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Culture et éducation- Adjamé va vibrer au rythme du Fescad 2025
La salle des fêtes de la mairie d’Adjamé a abrité le 10 Février 2025, la cérémonie de lancement de l’édition 2025 du Festival cultuel d’Adjamé( Fescad), qui aura lieu du 25 au 27 Juillet 2025, au stade municipal de Williamsville. Avec pour thème : « Education : vecteur de croissance »
C’était en présence par le maire de ladite commune, Farikou Soumahoro des icones du monde des arts et de la culture en Côte d’Ivoire, entre autres. Belle tribune pour M. Fousseni Konaté, le commissaire général du Fescad d’indiquer que l’évènement vise à promouvoir, les potentialités culturelles et économiques de cette commune ; carrefour de brassage culturel et économique situé en plein cœur d’Abidjan.
En sa qualité de parrain de l’évènement, le maire Farikou Soumahoro, tout en félicitant les promoteurs de l’évènement a indiqué que le Fescad se veut un carrefour d’échange entre génération et culture. Avant d’inviter les opérateurs économiques, commerçants, les acteurs culturels et enfants d’Adjamé à soutenir cette initiative. Qui en plus de la célébration de la culture, va aussi promouvoir l’excellence au niveau de l’éducation marquée par la distinction des meilleurs élèves de la commune.
Bamba Mafoumgbé
AGL Côte d’Ivoire- Bamba Calimou nommé directeur des Solutions transport
Avant sa nomination, Bamba Calimou était sous-directeur des fonctions transverses d’AGL Côte d’Ivoire. Dans ses nouvelles fonctions, il aura pour missions de coordonner l’ensemble des opérations de transport d’AGL Côte d’Ivoire, sur tout le territoire ivoirien et de veiller à l’optimisation des processus internes en vue d’améliorer l’efficacité opérationnelle et garantir la satisfaction client.
Fort d’une expérience de plus de 25 ans dans le secteur du transport et de la logistique, Bamba Calimou travaillera à mettre en œuvre des solutions logistiques complètes pour la réception des marchandises, le transfert et la livraison des colis à Abidjan, à l’intérieur du pays et vers l’hinterland, avec une attention particulière portée sur l’innovation et la digitalisation.
« C’est avec une grande fierté et un profond sentiment de reconnaissance que j’accepte cette mission. Je m’engage à mobiliser toute mon énergie et ma passion pour proposer, avec le concours des équipes, des solutions innovantes et performantes, afin d’optimiser nos moyens de transport. Nous travaillerons à améliorer continuellement nos processus de livraison et répondre ainsi aux attentes de nos clients. », a déclaré Bamba Calimou. Titulaire d'un Diplôme d'Ingénieur en Commerce International et d'un Master en Organisation des Entreprises,
Bamba Calimou a rejoint AGL Côte d’Ivoire en 1998. Au fil des années, il a occupé des postes stratégiques dans des domaines variés, tels que la manutention, la liquidation douane, les transits maritime, aérien et export, la messagerie, le déménagement et l’audit qualité, lui garantissant une parfaite connaissance des més du transport et de la logistique.
« Nous sommes heureux de la nomination de Bamba Calimou qui incarne le dynamisme et l’esprit d’innovation et d’excellence que nous prônons. Avec sa profonde connaissance de l’environnement et de son sens aigu du leadership, il apportera une vision stratégique et une énergie nouvelle à la tête des solutions transport. Nous sommes convaincus qu’il contribuera à renforcer le rôle central d’AGL Côte d’Ivoire dans le développement économique de la Côte d’Ivoire et de la sous-région. », a déclaré Asta Rosa Cissé, Directrice Générale d’AGL Côted’Ivoire.
Bamba M.
Recherche et sécurité alimentaire en Afrique - Des chercheurs africains découvrent les performances du Cnra
Une délégation de la Société internationale des plantes tropicales à racines et tubercules – branche Afrique (Istrc-Ab) ayant séjourné à Abidjan dans le cadre du 15e symposium de cette organisation qui a eu lieu du 3 au 7 février 2025 à Abidjan, est allée visiter la station de recherche sur la banane plantin du Centre nationale pour la recherche agronomique, ( Cnra).
