Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): CACAO 1800 Fcfa / KgCAFE 1500 Fcfa / Kg

mercredi 11 décembre 2024
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L’édition 2024 du Salon des infrastructure d’Abidjan (SIA), une plateforme de rencontre des acteurs majeurs de l’industrie du bâtiment et des travaux publics en Côte d’Ivoire, a ouvert ses portes ce mardi 12 Novembre 2024, au Parc des expositions d’Abidjan.
C’était en présence du Koné Bruno, ministre de la Construction, logement et de l’urbanisme, des membres du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics(Gibtp), des exposants et de plusieurs étudiants d’écoles de formation aux métiers du btp. A l’ouverture solennelle de l’exposition, M. Boga Nguessan Ismael de l’agence Axes Marketing et commissaire général du Sia, a remercié le gouvernement ivoirien pour son engagement aux côtés des organisateurs. Mais aussi et es entreprises qui participent à cette exposition. Non sans préciser qu’une soixantaine d’exposants de l’industrie du Btp seront présents à ces assises pour échanger et nouer des partenariats d’affaires et booster leurs entreprises.

Pour tout dire, l’évènement revient dont après une période d’interruption consécutivement à la pandémie de la Covid19. Le thème retenu cette année est : « Technologies émergentes et innovations dans l’industrie du Btp » et une série de panels et de conférences sont au menu de ces assises.

M. Koné Lamine, le Gibtp, a au nom de ses paires, félicité le gouvernement ivoirien, pour avoir doté la Côte d’Ivoire, d’un parc d’exposition ultramoderne qui permet depuis quelque temps d’organiser des expositions et des foires dans d’excellentes conditions.
Le président Koné Lamine a insisté sur la nécessité de moderniser le secteur du Btp. «Nous avons la responsabilité de moderniser notre secteur.Nous nous engageons au respect de l’environnement. La durabilité est désormais l’avenir de notre secteur d’activités » a- t-il dit.
Aussi, il n’a pas manqué de préciser que grâce au leadership du Chef de l’Etat ivoirien, « notre secteur a contribué à renforcer la compétitivité de notre pays. Cela est une grande source de fierté pour nous entreprises du secteur du Btp »

Empêché, le Docteur Kouakou Koffi Amédée, ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, était représenté par son Directeur de cabinet, Aristide Yao. Portant la parole, du ministre Amédée, il invité les acteurs du secteur à se tourner vers des solutions innovantes. « Les technologies innovantes sont une piste de solutions à laquelle nous aurons recours » a affirmé, le directeur de cabinet », a -t-il ajouté

« Depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays, le président de la République accorde une place de choix au développement et la modernisation du pays à travers une industrialisation de tous les secteurs productifs et l’amélioration de la qualité des services de base. Le secteur routier a besoin d’investissements notables en vue de sa transformation. Ce sont un peu plus de 3000 milliards de Fcfa qui ont été mobilisés par l’État pour la réalisation des différents projets. Nous projetons de poursuivre le développement de l’autoroute du nord jusqu’à la frontière avec le Burkina Faso », a rappelé Yao Aristide.
Notons pour terminer que c’est le jeudi 14 Novembre prochain que le SIA 2024 ferme ses portes, par un forum économique sur le thème « Défis et opportunités de l’industrie du Btp en Côte d’Ivoire »

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Les dégâts causés par la montée des eaux du fleuve Sassandra continuent de préoccuper le gouvernement et partant des responsables de certaines structures spécialisées. Après une délégation des responsables régionaux du Conseil café cacao, c’est le Secrétariat exécutif de la Plateforme nationale de réduction des risques et de gestion des catastrophes (PN-RRC) a effectué, le 29 octobre à Soubré dans la région de la Nawa, le 31 octobre à Sassandra dans la région du Gbôkle et le 7 novembre 2024 à Alepé dans la région de La Mé, une mission suite à la crue des eaux survenue dans ces localités, en octobre 2024, lors de la petite saison des pluies. Rapporte le Cicg.
Faut-il souligner, les crues récentes des fleuves Sassandra et Comoé ont occasionné le désarroi et une grande détresse chez les populations impactées dont certaines ont été contraintes à un déplacement forcé en vue de préserver leur vie. A cela, il convient d’ajouter les importants dégâts matériels et les pertes liées à leurs biens de subsistance, contribuant ainsi à exacerber la pauvreté des populations, surtout les plus vulnérables.
Cette tournée sur le terrain vise une meilleure compréhension des risques auxquels sont exposées les populations des zones impactées, a permis d’évaluer les mesures d’atténuation et de formuler des recommandations en vue de mieux les préparer à faire face à d’éventuelles crises qui pourraient survenir à l’avenir.
Il a donc été question pour l’équipe de la SE PN-RRC, conduite par Dr Kader Touré, d’effectuer des visites de terrain à l’issue desquelles, des rencontres d’échanges avec les autorités locales ainsi que l’ensemble des acteurs et autres parties prenantes se sont tenues. Cela, dans le but d’envisager des actions diligentes à mener afin de minimiser les dégâts et autres pertes qui pourraient survenir si le niveau des cours d’eau continue de croître. À cette occasion, des réunions de retour d’expérience (RETEX) ont également eu lieu.
Dans chacune des localités, les autorités préfectorales ont remercié le Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, pour l’assistance, en ces temps de grandes difficultés, manifestée par la présence de délégations venues d’Abidjan et particulièrement celle du Secrétariat Exécutif de la PN-RRC.
Outre le corps préfectoral, ont pris part aux différentes rencontres d’échanges, les directeurs départementaux des ministères impliqués, les Forces de défense et de sécurité, les Mairies, l’Office National de la Protection Civile (ONPC), les ONG, les communautés locales et la société civile.
B. Mafoumgbé

