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Fin 2e édition des Rendez-vous de l’APSGI- Le Directeur exécutif, Soualiou Fadiga invite les populations à s’approprier la bourse
La deuxième édition des Rendez-vous de l’Apsgi a pris fin le vendredi 13 Décembre 2024 à la Maison du Patronat d’Abidjan- Plateau. La 2e journée de la 2e édition des Rendez-vous de l’Apsgi a été marquée par des panels, des ateliers et un discours synthèse de clôture de M. Soualiou Fadiga, Directeur exécutif de l’Apsgi.
Dans son mot de clôture, M.Soualiou Fadiga, s’est réjoui de la qualité de ces deux jours de travaux d’une intensité et d’une pertinence indéniables. Il a rappelé comment les travaux ont mis en exergue l’épargne salariale comme un puissant outil d’épanouissement du salarié et de performance de l’entreprise. Ensuite, la nécessité, pour tout citoyen, de préparer une retraite dorée par des investissements en bourse. Il a ensuite souligné l’importance cruciale de l’immobilier dont il est également possible de faciliter le financement par le marché boursier. Tout en faisant savoir que l’enrichissement par la bourse est une réalité et non une vue de l’esprit, il a insisté sur le fait que ce marché boursier n’est pas réservé à une certaine élite, mais à l’ensemble de la population. Après avoir noté que la bourse peut accélérer l’entrepreneuriat des populations, il a invité l’ensemble des entreprises à s’introduire à la bourse. Le Directeur Exécutif de l’Apsgi a par ailleurs salué l’apport des FINTECH dans la facilitation de l’accès à la spéculation boursière.
L’intervention de l’expert-comptable a servi, a-t-il précisé, à montrer que le marché financier est règlementé et sécurisé. « Le rapport final des Rendez-vous de l’Apsgi sera disponible dans une dizaine de jours sur le site internet de l’Apsgi »
Bien avant la cérémonie de clôture, dans l’ après-midi de la 2e journée des Rendez-vous de l’Apsgi, le premier panel a porté sur la finance verte. Il a été animé par M.Paul Henri Aboua de Deloite. Celui-ci a montré l’existence de la finance verte et l’opportunité qu’elle représente pour les investisseurs. Il en a défini les contours et les conditions d’accès, notamment des projets répondant aux exigences de durabilité et de lutte contre le changement climatique. Quant au représentant de la Boad, il a également montré le gisement que constitue la finance verte, et qui est possible par le canal de cette institution bancaire sous-régionale, d’autant plus qu’elle est accréditée auprès des Fonds onusiens spécialisés : le Fonds vert du climat (Fvc), le Fonds de l’environnement mondial (Fem) et le Fonds d’adaptation.
Un atelier a été animé par la suite par la Dcbr (Déposition centrale et banque de règlement), une institution financière spécialisée de l’Uemoa. L’objectif étant de mieux appréhender les missions de celle-ci.
Ensuite, un autre atelier a été mené par M.Aboubacar Dicoh, associé au Cabinet d’expertise comptable CROWE. Il a montré l’utilité du contrôle financier pour les acteurs financiers et les investisseurs.
Deux panels et un master class ont meublé l’après-midi de cette première journée.
Le premier panel a porté sur « L’épargne salariale, qu’est-ce que c’est ? L’épargne salariale comme levier d’engagement et de sécurité financière ». Il était animé par MM. Drouhyaï Jean-Claude Yoa, DGA de SGA2E, Idrissa Coulibaly, Directeur Général de BNI Gestion et Tardy Kouassi Blé, Directeur général d’Oragroup Securities.
Les intervenants ont salué l’idée de l’épargne salariale comme outil de développement du capital humain de l’entreprise, de fidélisation et de stimulation de la performance du salarié qui lui permet de réaliser des projets de vie et d’assurer une retraite épanouie. L’importance de l’épargne salariale réside, entre autres, dans l’optimisation des objectifs de l’entreprise. Des recommandations ont été faites pour mieux sensibiliser les travailleurs à cette culture de l’épargne.