Ces chercheurs venus d’une vingtaine de pays dont le Nigeria, le Benin et le Ghana, n’ont pas tari d’éloge face aux performances du Cnra. Ils ont exprimé leur admiration pour les progrès réalisés par le Centre national de recherche agronomique (Cnra) dans la culture du plantain, lors d’une visite organisée jeudi 6 février 2025 à la station d’Anguédédou.
Ils ont dit avoir été impressionnée par les parcelles expérimentales et les échanges fructueux avec les chercheurs du centre de spécialisation du plantain. Ces discussions ont porté sur les projets de recherche en cours, ainsi que sur les défis et les perspectives de développement de la culture du plantain en Côte d’Ivoire et dans le monde.
Au nom de ses pairs, Dr Faouziath Sanoussi de l’université Abomey-Calavi (Bénin) a souligné l’importance de la recherche sur le plantain pour la sécurité alimentaire et le développement économique des pays tropicaux. Elle a également encouragé le Cnra à poursuivre ses efforts dans ce domaine.
Dr Traoré Siaka, directeur de la station Crna de Bimbresso, qui héberge le programme de recherche plantain et ananas, s’est félicité de cette visite d’immersion. Il y voit un signe de l’intérêt croissant de la communauté scientifique internationale pour les travaux du Cnra.
Dr Traoré a également annoncé que le Centre de spécialisation pour le plantain, une entité du Cnra, est prêt à dispenser des formations et à fournir du matériel végétal performant aux pays de la sous-région.
A noter que la production de la Côte d’Ivoire avoisine les deux millions de tonnes, la Côte d’Ivoire confirme son rôle de leader dans la culture du plantain. Également, Dr Kouakou Amani Michel, Directeur général adjoint du Centre national de recherche agronomique(Cnra),en charge de la recherche et développement agricole (Dga-Rda), a obtenu un prix pour ses travaux de recherche sur les plantes à racines et tubercules en Côte d’Ivoire.
La société Istrc-Ab a pour mission d’encourager, stimuler et soutenir dans le monde toute activité conduisant à l’amélioration générale de la production et à l’utilisation des plantes tropicales à racines et tubercules ainsi que les bananes. Elle organise des symposiums tous les trois ans. Les trois derniers se sont tenus au Ghana en 2013, en Tanzanie en 2017 et virtuellement en Zambie en 2021.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Jean-Louis Billon, candidat déclaré à la présidentielle 2025 depuis Yopougon - « 2025, c'est l'année du passage de témoin(…) »
Le délégué du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( Pdci) de Dabakala, Jean-Louis Billon, candidat déclaré à l'élection présidentielle ivoirienne de 2025, a animé ce samedi 08 février 2025 un meeting dans la commune de Yopougon place CP1. Ce meeting selon des témoins a réuni près de 10 mille personnes.
Le délégué du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( Pdci Rda) de Dabakala, a affirmé le samedi 08 février 2025 à Yopougon, un quartier populaire dans l'ouest d'Abidjan, où il était en meeting que « 2025, c'est l'année du passage de témoin en Côte d'Ivoire ».
Selon lui, 2025, c'est l'année du passage de témoin. Mais, on ne doit pas passer le témoin à n'importe qui. « J'arrive à un âge où j'ai la maturité qu'il faut pour diriger la Côte d’Ivoire. le temps d'une nouvelle génération arrive en Côte d'lvoire. », a estimé M. Billon.
De l’avis de Jlb, « On doit dire à l'ancienne génération, vous avez fait votre temps. Laissez-nous faire le nôtre »
Poursuivant, il a indiqué qu'il prône le « nationalisme économique ».
« Depuis toutes ces années, je vois votre souffrance. L'emploi, c'est la première préoccupation. La jeunesse est désespérée, les femmes sont inquiètes. Je prône le nationalisme économique. Ivoirien d'abord, l'ivoirien en premier », a ajouté le délégué Pdci-Rda de Dabakala.
A l’endroit des jeunes qui ont effectué nombreux le déplacement, il a dit : « Chers jeunes, nous devons faire de la Côte d'Ivoire une véritable terre d'opportunités. Ne pensez pas que vous êtes oubliés. Ensemble, nous allons rétablir la cohésion sociale. Trop d'ivoiriens souffrent et se sentent exclus. Moi, je vous promets que je n'abandonnerai personne »
M. Billon a souhaité que la prochaine convention de désignation du candidat du Pdci-R Rda à la présidentielle ivoirienne « soit juste, crédible et sans magouille »
Bamba M.