A l’instar des autres pays du monde, la Côte d’Ivoire s’apprête à participer à la 29ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP29, UNFCCC). Il s’agit de la plus grande manifestation planétaire sur les questions de gestion de l’environnement et du climat qui se tiendra du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, en Azerbaidjan.
La délégation ivoirienne conduite par le Vice-Président, Sem Kone Meyliet Koné, s’attèlera à négocier et défendre la position de la Côte d’Ivoire sur les points qui régiront la gouvernance mondiale du climat pendant les 12 prochains mois, jusqu’à la COP30.
L’enjeu est d’autant plus important, car il s’agira de prendre des mesures fortes contre le dérèglement climatique en matière d’atténuation, d’adaptation et de mobilisation de ressources.
Dans la dynamique de cette grand’ messe - COP29 à Bakou, Abou Bamba, coordonnateur du programme « Abidjan Legacy », par ailleurs conseiller en charge du climat à la Présidence de la République, revient sur les principaux acquis du Président Alassane Ouattara en matière lutte contre les changements climatiques et la promotion du développement durable de la Côte d’Ivoire.

1. L’Accord de Paris
Tout commence réellement avec la COP21 qui s’est tenu du 30 décembre au 12 décembre 2021 à Paris. Les instructions du Palais d’Abidjan étaient fermes, l’équipe de négociateurs que nous étions sur place devaient aller dans le sens d’un accord qui limiterait l’augmentation de la température moyenne mondiale à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels.
Cet objectif porté par le Président Alassane Ouattara fut entériné par 196 pays au sein de « L'Accord de Paris », le traité international sur les changements climatiques. Ce fut ainsi, le début d’une longue liste de grandes victoires de la Côte d’Ivoire.

2. Les Contributions déterminées au niveau national (Cdn)
En 2022, sous l’impulsion du Président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire fait passer ses Contributions déterminées au niveau national (Cdn) de 28,25 % à 30,41% de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur la période 2022 – 2030. Basées sur un plan d’action minutieusement élaboré, ces Cdn constituent désormais le socle et le baromètre de l’unité de mesure de l’action de la Côte d’Ivoire contre les effets des changements climatiques.


3. Création de la première Aire marine protégée de Côte d’Ivoire
Les écosystèmes marins jouent un rôle majeur dans la lutte contre les changements climatiques. La Côte d’Ivoire, riche d’une façade maritime de près de 560km, s’est engagée à créer une Aire marine protégée (Amp). La matérialisation de cet espace protégé est portée par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara qui initie la loi n°2017-378 du 2 juin 2017 portant aménagement, protection et gestion intégrée du littoral.
Le 20 décembre 2020, la première Aire Marine Protégée de toute l’histoire de la Cote d’Ivoire est effective. Il s’agit de L’Amp de Grand-Béréby, située dans la région de San Pedro, couvrant une superficie d’environ 2 600 Km². Elle prend en compte les villages de Roc, Mani, Kablaké, Pitiké, Dahoua, Taki, Ménolé, Ouro, Pétit Digboé, ainsi que les localités environnantes.
Le décret pris par le Chef de l’Etat le 6 juillet 2022 a complété le processus de création de l’Amp de Grand-Béreby. Il s’agit d’un développement particulièrement important dans la stratégie de lutte contre les changements climatiques. En effet, les Amp améliorent de manière significative la séquestration du carbone, la protection des côtes, la biodiversité et la capacité de reproduction des organismes marins, ainsi que les captures et les revenus des pêcheurs lorsqu’elles sont intégralement ou hautement protégées.

