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Afrique du sud/31e forum « Investir dans l’industrie minière africaine - La Côte d’Ivoire met en lumière les opportunités de son secteur minier
Du 03 au 6 février 2025, une délégation du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie a participé à la 31e édition du forum international annuel « Investir dans l’industrie minière africaine - African Mining Indaba », qui s’est tenue à Cape Town, en Afrique du Sud, et qui s’est articulée autour du thème : « Construire l’avenir de l’exploitation en Afrique, dès aujourd’hui ».Organisé par le Gouvernement sud-africain, cet événement a rassemblé plus de 10 000 participants venus de divers continents : Afrique, Amérique, Asie, Europe et Océanie. Parmi eux, des représentants des gouvernements, des dirigeants de sociétés minières et d’institutions financières, des investisseurs, ainsi que des responsables d’entreprises opérant dans la chaîne de valeur de l’industrie minière.
La délégation ivoirienne, conduite par le Directeur de cabinet adjoint du Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Souleymane Soro, était composée de membres du cabinet et de l’administration minière, de représentants de la Société pour le Développement Minier de la Côte d’Ivoire (SODEMI) et de membres du Groupement Professionnel des Miniers de Côte d'Ivoire (GPMCI). Elle a bénéficié de l’assistance de l’Ambassade de Côte d’Ivoire en Afrique du Sud. Outre la cérémonie d’ouverture, l’événement a été ponctué de panels, de tables-rondes, de rencontres sectorielles, de conférences et de sessions de formation technique. La session spéciale consacrée à la promotion de la Côte d’Ivoire, qui s’est tenue le mercredi 5 février, a été un moment privilégié pour la délégation ivoirienne de mettre en avant le potentiel géologique et minier du pays, sous le thème : « Côte d'Ivoire, Terre d'opportunités minières ». Souleymane Soro a mis en exergue l’engagement du gouvernement à offrir aux investisseurs un cadre favorable à des investissements fructueux, notamment grâce à la digitalisation des procédures, l'amélioration des performances de l'Administration minière, ainsi qu’une politique intégrée des secteurs minier et énergétique. « La Côte d'Ivoire est une terre d’opportunités », a-t-il affirmé, exprimant ainsi la volonté de l'État d’accompagner les investisseurs tout au long de la réalisation de leurs projets.
Dans le même ordre d’idées, Seydou Coulibaly, Directeur Général des Mines et de la Géologie, a présenté un état des lieux du secteur minier ivoirien, mettant en évidence les indicateurs et les facteurs clés de la performance de cette industrie en pleine croissance. Parmi ces indicateurs, il a mentionné l’augmentation continue du nombre de mines en activité, l’augmentation des demandes de permis de recherche, ainsi que la forte hausse de la production d’or, qui a plus que triplé en dix ans, passant de 18,6 tonnes en 2014 à plus de 58 tonnes en 2024. Il a également souligné les récentes découvertes de gisements de classe mondiale et a particulièrement souligné l’importance et la diversité des ressources minérales du pays non exploitées. Il a détaillé les politiques et stratégies mises en place pour soutenir la dynamique du secteur et assurer la pérennité de l’industrie minière ivoirienne. Aussi, il a exhorté les investisseurs et les compagnies minières hésitants à faire confiance au potentiel minier de la Côte d’Ivoire et à s’y installer pour participer au développement de ce secteur porteur.
Les entreprises ivoiriennes font du corps à corps
Le même message a été relayé à l’assistance par les acteurs du secteur minier ivoirien. Lors d’un panel, Jean-Claude Diplo, Président du Groupement Professionnel des Miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI), a mis en lumière les nombreuses opportunités offertes par le potentiel géologique et minier de la Côte d’Ivoire. Il a également affirmé que le pays dispose de la meilleure législation minière d’Afrique de l’Ouest.
De son côté, Raoul Kouamé Yao, directeur de la recherche et de l’exploration minière à la Sodemi, a partagé l’expérience de son institution, soulignant la richesse des données géologiques et minières qu’elle met à disposition des entreprises installées en Côte d’Ivoire. Il a également évoqué les projets majeurs tels que le Projet de Développement Minier Intégré de l’Ouest (PDMIO), invitant ainsi les investisseurs à saisir pleinement les opportunités offertes par le secteur minier ivoirien. Jorge Alberto Ganoza, Président et Directeur Général des sociétés Roxgold Sango et Fortuna Silver, a, pour sa part, affirmé que l’ambition de la Côte d’Ivoire de devenir une plaque tournante du secteur minier, formulée il y a une dizaine d’années, est désormais une réalité. M. Bertrand Kafando, Directeur Commercial et Marketing Régional de la société Maxam, a estimé que la mise en œuvre de la politique de contenu local pourrait transformer profondément le secteur minier en Côte d’Ivoire.