Le deuxième panel a porté sur le thème « Être un riche retraité, est-ce possible avec la bourse ? Capitalisation ou répartition : quel modèle pour assurer votre avenir ? ». Il a été animé par MM. Blaise N’Dia, de la Direction de la qualité de la Cnps, N’Guessan Brou, Directeur général de la CRRAE-UMOA, Cédric Achille M’Bengue Mezui, responsable des investissements du secteur privé et des transactions à l’AIF, AfDB.
Le représentant de la Cnps a montré les performances et autres innovations de cette institution qui ont notamment permis l’amélioration des conditions de vie des assurés sociaux, la revalorisation des pensions de retraite, la création du Régime social des travailleurs indépendants (RSTI) qui permet d’inclure le secteur informel.
« Investir dans l’immobilier et le foncier via le marché financier », tel est le thème du troisième panel qui a mobilisé MM. Pierre Aimé, Country Senior Officer à la SFI (Groupe de la Banque mondiale), Sidi Mbaye, chef du service des Habilitations et du contrôle des Acteurs à l’Amp-Umoa, Jean-Bernard Eponon, Directeur général de Kaydan Asset Man, avec pour modérateur M. Idrissa Coulibaly de Bni Gestion.
Les intervenants ont relevé l’opportunité de financement de l’immobilier tout en évoquant les difficultés, en particulier l’environnement réglementaire et fiscal de l’espace Uemoa, dont l’harmonisation a été vivement souhaitée.
Un master class portant sur « La bourse au service de vos projets personnels » a été animé par la suite par MM. Brice Kouao, Directeur général de l’École de formation de la Bourse, Kouadio Benien, Commissaire Divisionnaire de Police à la retraire. Ceux-ci ont montré la grande opportunité qu’offre la bourse aux particuliers de s’enrichir et réaliser des projets personnels, notamment la scolarisation de qualité et sans stress de ses enfants notamment dans des écoles internationales, l’acquisition de biens automobiles, meubles ou immeubles, la dotation permanente de revenus additionnels.
Pour faire face aux risques liés à l’investissement boursier, les intervenants ont recommandé les services des Sgi et des professionnels de la bourse, de même que l’engagement personnel de l’investisseur en termes de formation, de recherche permanente de la bonne information et la nécessité de consacrer un peu de son temps à l’activité boursière.
Au total, la première journée des Rendez-vous de l’Apsgi 2024 ont permis aux professionnels de la Bourse, entreprises, étudiants et grand public d’échanger pour mieux comprendre le mécanisme d’investissement en bourse.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
( Sercom)
Abengourou// Occupation de force d’un site de 1 Ha// La Sogepie veut arracher le siège départemental de la Chambre d’agriculture
Ça ne sent pas bon entre le Ccdo et la chambre département d’agriculture d’Abengourou. Avec le soutien de la Société de gestion du patrimoine de l’Etat(Sogepie), un détachement du Centre de commandement des opérations,(Ccdo) est en train d’occuper de force les locaux du siège régional de cette structure consulaire , située au quartier Plateau, derrière la préfecture d’Abengourou. Le mercredi 1er Février 2023, selon des témoins, l’on a évité le pire de justesse, n’eut été le sang-froid des agents de permanence de la chambre d’agriculture. « Ils sont venus à bord de quatre pick-up, intimer l’ordre à nos collaborateurs de décamper. Ce qui n’est pas normal. Le bâtiment et le site d’un ha appartient à la chambre nationale d’Agriculture depuis 1960. Nous avons rénové le bâtiment qui fait partie de notre patrimoine », nous a indiqué l’agripreneur Maurice Sawadogo, par ailleurs Point focal du groupe de travail sur la chambre d’agriculture dans cette ville , après le décès Boa Bonzou qui était le président régional. Aussi, pour avoir une idée précise sur ce qui se trame contre les agriculteurs , Maurice Sawadogo dit avoir joint le responsable du Ccdo d’Abengourou. « Face à la situation qui devient tendue, nous avons joint le responsable du Ccdo dans notre ville. Il nous a répondu que l’ordre venait de là-haut. Mais nous ne sommes pas d’accords avec ça. Ils peuvent s’adresser au maire et au préfet qui peuvent leur donner un site. Mais pas le nôtre. Nous allons nous battre par tous les moyens légaux y compris la justice pour conserver notre patrimoine. Nous entendons très bientôt le réhabiliter très bientôt dans le cadre des travaux du siège national dont le financement est bouclé d’un montant de 22 milliards de Fcfa grâce au Maroc. Une fois la réhabilitation terminée, les agriculteurs vont se retrouver dans un très bon cadre pour réfléchir sur l’avenir de l’agriculture ivoirienne et partant celui de notre région », dit-il Ayoko Mensah
