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vendredi 28 mars 2025
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Introduction : Une Nation, Un Corps, Un Destin

La société ivoirienne, à l’image du corps humain, est un ensemble d’organes interdépendants. Peut-on imaginer la jambe et la cuisse se détester ? Une telle absurdité ne pourrait que mener à l’effondrement de l’ensemble du corps. De la même manière, une nation dont les membres s’opposent en permanence se condamne elle-même à la paralysie et à l’implosion.

À l’aube de nouvelles échéances électorales et dans un climat marqué par des tensions sociales et politiques récurrentes, il devient urgent d’interroger la nature même de nos relations. Sommes-nous en train de nous construire ensemble ou nous acheminons-nous vers une autodestruction collective ? En s’appuyant sur des métaphores, des proverbes et la sagesse ancestrale, cet article propose une réflexion sur la nécessité de la cohésion sociale en Côte d'Ivoire.


I. La Fracture Sociale : Une Autodestruction Inconsciente

Dans une société où les divisions ethniques, politiques et sociales s’exacerbent, nous assistons à une scène paradoxale : des membres d’un même corps s’opposent et se blessent mutuellement. Mais que vaut une jambe si la cuisse est brisée ? Que vaut une main si le bras refuse de la soutenir ?

1. La Trahison de l’Espoir : Le Vol le Plus Cruel

"Ne faites aucune promesse que vous ne puissiez tenir ! La pire chose qu’on puisse voler à quelqu’un, ce ne sont pas ses biens, mais son Espoir !"

En Côte d’Ivoire, les promesses non tenues par les élites politiques et économiques ont engendré une profonde crise de confiance. Chaque parole en l’air, chaque illusion brisée creuse davantage le fossé entre gouvernants et gouvernés. Pourtant, la philosophie africaine enseigne que "celui qui ment pour obtenir le pouvoir creuse la tombe de sa propre crédibilité." La confiance est une denrée précieuse qui, une fois perdue, ne se récupère qu’au prix d’un effort immense.

2. La Culture de la Rancune : Un Poison pour l’Avenir

"Pourquoi garder rancune à un ennemi quand, tout au fond de lui-même, il regrette peut-être son geste ?"

Les conflits passés ont laissé des cicatrices profondes dans la société ivoirienne. Mais l’obsession de la vengeance et des représailles ne peut être une solution viable. L’histoire nous apprend que les rancunes non dépassées se transmettent de génération en génération, transformant chaque conflit en une guerre sans fin. La sagesse africaine enseigne que "l’eau ne reste pas dans le creux de la main ; de même, un cœur ne doit pas retenir la haine trop longtemps."


II. Les Clés de la Réconciliation : Quand le Corps Apprend à Guérir

Face à ces fractures, la Côte d’Ivoire doit réapprendre à panser ses plaies, en misant sur la sagesse sociale et la culture du pardon.

1. L’Art de Transformer un Ennemi en Allié

"Rendre de bons services à quelqu’un le rend honteux d'être ton ennemi ; ta grandeur d'esprit lui fera redouter l'idée de te blesser."

Dans la tradition ivoirienne, les alliances entre peuples ennemis étaient souvent scellées par un geste fort : offrir un bien précieux à l’ancien adversaire. Ce principe repose sur une vérité universelle : il est plus difficile de haïr quelqu’un qui nous a fait du bien. La Côte d’Ivoire ne pourra guérir de ses blessures qu’en mettant fin aux cycles de vengeance et en construisant des ponts plutôt que des murs.

2. L'Indépendance du Jugement : Refuser la Manipulation Collective

"Si tu détestes quelqu’un, déteste-le seul. Mais ne recrute pas des gens à le détester avec toi. Le faire, c'est de la sorcellerie."

Les manipulations politiques et sociales sont souvent à l’origine des divisions profondes. Certains leaders, au lieu de prêcher l’unité, entretiennent des antagonismes pour asseoir leur pouvoir. Or, comme le dit un proverbe baoulé : "Celui qui allume un feu pour brûler son voisin oublie que le vent peut souffler dans l’autre sens." La sagesse invite chaque individu à cultiver un esprit critique et à refuser de devenir un instrument de haine collective.


III. Un Modèle pour l’Avenir : La Côte d’Ivoire, un Corps qui Retrouve Son Harmonie

Si la Côte d’Ivoire veut avancer, elle doit réapprendre à fonctionner comme un corps unifié. Chaque citoyen, chaque leader, chaque communauté doit comprendre que la prospérité de l’un dépend de celle de l’autre.

1. La Joie comme Arme de Réconciliation

"N'oubliez pas de semer la joie dans les cœurs. Tout le monde y gagne."

La culture ivoirienne est riche en valeurs festives, en danses et en moments de partage. Pourquoi ne pas réhabiliter ces pratiques pour cimenter l’unité sociale ? Comme l’enseigne un proverbe akan : "Un peuple qui danse ensemble ne peut se faire la guerre." La joie et le bonheur partagés constituent des antidotes puissants contre la haine et la division.

2. La Côte d’Ivoire, Une Nation à Réinventer

Le corps ne peut fonctionner harmonieusement que si chaque organe joue son rôle sans chercher à dominer l’autre. Les élites doivent assumer leur responsabilité avec intégrité, la jeunesse doit refuser d’être instrumentalisée, et chaque citoyen doit cultiver un esprit de fraternité.