Gouvernance d'Entreprise- La Cgeci organise la deuxième édition de sa Grande conférence
La Commission gouvernance, éthique et Rse (Gerse) de la Cgeci a organisé le vendredi 7 février 2025 à La Maison de l'entreprise d’Abidjan- Plateau, la deuxième édition de la Grande conférence sur la Gouvernance d'Entreprise autour du thème : « Entreprises et enjeux géopolitiques du monde en 2025 ». Rapporte une note sur la page facebook de la Cgeci.
A l’occasion, M. Stéphane AKA-ANGHUI, Directeur exécutif de la Cgeci, représentant pour l'occasion le Président M. Ahmed CISSE, a réaffirmé la pertinence du thème et l'engagement de la Cgeci à accompagner les entreprises à faire face aux changements mondiaux.
Selon cette note, Maître Michel BRIZOUA BI, Président de la Commission Gerse, a situé le contexte de cette initiative qui vise à renforcer la bonne gouvernance des entreprises.
L'édition de cette année, a pour ambition de sensibiliser les décideurs sur l'importance de la géopolitique et de partager les bonnes pratiques en matière de gestion des risques.
La conférence a ainsi été animée par M. Alain JUILLET, ancien Directeur du renseignement à la Direction générale de la sécurité extérieure française (Dgse). Ce dernier a livré une analyse approfondie des grandes dynamiques géopolitiques touchant l'ensemble des continents, y compris l'Afrique, et de leurs implications pour le monde des affaires.
Cette rencontre a permis aux participants d'échanger sur les actes posés par les puissances économiques et sur les opportunités qui peuvent en découler pour les entreprises en Afrique. Cette initiative, à renouveler, confirme ainsi le rôle de la Cgeci dans l'accompagnement des entreprises ivoiriennes vers une gouvernance éclairée et une conquête des marchés extérieurs. Il convient de souligner la participation des Administrateurs et des Présidents de Commissions de la Cgeci à cette deuxième édition.
B. M
Transport à l’intérieur du pays- Koné Souleymane (Oumé) salue les actions de Ouattara
Venu à Abidjan dans le cadre des activités liées au secteur du transport terrestre, Koné Souleymane, vice –président du Haut Conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire dans le département d’Oumé, en a profité pour donner les nouvelles fraiches du transport dans cette localité. C’était le mercredi 5 février 2024, au siège du Syndicat national des transporteurs terrestres de Côte d’Ivoire (Syntt-CI), dont il est également le secrétaire général à Oumé. Mais avant d’aborder ce sujet, il s’est livré à une série de reconnaissances et de salutations. «(…) Commençons d’abord par rendre gloire à Dieu, qui a occasionné cette rencontre. Disons LUI merci d’avoir prolongé nos souffles de vie jusqu’à ce jour », a-t-il d’emblée dit. Et de poursuivre : «(…) Je salue monsieur Diallo Abou, le président du Syntt-CI pour son dynamisme et son efficacité à tête de notre mouvement syndical.
En effet, depuis qu’il est là, le Syntt-CI, qui battait de l’aile s’est réveillé de sa léthargie et reprendre sa digne place en étroite collaboration avec le Haut Conseil dans le secteur. C’est d’ailleurs l’occasion pour moi d’adresser mes remerciements aussi bien au conseil d’administration de cette faitière présidée par notre papa Abdramane Camara, que la Direction générale, dirigée par Diaby Brahima. Je réitère mes salutations à toute la grande famille du transport, avec une insistance pour notre ministre, mon ainé Koné Amadou », a—t-il ajouté.