Les investisseurs encouragés à venir s’installer en Côte d’Ivoire
Il a, comme ses pairs, encouragé les investisseurs à privilégier la destination Côte d’Ivoire, qui offre aujourd’hui les meilleures opportunités du moment. De même, Daniel Boateng, Directeur des Projets Miniers de la société Sama Group, a évoqué les opportunités offertes aux entreprises de sous-traitance grâce à la croissance continue du secteur minier en Côte d’Ivoire, générant une forte demande en équipements et en intrants miniers. Enfin, Martino de Ciccio, Président-Directeur Général de la société Montage Gold, dans son témoignage, a justifié le choix de la Côte d’Ivoire par son groupe par son cadre législatif attractif, la qualité de ses infrastructures et les nombreuses opportunités offertes par le secteur minier. Il a également salué la rapidité du processus d’attribution des permis d’exploitation, qui permet la mise en œuvre dans un délai record du projet Kone (Worodougou) porté par sa structure, la plus grande mine d’or de l’histoire de la Côte d’Ivoire, qui produira 11 tonnes d’or par an. Le Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie a également profité de cette session promotionnelle pour poursuivre la mise en valeur du Salon International des Ressources Extractives et Énergétiques (SIREXE), dont la deuxième édition est prévue pour 2026. Ce fut l’occasion de susciter une participation accrue à cet événement d’envergure internationale. La rencontre promotionnelle a réuni plus de 300 participants, comprenant des investisseurs potentiels, des compagnies minières, des institutions bancaires, des sociétés d’assurance et des prestataires de services.
Enfin, il convient de souligner que la délégation ivoirienne a été reçue en audience par M. Gwede MANTASHE, Ministre sud-africain des Ressources Minérales et de l’Énergie. Elle a accordé des audiences à plusieurs compagnies minières et institutions gouvernementales, bancaires et d’assurance. Le stand de la Côte d’Ivoire a enregistré une importante affluence des participants au forum.
B. Mafoumgbé ( Source : Mmpe)
Evolution des stratégies maritimes - L’Oic initie un master class
Le Mardi 04 Février 2025, s’est déroulé à la salle de conférence de l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), un master class sur le thème : « Evolution des stratégies maritimes, portuaires et logistiques internationales : Conséquences et anticipations pour les chargeurs et clients ivoiriens ».
Ce master class, marqué par la présence de M. Sibibé Issouf, Dg de l’Oic, selon la page facebook de cette entreprise, a été animée par le Dr Yann Alix, conférencier international.
Deux (02) sessions ordinaires et une session spéciale ont meublé cette formation. En ce qui concerne les sessions ordinaires, les sous-thèmes suivants ont été développés. Ce sont :Session 1 : Evolutions du transport maritime et de la gestion portuaire en Afrique de l’Ouest
-Session 2 : Réflexions sur le rôle de l’Office Ivoirien des Chargeurs dans les chaînes de valeur logistiques ivoiriennes.
Concernant la première session, deux points ont été développé. A savoir :
- Les intégrations verticales et horizontales : le transport maritime international dans les chaînes de valeur globales africaines et ivoiriennes
- Le zoom sur le cas des opérateurs spécialisés de terminaux maritimes dans les ports de la zone UEMOA
Quant à la deuxième session, les réflexions ont porté sur les points suivants :
- Sortir les chargeurs de la zone portuaire : stratégies portuaires et logistiques
- Les zones industrialo-portuaires : enjeux d’industrialisation pour l’OIC
- Les ports secs : 4 générations pour servir la fluidité et l’efficacité logistique
- Les corridors de transport : de l’infrastructure à l’organisation des services S’agissant de la session spéciale, le thème a porté sur la Digitalisation de la logistique ivoirienne et des corridors de transport transfrontaliers, animée par des experts de Webb Fontaine.
Cette session spéciale a porté sur quatre points essentiels qui sont entre autres, les fondamentaux d’une digitalisation des procédures logistiques réussies, l’intégration des solutions numériques douanières dans le corridor digital de fret, le rôle de l’Oic dans la transformation digitale de la logistique ivoirienne et les échanges sur l’accompagnement opérationnel de l’OIC comme catalyseur d’une logistique ivoirienne efficiente et digitale.