Le philosophe congolais Valentin-Yves Mudimbe écrivait : "Une nation ne se construit pas dans la peur et l’exclusion, mais dans la confiance et l’inclusion." Cette réflexion s’applique parfaitement à la Côte d’Ivoire. L’heure n’est plus aux clivages, mais à l’édification d’un projet commun, où chaque Ivoirien trouve sa place.


Conclusion : De la Jambe et de la Cuisse à la Nation Une et Indivisible

La Côte d’Ivoire, comme un corps humain, doit retrouver son équilibre. La jambe et la cuisse ne peuvent se détester, car elles ont besoin l’une de l’autre pour avancer. De même, aucune communauté ne peut prospérer sans l’autre.

Si la Côte d’Ivoire doit choisir entre la division et l’unité, entre la rancune et la réconciliation, entre la manipulation et la sagesse, le choix doit être celui de l’unité et de la paix. Il est temps d’écrire un nouveau chapitre de notre histoire, non plus en termes d’oppositions et de conflits, mais avec les mots de la fraternité, du respect mutuel et de l’espérance.

Que chacun prenne conscience que la Côte d’Ivoire appartient à tous, et qu’elle ne pourra se bâtir que dans la communion de ses âmes et la force de ses valeurs ancestrales.

Norbert KOBENAN

La 15e édition du Forum de la rentrée syndicale de la Confédération syndicale internationale (CSI)-Afrique s’est ouverte le mardi 25 février 2025 à Grand-Bassam, sous la présidence du Premier ministre, ministre des sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé. Au nom des organisations syndicales, Mamadou Soro, vice-président de la CSI, a exprimé sa satisfaction quant aux efforts déployés par le gouvernement pour renforcer le dialogue social. « Par l’action du gouvernement, le dialogue social est en train de monter en puissance, pas dans le verbe, mais dans les actions », a-t-il affirmé, tout en appelant à une poursuite des initiatives en faveur des travailleurs.
Pour sa part, le ministre de l’emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a, mis en exergue les réformes engagées en faveur du travail décent et de la protection sociale en Côte d’Ivoire. Parmi les mesures phares, il a cité la revalorisation progressive du SMIG, passé de 36 000 FCFA à 75 000 FCFA en 2023. L’amélioration des minimas catégoriels et l’octroi de nouvelles indemnités aux fonctionnaires, le renforcement des mécanismes d’inspection du travail pour garantir le respect des droits des travailleurs. L’adoption de décrets encadrant la durée du travail, le rôle des représentants syndicaux et la protection des salariés.
Dans son allocution, le Chef du gouvernement a encouragé les syndicalistes à poursuivre leur engagement dans un dialogue social constructif, gage de progrès économique et social.
Il a par la suite mis en avant l’importance d’un syndicalisme responsable et engagé dans la recherche de compromis équilibrés. « Les chemins qui visent à construire l’avenir par la recherche de la compréhension peuvent apparaître souvent longs et difficiles. C’est ça, la trêve sociale. Les chemins sont longs et difficiles, mais ils conduisent bien souvent plus vite aux résultats espérés que les chemins de l’extrême », a-t-il souligné, insistant sur les bénéfices d’une concertation durable entre les partenaires sociaux. Il a également salué l’adhésion des syndicats ivoiriens à cette dynamique, qu’il qualifie de « syndicalisme intelligent », conscient des enjeux économiques et sociaux.
Axé sur le thème “Employabilité, salaire vital, paix et transformation économique pour la justice sociale en Afrique”, ce forum, qui se déroule du 25 au 28 février 2025, réunit des représentants syndicaux venus d’Afrique, d’Europe et des États-Unis, ainsi que des autorités administratives. Un cadre d’échange essentiel pour renforcer la solidarité syndicale et définir de nouvelles stratégies pour un travail décent et une justice sociale en Afrique.
Bamba M avec sercom

Introduction : La Culture, Ce Tambour Qui Fait Battre le Cœur de la Nation

Si la Côte d’Ivoire était un instrument, elle serait un balafon aux notes infinies, une kora dont chaque corde vibre d’un passé glorieux et d’un avenir à écrire, ou encore un tam-tam dont l’écho résonne bien au-delà de ses frontières.

La culture est l’âme d’une nation, le souffle invisible qui façonne l’identité d’un peuple. Pourtant, dans les méandres des politiques publiques, elle est souvent reléguée à l’arrière-plan, vue comme un domaine d’agrément et non comme un moteur économique et diplomatique.

Mais comment redonner à la culture ivoirienne la place qu’elle mérite ?
Avec qui et à travers quels leviers bâtir une économie culturelle à la mesure du pays ?
Quelles stratégies pour faire de la Côte d’Ivoire un carrefour incontournable de l’industrie créative en Afrique et dans le monde ?

Plongeons ensemble dans la tête du Ministre en charge de la Culture, cet architecte de l’imaginaire national, qui doit tracer une voie où la tradition et la modernité, l’héritage et l’innovation, le passé et l’avenir se conjuguent pour porter haut l’identité ivoirienne.


I. Quelle Politique Culturelle pour la Côte d’Ivoire ?

1. Réconcilier Tradition et Modernité : Un Défi Identitaire

La Côte d’Ivoire est un arbre à palabres dont les racines plongent dans les profondeurs de l’histoire africaine et dont les branches s’étendent vers un avenir mondialisé.