Développement durable// Initiatives en faveur de la santé// Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire et l’Ong Sev-CI aux côtés des populations
Dans le cadre de ses initiatives en faveur de la santé, Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire a réalisé, en partenariat avec l’Ong Sev-CI, la construction d’un bloc de latrines dans le centre de santé du village de Diarabana, à 27 Km de la ville de Séguéla, au centre-ouest de la Côte d’Ivoire.Dénommé « eau et assainissement », ce projet permet la construction de plusieurs forages, afin de faciliter l’accès à l’eau potable pour les ménages et les communautés rurales. Par cette nouvelle opération, Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire souhaite renforcer son rôle social, en contribuant à l’amélioration des conditions de vies des citoyens des localités rurales. Pour Diarabana, cette initiative s’inscrit dans une volonté d’améliorer le confort, le bien-être et surtout la santé des patients des hôpitaux publics. « Nous avons constaté qu’en dehors des hôpitaux de référence, plusieurs centres de santé ne disposent pas de latrines adéquates et d’un accès à l’eau potable. Il nous paraissait donc impératif, de s’investir pour la promotion de la santé et du bien-être des populations à travers des actions simples et concrètes. C’est tout l’objet de la mise en place de ce projet « Eau et Assainissement » a déclaré Joël HOUNSINOU, Directeur Général de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire. « Nous sommes heureux de bénéficier de l’accompagnement de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire pour l’installation de latrines modernes et de forages au profit des populations de Diarabana. Nous sommes heureux de collaborer avec des partenaires engagés et soucieux des problématiques des populations de cette localité », a indiqué au nom des récipiendaires, Dr Allé Abbé, Directeur Exécutif de l’ONG SEV-CI.Cette action solidaire vient s’ajouter à plusieurs autres initiatives de l’entreprise en faveur du secteur de la santé en Côte d’Ivoire. Il s’agit notamment, du don de conteneurs aménagés et frigorifiques à l’institut Pasteur de Côte d’Ivoire, de la mise à disposition d’un dispensaire mobile aux populations de San Pedro, de l’octroi de 1 000 combinaisons d’intervention et de gants destinés au personnel médical du centre des opérations d’urgence, ainsi que le don de produits d’hygiène et de matériels sanitaires aux populations de plusieurs communes de la ville d’Abidjan. Bamba M.
Secteur privé// Patronat ivoirien// Le président de la Cgeci chez le vice-président Tiémoko Koné
Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, Ahmed Cissé, a été reçu, en audience par le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, le mercredi 01 février 2023. Cette rencontre a été l’occasion pour le tout nouveau Président de la Cgeci de présenter ses vœux de nouvel an au vice-président de la République.
Il l’a remercié pour toutes les actions du gouvernement en faveur du Secteur privé afin de le rendre dynamique. En effet, depuis quelques années, le Dialogue public-privé s’est renforcé à travers des échanges presque dans un intervalle régulier entre l’Etat et le Secteur privé. Par exemple, outre les cadres sectoriels de discussions Etat-Secteur privé, pour la deuxième année consécutive, les organisations les plus représentatives du Secteur privé ont été invitées au Séminaire gouvernemental en novembre dernier. Le dynamisme du dialogue public-privé a permis des avancées et des réalisations dans plusieurs domaines. Il s’agit notamment de la modernisation de l’administration et de la mise en œuvre de dispositifs de soutien aux entreprises, qui bénéficient d’un meilleur accès à la commande publique et de l’amélioration des délais de paiement de créances sur l’Etat.
