appel à l’action collective : État, secteur privé et citoyens
L’urgence climatique n’est pas uniquement un défi étatique, elle concerne tous les acteurs de la société :
Le gouvernement doit adopter des politiques ambitieuses et contraignantes pour inciter à la transition écologique.
Les entreprises doivent repenser leur modèle économique en intégrant des critères environnementaux et sociaux.
Les citoyens doivent modifier leurs habitudes de consommation en privilégiant les produits locaux, les énergies propres et le recyclage.
Le changement ne viendra que d’un effort collectif, où chaque acteur joue sa partition dans cette grande symphonie de la résilience climatique.
Conclusion : Vers une Côte d’Ivoire durable et prospère
Le chemin de la transition écologique est semé d’embûches, mais il représente une opportunité historique pour la Côte d’Ivoire. Un pays qui saura concilier croissance et protection de l’environnement, loin d’être un simple suiveur, deviendra un leader africain de l’économie verte.
L’inaction n’est plus une option. L’heure est à l’engagement, à l’innovation et à la transformation durable.
La Côte d’Ivoire de demain ne doit pas seulement être riche, elle doit être verte, résiliente et inclusive.
Engageons-nous ensemble pour un avenir où l’économie et l’environnement marchent main dans la main !
Norbert KOBENAN
Café - La 139ème session du Conseil de l’Organisation Internationale s'est tenue en ligne
Le Conseil de l’Organisation Internationale du Café (Oic) a tenu en Zoom sa 139ème session ordinaire, le 27 mars 2025 sous la présidence de Tom Fabozzi (EU-Ireland). Selon les services de l’ambassadeur Aly Touré, la Côte d’Ivoire était fortement représentée. Ce à travers une forte délégation conduite par Sem Aly Touré, Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales des Produits de Base.
L’Oic est la principale organisation intergouvernementale chargée des questions du café depuis 1963. Elle rassemble 44 pays exportateurs et 34 pays importateurs de café, qui représentent la quasi-totalité des participants de cette filière.
Au cours de cette 139ème réunion, la Directrice Exécutive a fait rapport sur les progrès réalisés par les Membres dans leurs procédures de signature et de ratification de l’Accord International de 2022 sur le Café ainsi que sur ses contacts avec les pays non-membres
Par ailleurs, l’ambassadeur Aly TOURE, a fait rapport de la réunion du 03 Mars 2025 au Conseil, en sa qualité de Président du Comité des Finances et de l’Administration de l’Oic. Aussi, la Directrice exécutive a fait un compte rendu du groupe de discussion sur le café de spécialité.
Enfin, le Conseil a procédé à la désignation du président et vice-président du Comité Consultatif du secteur privé.
B. M avec sercom
Produits pétroliers- Le prix du litre du super sans plomb et du gasoil en baisse respectivement de 20 Fcfa et 15 Fcfa pour le mois d'avril 2025
Les prix du litre du super sans plomb et du gasoil enregistrent pour le mois d'avril 2025, une baisse respectivement de 20 Fcfa et de 15 Fcfa , selon une note de la Direction générale des Hydrocarbures, le 31 mars 2025.
Le litre de super sans plomb passe ainsi de 875 Fca à 855 Fcfa, et celui du gasoil de 715 Fcfa à 700 Fcf a Ces prix restent en vigueur durant tout le mois d'avril sur l'ensemble du territoire ivoirien.
Selon cette note de la Direction générale des hydrocarbures, les prix du gaz butane restent inchangés. Ainsi, le coût de la bouteille de 6 kg demeure à 2 000 Fcfa, et celui de 12,5 kg reste fixé à 5 200 FCfa.
Rappelons que les prix du carburant en Côte d’Ivoire sont ajustés mensuellement conformément aux dispositions du mécanisme automatique de fixation des prix des hydrocarbures.
B. M
Activités portuaires en Côte d’Ivoire en 2024 - Le PAA a atteint un trafic record de plus 40 millions de tonnes de frets
Le Port autonome d'Abidjan (PAA) a atteint un volume record de 40 millions de tonnes de fret, soit une augmentation de 15 % par rapport aux 34,7 millions de tonnes enregistrées en 2023. A appris le site www.afrikchallenges.info, de sources officielles bien introduites au sein de la communauté portuaire d’Abidjan . L’information est confirmée par les services de la Direction générale du Port autonome d’Abidjan.