Un pays de plus de 60 ethnies, chacune avec ses rites, ses contes, ses musiques et son artisanat. Un pays où le Ziglibity d’Ernesto Djédjé dialogue avec le coupé-décalé de Douk Saga, où les fresques sénoufos cohabitent avec les installations contemporaines des galeries d’Abidjan.

✅ Objectif : Établir une politique culturelle qui protège les traditions tout en encourageant l’innovation et la création contemporaine.

? Actions à mener :
? Création d’un fonds de soutien à la préservation des cultures locales (chants, danses, rituels).
? Promotion d’un patrimoine moderne ivoirien à travers des musées numériques et des résidences artistiques.
? Encourager l’écriture et la transmission orale avec des programmes de sauvegarde des contes et légendes ivoiriens.


2. L’Éducation et la Culture : Une Alliance à Consolider

Un peuple sans mémoire est comme un tambour crevé qui ne résonne plus. Si nous voulons bâtir une nation fière et consciente de sa richesse culturelle, il faut que les écoles, les universités et les lieux d’apprentissage deviennent des temples du savoir culturel ivoirien.

✅ Objectif : Intégrer pleinement la culture ivoirienne dans le système éducatif.

? Actions à mener :
? Introduire un enseignement des arts et des traditions locales dans les programmes scolaires.
? Former des médiateurs culturels qui initient les enfants aux contes, à la sculpture, au théâtre et à la musique traditionnelle.
? Développer des bibliothèques itinérantes pour amener la culture aux jeunes dans les zones rurales.


II. Quelle Stratégie pour une Économie Culturelle à la Dimension de la Côte d’Ivoire ?

1. Transformer la Culture en un Secteur Économique Majeur

La culture ne doit plus être vue comme une simple passion ou un loisir, mais comme un secteur productif, un levier de croissance, un employeur massif et un moteur du tourisme.

La Côte d’Ivoire est une terre d’artistes, de cinéastes, de musiciens, de sculpteurs, d'auteurs et de créateurs textiles. Mais combien vivent réellement de leur art ? L’enjeu est de créer une industrie culturelle structurée, où l’artiste devient un entrepreneur et où l’État joue un rôle de facilitateur.

✅ Objectif : Structurer l’industrie culturelle pour en faire un véritable levier économique.

? Actions à mener :
? Création d’une banque de la culture et des industries créatives pour financer les projets artistiques.
? Développement d’une filière audiovisuelle forte, avec des incitations fiscales pour les productions locales et internationales.
? Encouragement de la mode ivoirienne et de l’artisanat traditionnel en les intégrant aux circuits internationaux.


2. Culture et Tourisme : Le Mariage Gagnant

Les États qui ont compris la valeur économique de la culture ont su l’intégrer pleinement au tourisme. La Côte d’Ivoire possède un patrimoine exceptionnel :
➡ Le masque Zaouli, inscrit à l’UNESCO.
➡ Le festival des Éléphants à Kong.
➡ La cité coloniale de Grand-Bassam.
➡ Les danses rituelles Dan et Sénoufo.

✅ Objectif : Faire de la culture un moteur du tourisme ivoirien.

? Actions à mener :
? Organiser un grand festival international des cultures ivoiriennes.
? Réhabiliter et mettre en valeur les sites historiques et les palais royaux.
? Développer des circuits touristiques immersifs basés sur l’histoire et les arts.


III. Quels Leviers pour Réussir cette Ambition ?

1. Une Volonté Politique Forte et Sincère
Un ministère de la Culture sans moyens, sans ambition, sans vision est un instrument silencieux. L’État doit inscrire la culture au cœur du projet de développement national et non comme un domaine secondaire.

2. Un Partenariat Public-Privé pour l’Investissement Culturel
Les grandes entreprises doivent être incitées à investir dans la culture à travers des fonds dédiés, comme cela se fait au Nigeria ou en Afrique du Sud.

3. Une Collaboration avec les Diasporas Ivoiriennes
Les Ivoiriens du monde entier doivent être intégrés comme ambassadeurs culturels. Leur influence dans la musique, le cinéma et la mode peut ouvrir des marchés internationaux.


Conclusion : La Côte d’Ivoire, Un Temple Culturel en Devenir

Si la Côte d’Ivoire veut s’ériger en modèle africain d’une économie culturelle dynamique, elle doit activer toutes les fibres de sa riche diversité.

Il est temps que le balafon de nos ancêtres résonne à nouveau avec fierté, que nos récits traditionnels nourrissent le cinéma de demain, que notre mode devienne une référence internationale, et que nos festivals attirent le monde entier.

Un pays sans culture forte est comme un arbre sans racines : il tombera au premier vent.
À nous d’en faire un baobab majestueux, enraciné dans l’histoire, mais tourné vers l’avenir.