Au terme de la formation master class, le Dr Yann Alix a procédé à la dédicace de son ouvrage intitulé : «Histoires courtes maritimes et portuaires pour l’Afrique uniquement. »
Bamba M
Accès aux marchés publics et circuit d’exécution de la dépense publique - Au centre d’un focus group à Korhogo
La salle TIORO de l’Hôtel Printemps Mont Korhogo a abrité dans l’après-midi du lundi 10 février 2025, un focus group sur les initiatives de l’Agence Emploi Jeunes, l’accès aux marchés de l’Etat et le circuit d’exécution de la dépense publique.
Cette session d’échanges et d’information a réuni les jeunes et femmes entrepreneurs de la ville de Korhogo et les opérateurs économiques, désireux d’être des potentiels fournisseurs de l’Etat et de ses démembrements.
Coanimé par Mme TRAORE Fanta du Trésor Public et MM. KESSE Gérard, directeur des marchés publics ; SOUMAHORO Daouda de l’Agence emploi jeunes, le focus group a été l’occasion de présenter de présenter entre autres, les dispositifs de soutien à l’entrepreneuriat ( financement compris entre 100 mille et 100 millions Fcfa) aux emplois salariés ( placement emploi direct) et au développement des compétences ( programmes Stages et apprentissage) portés par l’Agence emploi Jeunes.
Sans oublier les mesures de facilitation en faveur des Pme (le différé des attestations de régularité fiscale et sociale, la réduction de la garantie de soumission et la part de 30% réservée aux Pme pour une meilleure préparation de celles-ci en vue de soumissionner aux marchés publics.
A la suite des différentes interventions, les échanges qui s’en sont suivis ont permis de mieux éclairer les participants sur les conditions pour bénéficier des différents programmes de l’Agence emploi Jeunes, sur les écueils à éviter pour accéder aux marchés publics et sur les facteurs objectifs qui peuvent expliquer les retards de paiement, notamment l’indisponibilité de la trésorerie et les non-conformités des dossiers des fournisseurs. A noter qu’un plaidoyer a été fait pour un meilleur soutien des artisans pour l’accession aux marchés publics.
Bamba M avec sercom
Redynamisation de la filière coco- Le gouvernement prend de grandes décisions
Dans le but de redynamiser la filière Coco et de repositionner la Côte d'Ivoire au rang des grands pays producteurs et transformateurs de la noix de coco, en cohérence avec la politique de gestion efficiente des finances publiques engagée par le gouvernement, le Conseil des ministres a adopté une ordonnance. C'était, le mercredi 12 février 2025, au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau, lors du Conseil des ministres.
Selon le ministre Amadou Coulibaly, ministre de la communication, par ailleurs porte -parole du gouvernement, cette ordonnance porte extension des règles relatives à la régulation, au contrôle et au suivi des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile aux activités de la filière Coco. Le projet de loi de ratification y afférent a été également adopté.
« Ainsi, en lieu et place d'une toute nouvelle législation et d'une nouvelle structure dédiée aux activités de la filière Coco, cette ordonnance étend le champ d'application de la loi n° 2017-540 du 03 août 2017 fixant les règles relatives à la régulation, au contrôle et au suivi des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile, aux activités de la filière Coco. En conséquence, les missions de régulation, de développement, de contrôle et de suivi des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile dévolues au Conseil Hévéa-Palmier à Huile sont également étendues aux activités de la filière Coco », a souligné le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.
Selon lui, dans ce cadre, l'ordonnance recompose l'organe délibérant, précisément le Conseil d'Administration du Conseil Hévéa-Palmier à Huile, de façon à prendre en compte les représentants de l'interprofession de la filière Coco. A noter que la production ivoirienne de noix de coco est passée de 406 000 tonnes en 1986 à 125 565 tonnes en 2024. Soit une baisse de 70%, faisant passer la Côte d’Ivoire du 1er au 5ème rang continental.
Bamba Mafoumgbé
Région de la Marahoué /Présidentielle 2025 - Le ministre Adama Koné galvanise les militants du Rhdp en vue d’une victoire éclatante de Ouattara
Le coordonnateur principal du Rhdp dans la région de la Marahoué , le ministre Adama Koné est sur le terrain et galvanise les militants. Selon Le méridien.ci qui rapporte l’information, le ministre Adama Koné invite les militants de son parti à faire mieux à l’élection présidentielle de 2025 que ce qui a été réalisé en 2020, en réélisant le président Alassane Ouattara sans coup férir. Profitant du prétexte de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation de l’amicale des jeunes cadres du Rhdp de Zuénoula qui a lieu le samedi 8 février 2025 au siège social de la formation politique du Chef de l’Etat, dont l’objectif était de faire de la cité du Zaouli, un bastion imprenable du Rhdp.