4. Crédit carbone – projet PRE
Dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, la Côte d’Ivoire s’est engagé dans le mécanisme international de Réduction des Émissions de gaz à effet de serre issues de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD+) en 2011.
Il s’agit d’un mécanisme du Pnud, de la Banque mondiale et du Pnue visant à accompagner et récompenser les pays pour leurs efforts de préservation et de restauration de leur capital forestier pour une transition vers un modèle de développement plus durable et résilient au changement climatique.
La mise en œuvre efficace de ce mécanisme depuis 2014 a conduit en 2020, à la signature des accords de paiement pour la réduction des émissions (ERPA) de GES issues des activités du projet de Paiement des Réductions d’Émissions autour du parc national de Taï (PRE).
Le PRE a pour objectif de coordonner les initiatives contribuant à réduire les émissions de GES dans la zone autour du PNT et récompenser, selon une clé de répartition définie dans un plan de partage des bénéfices, toutes les parties prenantes ayant contribué à réduire les émissions à travers les activités de reboisement, d’agroforesterie et de conservation des forêts dans les régions de Cavally, du Gboklé, du Guémon de Nawa, et de San-Pédro.
Le point culminant de ce projet a été l’obtention par la Côte d’Ivoire de la Banque Mondiale, le 14 juin 2024 de la somme de 35 millions de dollars pour avoir réduit de 7 millions de tonnes de CO2 ses émissions de carbone. L’appel à manifestation d’intérêts a permis recenser 61 336 paysans, dont 44 414 (72,41%) remplissant les conditions nécessaires pour être éligibles aux premiers paiements du projet. Le comité de pilotage du projet s’est réuni le jeudi 31 octobre 2024 afin de valider les documents clés nécessaires au démarrage des paiements aux bénéficiaires. Il s’agit ici d’une toute première dans l’histoire de la Côte d’Ivoire où nos compatriotes sont payés pour avoir restauré les forêts et lutté contre le changement climatique. Aucun Président ivoirien ne l’avait fait auparavant !

5. La Facilité pour la Résilience et le Développement
Le 15 mars 2024, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi) annonçait l’approbation de la somme US$1.3 millions soit plus de 800 milliards de Fcfa en faveur de la Côte d’Ivoire dans le cadre de la Facilité pour la résilience et le développement (Frd).
La facilité pour la résilience et la durabilité (Frd) offre un financement abordable et à long terme permettant à des pays engagés dans des réformes de réduire les risques pour la stabilité future de leur balance des paiements, notamment ceux liés au changement climatique et aux pandémies
L’approbation de ce financement à la Côte d’Ivoire a été l’objet d’un long processus initié par le Chef de l’Etat lui-même. Cette initiative fait rentrer la Côte d’Ivoire dans le club fermé des 4 pays africains à avoir bénéficié de cette facilité du FMI, i.e : Rwanda, Sénégal et Seychelles.
L’originalité du programme Frd réside dans le fait qu’il va totalement transformer la gouvernance climatique de notre pays à travers la mise en œuvre d’un ensemble de mesures de réformes ambitieuses pour pallier les défis identifiés : (i) l’intégration du climat dans la gestion des finances publiques (Gf); (ii) le renforcement de la gouvernance des politiques climatiques; (iii) la réduction de l’exposition et de la vulnérabilité du secteur agricole; (iv) l’accroissement des financements verts et durables ;(v) la réduction de la vulnérabilité aux inondations et à l’érosion côtière, et (vi) la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

6. Organisation de la COP15
Sur proposition des Nations Unies, le Chef de l’Etat a marqué son accord afin que la 15ème Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la sècheresse (COP15) se tienne à Abidjan du 09 au 20 mai 2022.
En accueillant plus de 10 000 délégués parmi lesquels une douzaine de Chefs d’Etat, des Ministres, des plénipotentiaires, des scientifiques, des journalistes et de nombreux représentants de la société civile en provenance de 196 pays, l’organisation de la COP15 s’est soldée par un succès retentissant pour notre pays.
Ce fût, sans conteste, la plus grande manifestation jamais organisée par les Nations Unies en République de Côte d’Ivoire.
Le sommet des chefs d’Etat organisé à l’initiative du Président ivoirien a vu la participation de plusieurs Chefs d’Etat et hautes personnalités qui ont honoré de leur présence le premier dialogue du genre jamais organisé dans toute l’histoire de la CCD.
Ce sommet fût l’occasion de présenter aux partenaires de la Côte d’Ivoire le fameux « Abidjan Legacy Program » que nous avons élaboré sous ses instructions.
L’engagement des bailleurs pour plus de 2,5 milliards de dollars US, bien au-delà des 1,5 milliards de dollars attendus, est un autre signe majeur du succès de l’organisation de la COP15 en Côte d’Ivoire.
Enfin, l’appel d’Abidjan, qui consacre l’engagement des Etats et du secteur privé à lutter contre la désertification et la dégradation des terres, est le dernier résultat qui confirme le succès du Forum des chefs d’Etat de la COP15.
Une autre fait historique et non des moindres issu de l’organisation de la COP15 à Abidjan, a été la désignation de notre compatriote, le ministre Alain Donwahi au poste de Président du Bureau d’une Convention des Nations Unies, confirmant ainsi le rôle important de notre pays dans la diplomatie environnementale mondiale. C’est la première fois qu’un ivoirien accède à ce niveau de responsabilité au sein du système des Nations Unies