Norbert KOBENAN

Le Conseil du café-cacao participe à la 61e édition du SIA qui se tient au Parc des Expositions, Porte de Versailles, à Paris, en France.
Ouvert ce samedi 22 février pour prendre fin le 2 mars 2025, le SIA est un grand rendez-vous international du monde agricole dans sa diversité. A cet égard, il constitue une belle tribune pour chaque participant qui ambitionne faire montre de ses spécificités.
Le Conseil du Café-Café a donc saisi cette occasion pour faire la promotion du café et du cacao ainsi que leurs produits dérivés.
Outre sa présence institutionnelle, Le Conseil du Café-Cacao donne aussi l’opportunité à de jeunes chocolatiers et torréfacteurs ivoiriens d’exposer et de vendre leurs produits avec, pour objectif, de faire la promotion de leur savoir-faire et de nouer, éventuellement, des partenariats.
La participation du Conseil du café-cacao au SIA 2025 sera également marquée par une communication publique sur le thème «La Côte d’Ivoire engagée dans la production d’un cacao durable et traçable », le mercredi 26 février 2025, à 14h, sur le pavillon de la Côte d’Ivoire.
L’enjeux étant de montrer à l’opinion internationale et, tout particulièrement européenne, que Le Conseil du Café-Cacao sous la conduite de son Directeur général, M. KONE Brahima Yves, a mis en œuvre divers programmes et mesures afin de répondre aux nouveaux défis de la production cacaoyère.
B. M avec sercom


Le Salon International de l’Agriculture (SIA 2025) s’est ouvert le samedi 22 février au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, réunissant les acteurs majeurs du secteur agricole mondial. Cet évènement constitue une vitrine stratégique pour la Côte d’Ivoire qui y est représentée à travers certaines structures sous la tutelle du Ministère d’État, Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières (MEMINADERPV), dirigé par le Ministre d'État Kobenan Kouassi Adjoumani.
Selon ses services, le Conseil du coton et de l’anacarde marque sa présence avec un stand interactif, piloté par la Direction de la communication et du marketing, mettant en avant le potentiel des filières coton et anacarde. Véritable levier de développement économique, le secteur de l’anacarde est mis à l’honneur à travers une exposition de produits dérivés, allant des amandes caramélisées et aromatisées (gingembre, piment, akpi) aux versions enrobées de chocolat, en passant par la bouillie d’anacarde, la liqueur, la confiture, le jus naturel, le vinaigre et l’huile d’amande de cajou. Cette diversité́ illustre le potentiel de transformation locale et les efforts entrepris pour renforcer la valeur ajoutée de la filière.
Toujours selon nos sources, l’engagement du Conseil du coton et de l’anacarde dans cette dynamique est renforcé par la présence à Paris de son Directeur général, M. BERTE Mamadou, après sa participation à la World Cashew Conférence (WCC 2025) à Dubaï. Sa mobilisation traduit l’ambition de l’institution qu'il dirige d’accroître le positionnement international de ces deux filières ivoiriennes et de stimuler l’investissement dans le secteur. En tant que premier producteur mondial d’anacarde avec plus de 1 million de tonnes en 2024, la Côte d’Ivoire est également troisième transformateur mondial de noix de cajou et deuxième fournisseur mondial d’amandes de cajou, consolidant ainsi son rôle clé sur le marché international.
Dans cette perspective, le Conseil du Coton et de l’Anacarde organise une session spéciale le jeudi 27 février 2025 (14H-17H30) sur le thème « Investir dans les filières coton et anacarde de Cote d’Ivoire : quels créneaux pour la diaspora ? », à la Salle 121 CFDE – Espace 2000 – Pavillon 1. Ce rendez-vous vise à sensibiliser la diaspora ivoirienne aux opportunités offertes par ces filières et à encourager une transformation accrue sur le territoire national, renforçant ainsi la compétitivité́ du pays.
Le Salon International de l’Agriculture 2025 se poursuit jusqu’au 2 mars, avec un programme riche en animations, expositions et rencontres pour valoriser l’agriculture ivoirienne et promouvoir ses opportunités d’investissement.
B. Mafoumgbé

Le Congrès ECK régional de l’aventure de l’Âme de mars 2025 aura lieu les 7, 8 et 9 mars 2025, au Centre ECK de la Riviera Palmeraie à Abidjan, au siège d’ECKANKAR – Côte d’Ivoire. Ce autour du thème : « Les rêves, source de guidance spirituelle ». Mais avant, le RESA Béné LAWSON situe les enjeux

Journaliste
Bonjour Monsieur Béné LAWSON,
Le congrès ECK régional de l’aventure de l’Âme d’ECKANKAR, c’est pour très bientôt. Quand et où aura lieu cet évènement ?
B.L :
Le congrès ECK régional de l’aventure de l’Âme d’ECKANKAR, se tiendra à Abidjan, les 7, 8 et 9 mars 2025, au Centre ECK de la Riviera Palmeraie, le siège d’ECKANKAR – Côte d’Ivoire. Et ce congrès a pour thème : « Les rêves, source de guidance spirituelle ».