Pour arriver à ce résultat, plusieurs réformes stratégiques ont été mises en place, notamment l’extension des quais et l’ouverture du nouveau terminal à conteneurs « Côte d’Ivoire Terminal » Sans oublier le leadership et le management avisés de M. Hien Sié, Directeur général du PAA
Ces améliorations ont permis d’augmenter considérablement le volume de fret conteneurisé, passant de 840 926 EVP (équivalents vingt pieds) en 2022 à 1,6 million d’EVP en 2024.
Selon nos sources, le PAA vise désormais les 2 millions d’EVP d’ici 2027, grâce à la modernisation de ses infrastructures et à la digitalisation de ses opérations. ( Nous y reviendrons)
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende : Fac-scimile les chiffres clés des performances du PAA en 2024 ( Source :PAA)
Inauguration du marché de proximité de Yakassé-Attobrou- Patrick Achi engage les femmes aux succès et à la transparence
Il y avait fête et de l’ambiance à Yakassé-Attobrou a vécu une journée historique le lundi 24 mars avec l’inauguration de son marché de proximité, une infrastructure destinée à révolutionner la commercialisation des produits vivriers dans la région de la Mé.
Une fête pour tout dire, qui s’est déroulée sous la présidence de Jérôme Patrick Achi, ancien Premier ministre et président du Conseil régional de la Mé, Conseiller spécial du chef de l’État, en présence d’une foule enthousiaste et de plusieurs autorités.
Cette nouvelle infrastructure, réalisée par le ministère du Commerce et de l’Industrie à travers l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV), s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la Collecte et à la Commercialisation des Produits Vivriers (PSGOUV2). Son objectif est clair : réduire les pertes post-récoltes, améliorer les conditions de travail des producteurs et lutter efficacement contre la cherté de la vie.
Patrick Achi, figure clé dans la mise en place de ce programme lorsqu’il était à la Premier ministre, a mis en avant l’impact social et économique de cette initiative.
« Le transport sera facilité grâce aux équipements mis à disposition, réduisant ainsi les pertes et les coûts. La fixation des prix sera équitable, pour une meilleure rémunération des producteurs. »
Grâce à ce dispositif, les commerçants ne seront plus contraints de se rendre en bord-champ pour s’approvisionner. Désormais, les produits seront centralisés et acheminés directement vers le marché, garantissant un circuit d’approvisionnement plus fluide et des prix plus accessibles pour les consommateurs.
Un engagement fort qui devient une réalité
L’ancien Premier ministre et a tenu à exprimer sa gratitude envers le Président de la République, Alassane Ouattara, dont la vision a permis la concrétisation de ce projet structurant. Il a aussi insisté sur la nécessité d’une gestion rigoureuse de cette infrastructure : « Faisons en sorte que le marché de Yakassé-Attobrou soit le mieux géré et devienne une référence en Côte d’Ivoire. »
Représentant le ministre du Commerce et de l’Industrie, Adou Gnenyé Bernard, Directeur général de l’OCPV, a détaillé les ambitions du programme. Dans sa phase pilote, 40 marchés seront construits sur un total de 155 prévus à travers le pays.
Ces marchés seront accompagnés de formations pour optimiser la production et la commercialisation des produits agricoles. Yakassé-Attobrou bénéficie ainsi d’une infrastructure moderne construite sur un hectare et équipée de deux camions, trois tricycles, deux motos, du matériel informatique et du mobilier adapté pour une gestion optimale.
L’inauguration du marché a rassemblé plusieurs autorités de haut rang, notamment le Vice- président du Cesec, Joseph Séka Séka et des ministres Jean-Luc Assi et Emmanuel Essis. Ce dernier est venu de la région des Grands Ponts avec une forte délégation.
Ayoko Mensah
L’ancien Premier Patrick Achi avec les braves dames du vivrier de Yakassé- Attobrou lors de l’inauguration des marchés de proximité