7. Abidjan Legacy Program
L’organisation de la COP15 a été l’occasion, pour la Côte d’Ivoire, de présenter un nouveau cadre de coopération internationale destiné à restaurer les forêts et les sols, stimuler la production agricole, créer des emplois pour les jeunes et sortir les femmes en milieu rural de la pauvreté.
L’Initiative d’Abidjan (The Abidjan Legacy Program), annoncée lors des travaux de la COP15 et portée par le Président Alassane Ouattara, vise à promouvoir une politique ambitieuse de développement durable, tout en renforçant la productivité et le dynamisme agricole de la Côte d’Ivoire.
Pour mener à bien ce programme ambitieux et innovant, qui prévoit, notamment, le déploiement de technologies de pointes - drones planteurs, variétés végétales résistantes à la sécheresse, techniques innovantes d’irrigation - et qui s’étendra sur la période 2022 - 2027, la Côte d’Ivoire a obtenu l’engagement des bailleurs pour plus de 2,5 milliards de dollars US, bien au-delà des 1,5 milliards de dollars attendus. L’Initiative associera l’État, les acteurs privés et les partenaires au développement.
Le programme, qui vise avant tout des objectifs de développement durable, s’organise autour de quatre axes de travail stratégiques :
a) La lutte contre la déforestation et la restauration des forêts et des terres dégradées avec un accent sur (i) le renforcement de la gouvernance du secteur forestier, (ii) la restauration, la conservation et l’aménagement durable des forêts classées, (iii) la restauration des forêts dans le domaine rural et (iv) la promotion de l’agroforesterie.
b) L’amélioration de la productivité des sols à travers (i) l’accélération de la réforme sur le foncier rural pour protéger les producteurs, (ii) la modernisation des systèmes de production à travers l’irrigation, la mécanisation et l’accès à des semences améliorées et (iii) le développement d’autres types de cultures vivrières pour résoudre le problème de la sécurité alimentaire.
c) La résilience des chaînes de valeur actuelle destinée à soutenir les producteurs des principales chaînes de valeur des produits de base dans la transition vers des approches d'utilisation des terres plus durables, à travers (i) l'évaluation d'intrants, de technologies et d'infrastructures agricoles durables et résilientes au climat et (ii) la promotion de modes de consommation durables mondiaux avec un accent particulier sur les chaînes de valeur du cacao sans déforestation.
d) L’identification des chaînes de valeur de l’avenir, notamment, à travers la mise en œuvre des nouvelles chaînes de valeur plus résistantes, résilientes et adaptées à l’environnement, au changement climatique et aux besoins du marché.
Il s’agit d’un puissant accélérateur de développement durable et de transformations agricoles qui va améliorer la trajectoire du développement de notre pays.

8. Ccdr report
Le rapport national sur le climat et le développement (Ccdr) établi par la Banque Mondiale présente un diagnostic clair de la situation climatique de la Côte d’Ivoire et de ses impacts sur la vie sociale et économique. Il s’agit d’un rapport de référence, le tout premier du genre élaboré par la Banque mondiale et les experts ivoiriens en 2023.
Ce rapport met en lumière le fort potentiel du secteur privé de la Cote d’Ivoire dans la mobilisation des financements supplémentaires relatifs activités de lutte contre le changement climatique et leurs effets.
Ce document inédit propose une approche innovante pour le financement des risques de catastrophes ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre d’un cadre politique pour les financements verts. Par ailleurs, cet outil de référence propose une taxe sur le carbone.
Le rapport a été adopté par le Gouvernement ivoirien le 23 novembre 2023.
9. Centrale solaire de Boundiali
Installé sur une superficie totale de 78 ha (Phase 1 : 36 ha et Phase 2 : 42 ha), le projet de construction d’une centrale solaire à Boundiali a été initié dans le cadre de la diversification des sources de production d’électricité du pays.
Ce projet participe à l’atteinte des objectifs de l’Etat de Côte d’Ivoire, notamment l’accroissement de la part des EnR dans le mix énergétique (45% à l’horizon 2030 y compris la grande hydroélectricité) et le respect de ses engagements internationaux en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre (31,4%).
D’un coût global de 75,6 millions d’Euros, ce projet facilitera l’électrification des villages et favorisera l’amélioration de la qualité de service de plus de 430 000 ménages. L’infrastructure contribuera également à l’alimentation d’environ 70 000 foyers, à économiser 60 000 tonnes équivalent de CO2 par an, à la création de 300 emplois directs et indirects pendant la construction, ainsi que de 40 emplois directs et indirects pendant l’exploitation.
Le gouvernement prévoit de construire plusieurs autres centrales solaires à travers le pays dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables.