Avant d’avoir un regard particulier pour le Président de la République SEM Alassane Ouattara en ces termes. «(…) Pour notre père, le Président Alassane Ouattara, les mots me manquent pour lui traduire toute ma gratitude et par-delà toute celle des acteurs du transport de la ville de Oumé. Grâce au Président Ouattara, l’activité du transport se fait avec aisance aujourd’hui sur toute l’étendue du territoire national. Il n’y a pas une seule ville qui n’a pas bénéficié d’infrastructures flambant neuves. Il y a du bitume partout. Il a vraiment investi dans du lourd pour nous alléger la charge. Car, le goudron, c’est du lourd. Sans entrer dans les chiffres, à bien écouter les techniciens, on sait tout de suite qu’un (01) seul km, c’est beaucoup de millions. Donc, ce sont des centaines de mille milliards qui ont été investis. Nous ne pouvons que lui dire merci et on en profite pour lui souhaiter tous nos vœux d’excellente année 2025. Longévité et pleine santé de fer à lui afin qu’il puisse continuer de diriger le pays », a renchéri Koné Souleymane. Qui précise : «(…) Dans un passé récent, précisément dans les années 2000, il n’y avait pas de routes à Oumé. A preuve, d’Oumé à Toumodi, longue à peine de 50 km, on y passait au moins 3 heures de temps. Mais aujourd’hui, cet axe est bitumé et dès que le bitume prend un coup, il est automatiquement réhabilité. Si bien qu’en moins d’une heure de temps, on rallie ces deux localités aujourd’hui. Donc le calvaire de ces années relève désormais du passé. Actuellement, les travaux de bitumage de l’axe routier Oumé –Divo avancent bien, de même que ceux d’Oumé –Gagnoa. C’est au vu de tout ceci que je dis que le transport se porte bien à Oumé aujourd’hui », a insisté l’orateur.
Koné De Sayara
Légende : Koné Souleymane après sa rencontre avec la presse.
Salon Fruit Logistica en Allemagne- AGL CÔTE D’IVOIRE ET ABIDJAN TERMINAL s’engagent à promouvoir les fruits ivoiriens
AGL Côte d’Ivoire et Abidjan Terminal participent, du 5 au 7 février 2025, à Berlin, en Allemagne, à la 32ᵉ édition du salon Fruit Logistica, un rendez-vous incontournable pour les professionnels des fruits frais. Cet événement international qui réunit près de 2 800 exposants et plus de 66 000 visiteurs professionnels issus de 145 pays, permet à AGL de renforcer ses partenariats internationaux, afin de proposer ses solutions logistiques sur mesure, pour accompagner efficacement la croissance durable du secteur des fruits en Côte d’Ivoire.
Cette participation offre à AGL Côte d’Ivoire une plateforme stratégique pour présenter ses services intégrés grâce à son réseau multimodal à travers le chemin de fer et la route. L’entreprise assure la chaine de froid à travers les opérations de transport dans des conteneurs frigorifiques, de manutention, d’entreposage ainsi que la réalisation des formalités douanières et de transit. Cette expertise permet d’optimiser la conservation et la qualité des produits frais tout au long de la chaîne logistique. AGL Côte d’Ivoire dispose également de plus de 100.000 m² d’entrepôts dédiés et de bases logistiques implantées
à Abidjan, San Pedro, Bouaké et Ferkessédougou, pour garantir la prise en charge des fruits, depuis les zones de production jusqu’à leur exportation. Entre 2023 et 2024, l’entreprise a traité plus de 22000 conteneurs de bananes et 2000 conteneurs de mangues, dans le respect des normes de qualité et de sécurité. Aussi, la construction à Abidjan terminal d’infrastructures, à savoir ; une guerite dédiée aux conteneurs frigorifiques (reefers) à l’export et l’installation de prises frigorifiques sur le parc à conteneurs permettent de maintenir la chaîne de froid et garantir la fraîcheur des fruits. A cela, s’ajoutent des lignes maritimes hebdomadaires vers diverses destinations qui contribuent à l’approvisionnement réguliers des marchés locaux et internationaux. Par ailleurs, grâce à ses synergies opérationnelles avec Sitarail et Abidjan terminal, AGL Côte d’Ivoire accompagne les acteurs locaux en mettant à leur disposition des conteneurs frigorifiques vides prêts pour l’empotage bord champ. Abidjan Terminal accorde aussi aux acteurs de la filière fruit un meilleur délai de franchise sur le branchement des conteneurs à l’export et à l’import. Le stationnement non facturé des conteneurs à l’export, contribue à réduire considérablement les coûts de passage de la marchandise. « La participation d’AGL Côte d’Ivoire et d’Abidjan Terminal au salon Fruit Logistica, illustre notre engagement à promouvoir l’excellence logistique au service de la filière fruits en Côte d’Ivoire. Ce rendez-vous stratégique renforce nos partenariats internationaux et valorise nos solutions innovantes et intégrées, depuis la prise en charge bord champ jusqu’à l’exportation. Grâce à nos infrastructures modernes et nos synergies opérationnelles, nous contribuons à garantir la qualité et la fraîcheur des produits, tout en soutenant la compétitivité des acteurs locaux. », a indiqué Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL Côte d’Ivoire-Burkina Faso.