Le président de la Cgeci n’a pas manqué, au cours des échanges qui ont lieu, d’exprimer au vice-président de la République la disponibilité et l’engagement du Secteur privé à œuvrer aux côtés de l’Etat pour la réussite de la mise en œuvre du Plan National de développement (Pnd) 2021-2025.
Ayoko Mensah.
Secteur privé// Patronat ivoirien// Le président de la Cgeci chez le vice-président Tiémoko Koné
Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, Ahmed Cissé, a été reçu, en audience par le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, le mercredi 01 février 2023. Cette rencontre a été l’occasion pour le tout nouveau Président de la Cgeci de présenter ses vœux de nouvel an au vice-président de la République.
Il l’a remercié pour toutes les actions du gouvernement en faveur du Secteur privé afin de le rendre dynamique. En effet, depuis quelques années, le Dialogue public-privé s’est renforcé à travers des échanges presque dans un intervalle régulier entre l’Etat et le Secteur privé. Par exemple, outre les cadres sectoriels de discussions Etat-Secteur privé, pour la deuxième année consécutive, les organisations les plus représentatives du Secteur privé ont été invitées au Séminaire gouvernemental en novembre dernier. Le dynamisme du dialogue public-privé a permis des avancées et des réalisations dans plusieurs domaines. Il s’agit notamment de la modernisation de l’administration et de la mise en œuvre de dispositifs de soutien aux entreprises, qui bénéficient d’un meilleur accès à la commande publique et de l’amélioration des délais de paiement de créances sur l’Etat.
Le président de la Cgeci n’a pas manqué, au cours des échanges qui ont lieu, d’exprimer au vice-président de la République la disponibilité et l’engagement du Secteur privé à œuvrer aux côtés de l’Etat pour la réussite de la mise en œuvre du Plan National de développement (Pnd) 2021-2025.
Ayoko Mensah.
Produits pétroliers// La subvention à la consommation// Depuis le premier semestre 2022, l’Etat a décaissé plus 700 milliards de Fcfa
L’Etat a apporté plus de 700 milliards de Fcfa de subvention dans le secteur du pétrole, depuis le premier trimestre 2022, en vue de protéger le pouvoir d’achat des populations. A indiqué le mercredi 1er Février Amadou Coulibaly, le ministre de la Poste et de l’Economie numérique, par ailleurs porte- parole du gouvernement.
L’information a été livrée par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres du février 2023 à Abidjan.« La crise ukrainienne et la Covid-19 ont provoqué une flambée du coût du baril. L’Etat a fait des efforts pour que cette augmentation ne se ressente pas sur le consommateur final. Globalement, depuis le premier trimestre 2022, la subvention que l’Etat a apporté au secteur pétrolier se chiffre à plus de 700 milliards de Fcfa », a souligné le porte-parole du gouvernement.
Pour Amadou Coulibaly, cette subvention et les efforts consentis par l’Etat ont permis de réduire le coût de la vie et maîtriser le taux d’inflation qui oscille entre 5,4% et 5,7 % contre 20% dans certains pays de la sous-région.
Il a assuré que l’augmentation intervenue ne concerne que le prix du super et ne saurait impacter le coût du transport, puisque le prix du gasoil est resté inchangé.
Le porte-parole du gouvernement a fait savoir que le plus important c’est de pouvoir assurer « la continuité de la fourniture des produits pétroliers ». Notons que les prix de l’essence super ont subi une hausse pour la période du 1er au février 2023. Ainsi, le prix de l’essence super sans plomb passe à 815 Fcfa/litre contre 775 Fcfa/litre les mois précédents, soit une augmentation de 40 Fcfa. Bamba M
Santé//Épidémie à Kpo-Kahankro (Bouaké)// Le gouvernement ivoirien aux familles endeuillées
Le ministre de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, Pierre N'Gou Dimba, a rendu visite, le mardi 31 janvier 2023, aux victimes et aux familles endeuillées de la récente épidémie qui a sévi à Kpo-Kahankro, village situé à 7 km de Bouaké, pour s'imprégner de la situation et leur apporter le soutien et la solidarité du gouvernement. Rapportent des sources officielles à Abidjan.