10. Décision gouvernementale portant suppression des droits et taxes sur les équipements, matériels et opérations bancaires liés aux énergies renouvelables
Le 22 octobre 2024, sous le leadership du Président Alassane Ouattara, le gouvernement exonère les équipements et matériels nécessaires à la production et à la distribution des énergies renouvelables, de la taxe sur la valeur ajoutée, les droits de douane et les opérations bancaires. Une décision forte qui encouragera les initiatives en faveur du développement durable.
La vision du Chef de l’Etat va plus loin avec l’avant-projet de « Loi climat », un texte juridique en gestation qui fixe les objectifs nationaux, les principes fondamentaux, les droits et obligations et le cadre de gouvernance pour lutter contre les changements climatiques.

Comme on peut le constater, notre pays s’est résolument engagé dans une dynamique de développement bas-carbone sous le leadership de Sem Alassane Ouattara. Les acquis énumérés ci-dessus, nous montrent clairement que les dispositions prises en ce moment par le gouvernement nous permettront inéluctablement d’éviter les écueils climatiques qui pourraient se dresser devant nous dans notre marche vers l’émergence.
Une contribution du Docteur Bamba Abou, Conseiller, cabinet du Président de la République.

La Région de la Mé, continue de consolider ses acquis au titre des infrastructures socio- éducatives. La ministre de l'Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Professeur Mariatou Koné, a procédé à l'inauguration d’une école primaire publique à Yapokoi, dans le département de Yakassé-Attobrou. C'était le vendredi 8 novembre 2024.
Cette nouvelle infrastructure éducative, construite pour rapprocher l’école des populations locales, est le fruit d’une collaboration entre la Fondation d'Augustin, dirigée par Mme Sylvie Gomis-Tanoh, et le groupe Biomerieux.
La cérémonie a réuni plusieurs personnalités, dont l’ancien Premier ministre Jérôme Patrick Achi, actuel président du Conseil régional de la Mé, et Alexandre Mérieux, président de Biomerieux, entreprise qui a contribué au financement de ce projet.
A l’occasion, la ministre Mariatou Koné a mis en avant l'impact de cette initiative de la Fondation d'Augustin pour renforcer l'accès à l'éducation. Elle a également exprimé la reconnaissance du gouvernement envers les acteurs, comme Biomerieux, qui soutiennent la promotion de l'éducation. « Votre engagement illustre une solidarité réelle avec les jeunes générations et un soutien précieux aux efforts nationaux pour rendre l’éducation accessible et de qualité », a-t-elle dit.
Le président du Conseil régional de la Mé, Jérôme Patrick Achi a exprimé sa satisfaction pour l’ouverture de cette école dans sa région, rappelant que l'éducation est un élément central du développement national. Alexandre Mérieux, président de Biomerieux, a, quant à lui, réitéré l’engagement de son groupe à soutenir des initiatives pour le bien-être des populations.
Ayoko Mensah avec Sercom Mena

L’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo (UPGC) dispose désormais de deux laboratoires à la pointe de la technologie et dédiés à la filière karité en son sein. Baptisés du nom de l’ex-Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly, ces centres scientifiques ont été inaugurés ce samedi 9 novembre 2024 par le ministre directeur de Cabinet du Président de la République, Fidèle Gboroton Sarrassoro.
Offerts par le Projet des chaines de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET), dans le cadre de son initiative dénommée Programme Karité Ivoire (PKI), ces laboratoires se concentrent sur la micropropagation in vitro et le contrôle qualité du karité et de ses produits dérivés.
Représentant le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé à cette cérémonie, Fidèle Gboroton Sarassoro a réaffirmé la volonté du gouvernement d’œuvrer à la modernisation du secteur agricole afin de le rendre plus rémunérateur pour ses acteurs.