Journaliste :
Avant de nous présenter le thème, dites-nous d’abord ce que vous entendez par aventure de l’Âme ? Que devons-nous comprendre par Congrès ECK de l’aventure de l’Âme ?
B. L. :
Je suis heureux que vous ayez posé ces questions.
Voyons d’abord ce que nous désignons par aventure de l’Âme.
ECKANKAR enseigne en effet que nous sommes Âme, une étincelle divine et que l’Âme existe parce Dieu l’aime. L’Âme est immortelle, elle est éternelle. Elle a vécu de nombreuses vies, elle a connu de grandes victoires et survécu à de multiples tragédies. Elle est éternelle tandis que le corps physique dont elle est revêtue est périssable.
Dieu aime l’Âme que je suis, l’Âme que vous êtes, et nous ne pouvons pas disparaître avec la mort du corps physique. Par ailleurs, chaque Âme est unique et doit faire ses expériences dans les mondes inférieurs avant de retourner dans son foyer d’origine auprès de Dieu et ce, après de nombreuses incarnations dans cette aventure terrestre.
L’aventure de l’Âme représente les expériences que nous vivons sous forme d’épreuves, de joies, de défis et de peines et dont la finalité est de nous purifier, d’apprendre à aimer avant de retourner au Créateur.
Pour réussir cette aventure de l’Âme, ECKANKAR met à la disposition des personnes qui le veulent, un certain nombre de moyens, des écrits, des causeries, des techniques spirituelles, des activités dont les congrès ECK que nous dénommons les congrès ECK de l’aventure de l’Âme.
Journaliste :
Pourquoi avoir choisi de parler des rêves ?
B.L. :
Les rêves sont un outil précieux pour savoir que nous sommes Âme. Pendant notre sommeil nous vivons des expériences de façon consciente ou inconsciente n’est-ce pas ? C’est une preuve de l’existence de l’Âme.
Nous avons choisi de parler des rêves car, les rêves servent de ligne de communication entre les mondes invisibles et les mondes visibles. Ou, si vous préférez, entre le ciel et la terre. Rêver est une activité de l’imagination créatrice qui est un don que vous et moi avons reçu de Dieu. C’est dans la nature de l’Âme immortelle de rêver. Voilà pourquoi les rêves sont si importants, aussi bien dans notre vie de tous les jours que pendant notre sommeil.
Journaliste :
Vous accordez une place importante aux rêves. Dites-nous comment les rêves peuvent-ils être une source de guidance spirituelle ?
B.L. :
Les rêves sont une source de guidance spirituelle car ils peuvent nous laisser entrevoir l’avenir, nous suggérer des moyens de guérison ou encore nous apporter des informations sur nos relations. Par-dessus tout, les rêves peuvent et vont nous guider de manière plus directe vers Dieu.
La personne qui apprend à bien rêver parvient généralement à bien gérer sa vie au quotidien, car ses rêves lui apportent une perception que les autres ne peuvent s’empêcher de remarquer. Comprendre nos rêves peut nous préparer aux surprises de la journée et ainsi nous aider à apprendre à gérer le stress avec plus de grâce, en l’anticipant mieux.
Journalise :
Cela signifie-t-il que ceux qui rêvent bien gèrent mieux leur vie ? ECKANKAR peut-il nous aider à bien rêver ?
B.L. :
Bien sûr que oui !
Comme nous l’avons dit plus haut, le rêve est une activité de l’Âme. Et chacun de nous est Âme. Que nous en soyons conscients ou pas nous rêvons. Pour aider chacun à bien rêver, ECKANKAR met à notre disposition de nombreux outils spirituels dont le HU, le chant d’amour de l’Âme à Dieu.
Le chant du HU vous prépare à reconnaître les messages de Dieu, à recevoir les réponses que le ECK, l’Esprit Saint apporte à vos préoccupations, à vos questionnements.
Les Exercices Spirituels ECK vous donnent confiance en vous-même. Vous apprenez que vous êtes Âme et que vous êtes éternel. Et vous réalisez avec certitude que vous vivrez toujours, que la mort ne peut pas vous détruire.
HU est le fil d’or qui relie l’Âme à Dieu. Plus on chante ce mot sacré, plus la communication entre l’Âme et Dieu devient plus nette. Dès lors, nous pouvons aligner plus facilement nos choix sur la volonté de Dieu. Nos rêves deviennent plus clairs et notre intuition se développe.

La pratique régulière des exercices spirituels ECK comme le chant du HU permet de gagner de l’endurance spirituelle au fil du temps, donnant ainsi à l’Âme que nous sommes l’opportunité de se libérer de nos limitations comme les émotions, la colère, l’impatience, l’avarice, la vanité, l’attachement excessif aux choses matérielles, l’ingratitude.