Selon le confrère, le ministre Adama Koné a déclaré face aux jeunes cadres du département de Zuénoula que le parti présidentiel est solidement implanté dans la Marahoué, avant d’ajouter que « le Rhdp dans la Marahoué s’apprête à faire mieux à l’élection présidentielle de 2025 que ce qu’il a réalisé en 2020. Le président Alassane Ouattara doit être réélu sans coup férir ».
Tout en saluant cette initiative du secrétaire départemental de renforcer les capacités des membres de l’amicale des jeunes cadres du rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) du département de Zuénoula, le Coordonnateur régional s’est félicité de cette action tout en faisant savoir ses « sentiments de reconnaissance aux dirigeants du parti »
S’adressant aux jeunes du Rhdp, dans la cité du Zaouli, Adama Koné a rappelé les réalisations du Président Alassane Ouattara dans le département. L’ancien ministre de l’Economie et des finances, a demandé aux jeunes cadres du département de Zuénoula à le solliciter en toutes occasions.
Notons qu’avant l’intervention du coordonnateur du rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) dans la Marahoué, l’honneur est revenu au Docteur Richard Zouzou Bi, porte-parole de l’amicale des jeunes cadres du parti au pouvoir de Zuénoula, de revenir sur la problématique de la formation. De l’avis du Docteur Richard Zouzou Bi « ce renforcement de capacités a pour enjeu final la victoire de notre groupement politique à la présidentielle d’octobre 2025 ».
Bamba M.
Audience- La Première Dame échange avec l’ambassadeur d’Espagne
La Première Dame, Madame Dominique Ouattara a reçu en audience S.E.M. Guillermo Marín Gorbea, ambassadeur du Royaume d’Espagne près la République de Côte d’Ivoire. Ce dernier était accompagné de Monsieur José Ramos, Adjoint du Chef de Mission de l’Ambassade, lors de cette rencontre qui s’est tenue dans les bureaux de la Première Dame à Cocody. Rapporte une note à la presse des services du cabinet de la Première Dame.
Au cours de cette audience, les échanges ont porté sur les actions menées par la Première Dame à travers sa Fondation, ainsi que sur ses nombreuses initiatives visant à améliorer le bien-être des populations ivoiriennes. Cette discussion a permis de mettre en lumière les efforts déployés pour promouvoir des projets sociaux et renforcer les relations bilatérales entre la Côte d’Ivoire et l’Espagne.
« L'objet de ma visite était avant tout de présenter mes respects à la Première Dame, ensuite de la connaître en personne. C’est un grand honneur pour moi. Et enfin pour connaître tout ce qu’elle fait qui est extraordinaire avec sa Fondation. Elle fait beaucoup de choses pour le bien-être du pays, de l’Afrique et de l'Espagne aussi. Madame la Première Dame m'a raconté en détail tout ce que la Fondation entreprend pour le bien-être des populations. C’est vraiment extraordinaire », a révélé S.E.M. Guillermo Marín Gorbea, Ambassadeur du Royaume d’Espagne.
Cette rencontre témoigne de l’importance des partenariats internationaux pour soutenir le développement social et économique des communautés locales.
Notons que c’est en août 2024 que l’Ambassadeur du Royaume de l’Espagne a présenté ses lettres de créances à S.E.M. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire.
Bamba Mafoumgbé
Trésor public - 186,2 milliards de francs Cfa de recettes non fiscales recouvrés en 2024
Evaluer les activités réalisées au titre de l’année 2024 et définir des perspectives institutionnelles pour 2025. Tel est l’objectif général du séminaire qu’organise la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique à San-Pédro.
A l’ouverture des travaux ce mardi 11 février 2025, le Directeur Général, M. AHOUSSI Arthur a d’abord fait le bilan de la gestion 2024 avant de décliner les actions prioritaires du Trésor Public au cours de cette année 2025. D’une manière générale, l’année 2024 s’est soldée par des résultats globalement satisfaisants au crédit du Trésor public. Cette administration, a reconnu le premier responsable, a su poursuivre, avec davantage de détermination et d’entrain, sa marche résolue sur les sentiers de la performance.
Ainsi, l’Administration a recouvré 186,2 milliards de francs Cfa de recettes non fiscales sur une prévision de 125,3 milliards de francs Cfa, soit un taux de recouvrement de 148,6%.
Au titre du règlement de la dette fournisseur, le Trésor public a payé dans le délai réglementaire, le montant de 931,7 milliards de francs Cfa sur des prises en charge de 1508,6 milliards de francs Cfa, soit un taux de règlement de 61,8% au terme de la période complémentaire.