« La filière karité fait l’objet d’une grande attention de la part de l’Etat. La compétitivité de nos chaines de valeur agricoles et la transformation structurelle de notre économie sont au cœur de la politique de développement du Président de la République dont l’ambition première est de créer des richesses dans notre pays et des emplois au profit des femmes et des jeunes », a-t-il dit.
Outre ces laboratoires, le PKI a permis de renforcer les capacités de plus de 6000 acteurs de la filière, dont 3288 femmes et 3067 jeunes dans divers métiers et composantes de la chaine de valeur karité.
Le président du Conseil régional du Poro, Fidèle Sarrassoro s’est adressé aux bénéficiaires de ces formations issus de six régions du nord de la Côte d’Ivoire.« Vous faites partie d’un grand plan de valorisation du karité en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué à leur endroit.
A l’occasion, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara s’est félicité de la mise en œuvre du PKI, et notamment de l’ouverture de ces deux laboratoires qui « marque une étape importante dans la valorisation de nos ressources locales ».
Principal bailleur du PCCET, la Banque mondiale était représentée à cette cérémonie par son Directeur des opérations en Côte d’Ivoire, Tony Verheijen qui s’est félicité des résultats obtenus par le PKI, tout en réaffirmant la bonne disposition de la banque à poursuivre sa coopération avec le gouvernement ivoirien. « La Banque mondiale s’est engagée aux côtés des autorités à la transformation structurelle de l’économie », a-t-il indiqué.
Pour sa part, Arthur Coulibaly, Coordonnateur du PCCET a souligné l’importance du PKI pour la chaine de valeur karité ainsi que ces milliers d’acteurs qui ont bénéficié d’un renforcement de capacités.
« L’objectif de la formation est de permettre que ces jeunes soient des techniciens agricoles qui vont faire le pont entre la recherche appliquée et les acteurs de la chaine de valeur. C’est un programme qui va contribuer à l’amélioration de la qualité, à la création des emplois et à la génération de revenus », a-t-il dit.
Auparavant, la présidente de l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, Pr Awa Sougo Coulibaly a souligné l’importance pour l’UPGC d’abriter ces deux laboratoires. A l’en croire, « outre la recherche appliquée en l’occurrence, la qualité du beurre de karité, ces laboratoires constitueront des lieux d’apprentissage pour les étudiants, notamment ceux des cycles supérieurs ».
L’UPGC a par ailleurs bénéficié d’un don de six motos de la part du président du Conseil régional du Poro. Notons que le PKI est mis en œuvre par le PCCET, en collaboration avec le Centre africain de recherches et d’applications sur le karité (CRAK), structure logée au sein de l’UPGC.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ( Source : Primature)

Depuis l’instauration de la semaine de sécurité routière par le Gouvernement en sa session du 18 janvier 2023, celle-ci se tient du 3 au 10 de chaque mois. Et elle était à sa 22ème édition ce mois –ci. A cette occasion donc, Sako Brahima, le Directeur régional du District autonome d’Abidjan et des Grands-Ponts, était le mardi 5 novembre 2024 dernier à Anyama, cité de la cola. «(…) Protection des usagers vulnérables de la route », tel est le thème sur lequel il s’est prononcé en présence des acteurs du transport. Ce, au nom du ministre des Transports Amadou Koné. Mais en prélude au développement de cette thématique, le DR Sako a fait un clin d’œil sur quelques thèmes déjà abordés, notamment : les précautions à prendre en temps de pluie, le strict respect des vitesses prescrites, le port obligatoire de la ceinture de sécurité, le respect des temps de repos etc. Abordant le thème spécifique du jour, le Directeur régional sensibilisé les automobilistes, les cyclistes et motocyclistes sur la vulnérabilité des piétons. Il a également sensibilisé les automobilistes sur les conséquences des distractions, sur l’entretien de leur véhicule, les facteurs de baisse de vigilance, notamment l’alcool, la fatigue et les stupéfiants. Par ailleurs, l’orateur a sensibilisé d’autres couches socio professionnelles, dont les collectivités territoriales sur l’occupation anarchique des trottoirs. Quant aux piétons, ils ont été sensibilisés sur les précautions à prendre dans la circulation et pendant la traversée. Pour ce qui concerne les conducteurs des 2 et 3 roues, ils ont été sensibilisés à se conformer aux règles administratives de la circulation sur les voies publiques. En tout cas, face à un auditoire très attentif, Sako Brahima où tout simplement ‘’DR Sako’’, comme on l’appelle affectueusement dans le milieu, a utilisé toutes les formules pour faire passer son message de strict respect du code de la route. Rappelons qu’il a tenu toute son allocution au nom du ministre Amadou Koné, à qui il a rendu un vibrant hommage et félicité pour la mise en application effective des reformes du transport terrestre et dont la Semaine de la sécurité routière en est une déclinaison.
Koné De Sayara
Légende : Le DR Brahima Sako lors de son adresse.