Journaliste :
On retient que le HU est un outil précieux pour bien rêver. Voulez-vous nous citer d’autres outils et leurs avantages ?
B.L. :
En plus du HU et des exercices spirituels ECK dont la pratique régulière ouvre le cœur à l’amour et peut nous aider à nous souvenir de nos rêves, de mieux les comprendre, il y a aussi le MAHANTA, le Maitre ECK Vivant. Il est à la fois un Maitre extérieur et un enseignant intérieur. Il procure de l’aide spirituelle aux moyens de ses écrits et causeries et il est aussi appelé le Maître des rêves car il nous guide à l’état de rêve. Son rôle primordial consiste à éveiller l’amour et la connaissance de toutes les choses divines qui se trouvent déjà dans notre cœur.
Quant aux autres outils qui vous aideront à tirer le maximum de vos rêves, vous les découvrirez, ainsi que leurs avantages, quand vous viendrez au congrès ECK.
Journaliste :
Lequel des outils pouvez-vous partager maintenant avec nos lecteurs ?
B.L. :
Nous allons partager le HU avec vos lecteurs.
Merci de permettre à vos lecteurs d’apprendre à chanter le HU pour ouvrir leur cœur à l’amour de Dieu.
Pour chanter le HU, vous pouvez avoir les yeux ouverts ou fermés. Vous prenez des respirations profondes pour vous détendre. Par la suite, vous commencez à chanter HU (se prononce hiou) sur l’expiration du souffle en énonçant : HIOUOUOUOU. Vous respirez profondément encore et recommencez à chanter HIOUOUOUOUOU. Vous pouvez le faire pendant quelques minutes. Vous pouvez poursuivre votre chant du HU pendant une dizaine de minutes et le terminer en déclarant « que les bénédictions soient !».
Journaliste :
Quel est le contenu du programme de ce congrès ECK de l’aventure de l’Âme ?
B.L. :
Le congrès ECK de l’aventure de l’Âme est un rassemblement hautement spirituel. C’est l’une des activités majeures d’ECKANKAR. Elle se déroule sur trois jours, et regroupe des étudiants d’ECKANKAR, leurs invités, des visiteurs, des amis. Des étudiants ECK de la sous-région se joindront à nous. Au programme, il y aura des tables rondes, des ateliers, des conférences, des panels, un office ECK de la Lumière et du Son qui est le culte d’ECKANKAR, etc. Les congrès d’ECKANKAR ont un conférencier principal qui est le représentant de Sri Harold Klemp, le MAHANTA, le Maitre ECK Vivant, le chef spirituel d’ECKANKAR. Cette année nous aurons deux conférenciers principaux qui sont Enyonam et Frank Ofei, les co-RESAs d’ECKANKAR au Ghana. Ils animeront un atelier pour le public le jeudi 6 mars 2025, interviendront dans les programmes des visiteurs et de la jeunesse et clôtureront chaque journée par une causerie.
Un programme particulier sera offert aux visiteurs et les jeunes de 05 à 17 ans bénéficieront d’un programme spécifique selon leurs tranches d’âge.

Journaliste :
Alors, que gagne-t-on à assister à un tel événement ?
B.L. :
Ce congrès permettra aux participants d’expérimenter la Lumière et le Son qui sont l’amour de Dieu et de partager leur compréhension de Dieu. Ils recevront des outils spirituels qui les aideront à découvrir leur nature divine, à mieux comprendre leur vie, à découvrir le pouvoir de la gratitude, à renforcer leur capacité de survie, à abandonner certaines attitudes négatives, à avoir des prises de conscience, des réalisations, et aussi à se faire de nouvelles connaissances et retrouver de vieux amis, entre autres. Mais par-dessus tout, ils apprendront à mieux gérer leur vie grâce aux rêves.

Journaliste :
Avez-vous un mot de fin ?
B.L. :
Je voudrais vous remercier, du fond du cœur, pour vos questions pertinentes. Comme mot de fin, je voudrais inviter vos lecteurs au congrès ECK régional de l’aventure de l’Âme dont le thème est : « Les rêves, source de guidance spirituelle », organisé par ECKANKAR, la voie de la liberté spirituelle, les 7, 8 et 9 mars 2025, au Centre ECK de la Riviera Palmeraie situé près du dispensaire urbain de Génie 2000.
Les enseignements ECK transcendent les barrières de nationalités, d’ethnies, de cultures, d’appartenances religieuses et d’âge. Ils sont ouverts à tous. Vous êtes, par conséquent, les bienvenus au congrès ECK régional de l’aventure de l’Âme.
Réalisée par B. M avec Sercom

 

 

 

 

Introduction : Un Marigot Troublé par les Vagues du Pouvoir

L’analogie du marigot politique ivoirien reflète à merveille la complexité des dynamiques de pouvoir en Côte d'Ivoire. Un marigot est un écosystème où cohabitent divers acteurs : crocodiles aux ambitions voraces, poissons silencieux qui suivent le courant, oiseaux de passage qui exploitent les ressources et grenouilles bruyantes qui croassent sans vraiment peser. Telle est la scène politique ivoirienne, où se croisent stratèges, opportunistes et éternels contestataires.

Mais au-delà des querelles de leadership, la vraie question est : jusqu’où ira ce cycle de tensions et de recompositions ? Si la politique ivoirienne semble toujours prise dans un engrenage de rivalités et d’ambitions contradictoires, n’est-il pas temps d’envisager une rupture positive ? Quelle alternative pour un État qui aspire à la paix et au progrès ?


I. Le Marigot Politique Ivoirien : Un Cycle Perpétuel de Confrontations

1. La Politique comme un Jeu de Stratégie et de Survie

Le marigot est le terrain de tous les jeux de pouvoir. En Côte d’Ivoire, les batailles politiques ressemblent souvent à une partie d’échecs grandeur nature, où chaque coup est soigneusement calculé pour assurer son propre positionnement, quitte à sacrifier des pions.

? Le vieux crocodile, sage et puissant, préfère dominer dans l’ombre, attendant son heure pour frapper au moment opportun.
? Les jeunes caïmans, avides de reconnaissance, tentent de se frayer un chemin vers le sommet, souvent avec brutalité.
? Les poissons silencieux suivent la vague, espérant ne pas être dévorés.

Cette situation crée un environnement où la loyauté est souvent éphémère, et où les alliances se font et se défont au gré des opportunités. Comme le dit un proverbe ivoirien : "Le caïman qui traverse le marigot avec un autre finit souvent par le manger." Ainsi, le pouvoir devient une lutte sans fin, où les principes s’effacent devant la quête effrénée de suprématie.