Après plusieurs échanges avec les victimes admis au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Bouaké et les villageois de Kpo-Kahankro, le ministre s'est rassuré que la situation est désormais sous contrôle grâce aux experts dépêchés sur le terrain.
Rappelons que depuis le 26 janvier 2023, une étrange épidémie qui sévissait à Kpo-Kahankro, un village situé à 7 km de Bouaké, a fait 27 victimes dont six décès.
Informé de cette crise sanitaire, le ministère en charge de la Santé a dépêché une équipe de l'Institut national de l'hygiène publique (Inhp) de Bouaké, composée de toxicologues, d'infectiologues, ainsi que de spécialistes de laboratoire pour, non seulement faire des prises en charge rapides, mais également faire des prélèvements en vue de trouver la nature de cette épidémie. Ayoko Mensah
Agriculture // Filière café-cacao// 934,95 milliards de FCFA distribués aux producteurs de cacao à fin septembre 2022
Au terme du Conseil ministre, le 1er février 2023, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a fait savoir que le revenu brut cumulé perçu par les producteurs de cacao est estimé à 934,95 milliards de FCFA à septembre 2022.
« Le Conseil a adopté une communication relative à la collecte et à l’utilisation des redevances prélevées sur la filière Café-Cacao au 30 septembre 2022. Le revenu brut cumulé perçu par les producteurs de cacao de janvier à septembre 2022 est estimé à 934,95 milliards de FCFA », a indiqué Amadou Coulibaly.
Le ministre de la Communication a précisé que la production de cacao, du 1er janvier au 30 septembre 2022, s'établit à 1 133 278 tonnes contre 1 188 171 tonnes au troisième trimestre 2021, soit une baisse de 4,62%. Sur la même période, les exportations se situent à 1 448 478 tonnes.
Concernant le secteur café, la production se chiffre à 92 259 tonnes à fin septembre 2022 contre 47 391 tonnes en 2021. Cette performance est en lien avec les bonnes conditions climatiques et agronomiques observées en 2021.
Sur la même période, les exportations de café s’élèvent à 62 854 tonnes. Le revenu brut cumulé perçu par les producteurs de café sur la période de janvier à septembre 2022 est estimé à 64,82 milliards de FCFA.
Selon Amadou Coulibaly, les investissements réalisés de janvier au 30 septembre 2022 s’établissent à 28,45 milliards de FCFA. Ces investissements concernent les décaissements essentiellement effectués pour les activités d’appui à l’amélioration des conditions de vie des producteurs, les achats de sacs brousse pour la collecte du café et du cacao, les activités de diversification agricole et celles relatives au programme quantité-qualité-croissance.
A fin septembre 2022, la situation des comptes bancaires relatifs aux fonds d’investissement affiche un solde positif de 23,68 milliards de FCFA.
Source : CICG
Côte d’Ivoire//Parafiscalité des produits pétroliers à la pompe// Exclusivité : Quand l’Etat décide de baisser ses marges…
Les associations de consommateurs ne parlent pas assez des dernières augmentations du prix du litre des produits pétroliers à la pompe. Mais des partis politiques ivoiriens comme le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire, (Ppa-ci) de Laurent Gbagbo et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire,(Pdci- Rda) donnent leurs positions à travers leurs cellules spécialisées. Ainsi, après la sortie des experts du Ppa-ci, le mardi 04 Octobre 2022, qui rappelaient le Rassemblement des républicains(Rdr),pardon le Rassemblement des houphouetistes pour la paix et la démocratie( Rhdp) à sa position quand il était dans l’opposition contre le Régime de la Refondation, c’est le Dr Soumaila Bredoumy, porte-parole du Pdci Rda qui a dit la position de son parti. Lors d’une conférence de presse, le Coordonnateur général de la Grande