Sur la question de la digitalisation des moyens de recouvrement et de paiement, il ressort du bilan à fin décembre 2024 que la plateforme TrésorPay-TrésorMoney a permis de mobiliser, au titre des recettes de service, un montant de 36,317 milliards de Francs CFA en 2024, contre 26,96 milliards en 2023, soit une progression de 10 milliards.
En 2024, le Trésor Public a fait de la Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du terrorisme (LBC/FT/FP) une priorité au regard des enjeux d’ordre économique et de crédibilité de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Cette administration a entre autres procédé à l’élaboration de la stratégie de contrôle du Trésor Public en matière de Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme fondée sur les risques, l’élaboration du manuel de contrôle du Trésor Public en matière de LBC/FT/FP fondé sur les risques et le développement d’un outil de notation des risques de LBC/FT permettant de classer les Institutions Financières par niveau de risque. Ces actions initiées, dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du GIABA et du GAFI, devraient progressivement permettre, selon le Dg du Trésor Public, d’améliorer le score de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre des délits financiers.
Tous ces résultats probants, selon Ahoussi Arthur, dénotent l’engagement et la détermination de l’ensemble du personnel à assurer avec efficacité les orientations de nos autorités.
Procédant à l’ouverture des travaux, M. Mmba Kocounseu Antoine, représentant le ministre des finances et du budget, a félicité le Trésor public qui, à l’instar des gestions antérieures, a su faire preuve de résilience et d’abnégation, pour maintenir le niveau de rendement de son administration et partant, de notre département ministériel.
Il a exhorté le Trésor public à redoubler d’ardeur, avec en ligne de mire les orientations gouvernementales contenues dans la feuille de route pour l’année 2025 des ministères. Il s’agit entre autres mobiliser les ressources intérieures pour le financement des priorités du gouvernement dont l’objectif pour 2025 fixé à 289,6 milliards au titre des recettes non fiscales et des recettes de service, assurer la mise en œuvre satisfaisante du Programme économique et financier 2023-2026, mettre en œuvre la stratégie de réformes des finances publiques et poursuivre l’exécution de la stratégie de réformes du secteur financier.
Au regard du contexte international continuellement marqué par des crises transversales impactant la vie socioéconomique des institutions locales, avec pour corollaire immédiat l’amenuisement des ressources publiques, le Trésor Public a placé l’année 2025 sous le thème « la mobilisation optimale des ressources intérieures, un enjeu de performance pour le Trésor Public ».
Bamba M. ( Source : sercom)
Message d’Outre-Tombe- Félix Houphouët Boigny parle à ses héritiers ( Contribution)
Félix Houphouët-Boigny, La Voix du Paternel aux Héritiers de la Nation
Mes fils, mes filles,
Vous qui vous reconnaissez en mon héritage,
Vous qui portez encore en vous l’écho de mes paroles,
Vous qui croyez en la paix comme fondement de la nation,
Écoutez ma voix, qui s’élève au-delà du temps,
Car si mon corps repose, mon esprit veille encore sur vous.
I. L’Héritage n’est pas un Nom, mais un Engagement
On ne se reconnaît pas en un homme par la simple répétition de ses mots,
On ne se réclame pas d’un héritage parce qu’on a connu son règne,
On n’honore pas un père en invoquant son nom sans en suivre le chemin.
Si vous vous reconnaissez en moi,
Si vous revendiquez mon legs,
Alors posez-vous la question essentielle :
Ai-je trahi mon propre serment de paix, d’unité et de dialogue ?
Car je vous ai laissé un héritage,
Non fait de pierre et d’or,
Mais d’une philosophie,
D’un idéal d’unité et de cohésion nationale.
"La paix est un comportement."
Ce n’était pas une devise creuse,
C’était un mode de vie, une ligne de conduite,
Un engagement au-delà des alliances, au-delà des partis.
Alors, vous qui vous réclamez de mon héritage,
Êtes-vous vraiment mes héritiers ?
Portez-vous encore la flamme de l’unité ?
Ou bien avez-vous laissé la division corrompre votre serment ?
II. La Politique est un Service, Non un Champ de Bataille
J’ai fait de la politique un instrument,
Non pour dominer, mais pour construire,
Non pour écraser, mais pour unir,
Non pour m’enrichir, mais pour servir.
Alors, vous qui marchez sur mes traces,
Dites-moi, en votre âme et conscience :
Utilisez-vous le pouvoir pour rassembler,
Ou bien l’avez-vous transformé en un outil de division ?
Ne vous cachez pas derrière mon nom,
Si vos actes trahissent mes idéaux,
Car je n’ai jamais fait de la politique une arme,
Mais un levier de transformation et de dialogue.
Un héritier authentique ne cherche pas la conquête,
Il cherche la concorde et l’harmonie.