2. Une Opposition Fragmentée et des Acteurs sans Vision Commune

Si le pouvoir est habité par des crocodiles stratèges, l’opposition, elle, ressemble à une meute de lions qui peine à chasser ensemble. Chaque chef veut être le roi du territoire, chaque camp cherche à s’imposer sans accepter de compromis.

Le marigot politique est ainsi une arène où la confrontation prend souvent le pas sur la réflexion collective. Pourtant, "un oiseau seul ne fait pas la saison", dit un adage africain. L’opposition ivoirienne, si elle aspire réellement au changement, devrait abandonner les divisions internes et proposer une alternative claire, viable et cohérente, au lieu de se perdre dans des querelles intestines.


II. Quels Enjeux pour l’Avenir ? Sortir du Marigot ou S’y Enliser ?

1. L’Éternelle Question de la Confiance Perdue

Un proverbe baoulé dit : "Celui qui a été piqué par un serpent craint même une liane." Ce proverbe illustre bien la méfiance généralisée du peuple envers la classe politique. Entre promesses non tenues, manipulations médiatiques et revirements spectaculaires, les Ivoiriens se demandent encore en qui placer leur confiance.

Cette crise de confiance se manifeste par :

Un abstentionnisme croissant lors des scrutins, preuve du désenchantement de la population.

Une jeunesse sceptique vis-à-vis du jeu politique, qui se détourne des urnes au profit de l’exil ou du repli communautaire.

Des populations divisées par des discours identitaires, souvent attisés par des acteurs politiques en quête de soutien électoral.


Le défi majeur pour la Côte d’Ivoire sera donc de restaurer un pacte de confiance entre gouvernants et gouvernés, afin d’éviter que la politique ne soit plus perçue comme un simple instrument de conquête et de conservation du pouvoir.

2. La Jeunesse : Une Force Politique en Sommeil ?

Si les crocodiles occupent le marigot, les jeunes sont souvent relégués au rôle de spectateurs passifs ou de bras armés d’intérêts politiciens. Pourtant, la majorité des Ivoiriens a moins de 35 ans. L’avenir politique du pays repose donc sur cette génération qui, pour l’instant, semble hésitante à entrer pleinement dans le jeu.

Un proverbe sénoufo rappelle : "L’arbre que l’on ne redresse pas jeune poussera de travers."
➡ Comment canaliser l’énergie de la jeunesse vers une participation active et constructive à la vie publique ?
➡ Comment éviter qu’elle ne soit utilisée uniquement comme une force de contestation ou de manipulation ?

L’éveil politique de la jeunesse doit être une priorité nationale, car un pays où les jeunes ne croient plus en l’avenir politique est un pays condamné à la stagnation.


III. Quel Avenir pour la Côte d’Ivoire ? Réflexions et Recommandations

1. L’Heure de la Sagesse : Vers une Nouvelle Façon de Faire la Politique

La Côte d’Ivoire doit évoluer vers une gouvernance fondée sur des principes d’équité, de transparence et de responsabilité. Il ne s’agit plus seulement de gagner des élections, mais de gouverner pour tous.

? Instaurer un dialogue national sincère, non motivé par des intérêts électoraux.
? Renforcer les institutions pour éviter qu’elles ne soient instrumentalisées.
? Garantir une justice impartiale qui ne soit pas utilisée comme une arme politique.

Comme le disait Félix Houphouët-Boigny : "La paix n’est pas un vain mot, mais un comportement." L’avenir de la Côte d’Ivoire ne peut être basé sur des luttes de clans, mais sur une vision commune où chaque citoyen se sent inclus et respecté.

2. Transformer le Marigot en Un Fleuve de Progrès

Le marigot politique ivoirien peut-il se transformer en un fleuve où tous voguent ensemble vers le développement ? Cela dépendra de la capacité des acteurs politiques à dépasser les querelles inutiles et à construire une nation unie.

Cela implique que :
✔ Les leaders cessent de privilégier l’ambition personnelle au détriment du bien commun.
✔ Les institutions deviennent des remparts contre l’injustice et non des instruments de règlements de comptes.
✔ Les citoyens, en particulier les jeunes, se réapproprient leur rôle d’acteurs du changement.


Conclusion : Côte d’Ivoire, un Destin à Écrire Ensemble

Le marigot politique ivoirien est à un tournant. Soit il reste englué dans ses schémas traditionnels de confrontation, soit il amorce une véritable mutation vers une gouvernance basée sur la vision, l’inclusion et l’intérêt général.

Les crocodiles doivent comprendre que "même un fleuve puissant commence par une source pure".
Les jeunes doivent saisir que "on ne construit pas une maison solide sur du sable mouvant".
Les citoyens doivent s’unir pour éviter que la Côte d’Ivoire ne devienne un terrain de jeu pour les ambitions personnelles.

Le futur de la nation ne doit pas être une simple alternance de rivalités politiques, mais une marche résolue vers la consolidation de la paix et du progrès partagé. À chacun de prendre ses responsabilités.