AGL Côte d’Ivoire est certifié TAPA pour la sûreté du fret ainsi que pour le transport et la logistique et mise surl’innovation en proposant des solutions digitales sur mesure. L’entreprise a ainsi mis en place SPEED, son logiciel de gestion des flux qui permet d’optimiser la gestion des stocks, d’améliorer la traçabilité des marchandises et de réduire les coûts opérationnels, offrant un avantage stratégique aux producteurs et exportateurs de fruits. En outre, la coordination opérationnelle entre les entités d’AGL que sont : Abidjan Terminal, AGL Côte d’Ivoire, SITARAIL, PACOCI et Côte d’Ivoire Terminal assurent des solutions logistiques entièrement intégrées pour le développement de filière fruit. Bamba Mafoumgbé
Pdci-Rda/ Après sa tournée sur le terrain à Didiévi- Le député N’guessan Edouard dresse le bilan et dit des vérités
De retour d’une tournée qu’il a entamé dans la Département de Didiévi, en sa qualité de Vice-président du PDCI-RDA, N’guessan Kouassi Edouard, Député de Didiévi et délégué départemental Didiévi 1, s’est prêté aux questions des hommes de média, le dimanche 2 février 2025 dernier. Abordant l’état de santé du PDCI-RDA dans le Département, il n’a pas manqué de se pencher sur la révision de la liste électorale, qui fait débat en ce moment. Intégralité de l’interview.
Monsieur le Vice-président, Délégué de Didiévi 1, vous venez d’entamer une tournée dans le département de Didiévi. La première étape vous a conduit dans les délégations de Didiévi commune et Didiévi 1. Que peut-on retenir de cette première étape ?
Le bilan est partiel, puisque c’est une partie de la mission qui va s’étendre sur toutes les 5 Délégations PDCI-RDA du Département. Nous avons effectivement commencé par les Délégations de Didiévi commune et de Didiévi 1. Partout, les parents étaient très contents de nous voir. Comme je le dis souvent, il faut être sur le terrain, aux côtés de nos parents. Ce n’est pas dans nos bureaux climatisés à Abidjan que nous allons faire la politique. Il faut qu’on soit sur le terrain. J’ai donc profité de cette tournée pour souhaiter une bonne année à nos parents, leur souhaiter santé, succès et prospérité. Ils étaient bien contents de me voir. Nous avons également insisté sur la présentation de notre candidat, Tidjane Thiam, qui il est, quels sont ses objectifs et ce qu’il veut faire pour notre pays. Tidjane Thiam est le petit-fils du Président Houphouët-Boigny, un des nôtres et dont le village paternel est Groyaokro, un village de la Sous-préfecture de Didiévi. Les parents étaient très contents de savoir que c’est le petit-fils du Président Houphouët-Boigny, ce grand homme qui a géré notre pays et qu’il va nous aider à conquérir le pouvoir d’État. Nous avons distribué des calendriers avec la photo du président Thiam, et les parents en étaient ravis.
Malgré la joie des parents, ils se sont inquiétés de la situation qui prévaut au PDCI-RDA avec le cas Jean Louis Billon. Que leur avez-vous dit à ce sujet ?
Vous avez parfaitement raison ! Cela montre que nos parents, bien qu’au village, suivent l’actualité de notre parti, le PDCI-RDA. Au cours des échanges, le cas Jean Louis Billon est revenu. Nous avons été clairs : notre candidat aux présidentielles prochaines, c’est le président Tidjane Thiam. Jean-Louis Billon, s’il veut venir à la convention, qu’il vienne. Nous l’attendons à la convention parce que, comme le président l’a dit, il est prêt à affronter tout le monde. S’il veut être indépendant, c’est sa décision. Nous, ce qui nous préoccupe, c’est notre candidat. Nous devons l’aider sur le terrain pour accéder au pouvoir d’État.