Si vous vous reconnaissez en moi,
Alors que votre parole soit apaisante et non incendiaire,
Que votre main soit ouverte et non fermée,
Que votre action soit bâtisseuse et non destructrice.
III. L’Unité Avant Tout : Le Serment du Père à Ses Fils
La Côte d’Ivoire que j’ai aimée,
Que j’ai servie, que j’ai façonnée,
N’a jamais été un champ de haine,
N’a jamais été un puzzle brisé par les ambitions.
Le pays passe avant les partis,
La nation passe avant les hommes.
C’est pourquoi je vous exhorte :
Ne sacrifiez jamais la patrie sur l’autel des intérêts partisans.
Ne divisez pas mon peuple
Entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre,
Car un chef d’État digne de ce nom
Ne gouverne pas pour un camp, mais pour une nation.
À vous qui vous reconnaissez en moi,
Je vous laisse un dernier testament :
1. Ne laissez pas les conflits d’hier nourrir les guerres de demain.
2. Ne bâtissez pas des murs entre les générations, mais des ponts entre les esprits.
3. Ne cédez pas à la haine facile, mais engagez-vous dans le dialogue patient.
4. Ne faites pas de la politique un instrument de vengeance, mais une école de paix.
5. Ne servez pas votre ego, servez votre pays.
IV. Vous Qui Vous Reconnaissez en Moi : Restez Dignes
Mon nom ne doit pas être une excuse pour diviser,
Mais un flambeau qui éclaire le chemin de l’unité.
Mon héritage n’est pas un drapeau de conquête,
Mais une boussole pour guider les âmes égarées.
Alors, vous qui dites marcher sur mes pas,
Prouvez-le par votre sagesse,
Prouvez-le par votre engagement pour la paix,
Prouvez-le par votre amour véritable de la Côte d’Ivoire.
Car je ne vous ai jamais appelés à la violence,
Je ne vous ai jamais enseigné l’exclusion,
Mais toujours la main tendue, le dialogue et la réconciliation.
V. Mon Dernier Message : Bâtissez, Ne Détruisez Pas
Si aujourd’hui je pouvais vous parler en personne,
Je ne vous dirais qu’une seule chose :
Faites que la Côte d’Ivoire me survive,
Faites que mon rêve de fraternité demeure.
Ne vous battez pas en mon nom,
Ne vous divisez pas sous mon ombre,
Ne cherchez pas la victoire d’un clan,
Mais la grandeur d’une nation.
Car quand l’histoire jugera,
Elle ne demandera pas qui a gagné ou perdu une élection,
Mais qui a aimé son pays plus que lui-même.
Alors, vous qui vous reconnaissez en moi,
Soyez des bâtisseurs,
Soyez des artisans de paix,
Soyez des hommes et des femmes de devoir,
Et non des instruments de division.
La Côte d’Ivoire vous regarde,
L’avenir vous observe,
Et moi, d’outre-tombe, je vous exhorte :
Ne trahissez pas l’héritage de la paix.
"Soyez dignes, soyez unis, et que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire."
Félix Houphouët-Boigny
Par Norbert KOBENAN
Les Mardis de NK- Quels Jeunes pour Quelle Élection Présidentielle ?
Rôle, Engagement et Responsabilités de la Jeunesse Ivoirienne dans le Choix du Leadership
Introduction
À l’aube de chaque élection présidentielle en Côte d’Ivoire, la question de la participation des jeunes refait surface. Quelle place leur est accordée dans le processus électoral ? Quel rôle doivent-ils jouer au-delà du simple exercice du vote ? Comment s’assurer que la jeunesse ivoirienne ne soit pas seulement un électorat mobilisé, mais aussi un acteur du changement et du renforcement démocratique ?
Avec une population majoritairement jeune (environ 75 % des Ivoiriens ont moins de 35 ans), il est impératif que cette force démographique soit également une force politique consciente et éclairée. Mais pour que cette jeunesse joue un rôle clé dans l’élection présidentielle, elle doit être éduquée politiquement, engagée avec responsabilité et animée par des valeurs de paix et de progrès.
Faisons chemin, en vue d'examiner l’importance du rôle des jeunes dans les élections présidentielles, les défis qu’ils doivent surmonter, et les recommandations pour faire d’eux des acteurs politiques lucides et stratégiques.
I. La Jeunesse, Force Démographique et Politique : Un Potentiel Sous-Exploité
1. Un poids électoral considérable
La jeunesse ivoirienne représente la majorité de l’électorat potentiel, ce qui signifie que leur choix électoral peut réellement influencer le résultat d’une élection. Pourtant, ce poids n’est pas toujours pleinement exploité pour plusieurs raisons :
Faible inscription sur les listes électorales : Beaucoup de jeunes ne prennent pas la peine de s’enregistrer pour voter.