cellule de coordination de la communication (Gccc),dudit parti. L’orateur s’est longuement prononcé sur le prix des Matières premières de la Côte d’Ivoire avec en ligne de mire le nouveau prix du binôme Café-Cacao.Pour le Dr Brédoumy, «il faut encore remarquer qu’au moment de la campagne café cacao et en pleine rentée scolaire et universitaire, le gouvernement vient d’augmenter le prix des produits pétroliers, en particulier le prix du gasoil et du pétrole lampant, deux produits largement utilisés dans le milieu paysan. « Ces augmentations à elles seules annihilent l’effet des 9 % sur le cacao. Pour rappel, depuis le 1er octobre 2022, le prix du gasoil est passé de 615 à 655 Fcfa, soit 6,5 %, celui du pétrole lampant de 555 à 685 Fcfa, soit 23,4%(…)» Toujours selon le Coordonnateur général de la Gccc du Pdci, « Avec l’augmentation du litre du gasoil le risque d’une surenchère des prix du transport dans les banlieues et les milieux ruraux est réel. Il est reconnu qu’en Côte d’Ivoire, le litre des produits pétroliers ou le Kg des Matières premières supportent trop de taxes et de parafiscalité pour renflouer non seulement les caisses de l’Etat mais aussi pour supporter les charges de fonctionnement des structures en charge de la régulation et de péréquation. Comparativement à certains pays voisins, notamment le Ghana en ce qui concerne le cacao. Vous avez dit taxes et parafiscalités ! Quelle est la réalité en ce qui concerne la parafiscalité sur les produits pétroliers ces dernières années en Côte d’Ivoire ? L’analyse des chiffres officiels produits par le Groupement de l’industrie du pétrole (Gpp), fait ressortir une tendance à la baisse drastique des marges de l’Etat par litre de produits pétroliers. Voire suppression de la Taxe spécifique unique (Tsu), destinée à éponger les dettes contractées pour la construction de certains ouvrages routiers dont le Pont Hkb. En fin 2021, une analyse des chiffres indique qu’en décembre de cette année- là, si le prix du litre du super et du gasoil étaient respectivement de 615 Fcfa à la pompe la fiscalité incluse était de 130,287 Fcfa et 107,526 Fcfa. Pendant que le poids de la fiscalité dans le prix à la pompe était de 21 et 17%. En Janvier 2022, le prix du litre de ces deux produits sont restés à 615Fcfa. Avec une fiscalité incluse de 141, 706Fcfa et 163, 216Fcfa. Pendant que le poids de la parafiscalité ressortait à 23% pour le super et 27% pour le Gasoil (voir tableau). Il est à noter que sur les mois de Mars et Avril 2022, aussi bien la fiscalité incluse dans le prix du litre à la pompe que les poids de la fiscalité incluse ont baissé pour se retrouver respectivement sur un prix de 695 Fcfa (super) le litre à 91, 292 Fcfa avec un poids de 14% contre 58,618 Fcfa sur un prix du litre Gasoil à 615 Fcfa. Ici le poids de la fiscalité a été de 10%. Il est à faire observer qu’en Avril, le prix du litre du Super a pris de l’ascenseur pour se retrouver à 695 Fcfa dont 32,716Fcfa de fiscalité(5%), et 615Fcfa le litre du Gasoil avec une fiscalité de 31,822Fcfa(5%).Par ailleurs, les efforts du gouvernement du Premier Patrick Achi continuent. Au mois de Mai, si le prix du litre du Super était à 695Fcfa, le Gasoil ; très consommé dans les transports en commun et de marchandises, est resté à 615 Fcfa sur la période allant de Mai à Aout 2022. Où malheureusement les automobilistes qui roulent au Super ont payé le litre à 735Fcfa. A souligner également que dans cette période, la fiscalité incluse après 163,216Fcfa/litre de Gasoil est tombée à 32,701Fcfa sur le super contre 31,822 en Juin 2022.En Juillet, elle était de 31,824 Fcfa sur chaque produit à la pompe. Sur le mois d’Aout la fiscalité incluse dans le prix à la pompe a été de 32,684 Fcfa et 31,824Fcfa sur le super et le Gasoil. Nous