Autre fait majeur au cours de cette tournée, c’est la distribution de certificats de nationalité et d’extraits de naissance à vos parents. Alors que l’objectif, c’est certainement pour la Révision de la Liste Electorale (RLE), celle-ci est incertaine et encore coincée en ce moment…
Beaucoup de documents engagés au cours de la période de la RLE, qui s’est déroulée en novembre-décembre, sont sortis maintenant. Nous avons distribué ces documents à nos parents. Mais nos parents veulent être sur la liste électorale. J’interpelle M. Coulibaly Kuibiert, Président de la CEI, pour lui dire que pour les présidentielles de 2025, il vaut mieux faire le RLE avant les élections. Le budget est déjà disponible. Les députés et le président du parti ont insisté là-dessus. Il est important que nos parents puissent s’inscrire sur la liste électorale. Au cours de cette visite, mes collaborateurs et moi avons remis symboliquement dans plusieurs villages des extraits de naissance et des certificats de nationalité à plusieurs requérants qui souhaitent être sur la liste électorale pour prendre part aux élections présidentielles à venir. C’est le lieu pour moi de lancer, encore une fois, un appel solennel à la CEI afin qu’elle organise une nouvelle opération de révision avant les élections. C’est de notoriété publique que beaucoup d’Ivoiriens se retrouvent dans le même cas que mes parents de Didiévi et souhaitent être pris en compte. Personne n’a le droit d’ignorer leur volonté.
Pensez-vous que c’est un tournant important pour qu’il y ait des élections crédibles en 2025 ?
Exactement ! Le président Kuibiert a l’occasion de montrer qu’il est un grand patriote. Ces élections sont déterminantes. Nous devons donner l’exemple, comme cela a été vu au Sénégal et au Ghana récemment. Il faut que Kuibiert joue le jeu de la démocratie et crée les conditions pour une deuxième révision de la liste électorale, afin que nos parents puissent prendre part au vote en 2025. Le constat est le même partout : beaucoup de parents n’ont réceptionné leurs documents administratifs qu’après la fermeture de la RLE. Pourquoi devrait-on les empêcher de s’y inscrire si telle est leur volonté ? Que tous ceux qui le désirent s’inscrivent sur la liste électorale et que celui qui doit gagner gagne à la loyale pour éviter les contestations et leur lot de morts et de désespoir.
Cette tournée est entamée après le passage du RHDP avec le premier responsable de la région du Bélier, Jeannot Ahoussou-Kouadio. Peut-on dire que vous êtes allé effacer leurs traces et rétablir certaines vérités ?
Bien sûr, je suis allé effacer les traces de ce qui s’est passé avant moi. Ce sont nos frères, le président Jeannot Ahoussou et le jeune frère Brice Kouassi. J’ai dit aux parents que ce sont nos frères, mais qu’ils sont un peu comme des frères égarés. Jeannot Ahoussou a été victime de la politique du RHDP. Il a perdu deux élections de suite, et après on nomme quelqu’un d’autre Président du Sénat. Nos parents ont bien compris que nos frères ne sont pas bien lotis au RHDP. Nous, ce que nous disons aux parents, c’est la vérité. Et ils savent que la vérité est dans notre bouche. C’est Tidjane Thiam le futur Président de la République.
Vos parents ont manifesté le désir de voir leur petit-fils, Tidjane Thiam leur rendre visite, ça sera pour quand cette visite historique ?
Oui, bien sûr. Ils ont insisté, ils m’ont dit ceci : « si tu vois Tidjane Thiam, dis-lui que ses parents veulent le voir. » C’est une commission importante et la nouvelle sera fidèlement transmise au Président Tidjane Thiam. Et le connaissant, il saura aménager son programme pour répondre à l’attente de ses parents de Didiévi. Notre souhait à tous, les parents et moi, c’est qu’il puisse venir avant le début de la campagne. C’est vrai que son agenda est assez chargé, mais je reste convaincu qu’il trouvera toujours le temps d’aller visiter nos parents.
Quel est votre message aux militants, bien que la bataille de la RLE soit ainsi engagée ?