Désintérêt ou méfiance envers la politique : Certains estiment que les élections ne changent pas leur quotidien.
Manipulation et instrumentalisation : Les jeunes sont parfois utilisés par certains leaders politiques pour des fins partisanes ou des violences électorales.
2. Une jeunesse trop souvent réduite à un rôle passif
Les jeunes sont souvent considérés comme un simple réservoir de votes, plutôt que des acteurs de réflexion politique et de propositions.
Peu d’entre eux sont intégrés dans les instances décisionnelles des partis politiques.
Ils sont souvent mobilisés pour des actions partisanes (meetings, manifestations), mais rarement pour contribuer aux projets de société.
3. L’aspiration à un nouveau leadership
De nombreux jeunes ne se reconnaissent pas toujours dans les figures politiques traditionnelles et aspirent à un renouveau. Ce désir se traduit par :
Une demande de politiques publiques adaptées à leurs réalités : emploi, éducation, accès aux financements pour les entrepreneurs, etc.
Une volonté de voir émerger de nouveaux leaders issus de leur génération, capables de porter un projet de société en phase avec leurs attentes.
II. Défis et Risques : Une Jeunesse entre Opportunité et Manipulation
1. Le piège de l’ignorance politique
L’éducation civique et politique des jeunes reste faible, ce qui les rend vulnérables à la manipulation des discours populistes.
Le manque d’esprit critique les empêche souvent d’évaluer les programmes politiques et les compétences des candidats.
2. Le danger de l’instrumentalisation et des violences électorales
À chaque élection, des jeunes sont mobilisés comme "bataillons" de rue pour défendre des intérêts partisans.
Certains sont utilisés pour diffuser des messages de haine sur les réseaux sociaux, exacerbant les tensions ethniques et politiques.
3. L’abstention et la démobilisation
De nombreux jeunes, découragés par les crises post-électorales passées, choisissent de ne pas voter, ce qui affaiblit leur poids politique.
L’idée selon laquelle "les élections ne changent rien" entraîne une forme de résignation qui profite à ceux qui souhaitent conserver un statu quo.
III. Quels Jeunes pour Quelle Élection Présidentielle ?
1. Des jeunes politiquement conscients et formés
Éducation politique : Chaque jeune doit comprendre le fonctionnement des institutions, le rôle du président et l’impact des élections sur son avenir.
Capacité d’analyse : Savoir distinguer un programme réaliste d’un discours populiste et évaluer les candidats sur leurs actions passées et leurs propositions concrètes.
Résistance à la manipulation : Refuser d’être instrumentalisé pour des violences ou des conflits partisans.
2. Une jeunesse engagée et active dans le débat public
Participer aux discussions politiques de manière constructive sur les réseaux sociaux, dans les médias et au sein des partis.
Questionner les candidats sur leurs engagements et exiger des réponses sur les sujets qui concernent leur avenir.
Encourager des débats entre jeunes de divers horizons pour favoriser une culture politique basée sur le dialogue et la tolérance.
3. Des jeunes porteurs de projets et d’initiatives citoyennes
Ne pas attendre seulement des décisions des politiques, mais prendre des initiatives dans leurs communautés.
Encourager l’entrepreneuriat, les projets de développement local, et les actions de sensibilisation.
Construire un leadership jeune capable d’émerger dans les futures élections locales et nationales.
IV. Recommandations et Éléments de Sagesse pour une Jeunesse Éclairée
1. Se préparer intellectuellement et moralement aux enjeux électoraux
Lire les programmes des candidats avant de voter.
Suivre des formations en citoyenneté et gouvernance via des ONG ou des plateformes numériques.
Refuser la politique de la haine et du tribalisme.
2. Ne pas se laisser acheter ou instrumentaliser
Refuser d’être mobilisé comme un outil de violence par des politiciens en quête de chaos.
Éviter les discours extrémistes et haineux, surtout sur les réseaux sociaux.
Se méfier des promesses électoralistes non réalisables.
3. Valoriser et encourager les jeunes leaders compétents
Soutenir les candidats qui prônent l’innovation, la transparence et l’inclusion des jeunes dans la gouvernance.
Exiger la création de mécanismes concrets pour intégrer la jeunesse dans la prise de décision (réformes économiques, inclusion politique, etc.).
Ne pas avoir peur de se lancer en politique et de proposer des alternatives.
Conclusion : Quelle Jeunesse pour la Côte d’Ivoire de Demain ?