sommes en Septembre 2022 et donc toujours en pleine crise russo- ukrainienne. Même si la tension a baissé d’un cran, le cours du dollar continue de monter. Ce mercredi 05 Octobre, le dollar est plus de 657 Fcfa et le baril de pétrole brut à 86,83 pour le Ny et 91,69 pour Lxe. Une alerte venant de l’Opep, annonce une baisse de l’offre à l’issue d’une réunion ténue ce 05 Octobre 2022. Que va- t-il se passer ? Pour revenir à la Côte d’Ivoire, en Septembre, le litre du super qui était à la pompe à 735 Fcfa supportait une fiscalité incluse de l’ordre de 32,692 Fcfa contre 615 Fcfa le litre du Gasoil avec une fiscalité incluse de 31,830 Fcfa. Nous sommes en Octobre de la même année. Le litre des deux produits enregistre chacun 40Fcfa pour se retrouver à 775Fcfa le super et 655 Fcfa pour le Gasoil. Pendant que la fiscalité incluse dans le prix du litre à la pompe est de 32,698 Fcfa et 31,830 Fcfa. Ça fait grincer des dents ! Il y a certes des efforts de la part de l’Etat ivoirien pour faire baisser ses marges à la pompe mais, la coïncidence avec la revalorisation des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat et la hausse du prix du Kg du cacao à 900Fcfa et 750Fcfa le Kg du café aux producteurs ivoiriens suscite des commentaires Rappelons que depuis quelques années, le gouvernement ivoirien a décidé de procéder au réajustement automatique du prix du carburant à la pompe en fonction des variations des cours sur le marché international. Mais quelle sera la réalité des chiffres durant l'année 2023 ?
Pour ce mois de Février, le prix du litre de l'essence en hausse de 40Fcfa super sans plomb connaît une hausse de 40 Fcfa pour la période du 1er au 28 février 2023. Selon une note officielle de la direction générale des hydrocarbures publiée le mardi 31 Janvier 2023, le prix de l'essence super sans plomb passe de 775 Fcfa à 815 Fcfa le litre, soit une hausse de 40 Fcfa. Quant au gasoil, le plus utilisé dans le secteur du transport, son prix est maintenu à 655 Fcfa le litre. Il en est de même pour le pétrole lampant beaucoup utilisé en zone rurale dont le prix du litre est maintenu à 685 Fcfa Les prix du gaz butane restent, également, inchangés. Ainsi, la bouteille de 6 Kg est fixée à 2.000 Fcfa et celle de 12,5 Kg à 5.200 Fcfa. La bouteille de 15 Kg se négocie à 6.965 Fcfa, celle de 17,5 Kg à 8.125 FCFA, la bouteille de 25 Kg à 11.610 FCFA et la bouteille de 28 Kg à 13.000 Fcfa.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Ce tableau indique l’évolution de la fiscalité sur les litres du Super et du Gasoil à la pompe. (Source : Gpp)
Côte d’Ivoire // Consommation de carburant pour le mois de Février 2023 // Le prix du litre de l'essence en hausse de 40Fcfa
Pour ce mois de Février, le prix du litre de l'essence en hausse de 40Fcfa super sans plomb connaît une hausse de 40 Fcfa pour la période du 1er au 28 février 2023. Selon une note officielle de la direction générale des hydrocarbures publiée le mardi 31 Janvier 2023, le prix de l'essence super sans plomb passe de 775 Fcfa à 815 Fcfa le litre, soit une hausse de 40 Fcfa. Quant au gasoil, le plus utilisé dans le secteur du transport, son prix est maintenu à 655 Fcfa le litre. Il en est de même pour le pétrole lampant beaucoup utilisé en zone rurale dont le prix du litre est maintenu à 685 Fcfa Les prix du gaz butane restent, également, inchangés. Ainsi, la bouteille de 6 Kg est fixée à 2.000 Fcfa et celle de 12,5 Kg à 5.200 Fcfa. La bouteille de 15 Kg se négocie à 6.965 Fcfa, celle de 17,5 Kg à 8.125 FCFA, la bouteille de 25 Kg à 11.610 FCFA et la bouteille de 28 Kg à 13.000 Fcfa. En Côte d’Ivoire, l’ajustement des prix à la pompe des hydrocarbures se fait conformément aux dispositions du mécanisme automatique des cours sur le marché mondial.
Ayoko Mensah