Le message est simple. C’est de leur dire de continuer à se mobiliser. Se mobiliser surtout pour la RLE qui, j’en suis sûr, aura lieu les semaines à venir. Le président du parti, Tidjane Thiam, a engagé le combat, avec lui les députés, les partis de l’opposition, la société civile, et nous pensons que c’est un combat qui va aboutir. Il faut travailler de sorte à ce que les documents soient prêts et qu’à l’annonce de la date, nos parents et l’ensemble des populations qui aspirent à s’inscrire sur la liste électorale puissent le faire. Sur le terrain, nos parents m’ont interpellé pour dire qu’ils veulent être sur la liste électorale, ils veulent voter. Certains ont maintenant les documents et souhaitent qu’on crée les conditions pour qu’ils soient sur la liste. J’interpelle à nouveau Coulibaly Kuibiert pour lui dire qu’il a une occasion historique de montrer qu’il est un démocrate. Il y a deux choses que les gens nous demandent aujourd’hui et sur lesquelles la communauté internationale insiste. Un, que tous ceux qui doivent voter, qui peuvent voter, soient sur la liste électorale. Deux, qu’on ait des élections inclusives et participatives. Cela signifie que tout le monde doit pouvoir être candidat. Pour les élections à venir, nous avons l’occasion de régler définitivement les problèmes en Côte d’Ivoire. Il n’est pas normal qu’à chaque élection il y ait des morts. Nous devons arrêter cela. Il faut que tout le monde soit candidat. C’est ma façon de voir les choses. En 1998, j’ai toujours dit que je souhaitais qu’Alassane Ouattara soit candidat. Je l’ai dit, certains amis n’étaient pas d’accord avec moi, mais après, ils m’ont compris. Je dis la même chose aujourd’hui : que tous ceux qui veulent être candidats le soient. À partir de ce moment-là, nous verrons qui va gagner. Pour nous, au PDCI, en 2025, avec la victoire de Tidjane Thiam qui bénéficiera du soutien fort de tous les Ivoiriens, nous pensons que ce sera le deuxième miracle ivoirien sous son magistère.
La vérité des urnes pour ramener définitivement la paix en Côte d’Ivoire ?
Voilà, la vérité des urnes pour ramener définitivement la paix en Côte d’Ivoire, comme vous le dites. Et cette paix sera une paix définitive. Pour cela il faut que tous ceux et celles qui veulent être candidats puissent l’être. Et que tous ceux et celles qui doivent être inscrits sur la liste électorale le soient aussi. Que le Président Gbagbo soit réinscrit sur la liste électorale ainsi que Blé Goudé, Soro Guillaume etc. C’est à ce seul prix que nous aurons des élections crédibles et inclusives et que nous pourrons sauvegarder la paix et amorcer le développement réel de notre pays.
A.N. LYRANE ( africanewsquick)
Concertation Etat-secteur privé - Le secrétariat exécutif aux côtés du Comité local de Korhogo
Le Comité de concertation État-secteur privé (Ccesp) se rendra à Korhogo du 10 au 14 février 2025. Ce, dans le cadre de l’animation du Comité local de concertation État-secteur privé (Clcesp) de Korhogo, dont les activités ont été lancées en avril 2024, après une mission exploratoire en 2023, à l'instar de ceux de Bouaké et de San Pedro.
La rencontre de Korhogo va s’articuler, entre autres, autour de quatre principaux objectifs. Ce sont la prise en charge des saisines et préoccupations des entreprises et opérateurs économiques ; le renforcement des capacités des acteurs, notamment les jeunes et les femmes entrepreneures ; la facilitation des interactions entre le secteur privé et les administrations publiques à travers les rencontres B2G mais également le renforcement de la qualité de la collaboration avec les acteurs locaux du dialogue public-privé.
Quatre catégories d’activités sont prévues à l’agenda de cette mission. Il s’agit d’audiences et visites de travail, des focus groups sur les problématiques du Clcesp, des réunions techniques avec les acteurs du Clcesp, ainsi qu’une plateforme d’échanges Business to gouvernement (B2G), visant à faciliter les interactions entre les entreprises et les administrations publiques.