Norbert KOBENAN

Ce n’est pas encore le jour des élections du nouveau président du Groupe de Banque africaine de développement( Bad) Mais la liste des candidats est désormais connue. Selon une note du Groupe de la Bad, le Comité directeur du Conseil des gouverneurs sur l’élection du président de la Banque africaine de développement s’est réuni les 11 et 12 février 2025 au siège du Groupe de la Banque à Abidjan en Côte d’Ivoire. Ainsi, d’après Comité directeur, après examen des candidatures, a validé la liste suivante des candidats au poste de président de la Banque africaine de développement lors de la prochaine élection qui se tiendra le 29 mai 2025. Ces candidats sont au nombre de cinq. Ce sont M. HOTT Amadou du Sénégal, Dr MAIMBO Samuel Munzele de la Zambie, M. TAH Sidi Ould, Mauritanie, M. TOLLI Abbas Mahamat du Tchad et Mme TSHABALALA Bajabulile Swazi de l’Afrique du Sud. A noter que l’actuel président du Groupe est le Dr Adesina Akenwumi qui est à son deuxième mandat.
Bamba Mafoumgbé (Source : Bad)

Dar-Es-Salam en Tanzanie a abrité du21 au 22 Février 2025 le 3e sommet des 25 pays-membres de l’Organisation Interafricaine de Café (Oiac).Ce sous la présidence effective de Sem Samia Suluhu Hassan, chef de l’Etat-Présidente de la République Unie de la Tanzanie, en vue de prendre part au 3ème Sommet du G25 sur le Café Africain avec pour thème « Libérer les Opportunités d’emploi pour la jeunesse par la régénération de l’industrie Africaine du Café ».
En effet, l’Oiac qui existe depuis 1960, est un organisme intergouvernemental dont l’objectif est de montrer le rôle prépondérant du Café dans le développement socio-économique de l’Afrique. Il s’agit par conséquent d’un instrument d’éradication de la pauvreté auquel la Côte d’Ivoire a adhéré depuis 1960.
La délégation de la Côte d’Ivoire, troisième producteur africain de Café, et par ailleurs membre fondateur de l’Oiac, était conduite par Sem Aly TOURE, Représentant Permanent de la Cote d’Ivoire auprès des Organisations internationales de produits de Base et composée des fonctionnaires du ministère du commerce et de l’industrie, ainsi que du Conseil du café et du cacao. L’Afrique qui est le deuxième plus grand continent du monde est le berceau du Café arabica et du café robusta. Elle dispose de vastes terres non cultivées, d’immenses ressources en eau et en main-d’œuvre inexploitées, et pourtant le secteur africain du café est sous-performant selon les spécialistes et les experts de la filière caféière mondiale.
Ce sommet s’inscrit dans le cadre de l’inclusion du café en tant que produit stratégique dans l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (Ua).
L’objectif de ce 3ème sommet était d’exhorter les gouvernements africains à soutenir en autres :
La libéralisation des opportunités d’emploi pour les jeunes par la régénération de l’industrie du café, tant dans la production que dans la consommation, le financement public-privé pour l’entreprenariat des jeunes dans les cafeterias et les cafés mobiles afin d’augmenter rapidement la consommation intérieure sur le continent, et la création de centres d’Excellence régionaux pour former les jeunes et les femmes dans l’ensemble de la chaine de valeur du café, en collaboration avec la recherche et le développement ; des programmes de recherche pour les jeunes sur les effets du changement climatique sur le café
Enfin, les travaux ont pris fin avec la signature d’une déclaration à l’attention des Chefs d ‘Etat des pays producteurs de Café dans laquelle ils s’engagent à faire du lobbying auprès de l’UA pour financer des projets visant à stimuler la production de café et la consommation intérieure, ainsi qu’auprès des pays africains consommateurs de café pour qu’ils privilégient l’approvisionnement en café par des producteurs africains, ce qui favorisera ainsi le commerce continental.
B. M avec sercom

Du 21 au 23 février 2025, M. Mamadou BERTE, Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, participe à la World Cashew Conference (WCC 2025) à Dubaï. Cet évènement annuel itinérant rassemble les acteurs clés de l’industrie mondiale du cajou – pays producteurs, organisations et entreprises – afin d’échanger sur des thématiques stratégiques. Il constitue également une plateforme propice aux rencontres entre vendeurs et acheteurs de noix et d’amandes de cajou, favorisant ainsi le développement de partenariats commerciaux.
Lors des sessions auxquelles il a pris part, notamment le huis clos entre représentants des pays et la session dédiée aux politiques nationales, BERTE a réaffirmé́ l’engagement ferme de la Côte d’Ivoire en faveur du renforcement de la transformation locale des noix de cajou. Il a souligné́ que cette orientation ne remet aucunement en cause la volonté́ du pays de collaborer de manière transparente avec l’ensemble des acteurs du secteur. En tant que premier fournisseur mondial de noix brutes, la Côte d’Ivoire entend maintenir son rôle central dans l’approvisionnement de l’industrie mondiale du cajou.
La délégation ivoirienne, conduite par M. Alain Hyacinthe OUATTARA BLIDIA, président du conseil d’administration du Conseil du coton et de l’anacarde, est composée d’une vingtaine de membres. Citons entre autres Mme la Directrice générale Adjointe du Cepici, le président et le Directeur exécutif du Firca, le président de l'Oia Anacarde, ainsi que d’importants acteurs de l’exportation et de la transformation du cajou en Côte d’Ivoire.
B. Mafoumgbé et sercom Cca

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