Le Parc des expositions d’Abidjan abrite du 12 au 14 Novembre 2024, la 4e édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (SIA). En attendant, le Dr Kouassi Paulin, président du comité scientifique, dans une interview accordée à l’Agence ivoirienne de presse ( Aip), a partagé les enjeux des technologies émergentes dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP). Cet événement, est organisé par le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP) en collaboration avec Axes Marketing.
Le Dr Kouassi Paulin a indiqué au confrère, que l’édition 2024 du coïncide avec la célébration des 90 ans du GIBTP. Bien que ce groupement ait prévu une célébration conjointe, celle-ci a été décalée.
« Les défis sont nombreux, surtout en ce qui concerne l’avenir du BTP. L’enjeu majeur est d’amener les entreprises, les bureaux d’études et les maîtres d’ouvrage à s’approprier les nouvelles technologies et méthodes de construction. Cela leur permettra de rester compétitifs tout en offrant des infrastructures durables et résilientes à leurs communautés. Nous espérons que ce salon incitera les professionnels à acquérir des compétences techniques avancées et à porter une attention particulière à l’impact carbone de leurs projets. Il est également crucial d’encourager les jeunes participants à se former et à s’engager dans des réseaux professionnels. Deux conférences inaugurales porteront sur le thème central de cette année : la première, animée par le BNETD, traitera des technologies émergentes, tandis que la seconde, présentée par l’entreprise COLAS, se concentrera sur les innovations dans le secteur routier. », a-t-il précisé.
Avant de lever un coin de voile du salon qui est : « Technologies émergentes et innovations dans l’industrie du BTP » ?
Il convient de noter que comme lors des éditions précédentes, le comité d’organisation prévoit environ 5 000 visiteurs. « Pour cette édition, le comité a souhaité inclure des participants de toute la sous-région, et des démarches sont entreprises en ce sens. Ce salon représente une occasion précieuse pour les acteurs de la sous-région de se rencontrer et d’échanger. De nombreux acteurs institutionnels seront également présents, bien que nous ne puissions pas encore confirmer leurs noms. L’événement sera ouvert à de nombreux acteurs venant d’Europe et d’autres régions du monde, offrant ainsi aux Africains l’opportunité de s’imprégner des pratiques innovantes dans le secteur du BTP. », a précisé le Dr Kouassi Paulin.
Bamba M.

La 7e édition du Forum de Paris sur la Paix se tiendra les 11 et 12 novembre 2024, au Palais de Chaillot à Paris, lieu emblématique situé en face de la Tour Eiffel. Le thème de cette année est : « À la recherche d’un ordre mondial qui fonctionne », abordera le besoin urgent d’une gouvernance internationale efficace dans un monde marqué par les rivalités entre grandes puissances, l’instabilité mondiale, la méfiance Nord-Sud et les nouveaux défis transnationaux.
La journée d’ouverture, le 11 novembre, comprendra des panels, tables rondes et autres sessions collaboratives au Palais de Chaillot. Les sessions en scènes A et Spotlight seront retransmises en direct ici, sur notre chaine YouTube et nos réseaux sociaux (X, LinkedIn et Facebook).
Sur ce tableau du jour 1, l’évènement enregistre la participation de plusieurs experts. L’Afrique et particulièrement la Côte d’Ivoire sont dignement représentés par Patrick Achi, l’ancien Premier ministre ivoirien et Envoyé spécial pour le 80e anniversaire de Bretton Woods, Banque mondiale et Fonds monétaire international (Fmi). Ce brillant technocrate ivoirien interviendra le premier jour des assises, sur le thème : inégalité et ODD.
Cette première journée sera suivie d’une série d’événements thématiques organisés par des organisations partenaires à travers la ville le 12 novembre, offrant un large éventail de perspectives et de solutions sur les questions de gouvernance mondiale
Le 12 novembre 2024, une série d’événements thématiques seront organisés par le Forum et des organisations partenaires dans tout Paris, offrant un large éventail de perspectives et de solutions sur les questions de gouvernance mondiale.
Rappelons qu’en juin 2023, les dirigeants mondiaux se sont réunis à Paris pour le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, où ils ont lancé le Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P), une alliance innovante pour renouveler l'architecture financière internationale. Depuis lors, le nombre de pays partageant les priorités politiques du 4P n'a cessé de croître. Aujourd'hui, 67 pays de tous continents et niveaux de richesse font partie de la communauté du 4P et travaillent ensemble dans un esprit d'inclusion et d'égalité par le biais de coalitions opérationnelles et du Secrétariat du 4P hébergé à l'OCDE.
La quatrième Conférence internationale sur le financement du développement durable (FfD-4), qui se tiendra à Séville en 2025, peut être l'occasion d'accélérer les efforts de réforme du système financier international. Cette session sera l’occasion de discuter avec les dirigeants de leurs priorités pour Séville et de la manière dont le 4P peut faciliter la réalisation de résultats ambitieux dans des domaines critiques tels que la mobilisation des finances publiques, le financement privé, les solutions à la dette et la fiscalité internationale. Ce panel fera le point sur les progrès réalisés dans la réforme du système financier international depuis le lancement du Pacte de Paris pour les peuples et la planète et discuter des résultats clés qui pourraient être obtenus lors de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement durable. Il convient de rappeler qu’autres participants et non des moindres comme le Chef de l’Etat Emmanuel Macron et l’ancien Dg de l’Omc, Pascal Lamy participent à ces travaux.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (Source : https://parispeaceforum.org/fr/2024-forum/)
Légende photo : Patrick Achi, ancien Premier ministre ivoirien fera une importante communication sur les ODD