Les livrables attendus de cette mission incluent la Matrice actualisée de suivi des préoccupations de Korhogo pour le premier trimestre 2025, les termes de référence finalisés pour l’atelier thématique sur la fiscalité locale et la session de renforcement des capacités sensibles au genre, ainsi que le recueil des attentes du secteur productif de Korhogo, y compris des jeunes et femmes entrepreneures.
Un rapport sur les centres d’intérêt des entreprises dans le cadre de leurs interactions avec les administrations, à l’issue de la deuxième édition des rencontres B2G, sera également fait.
Pour rappel, le Clcesp de Korhogo, à l’instar de ceux de San Pedro et Bouaké, facilite le dialogue entre les acteurs publics et privés, en organisant des réunions techniques, des plaidoyers auprès des autorités locales et des ateliers thématiques. Ces rencontres abordent des sujets variés, allant de la gestion des infrastructures économiques locales à l'amélioration du climat des affaires.
Un aspect clé de cette initiative est le renforcement des capacités des acteurs du Dialogue public-privé à travers des programmes de formation, afin d'assurer une meilleure implication des acteurs dans le processus de concertation. Le suivi des activités est assuré par le secrétariat exécutif du Ccesp, permettant ainsi d’évaluer les progrès réalisés et d’ajuster les actions si nécessaire.
Cette dynamique s'inscrit dans les priorités du Programme d’appui à l’amélioration du climat des affaires (Pacaci), soutenu par la Banque africaine de développement (Bad), et vise à renforcer les échanges entre le secteur public et le secteur privé pour créer un environnement plus propice à l’investissement et à la croissance.
Ayoko Mensah avec sercom
Sensibilisation pour la bonne qualité de la noix de cajou - Une équipe du Conseil coton et anacarde à Madinani
Dans le cadre de ses activités de sensibilisation pour l’amélioration de la qualité de la noix de cajou en ce début de campagne de commercialisation, une mission du Conseil du coton et de l’anacarde, en collaboration avec l’Organisation interprofessionnelle agricole de l’anacarde (OIA), était à Madinani, dans la région du Kabadougou, le lundi 04 février 2025. Objectif, sensibiliser les producteurs sur les bonnes pratiques pour une bonne qualité de noix de cajou et leur prodiguer des conseils sur les dispositions à prendre au cours de la campagne de commercialisation.
Conduite par Dr OUATTARA Mariam, directrice de la production au Conseil du coton et l’anacarde, représentant le Directeur général, Mamadou Berté, l’équipe de sensibilisation a axé son intervention sur les activités de récolte et post-récolte.
Réunis sous des anacardiers, les 150 acteurs dont 130 producteurs et 30 pisteurs et acheteurs ont pris note des conseils donnés par le Professeur SORO Sibirinan, enseignant-chercheur au Programme National de Recherche Agricole (Pnra) et Soro Klotioloma, Coordinateur National des filières coton, anacarde, Mangue et foresterie (Anader). Ils les ont exhortés à nettoyer les champs pour éloigner les insectes nuisibles, à ramasser les pommes et à les séparer à l’aide d’une ficelle, bien sécher les noix et procéder au tri. Ensuite les stocker dans un endroit bien aéré.
Le préfet du département de Madinani, M. Kouakou Michel Kouakou, a exhorté les producteurs à appliquer les bonnes pratiques agricoles enseigner par les experts et à lutter contre la fuite des produits vers nos pays limitrophes qui est un acte puni par la loi.
La mission se déroule dans 24 localités, réparties entre les 12 délégations régionales du Conseil du coton et de l’anacarde. A noter que depuis le 18 janvier 2025, est officiellement ouverte la campagne 2025 de commercialisation des noix de cajou. Avec un prix plancher obligatoire magasin intérieur de 450 F CFA/kg. Un prix plancher obligatoire magasin usine de 479 F CFA/kg ; Un prix plancher obligatoire magasin portuaire de 509 F CFA/kg
Rappelons que les prix bord champ se sont situés entre 275 F CFA/kg et 550 F CFA/kg avec une moyenne de 330 F CFA/kg contre 319 en 2023. Les revenus des producteurs se sont établis à environ 312 milliards F CFA. En ce qui concerne les exportations, 600 645 tonnes de noix brutes de cajou ont été exportées en 2024 contre 849 250 tonnes en 2023, essentiellement vers le Vietnam et l’Inde.
B.M avec sercom Cca