L’élection présidentielle n’est pas qu’un moment de vote, c’est un tournant pour l’avenir du pays. Les jeunes ne doivent pas être de simples spectateurs, mais des acteurs conscients et engagés.
La Côte d’Ivoire de demain ne peut être bâtie que par une jeunesse éclairée, refusant la manipulation et agissant avec discernement. Il est temps de faire de la politique non pas un champ de division, mais un levier de transformation sociale et économique.
"S’informer, débattre, voter et agir : voilà la mission de la jeunesse ivoirienne face à l’histoire."
Norbert KOBENAN
Situation socio- politique en Côte d’Ivoire- Le professeur Prao Yao Séraphin, président du LDCI tire la sonnette d’alarme
Profitant du prétexte de son traditionnel déjeuner de presse de nouvel an, qui a eu lieu le samedi dernier à Bingerville, le Professeur Prao Yao Seraphin, le président de Les démocrates de Côte d’Ivoire s’est prononcé sur des sujets d’actualité. Notamment ceux liés à la présidentielle 2025 qui est prévue le 25 Octobre 2025. A l’entame de son propos liminaire, le président de Ldci a remercié les organes de presse qui suivent les activités de son mouvement depuis quelques années. Citons www. afrikchallenges.info , fraternité Matin et l’ Avenir.
S’agissant de l’élection présidentielle, il a dit : « Il n’ y a pas meilleur souhait que de voir notre pays aller à des élections apaisées, ouvertes, inclusives et transparentes. Aujourd'hui vous êtes d’avis avec mous que tous les ingrédients sont en train de se mettre en place pour aller à des troubles. Notre premier président, Félix Houphouët Boigny disait qu’il préfère l’injustice désordre. L’injustice est réparable mais le désordre pour le réparer ça coûte cher et je pense que notre pays la Côte d'Ivoire a tant souffert de désordre. On a eu la rébellion qui a duré et qui a nous a mis en retard. En tout cas nous à Ldci, pour cette année et c'est le message phare que nous voulons que vous transmettiez au président Ouattara. Nous souhaitons qu'il y ait des élections apaisées, inclusive et transparente et je dirais au président. Il a beaucoup travaillé.
En ce qui concerne l’actualité économique, le professeur Prao est revenu la note BB- Quelle est votre analyse par rapport à cette note?
Sur ce point, a dit, le Professeur Prao, « Je pense que de ce point de vue je pense que travail a été fait avec la mise en place des tribunaux du commerce. Note économie a montré une certaine résilience. Il y a eu quand même une certaine résilience qu’a connue en Côte d'Ivoire quand même après la covid-19, bien économie, ont sombré après cette crise. Les fondamentaux étant vraiment fort, je pense que l'économie a demandé rapidement et nous sommes une commune quand même résilience à côté de là. Je pense que la croissance aussi depuis comme le président Ouattara est là au niveau macroéconomique il dit au niveau Marco économique les chiffres sont bons. Nous avons un taux de croissance moyenne de 8 %. Donc de ce point de vue, je pense qu’au niveau ce qu'on appelle le risque pays, il n’ y a rien à dire. Vous avez quand vous voulez emprunter au niveau international. Quand elle vous donne une bonne notation, cela baisse les intentions des investisseurs et vous avez un taux d'intérêt très faible donc en la matière. D'ailleurs je remercie le président Ouattara. D'ailleurs parce qu’il est le premier quand même à nous donner cette notation. Les autres personnes n'ont pas fait moi qui suis dans les rouages de la finance et de la banque. Donc c'est une bonne chose. »
Toutefois, a ajouté le président de Les Démocrates de Côte d’Ivoire, il faut continuer à investir dans les dépenses pro-pauvres : La santé, l’éducation entre autres.
« Je pense que de ce point de vue, que des efforts doivent être faits au niveau de la réhabilitation, de nos hôpitaux, de nos dispensaires, les rapprocher de population. Pour améliorer l'idh, il faut faire des efforts au niveau de l'éducation aujourd'hui en Côte d'Ivoire, notre pays lutte la dernière place avec le Niger quand même qui est un pays que vous connaissez qui n'est pas quand même enseigne que la Côte d'Ivoire. Nous sommes même pays quand même riche. Nous sommes première économie de lui et moi 40 % du PIB 40 % de la masse monétaire, 40% du secteur bancaire, les populations ivoiriennes ont le droit d'avoir des hôpitaux vraiment au top où il y a des plateaux techniques pour se soigner. Notre pays doit avoir des bonnes universités. En essayant de régionaliser on va dire effectivement les universités il y en a à Bouaké. D'ailleurs c'est lui le Président Ouattara qui en 1993 a mis en place, l’université de Bouaké, mon université », a-t-il préconisé.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.