L’édition 2024, ARTCI DAYS a eu lieu les 7 et 8 novembre 2024, au Parc des expositions d’Abidjan- Port- Bouet. Deux jours pour experts, société civile et acteurs gouvernementaux de faire le point dans le secteur des Tics en Côte d’Ivoire et se projeter dans l’avenir. Ce sont environ 2 300 participants, incluant aussi le grand public, qui ont pris part à cette 2ème édition des ARTCI DAYS dédiée la cybersécurité, et dont le thème était « Cybersécurité au service de l'inclusion numérique : protéger les citoyens et renforcer la compétitivité des entreprises ».
Dans son discours d’ouverture, Narcisse Ekissi, directeur de cabinet, a au nom du ministre de l’économie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, déploré qu’en 2023, la côte d’ivoire ait enregistré un préjudice financier de 9, 206 milliards de Fcfa.
« 9 Milliards 206 millions Fcfa. C’est le préjudice financier en côte d’ivoire en 2023 par nos services compétents en charge de la lutte contre la cybercriminalité. Derrière ce chiffre vertigineux, se trouvent des entreprises paralysées, des économies personnelles volatilisées, des vies bouleversées. Cette hémorragie financière qui fragilise notre économie numérique doit cesser », a indiqué M. Narcisse EKISSI.
Narcisse Ékissi a expliqué que dans un monde où tout est de plus en plus interconnecté – de la gestion des administrations à la banque en ligne, en passant par les services de santé – la sécurité des données personnelles et des systèmes, avec pour corolaires, les cyberattaques, les arnaques numériques, le vol de données, la Cybersécurité devient une condition sine qua non pour une société numérique en confiance.
« Nous devons favoriser la collaboration entre les différents acteurs du secteur du numérique : Autorités publiques, Entreprises, Experts en cybersécurité et Chercheurs, créer un véritable écosystème de sécurité pour les entreprises et œuvrer pour un environnement où les entreprises peuvent innover sans crainte et où leurs données et leurs activités sont protégées », a dit le directeur de Cabinet.
Porté par la dynamique de jouer pleinement sa partition, le gouvernement a adopté, le 30 octobre 2024, le décret portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), dans le but de centraliser et piloter la stratégie nationale de cybersécurité.
La directrice générale de l'Autorité de régularisation des télécommunications de Côte d'Ivoire (Artci), Namahoua Bamba Touré, a évoqué les mesures prises par sa structure pour protéger les entreprises et les citoyens contre les attaques des cybercriminels. Il s'agit, entre autres, de l'offre de service de veille de gestion de crises cybernétiques et l'assistance aux entreprises en cas d’incidents de sécurité informatique. En organisant cette deuxième édition, le ministère de la transition numérique et de la digitalisation à travers l’Artci, réaffirme son engagement à œuvrer en faveur d’une société numérique en confiance.
Bamba M.


Après la clôture des dépôts de candidatures au poste de Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce,( Omc) , l’actuelle Directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala, devrait rempiler pour un nouveau mandat. L'ambassadeur Petter Ølberg de Norvège, Président du conseil général, a informé les membres de l'Organisation mondiale du commerce(Omc), le 9 novembre 2024 qu'aucune autre candidature au poste de Directeur général n'avait été reçue avant la date limite du 8 novembre et que la Directrice générale en exercice, Ngozi Okonjo-Iweala, était donc la seule candidate à ce poste. Rapportent les services de l’Omc via son site internet ; https://www.wto.org.
Dans une lettre adressée au président le 16 septembre 2024 la Directrice générale Okonjo-Iweala a confirmé sa volonté d'effectuer un second mandat de quatre ans. Le 8 octobre, l'Omc a officiellement lancé le processus de nomination de son prochain Directeur général, les membres ayant jusqu'au 8 novembre 2024 pour soumettre des candidatures.
Par ailleurs, le président du Conseil général communiquera les prochaines étapes de ce processus dans les prochains jours. Le processus a été dirigé par le Président du Conseil général conformément aux « Procédures de nomination des directeurs généraux » de l'OMC ( WT/L/509 ). A noter que le mandat actuel du Dg Okonjo-Iweala prendra fin le 31 août 2025.
Ngozi Okonjo-Iweala a pris ses fonctions en tant que Directrice générale de l'Omc le 1er mars 2021. Elle est spécialiste du financement mondial, économiste et a plus de 30 ans d'expérience professionnelle dans le développement international en Asie, en Afrique, en Europe, en Amérique latine et en Amérique du Nord. Elle a été présidente du conseil d'administration de Gavi, l'Alliance du Vaccin. Auparavant, Mme Okonjo-Iweala a siégé aux conseils d'administration de la Standard Chartered PLC et de Twitter Inc.
A noter que L'Omc s'occupe des règles internationales régissant le commerce entre les nations. Sa principale fonction est de garantir que les échanges commerciaux se déroulent de la manière la plus fluide, prévisible et libre possible.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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